mercredi 31 août 2022

Le lycée professionnel dans le viseur de Macron

 

 

LE LYCÉE PROFESSIONNEL
DANS LE VISEUR DE MACRON 

 

Alors que les besoins sociaux et l’urgence climatique nécessiteraient un effort considérable d’élévation des qualifications des jeunes, il ne s’agit, pour le gouvernement, que d’adapter, par les « compétences », la main-d’oeuvre aux seules exigences des employeurs. Les dernières déclarations de Macron qui visent à démanteler la voie professionnelle sous statut scolaire, reprennent, à l’envie, cette doxa libérale de l’entreprise qui formerait mieux que la voie scolaire et qui par conséquent insérerait mieux.

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Voie pro : Une année décisive !

 

 

Voie pro :
Une année décisive !

 

La rentrée se fait sous haute tension et l’année sera indéniablement décisive pour l’avenir de la voie pro et des PLP.

Amorcée depuis quelques années, la transformation de la voie professionnelle s’accélère depuis la réélection de Macron. Aucun répit à cette rentrée. Après une fin d’année scolaire épuisante, les attaques se précisent et les déclarations du président et de notre ministre accentuent la mise en oeuvre du démantèlement de la voie pro sous statut scolaire. Déjà la nomination de la ministre déléguée donnait à voir l’orientation. Pour eux la TVP est une réussite ; pour nous elle est un recul historique pour la formation et l’émancipation de la jeunesse, pour la qualification et l’insertion. Le développement frénétique de l’apprentissage en lien avec le culte de « l’entreprise formatrice » parachève ce travail de sape de la voie pro sous statut scolaire et avec elle l’ensemble des acquis de l’après-guerre.

Enfermé dans sa logique ultralibérale, le gouvernement poursuit aveuglément ses objectifs de plein emploi pour 2027. Mais cette politique ne se réalisera qu’au mépris et à la remise en cause de nos valeurs progressistes. Elle conduit inévitablement à une dégradation de la qualification et de sa reconnaissance par le salaire, à la précarisation d’une grande partie de la population.

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lundi 29 août 2022

Rentrée 2022 : "abondance" de promesses et une libéralisation certaine

 

 

 

Rentrée 2022 :


"abondance" de promesses et une libéralisation certaine

 


Affirmer, comme l’a fait le ministère au début de l’été, qu’il y aura « un professeur devant chaque classe à la rentrée » relève au mieux d’un voeu pieu, au pire d’une chimère. Avec plus de 4 000 postes d’enseignant·es non pourvus, difficile pour le ministre Pap Ndiaye de jouer la carte de l’optimisme. Dans ces conditions, l’Éducation nationale va devoir recourir massivement aux contractuel·les recruté·es au pied levé, avec une formation expresse de 4 jours. Cette politique de recours à des non-titulaires non seulement ne règle aucunement la question à long terme, du manque criant d’enseignant·es mais met aussi ces personnels en difficulté puisque rien n’est fait pour les préparer à la prise en charge de classes et les former à l’exercice du métier.

L’annonce par le ministre d’un concours exceptionnel pour les non-titulaires en 2023 peut être positive si les conditions d’accès et le nombre de places offertes permettent une réelle baisse de la précarité au-delà de l’effet d’annonce. La CGT Éduc’action continue d’exiger la titularisation de l’ensemble des personnels non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité.
Plus personne n’ose dire que la profession enseignante est privilégiée. Pourtant, les propositions qu’avancent le président de la République et le ministre de l’Éducation doivent nous alerter, au lieu d’améliorer les conditions d’exercice du métier (réduction des effectifs par classe, amélioration de la formation initiale et continue, intégration de temps de concertation dans le service, arrêt de la démultiplication des missions…).


La question ne s’arrête pas aux personnels enseignants : la charge de travail des personnels administratifs s’accroît chaque année, les personnes de santé et sociaux manquent dans de nombreux établissements, les Aesh restent en nombre insuffisant et les PIALs demeurent un dispositif précarisant leur situation et inopérant. Enfin, si un décret tardif a permis le CDI pour les AEd, nombre d’entre eux·elles n’ont pas pu en bénéficier après leurs 6 ans de contrat.


L’annonce d’une augmentation salariale de l’ensemble des enseignant·es de 10% est positive, mais il reste de nombreuses questions : quel calendrier ? Sous quelle forme, indiciaire ou indemnitaire ? En plus des 3,5% d’augmentation de la valeur du point d’indice ou non ?

En revanche, la CGT Éduc’action s’oppose résolument à la volonté du président de faire travailler plus pour gagner plus les enseignant·es pour l’autre partie de sa revalorisation avec son fameux pacte comme elle s’opposera à sa volonté de libéralisation et de mise en concurrence généralisée de l’École au détriment des élèves et des personnels.

