dimanche 26 mai 2019

Déclaration de la CGT Éduc’action au CSE du 16 mai 2019


Déclaration en direction des 2 ministères : Éducation nationale et ministère du travail

« Liberté » de « choisir » son avenir professionnel : Le titre de la loi nous propulse sur un petit nuage idyllique mais textes après textes la communication officielle peut difficilement masquer la réalité et les conséquences. C’est une attaque en règle contre les services publics de la formation et de l’emploi et une remise en cause du droit pour chacun de se former et d’élever son niveau de qualification. Les titres des décrets d’application, plus explicites font beaucoup moins rêver et montrent la finalité des compétences. Les entreprises recherchent les compétences immédiatement disponibles et exploitables en mettant au besoin en place des « actions de développement des compétences » pour leur·e·s salarié·e·s. La ministre du travail de son côté incite fortement les entreprises à créer leurs propres centres de formation financés par les OPCO et qui seront en concurrence avec les organismes à but non lucratif existants. S’agit-il d’obtenir un titre ou un diplôme ? S’agit-il de reconnaître les qualifications dans les grilles salariales ? Que nenni ! Il ne faut plus utiliser ces « gros mots » d’un autre temps ! Il faut avoir ou acquérir « LA » compétence dont a besoin l’entreprise sous peine de licenciement fortement facilité par les lois « travail » Macron-El Khomri.
Si le·la salarié·e souhaitant évoluer ou se reconvertir, pense pouvoir mobiliser son compte personnel de formation ou bénéficier d’un conseil en évolution professionnelle, son choix sera limité aux besoins immédiats de l’entreprise. L’Éducation nationale elle-même a fortement limité la mobilisation du CPF par rapport au DIF (droit individuel à formation) dont elle avait aussi restreint l’usage par rapport au reste de la Fonction publique. Sachant qu’une heure de formation varie entre 20 et 50 €, avec 500 € par an, plafonnés à 5 000 € (8 000 € pour les privés d’emplois), les personnes seront contraintes de mettre la main à la poche pour compléter leur CPF pour pouvoir se former.
Finalement, sont donc financées les formations qui relevaient précédemment de l’adaptation au poste de travail et étaient une obligation de l’employeur. Où sont la liberté et le choix de pouvoir mener un projet personnel ? Cette vision utilitariste à court terme empêchera l’innovation et l’émergence des nouveaux métiers de demain.
D’après une étude récente du CEREQ portant sur la période 2014-2017, les salarié·e·s bloqué·e·s dans leur parcours professionnel, souvent peu diplômé·e·s, occupant des emplois peu qualifiés ont difficilement accès à une offre de formation leur permettant d’évoluer. Une offre cantonnée à la prise en main de l’outil de travail limitera encore plus le choix.
Pour pouvoir se consacrer pleinement à une formation, il faut être dégagé de tous les soucis matériels. Ce qui n’est malheureusement pas le cas des précaires et des privé·e·s d’emploi pour qui la non-prise en charge des frais de déplacement, de restauration et d’hébergement est un frein à la formation.
Quel est le bilan humain de la loi ?
  • Suppression des FONGECIF (Fonds de Gestion du Congé individuel de formation) : 300 emplois menacés, principalement les conseiller·e·s en évolution professionnelle
  • L’AFPA (Agence pour la Formation Professionnelle des Adultes) : fermetures de centres de formation et licenciements de 1500 des 6 000 CDI, tout en conservant les CDD
  • Les OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés), privés de la collecte des fonds de formation, transformés en OPCO (Opérateurs de Compétences) : 2000 emplois menacés !
  • Les CIBC (Centres Interinstitutionnels de Bilans de compétences) : Combien d’emplois menacés dus à la diminution drastique des financements qui va entraîner une diminution des bénéficiaires d’un bilan de compétences ?
  • Pôle emploi : 800 suppressions de postes immédiatement et 4000 postes d’ici 2022 !
  • Même la Caisse des dépôts et consignation, pour la 1ère fois de son histoire a prévu un plan de départ pour une centaine de salarié·e·s.
  • Concernant l’apprentissage : les Conseils Régionaux ont estimé à 700 le nombre de CFA qui risquent de fermer.
Cet inventaire à la Prévert est loin d’être exhaustif.
Comment cette loi a-t-elle pu être votée sans anticiper les dégâts ? Sauf à supposer une grande naïveté des élu·e·s, cette loi atteint bien l’objectif du président de la république : anéantir le paritarisme et précariser les salarié·e·s qui seront désormais des intermittent·e·s de la formation.
