En décembre 2014, une grande
partie des personnels du collège Bellefontaine de Toulouse a été en
lutte durant 22 jours contre la réforme de l’Éducation prioritaire pour
obtenir des moyens à la hauteur des besoins de l'établissement...
L'administration locale et rectorale a,
non seulement, ignoré ce mouvement et a tout fait pour le casser en
faisant pression sur celles et ceux désigné-e-s comme les meneurs.
Durant cette période, les personnels ont
répertorié dans le Registre Santé et Sécurité au Travail plus d'une
centaine d'incidents entre l'administration locale et l'équipe
enseignante.
En mars/avril 2015, une militante de la CGT Éduc'action a été suspendu suite à ce mouvement social et fait l'objet d'une procédure disciplinaire.
Aujourd'hui, ce sont cinq
enseignant-e-s, dont les compétences sont largement reconnues et qui
font preuve d'un engagement de longue date dans l’Éducation prioritaire,
qui subissent une procédure disciplinaire entraînant une mutation
d'office.
Les motifs de ces sanctions sont
scandaleux : "manque à l'obligation de loyauté vis-à-vis de l'équipe de
direction du collège", "manque de courtoisie", "manquement […] de nature
à perturber gravement le bon fonctionnement du service public
d'éducation du collège Bellefontaine".
La CGT Éduc'action s'insurge contre cette attaque explicite du droit à l'expression et au droit de grève.
Elle demande à Madame la
ministre de l'Éducation nationale d'intervenir pour que ces sanctions
soient levées et qu'une intervention forte soit menée pour rétablir le
dialogue social dans l'académie de Toulouse.
Montreuil, le 28 mai 2015
Le communiqué au format
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