dimanche 26 février 2023

8 mars 2023

 

L’argumentaire féministe qui identifie le caractère sexiste de la réforme des retraites est depuis longtemps un point d’appui pour convaincre, mobiliser et gagner ! La force insoupçonnée des travailleuses invisibles et leur détermination à gagner l’égalité des salaires et des pensions est un élément central dans cette bataille. On ne pourra pas gommer les inégalités à la retraite si on ne s’attaque pas aux inégalités de rémunération et de carrière.

Faire de l’égalité une réalité au travail et dans la vie, c’est gagner l’égalité des pensions !

 

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Tract : Réforme des retraites, c’est en mars que nous gagnons

 

Réforme des retraites, c’est en mars que nous gagnons

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Tract 1er degré : Dès le 7 mars, Gagnons le retrait de la réforme

 

Retraites Macron…

DÈS LE 7 MARS, GAGNONS LE RETRAIT DE LA RÉFORME

 

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Tract : Réforme Macron, gagnons le retrait

 

Réforme Macron, gagnons le retrait

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Communiqué de presse commun : La communauté éducative endeuillée

 

La communauté éducative endeuillée

 

C’est avec une grande émotion que nous avons appris ce mercredi, en fin de matinée, le décès de notre collègue d’espagnol, exerçant dans l’établissement Saint-Thomas-d’Aquin à Saint-Jean-de-Luz (64). En plein cours, elle a été froidement assassinée par un de ses élèves, âgé de 16 ans.

La CGT s’associe à la douleur de la famille de notre collègue, à celle de ses proches, de ses amis.es, de ses collègues, de ses élèves et à l’ensemble de la communauté éducative dans cette épreuve et leur apporte tout
son soutien.

Au-delà de l’atrocité d’un tel acte, la CGT rappelle que le lieu de travail et, a fortiori, une école, ne peut pas et
ne doit pas être un lieu où l’on doit craindre pour sa sécurité et pour sa vie.

Le ministre de l’Éducation Nationale vient d’annoncer la prise en en charge psychologique des élèves et des
personnels, la CGT accueille favorablement cette décision nécessaire.

L’Éducation Nationale, en tant qu’employeur des enseignants.es qui ont le statut d’agent public de l’État, devra tout mettre en œuvre pour accompagner et prendre en charge les personnels de l’établissement ainsi que les élèves pour leur permettre de surmonter ce tragique évènement.

Dans les jours à venir, il sera nécessaire de permettre un temps d’échange avec les élèves sur ce drame, ses
circonstances et, ce, dans le respect des choix des équipes éducatives et de la liberté pédagogique.

La minute de silence, prévue demain à 15h, annoncée par le ministre, sera une première étape pour rendre
hommage à notre collègue.

Derrière ce drame, c’est toute la communauté éducative qui est touchée.

Montreuil, le 22 février 2023

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L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement dans l’éducation : le 7 mars, mettons les écoles, établissements et services à l’arrêt !


Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.

Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant,
plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.

Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.

Durant la poursuite des débats parlementaires, les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse
vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier.

L’intersyndicale de l’éducation se félicite de la mobilisation de la jeunesse qui refuse la précarité grandissante que lui promet le gouvernement et qui rejoint massivement les cortèges interprofessionnels
pour le retrait de la réforme Macron-Borne.

Ainsi, elles appellent à une journée d’actions interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le 16 février.

Par ailleurs, les parlementaires appelés à se prononcer sur ce projet de réforme doivent entendre comme le
gouvernement, le mécontentement de la population, et rejeter massivement ce texte. Il en va de leur responsabilité. C’est dans ce cadre que l’ensemble des secrétaires généraux et présidents écriront à chaque
parlementaire de l’arc républicain pour réaffirmer notre opposition et celle de la population. Parallèlement,
nous appellerons nos structures locales à interpeler député·es et sénateurs·trices dans leurs circonscriptions.