C’est la logique de marché qui prime. Les GRETA, l’AFPA et le CNAM qui pouvaient répondre en commun à des appels d’offre sont aujourd’hui concurrents. Interdire les organismes à but non lucratif de s’associer, c’est les empêcher de se développer pour répondre aux besoins des salarié·e·s, des privé·e·s d’emplois, des précaires et pas uniquement aux besoins des entreprises.
Les entreprises et les branches peuvent maintenant très facilement créer des CFA, en concurrence avec les CFA publics ou consulaires. Lors d’un précédent CSE nous avons vu qu’il n’y a plus de contrôle pédagogique a priori. La mission de contrôle de l’apprentissage par l’inspection a été fortement réduite. Dans le texte n°2 d’aujourd’hui, les critères nécessitant un commissaire aux comptes sont tels que de nombreux CFA pourront y échapper. Il n’y a pas de mesures ou de sanctions prévues si la formation dispensée n’est pas conforme. Ce n’est pas une hypothétique régulation du marché qui empêchera que des sommes dédiées à la formation soient détournées de leur objectif. Malgré les incitations fortes pour créer des CFA d’entreprise, heureusement que certains opérateurs ont un peu de bon sens et conseillent d’éviter de créer simultanément une nouvelle certification et un CFA.
France compétences a remis ses préconisations concernant les coûts contrats qui couvrent pratiquement tout, à 2% près. Si certains organismes s’estiment gagnants par rapport aux coûts préfectoraux actuels, cela ne garantit pas la pérennité de tous les CFA ou des UFA des établissements scolaires. De plus de nombreuses questions sont en suspens. Les deux ministères présents pourront peut-être y répondre.
Pour les formations à petits flux, les coûts-contrats ne garantissent pas leur maintien. Les entreprises susceptibles d’intervenir sur la cathédrale de Paris ont bien raison de s’inquiéter du manque de main d’œuvre spécialisée car les formations aux métiers d’art ayant des effectifs réduits pourraient bien mettre la clé sous la porte sauf petit coup de pouce pour respecter le délai de reconstruction de 5 ans.
Si le ministère de l’Éducation nationale prône l’ouverture d’UFA dans chaque lycée, faut-il encore que ce soit viable. Par ailleurs lors de la présentation du projet de loi, le ministère du travail avait indiqué que les coûts contrats pourraient être réduits à l’Éducation nationale. Cette hypothèse semblant se confirmer, peut-on avoir des précisions ?
Faute de financement suffisant, on imagine bien la solution qui sera préconisée : la mixité des publics avec des élèves de 15 ans mélangé·e·s à des apprenti·e·s de 30 ans avec des entrées et sorties de contrat d’apprentissage à tout moment de l’année scolaire. Difficile ensuite d’exiger l’assiduité scolaire des élèves et de lutter contre le décrochage scolaire. Les apprenti·e·s sont payé·e·s et en plus ils ont des horaires à la carte. Mais pour qu’il y ait mixité faut-il encore que les sections en formation initiale sous statut scolaire existent toujours. Or de nombreuses sections ont été supprimées pour favoriser l’apprentissage sans que le transfert des effectifs soit vraiment probant. Rappelons que la CGT Éduc’action est opposée à la mixité des publics.
Les CFA ou les UFA des EPLE peuvent concerner plusieurs champs professionnels qui relèvent d’OPCO différents, les financements viendront de plusieurs sources au lieu du financement unique régional. Les UFA des EPLE devront-elles démarcher les OPCO (11 interlocuteurs potentiels) ? Certains OPCO ont déjà annoncé qu’ils ne financeraient que les formations les concernant. Sera-t-il possible d’équilibrer le budget des UFA : les excédents des formations à gros flux compensant le manque de ressources pour les formations à petits flux ? Ou bien faudra-t-il séparer les budgets des formations relevant d’OPCO différents ?
Qui finance pour les compétences transversales ? Quel est l’avenir du CLEA ?
Le texte permettant aux GRETA de faire aussi de l’apprentissage a été soumis à l’avis du CSE après avoir retiré les questions financières. Le budget des GRETA pose des questions similaires à celles posées précédemment avec en plus la distinction entre formation continue et apprentissage d’autant qu’au regard des évolutions en cours la distinction entre contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation est de plus en plus floue. Cependant la solution ne pourra pas être de mettre des adultes de n’importe quel âge avec des élèves mineur·e·s sous couvert de campus des métiers.
Dans la loi, il y a aussi des articles portant sur la future composition des CPC. Même si les organisations syndicales représentatives pour les formateur·trice·s sont maintenant exclues, quand le ministère de l’Éducation nationale a-t-il prévu de passer les textes sur les futures CPC en CSE ? Pourra-t-il y avoir des expert·e·s représentant les formateur·trice·s dans les CPC ?
La déclaration au CSE du 16 mai 2019 au format 