Pour la CGT Éduc’action, les personnels ont besoin de meilleures conditions d’exercice de leurs métiers ainsi qu’une augmentation immédiate de traitement de 400 euros de l’ensemble des personnels du ministère, la réindexation de la valeur du point sur l’inflation et le rattrapage des pertes subies depuis 10 ans, sans con-treparties !

Montreuil le 26 août 2022

  

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AEd : Sous le CDI, le chômage

 

 

 

AEd : Sous le CDI, le chômage


Le décret qui ouvre droit à la CDIsation des personnels AEd est paru très tardivement cet été, gé-nérant stress et anxiété chez les collègues AEd. Il ne s’agit pas d’un droit opposable mais d’une pos-sibilité au bout de 6 ans de signer un nouveau contrat en CDI. De ce fait, à la rentrée, nous consta-tons (et nous avions alerté sur ce point en amont) que beaucoup n’ont pu accéder au CDI et se retrouvent au chômage à l’issue des 6 ans de CDD. Le flou a été volontairement entretenu sur qui décide de la réembauche en CDI (chef∙fe d’établissement ou rectorat ?). Résultat : la gestion des contrats, la sélection et les refus se font dans la plus grande opacité. Les personnels ayant défendu leurs droits sont de fait particulièrement exposés. Sans parler du risque de chantage au CDI qui pourrait se développer (docilité, extension informelle des missions…). Cette situation n’est plus ten-able !

La CGT Éduc’action demande qu’un Groupe de Travail se tienne dans les plus brefs délais afin de définir un cadre plus précis de ce CDI pour éviter les pratiques clientélistes ou discriminatoires. Il faut également établir d’urgence une grille salariale permettant l’évolution de carrière de ces personnels en CDI.


La CGT défend, pour les AEd, la mise en place d’un statut de fonctionnaire de catégorie B ainsi qu’un statut amélioré de MI-SE pour les étudiants et étudiantes surveillant∙es.


Montreuil le, 26 août 2022

  

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CDI pour les AEd : nous n’accepterons aucun licenciement masqué !

 

 

 

CDI pour les AEd : nous n’accepterons


aucun licenciement masqué !

 

Mise en oeuvre du CDI pour les AEd à la rentrée 2022 :

L’article 10 de la loi sur le harcèlement scolaire du 2 mars 2022 entérinait la possibilité de CDI pour les AEd. Après plus de 3 mois de suspense et des mobilisations, le décret sera présenté lors du Comité Technique Ministériel du 6 juillet pour une mise en oeuvre dès la rentrée 2022. Nous ne sommes pas dupes, cette proposition n’est pas satisfaisante. Elle demeure une légère avancée pour réduire la situation de précarité qui touche ces catégories de personnels.


Quelques éléments juridiques pour se défendre :


Pour les contrats AEd qui se terminent au 31 août, les directions des établissements ne peuvent invoquer l’absence de cadre légal au 30 juin (date légale de notification d’un non-renouvellement – 2 mois avant le terme) pour justifier le non-renouvellement d’un·e AEd arrivant au bout de ses 6 ans de contrat. Le nouveau contrat sera en effet signé au 1er septembre, au moment où le décret sera déjà paru au Journal Officiel.


En tout état de cause, un·e AEd qui remplirait les conditions et dont la direction n’a pas motivé une décision de non-renouvellement doit être automatiquement reconduit·e en CDI. La CGT Éduc’action sera vigilante à tout non-renouvellement à la fin de 6 ans de contrat. Il sera difficile pour une direction de justifier une décision pareille alors que ces personnels auraient donné satisfaction pendant les 5 premières années de contrat.


Toute embauche d'un·e autre AEd, pour éviter la CDIsation, serait irrégulière et susceptible d'annulation devant la juridiction administrative qui pourrait aussi enjoindre l'établissement de prolonger le contrat en CDI de l'AEd irrégulièrement évincé·e.

La CGT Éduc’action, qui accompagne de longue date les personnels AEd dans leurs luttes contre la précarité et dans leur défense individuelle, interviendra lors de ce Comité Technique pour obtenir les modalités de mise en oeuvre les plus favorables possibles.

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Consulter notre Foire aux questions sur la CDIsation des AED. 

 

Voie pro : Une double tutelle menaçante !

 

 

 

 

Une double tutelle menaçante !

 

La double tutelle, auprès du ministre du Travail et du ministre de l’Éducation Nationale, de la ministre déléguée, chargée de l'enseignement et de la formation professionnels, alimente les craintes quant à l’avenir de la voie professionnelle sous statut scolaire, de ses personnels et de ses élèves.  La mise en place de cette double tutelle révèle les intentions du gouvernement de réformer l’enseignement professionnel sous statut scolaire pour le rapprocher de l'apprentissage, favorisant ainsi la mixité des publics – éléments qui participent à la dégradation des conditions de travail des personnels et à la fragilisation du statut des PLP.  D’ailleurs, Carole Grandjean, à peine nommée à ce poste, a repris les annonces du président en déclarant vouloir entreprendre "une réforme des lycées professionnels sur le modèle de l'apprentissage".