Promotion de grade à la Hors Classe

L’accès à la Hors Classe

C'est une des conséquences du protocole PPCR (Parcours Professionnel Carrière et Rémunération) : maintenant, tous les fonctionnaires ont vocation à parcourir au minimum deux grades (classe normale et hors-classe) sur une carrière complète. Les recteurs-trices ont reçu des consignes pour appliquer de nouvelles modalités de promotion sont parues le 18 mars 2019 au bulletin officiel n°12 du 21 mars 2019
Sommaire
A - Procédure et accès à la hors classe
                                   A – 1 – 3 – 1 Valeur professionnelle
                                   A – 1 – 3 – 2 Ancienneté dans la page d'appel

            A – 2 - 3 Établissement des tableaux d'avancement
                                   A – 2 – 3 – 1 Valeur professionnelle
                                   A – 2 – 3 – 2 Ancienneté dans la page d'appel
            A – 2 - 4  Opposition à promotion

B – Le reclassement et évolution de carrière.
      B – 2  Professeur agregé-e-s

Déclaration de la CGT-Éduc'action au CTM du 14 mai 2019


La mobilisation du 9 mai contre le projet de réforme de la Fonction publique, démontre la volonté des personnels de défendre un service public, indispensable au plus grand nombre et aux catégories les plus fragiles, elle a été une réussite comme en atteste la présence de plusieurs centaines de milliers de collègues dans les manifestations organisées.
En maintenant les mêmes orientations politiques, celle des suppressions de postes, du gel des salaires et de la contractualisation des recrutements, les promesses de hausse des salaires enseignants ou de “non-fermeture” de service relèvent jusqu’à preuve du contraire, d’un plan de communication d’un gouvernement qui refuse de répondre aux revendications des personnels.
Pour la CGT le président de la République doit prendre d’urgence des mesures permettant la reconquête des territoires abandonnés par l’État ce qui signifie la réouverture des services publics (écoles, hôpitaux, postes…) essentiels à la population.
Cet objectif passe d’abord par l’embauche de personnels titulaires bénéficiant d’un statut leur permettant d’accomplir leur mission dans de bonnes conditions et d’une hausse des salaires pour tous les personnels. 
Dans l’Éducation, le 9 mai a aussi été une nouvelle étape du mouvement entamé le 19 mars contre la loi pour une école de la confiance.
La mobilisation très importante des personnels des écoles et établissements montre la persistance et l’enracinement des luttes et devrait conduire le ministre à apporter comme réponse le retrait de son projet de loi.
Car c’est d’abord la défense du service public d’éducation qui anime les personnels en lutte, et pour beaucoup d’entre nous la politique du ministre accentue les inégalités territoriales et institutionnalise un peu plus le tri social, c’est l’analyse que nous faisons des conséquences de la mise en place de la loi ORE et des réformes des lycées. 
Il n’y a pas que les personnels qui contestent les orientations politiques du ministre et son projet de loi. Dans le rapport, publié le 2 mai, pour qualifier le texte de loi, les sénateurs considèrent que “Le projet de loi initial et son examen à l’Assemblée nationale témoignent de l’improvisation et de la précipitation du gouvernement, faisant fi de la concertation et du dialogue social”.
Les parents d’élèves aussi commencent à se mobiliser pour permettre des alternatives aux réformes portées par le ministre de l’Éducation nationale.
La mal-nommée loi dite pour l’école de la confiance nous a été présentée par le ministre, comme un véhicule législatif purement formel devant, notamment, entériner l’abaissement de l’âge de la scolarisation obligatoire de 6 à 3 ans promis par le président de la République.
Mais, nous ne pouvons que constater que bien d’autres dispositions s’y sont greffées, transformant le projet initial en quelque chose de bien plus dangereux pour notre École et pour les conditions de travail des personnels.
L’adoption de la loi en première lecture par l’Assemblée nationale a été une formalité.
Peu de débats de fond sur l’école ont eu lieu et certains députés, avec l’appui du ministre, se sont égarés du côté des symboles en décidant par exemple de placer des drapeaux dans chaque salle de classe.
Il est important de noter aussi que ce projet de loi ne contient aucune disposition pour améliorer les conditions de travail et les salaires des personnels.
Les modifications structurelles envisagées par le biais d’un amendement ont amplifié une mobilisation, qui s’est organisée sous différentes formes, occupations d’écoles, manifestations, assemblées générales, qui se sont tenues pour alerter l’ensemble de la population sur les dispositions les plus inquiétantes de la loi.
Alors que l’article 6 quater est profondément rejeté par une écrasante majorité d’enseignants, le ministre persiste à vouloir le maintenir dans la loi.
Il doit entendre les revendications des personnels et renoncer à la mise en place des EPSF.
Face à la surdité du ministre, la CGT Éduc’action va poursuivre son travail de construction des suites de ce mouvement au niveau national, dans le cadre intersyndical le plus large possible.
Elle appelle les personnels à se saisir des journées de grève décidées localement, les mardi 14 ou jeudi 16 mai ainsi que le mercredi 15 mai, journée de mobilisation des personnels AESH.
Et elle s’engagera dans les prochains jours dans d’autres initiatives pour faire entendre les revendications des personnels.
La déclaration au format

jeudi 16 mai 2019

Réformes Blanquer, casse de la Fonction publique : amplifions la mobilisation


Réformes Blanquer,

casse de la Fonction publique :

amplifions la mobilisation

La mobilisation du 9 mai contre le projet de réforme de la Fonction publique a été une réussite.
Elle démontre la volonté farouche des personnels de défendre le service public, au diapason des revendications mises en avant par la CGT mais aussi par les gilets jaunes chaque samedi.
Ce qu’exigent la population et les fonctionnaires qui la servent, ce ne sont pas de fausses promesses de « non fermeture » de service mais bien la reconquête des territoires abandonnés par l’État avec la réouverture des services publics (écoles, hôpitaux, postes…) ce qui passe par l’embauche massive de personnels titulaires bénéficiant d’un statut et d’une rémunération garantissant leur indépendance.
Dans l’Éducation, ce 9 mai est une nouvelle étape de la mobilisation entamée le 19 mars.
La mobilisation des personnels des écoles et établissements y a été de nouveau très importante signe d’une lutte qui s’enracine.
C’est là aussi la défense du service public d’éducation qui anime les personnels en lutte. Mais ils et elles se mobilisent également contre une politique du ministre qui s’attaque au statut et à la liberté d’expression des personnels, accentue les inégalités territoriales via sa loi dite « pour la confiance » et institutionnalise un peu plus le tri social avec les réformes des lycées.
Gilets jaunes, personnels de l’Éducation, fonctionnaires… le rejet de la politique de ce gouvernement se généralise.
La mobilisation doit s’amplifier pour faire reculer le gouvernement et imposer une autre politique au profit des classes populaires.
La CGT Éduc’action va travailler à construire les suites au niveau national, contre les réformes Blanquer et Dussopt, dans le cadre intersyndical le plus large possible.
D’ores et déjà, la CGT Éduc’action invite les personnels à débattre de la reconduction de la grève en assemblé générale, comme cela s’est déjà fait dans de nombreux territoires.
Elle appelle les personnels à se saisir des journées de grève décidées localement les mardi 14 ou jeudi 16 ainsi que du mercredi 15 mai, journée de mobilisation des personnels AESH, pour faire de la semaine du 13 mai une grande semaine de mobilisation.
Montreuil, le 10 mai 2019