Les organisations syndicales (CGT Éduc’action, CNT-FTE, SNALC, SNUEP-FSU, SUD Éducation, SE-UNSA) réunies en intersyndicale nationale de la voie professionnelle s’inquiètent de cette décision qui s’apparente à la volonté de limiter les objectifs de l’enseignement professionnel à l’employabilité immédiate au détriment d'une formation globale et équilibrée à un métier et de sa mission émancipatrice. Elles refusent de voir se développer la mixité des publics. La proposition de doubler les PFMP en terminale ne pourrait qu’amplifier le brouillage entre les différents statuts des jeunes et signerait un renoncement inacceptable du ministère quant à son objectif d’élévation du niveau de qualification de tous les jeunes. Par ailleurs, nos organisations s’opposeront à toute remise en cause du statut des PLP et à toutes nouvelles suppressions de poste.

Dès la rentrée, nos organisations syndicales (CGT Éduc’action, CNT-FTE, SNALC, SNUEP-FSU, SUD Éducation, SE-UNSA) engagent les collègues à la plus grande vigilance contre ces projets. Des actions et mobilisations d’ampleur seront probablement nécessaires pour maintenir l’enseignement professionnel dans l’Éducation nationale afin de garantir aux élèves l’accès à des certifications professionnelles par un diplôme pour une insertion professionnelle durable et des poursuites d’études réussies pour les élèves.

 

Montreuil le 8 juillet 2022

 

  

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Le CDI pour les AEd enfin acté. Un statut de fonctionnaire qui reste à gagner

 

 

 

Le CDI pour les AEd enfin acté
Un statut de fonctionnaire qui reste à gagner

 

Aujourd’hui, en comité technique ministériel (CTM), l’accès au Contrat à Durée Indé-terminée (CDI) pour les Assistantˑes d’Éducation a enfin été acté. Il s’agit là d’une avancée dans la réduction de la précarité de ces personnels particulièrement exposés, qui pourront en bénéficier dès septembre. D’autant plus que cette possibilité de CDI sera offerte à des AEd ayant connu des interruptions de contrat ou ayant déjà terminé leurs 6 ans de contrat avant 2022.

Toutefois, des questions restent en suspens : qui gèrera ces AEd en CDI, notamment en cas de changement d’affectation ? Quelle quotité horaire sera retenue pour le con-trat des AEd en CDI ? Certainˑes AEd pourraient ainsi perdre du salaire en se retrouvant à temps partiel après une période à temps plein.


Pour la CGT Éduc’action s’ajoutent de nombreuses inquiétudes : compte-tenu de l’austérité budgétaire, certainˑes AEd pourraient ne pas être renouveléˑes pour limiter l’accès au CDI. Une évaluation de ces personnels, prévue tous les 3 ans, conserve des contours très flous. Il n’y a pour le moment aucune perspective d’évolution de carrière.


Compte tenu de tous ces manques, la CGT Éduc’action comme l’ensemble des organisations du CTM, s’est abstenue sur ce texte. Le ministère s’est donc engagé à ouvrir de nouvelles discussions sur l’ensemble des points soulignés à partir de la rentrée de septembre.


Si l’accès au CDI est une avancée, ce n’est pas suffisant pour la CGT Éduc’action, qui revendique la création d’un nouveau statut de personnel de vie scolaire, d'éducation et d'animation associé aux missions d’accompagnement et d’encadrement des élèves. Missions qui impliqueraient aussi des créations de postes dans les établissements scolaires. La CGT Éduc’action revendique également la mise en place d’un statut d’étudiantˑes surveillantˑes sur la base de l’ancien statut des MI-SE amélioré.

Montreuil, le 6 juillet 2022

  

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Les lycées professionnels doivent rester dans l’Éducation nationale

 

 

 

Les lycées professionnels doivent rester dans l’Éducation nationale

 

La nomination de Carole Grandjean et la création d’un ministère délégué chargé de l'enseignement et de la formation professionnels auprès du ministre du Travail et du ministre de l'Éducation nationale sont une attaque contre la voie professionnelle sous statut scolaire. Cette double tutelle, grand bond réactionnaire renvoyant aux conceptions utilitaristes d’avant 1945, constitue un réel danger de voir l’enseignement professionnel sortir de l’Éducation nationale. C’est aussi le danger d’un nouveau développement de l’apprentissage et un plus grand mixage des publics dans les LP.