Affectation en qualité de fonctionnaire stagiaire des lauréats des concours et des examens professionnalisés du second degré


 
Note de service n° 2019-064 du 25-4-2019 publiée au BO n°18 du 02 mai 2019
Fiche de suivi syndical de la CGT-Éduc'action : Affectation lauréat concours 2019 Image
Fiche à compléter et à retourner à :
Les Élus Nationaux de la CGT-Éduc'action
263, rue de Paris - - case 549 –
93515 MONTREUIL cedex
Tél. 01.55.82.76.55 - Fax : 01.49.88.07.43
unsen@ferc.cgt.fr
http://www.unsen.cgt.fr/
Connexion sur le site Sial
La saisie des vœux d'affectation s'effectue, y compris pour les lauréats d'une session antérieure placés en report de stage, du 06 mai au 07 juin 2019 à midi heure de Paris, sur le site Sial
Sommaire :

Introduction
I. Principes généraux
II. Règles générales d'affectation en fonction de la situation des candidats
II.1 Lauréats des concours réservés et examens professionnalisés d'une session antérieure à 2019
II.2 Lauréats inscrits en M1 (hors psyEN)
II.3 Lauréats justifiant d'une expérience professionnelle d'enseignement d'au moins un an et demi au cours des trois dernières années (hors psyEN)
II.4 Autres lauréats (dont psyEN)
II.5 Cas particuliers
III. Modalités d'affectation en académie
III.1 Connexion sur le site Sial
III.2 Admissibilité à plusieurs concours du second degré
III.3 Pièces justificatives
III.4 Résultats des opérations d'affectation
III.5 Changement de discipline
III.6 Affectation des psychologues de l'éducation nationale (psyEN) stagiaires
IV. Phase intra-académique
IV.1 Accueil en académie des futurs stagiaires
IV.2 Lauréats qualifiés
IV.3 Congés sans traitement
IV.4 Abandon de poste, radiation
V. Les autres possibilités d'accomplissement du stage
V.1 Maintien dans l'enseignement privé
V.2 Lauréats recrutés ou susceptibles de l'être en qualité d'Ater ou de doctorant contractuel
V.3 Affectation dans l'enseignement supérieur dans un emploi de professeur du second degré (Prag - PRCE)
V.4 Détachement (réservé aux seuls titulaires d'un autre corps enseignant du second degré)
V.5 Affectation en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) ou en sections de technicien supérieur (STS)
VI. Modalités d'entrée en stage
VI.1 Nomination
VI.2 Contrôle de la compatibilité avec des fonctions en contact habituel avec des mineurs
VI.3 Contrôles divers (dispositions s'adressant exclusivement aux services académiques)
VI.4 Classement
VI.5 Affectation
VII. Reports de stage (Cf. annexe E)

Accès à la classe exceptionnelle des Agrégés, Certifiés, PLP, PEPS, CPE, Psy de l'EN et PE (Campagne 2019)


Contingents à la classe exceptionnelle par académie et par corps au titre de l'année 2019  (à venir)
Conformément aux dispositions du décret n°2017-786 du 5 mai 2017, un troisième grade, la classe exceptionnelle, est mis en place à compter du 1er septembre 2017. Les personnels enseignants pourront y accéder à partir du 3e échelon de la hors - classe (à hauteur de 80 % des promotions) s’ils ont exercé en éducation prioritaire ou occupé certaines missions ou responsabilités particulières, pendant au moins huit ans au cours de leur carrière.
Le décret dispose également que la classe exceptionnelle sera accessible (à hauteur de 20 % des promotions) aux autres enseignants, situés au dernier échelon de la hors-classe, pour tenir compte de parcours professionnels remarquables.
Pour les corps en extinction, le décret adapte ces modalités pour tenir compte des spécificités en termes de structure et de pyramides des âges de chacun des corps concernés. Ainsi, si ces corps ne bénéficient pas de l’introduction du dispositif des rendez-vous de carrière et de la création d’une classe exceptionnelle à accès fonctionnel, l’organisation des modalités d’évaluation des enseignants est revue au profit d’un accompagnement continu de leurs parcours professionnel et le déroulé de la carrière est ajusté, en particulier sur les échelons les plus élevés, afin d’offrir aux personnels encore présent dans ces corps des perspectives de fin de carrière plus intéressantes.
Décret n° 2017-786 du 5 mai 2017 modifiant divers décrets portant statut particulier des personnels enseignants et d'éducation du ministère chargé de l'éducation nationale
Arrêté du 10 mai 2017 fixant la liste des conditions d'exercice et des fonctions particulières des personnels des corps enseignants d'éducation et de psychologue au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche prises en compte pour un avancement à la classe exceptionnelle
Arrêté du 10 mai 2017 fixant les contingentements pour l'accès à la classe exceptionnelle et à l'échelon spécial des corps enseignants, d'éducation et de psychologue du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche
Dans le cadre de la mise en œuvre du PPCR pour les personnels enseignants et d’éducation, il est prévu la création d’un 3ème grade culminant en HeA (Hors échelle A) pour seulement 10 % des effectifs du corps
Au titre de l'année 2019, un arrêté relatif à la classe exceptionnelle a été publié au BO n°17 du 25 avril 2019 .
Il s'agit de : 
  • L'arrêté du 23-4-2019 relatif aux modalités et date limite de dépôt des candidatures à la classe exceptionnelle de certains corps enseignants et d'éducation du ministère chargé de l'éducation nationale - année 2018. Les collègues ayant atteint au moins le 3e échelon de la hors-classe et qui justifient de 8 années de fonctions accomplies dans des conditions d'exercice difficiles ou sur des fonctions particulières au sein d'un corps enseignant, d'éducation ou de psychologue relevant du ministère de l'éducation nationale, devront exprimer leur candidature au tableau d’avancement, au choix, à l’accès à la classe exceptionnelle. Pour que leur situation soit examinée à ce titre, ils devront remplir une fiche de candidature au travers de l'outil de gestion Internet I-Prof entre le 29/04/2019 et le 17/05/2019.
    (Pour les collègues ayant atteint au moins le 6e échelon de la hors-classe et non-éligible au vivier défini ci-dessus, et qui ont fait preuve d'une valeur professionnelle exceptionnelle au regard de l'ensemble de leur carrière, il ne sera pas nécessaire de remplir une fiche de candidature, ils seront inscrits automatiquement au tableau d’avancement, mais il faudra veiller, dans un cas comme dans l’autre, à ce que leur CV soit rempli, voire enrichi, sur  I-Prof).
  • Note de service n° 2019-061 du 23-4-2019 relative à l'accès au grade de professeur agrégé de classe exceptionnelle - années 2019
  • Note de service n° 2019-062 du 23-4-2019 relative à l'accès à la classe exceptionnelle des professeurs certifiés, des professeurs de lycée professionnel, des professeurs d'éducation physique et sportive, des conseillers principaux d'éducation et des psychologues de l'éducation nationale - année 2019.