C’est pour cela que la CGT Éduc’action dénonce la nomination d’une ministre profondément convaincue de cette option politique, porteuse de la néfaste loi "Liberté de choisir son avenir professionnel" et de l’amalgame formation initiale-continue. Il est prévisible que son premier objectif sera de flouter les frontières entre élèves et apprenti·es mais aussi de porter la feuille de route présidentielle pour l’enseignement professionnel : doubler les PFMP en terminale au détriment de l’enseignement général et professionnel, fermer les formations considérées non-insérantes dans une logique adéquationniste stricte, développement frénétique de l’apprentissage…


Ce dernier, reposant sur un aveuglement idéologique, est un prétexte pour redonner la main au patronat sur l’enseignement professionnel alors que les études démontrent son caractère discriminatoire et alertent sur des taux d’abandon vertigineux. D’ailleurs, récemment, la Cour des Comptes dénonçait le gouffre financier de cette voie de formation et ne constatait aucune amélioration ni en termes de qualité de formation, ni en termes d’insertion pour les jeunes.


La CGT Éduc’action rappelle que l’apprentissage n’est pas une voie d’excellence et revendique une scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans. Dans les lycées professionnels, tous les élèves sont accueillis, leur réussite aux examens est meilleure et les poursuites d’études plus nombreuses. Surtout, sur le long terme, les jeunes s’insèrent mieux dans la vie professionnelle et citoyenne. C’est donc bien cette voie de formation initiale qu’il faut développer et l’apprentissage est clairement un choix idéologique en faveur des entreprises et non des élèves.


Face à l’ampleur des futures attaques contre l’enseignement professionnel, seule une mobilisation massive permettra le maintien de la voie professionnelle et de ses personnels dans le service public d’Éducation.

Montreuil, le 5 juillet 2022

  

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Communiqué de l'Intersyndicale Voie Professionnelle

 

 

Les organisations syndicales (CGT Éduc’action, CNT, SNALC, SNETAA-FO, SNUEP-FSU, SUD Éducation, Se-UNSA) réunies en intersyndicale nationale de la voie professionnelle font le constat d’une fin d’année extrêmement difficile pour les personnels. Les nouvelles modalités d’examen ont été compliquées et la désorganisation qui les a accompagnées a encore ajouté à l’épuisement des collègues. La multiplication des convocations aux oraux de chef-d'œuvre, les nouvelles épreuves en langue vivante ou encore l’augmentation des situations d’évaluation ont accru les tâches encore accentuées par les exigences de la hiérarchie. Cette dégradation des conditions de travail amplifie la perte de sens du métier ressentie par beaucoup de collègues.

À ces difficultés s’ajoutent nos fortes inquiétudes liées aux annonces faites par Emmanuel Macron et reprises par le ministre N’Diaye qui s’inscrit dans la continuité de la politique éducative menée depuis 5 ans.

Nos organisations syndicales dénoncent la volonté de doubler le nombre de semaines de PFMP pour les terminales CAP et bac pro ce qui va réduire encore plus l’enseignement général et professionnel de nos élèves et par conséquent réduire leur réussite à la certification et hypothéquer leurs chances de poursuites d’études.


Elles contestent l’idée d’une adéquation stricte qui lie la pérennité des formations offertes aux besoins d’emploi locaux. C’est caractéristique d’une vision à court terme qui ne lutte pas contre les déterminismes sociaux. L’heure doit être à des cartes de formation permettant d’envisager les transitions écologiques, numériques et sociales qui s’imposent.


Nos organisations syndicales affirment que persister dans le soutien au développement démesuré de l’apprentissage et de la mixité des publics dans les lycées pros est une voie sans-issue. Elles considèrent que c’est une menace sur le statut des PLP et sur les missions émancipatrices de la voie professionnelle sous statut scolaire.


Cette posture qui décrète l’apprentissage comme la seule voie d’excellence se heurte aux études qui démontrent son caractère discriminatoire et alertent sur des taux d’abandon et de rupture vertigineux. De plus la Cour des Comptes, dans un récent rapport, ne constate aucune plus-value de qualité de formation et d’insertion dans l’emploi pour la jeunesse en général ni pour les jeunes de la voie professionnelle, en particulier avec cette voie de formation. Elle met en avant la gabegie financière que représente l'apprentissage, allant même jusqu’à évoquer une impasse financière.


C’est pourquoi les organisations syndicales (CGT Éduc’action, CNT, SNALC, SNETAA-FO, SNUEP-FSU, SUD Éducation, Se-UNSA) insistent sur la nécessité d’une rupture avec la politique de mise en concurrence entre les 2 voies de formation menée depuis plusieurs années et exigent le maintien et le développement de l’enseignement professionnel sous statut scolaire au sein d’un service public d’Éducation nationale accessible à toutes et tous sur l’ensemble du territoire.

Montreuil le 4 juillet 2022

 

  

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