  • Note de service n° 2019-063 du 23-4-2019 relative à l'accès au grade de professeur des écoles de classe exceptionnelle - années 2019

Les conditions d’accès à la classe exceptionnelle :
Deux viviers distincts sont identifiés pour l’accès à la classe exceptionnelle : 
1er vivier : 80% du contingent annuel
Les personnels enseignants, d’éducation ou psychologues qui, ayant atteint au moins le 3e échelon de la hors classe, justifient, à la date d'établissement du tableau d'avancement, de 8 années accomplies dans des conditions d'exercice difficiles ou d’exercice de fonctions particulières. Ces conditions et fonctions sont désignées ci-après sous le terme générique de « fonctions ».
La liste de ces fonctions est fixée par arrêté du ministre chargé de l’éducation nationale.
2ème vivier : 20% du contingent annuel
Dans la limite de 20 % du contingent annuel des promotions, les personnels qui, ayant atteint le dernier échelon de la hors classe, ont fait preuve d'une valeur professionnelle exceptionnelle.

La constitution du grade
 Effectif et montée en charge
Cible : 10% des effectifs du corps à la classe exceptionnelle en 2023
Dans la limite de l’objectif défini annuellement et en moyenne ci-dessus, un déploiement différencié tenant compte de la structuration des corps et permettant de disposer des viviers de promouvables :
- Pour le premier degré, le pourcentage est établi à 1,43 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2017, 2,86 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2018, 4,29 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2019, 5,72 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2020, 7,15 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2021, et 8,58 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2022.
- Pour le second degré, le pourcentage est établi à 2,51 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2017, 5,02 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2018, 7,53 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2019, 8,15 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2020, 8,77 % pour le tableau d'avancement établi au titre de l'année 2021, et 9,39 % pour le tableau établi au titre de l'année 2022.

 Liste des fonctions retenues au titre du 1er vivier et précisions sur la durée exigée
La durée exigée de 8 ans peut concerner l’exercice d’une seule fonction éligible ou le cumul de durées d’exercice au titre de plusieurs fonctions éligibles. Si une même durée comporte à la fois l’exercice de fonctions et des conditions d’exercice éligibles, elle n’est prise en compte qu’une seule fois.
Cette durée d’exercice peut avoir été continue ou discontinue. Le principe de portabilité s’applique aux fonctions exercées dans un des corps enseignants, d’éducation et psychologues relevant du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
 Liste des fonctions :
  • Education prioritaire
  • Enseignement supérieur
  • Post-bac
  • Directeur d’école et chargé d’école
  • Directeur de centre d’information et d’orientation
  • Directeur et directeur adjoint de SEGPA
  • Directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques
  • Conseiller pédagogique
    • Conseiller pédagogique en EPS
    • Conseiller pédagogique départemental ou de circonscription
  • Formateur
  • Enseignant référent handicap
  • Directeur départemental ou régional UNSS

Les modalités d’identification des promouvables et les principes de choix des promus
L’accès s’effectue au choix, par voie d'inscription à un tableau annuel d'avancement.
Tous les personnels qui remplissent les conditions sont promouvables.
Toutefois, pendant une période transitoire de 4 ans, les personnes remplissant les conditions d’accès doivent faire acte de candidature en déposant un dossier constitué d’un curriculum vitae. Un arrêté précisera les modalités de cette candidature. Les services compétents valideront sa recevabilité.
Selon les corps ou les positions administratives des agents, la liste des promouvables est arrêtée par le recteur/IA-DASEN ou le ministre chargé de l’éducation nationale.
Le recteur/IA-DASEN ou le ministre arrête, après avis de la CAP compétente, la liste des agents figurant au tableau annuel d’avancement au vu d’un barème comme précisé ci-dessous.
  • Pour le vivier 1 :
- une appréciation qualitative du recteur/l’IA-DASEN ou du ministre sur le parcours, l’exercice des fonctions (durée, conditions) et la valeur professionnelle de l’agent, formulée à partir des avis rendus par l’inspecteur pour le 1er degré ou par l’inspecteur en lien avec le chef d’établissement pour le 2nd degré. Cette appréciation se décline en quatre degrés : Excellent, Très favorable, Favorable, Défavorable ;
- l’ancienneté de l’agent dans la Hors classe(comptabilisée à partir 3ème échelon).  
  • Pour le vivier 2 :
- une appréciation qualitative du recteur/l’IA-DASEN ou du ministre sur le parcours et la valeur professionnelle de l’agent, formulée à partir des avis rendus par l’inspecteur pour le 1er degré ou par l’inspecteur en lien avec le chef d’établissement pour le 2nd degré. Cette appréciation se décline en quatre degrés : Excellent, Très favorable, Favorable, Défavorable ;
- l’ancienneté de l’agent dans la Hors classe (comptabilisée à partir 3ème échelon).  
La CGT-Éduc’action, par le biais de ses élus CGT, sera particulièrement attentive sur les propositions qui seront faites. Elle continuera à dénoncer son opposition  à la création de ce 3ème grade à accès fonctionnel qui ne permettra pas à l’ensemble des personnels de pouvoir y accéder en fin de carrière !   
La grille indiciaire de la classe exceptionnelle pour les PE, CERTIFIES, PEPS, PLP, CPE et PSY (à compter du 1er janvier 2019) :
                                          
Classe exceptionnelle
Ech
IM
Durée
Cumul
ES
HEA3
972

11 a 6 m
HEA2
925
1 a
10 a 6 m
HEA1
890
1 a
9 a 6 m
4
830
3 a
6 a 6 m
3
775
2 a 6 m
4 a
2
735
2 a
2 a
1
695
2 a

 (Attention, les indice majorés appliqués du 1er septembre 2017 au 31 décembre 2018 sont de 5 points inférieurs à ceux affichés ci-dessus, sauf pour 4ème échelon ou l'indice majoré est de 826)
La grille indiciaire de la classe exceptionnelle pour les AGREGES (à compter du 1er janvier 2019) :
                           
Classe exceptionnelle
Ech
IM
Durée
Cumul
HEB 3 1 067    
HEB 2
1 013
1 a
7 a 6 m
HEB 1 972 1 a 6 a 6 m
HEA 3 972 1 a 5 a 6 m
HEA 2
925
1 a
4 a 6 m
HEA 1
890
1 a
3 a 6 m
1
830
2 a 6 m

(Attention, les indice majorés appliqués du 1er septembre 2017 au 31 décembre 2018 sont de 5 points inférieurs à ceux affichés ci-dessus)
 La CGT-Éduc’action revendique une grille à un seul grade avec un avancement uniforme.
L’accès à ce 3ème grade ne sera réservé qu’à une toute petite partie (8 % du corps) des membres d’un corps ayant occupé des fonctions particulières ou ayant exercé dans des établissement difficiles. Seulement 2 % des autres collègues auront la possibilité d’accéder à ce nouveau grade.
La CGT Éduc’action est farouchement opposée à ce mode d’accès dans la mesure où 90 % des collègues en seront irrémédiablement exclus.

lundi 6 mai 2019

9 mai 2019, Refusons les lois Blanquer ! Mobilisons-nous !


Avec toute la fonction publique

Mobilisons-nous

contre les reformes Blanquer

Action intersyndicale le 9 Mai


Les grèves et manifestations des mardi 19 mars, samedi 30 mars et jeudi 4 avril ont été indéniablement des succès. Partout, en France, ces journées de mobilisations nationales sont accompagnées de multiples actions locales, construites par les enseignant·es et les parents d'élèves.
Tous les jours, ont lieu de nombreuses réunions, Assemblées Générales, rassemblements, des mobilisations locales sous diverses formes dans l'unité avec les parents, toutes ces initiatives sont importantes et témoignent d'une volonté de faire retirer ce projet de loi !