Dans un tel contexte, les projets ministériels d’imposer un « pacte » qui revient à imposer du travail
supplémentaire à une profession dont les conditions de travail sont pourtant déjà dégradées, à aggraver les
inégalités salariales femmes/hommes, à attaquer le statut et à désorganiser les écoles et établissements sont  particulièrement inacceptables et irresponsables.

Si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, dans le
cadre de l’appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain, l’intersyndicale de l’éducation appelle à ce que les grèves massives permettent
de fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services.  Elle invite les personnels à se réunir afin de discuter de la manière dont on peut réussir à faire fléchir ce gouvernement.

L’intersyndicale appelle les personnels à se mobiliser le 8 mars, journée internationale de luttes pour les
droits des femmes pour dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les
femmes.

En effet, les inégalités salariales entre les hommes et les femmes persistent de manière alarmante dans l’EN.
Les causes pourtant identifiées : part variable de rémunération, temps partiel, ségrégation professionnelle,
plafond de verre… ne bénéficient pas d’une politique volontariste ni de financement suffisant pour les
éradiquer. Ces inégalités sont encore renforcées au moment de la retraite.

L’intersyndicale appelle le gouvernement à retirer son projet de loi et les parlementaires à prendre leurs
responsabilités face au rejet massif de la population face à ce projet injuste et brutal.

Paris, le 14 février 2023

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lundi 20 février 2023

Le Ministère de l’Education nationale doit passer aux actes contre les violences sexistes et sexuelles

 

Les organisations syndicales représentatives du CSA, FSU, Sgen-CFDT, CGT Educ’action, SNALC et Sud Education dénoncent le manque de volontarisme du ministère de l’Éducation nationale en termes de politique d’égalité femmes/hommes, notamment en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

A contre-courant des engagements oraux du ministre lors de l’installation du comité social d’administration le 9 février 2023, en dépit de l’inscription de cette obligation dans le plan national d’action pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, signé en décembre 2020, le ministère vient de refuser de dédier des moyens pour le/la représentant·e des personnels qui exercera la fonction de référent·e violences sexistes et sexuelles.

Par ce refus, le ministère semble confirmer une position de façade en termes d’égalité professionnelle. Il ne se donne pas tous les moyens pour faire de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles une priorité.

Nos organisations syndicales exigent des moyens pour le/la représentant·e syndical·e qui prendra en charge cette mission. Elles continueront de mener un combat déterminé pour que le ministère assume son devoir d’exemplarité en matière d’égalité et enclenche de manière urgente, une véritable politique de tolérance zéro pour éradiquer les violences faites aux femmes.

Paris, le 13 février 2023

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jeudi 16 février 2023

Rassemblements et actions le jeudi 16 février 2023:

 

  • Saint-Lô 11h30 Medef à Agneaux - Opération escargot
  •  
  • Cherbourg  11h30 Plage verte – Pique-nique participatif
  •  
  • Carentan  14h00 Gare SNCF – Opération escargot
  •  
  • Granville 17h45 Cours Jonville – Retraite aux Flambeaux
  •  
  • Avranches 14h30 place de la Mairie
  •  
  • Coutances 10h30 place Saint Nicolas

samedi 4 février 2023

Appel unitaire à la mobilisation dans la Manche pour les 7 et 11 février

 


Tract : Réforme des retraites : Ensemble, gagnons le retrait

 

Tract mobilisation du 7 février 2023

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L’éducation mobilisée pour le retrait de la réforme des retraites

 

A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, le 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.

Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité·es, se sont mobilisé·es, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes.

Dans notre secteur, la grève a été à nouveau majoritaire et l’éducation était présente en nombre dans les cortèges. Les personnels de l’éducation, comme l’ensemble du monde du travail, rejettent le projet de réforme des retraites du gouvernement et posent aussi des questions de fond sur la reconnaissance, le sens et le contenu du travail, ils dénoncent aussi dans ce mouvement la dégradation des conditions de travail et de rémunération.

La jeunesse s’est aussi mobilisée pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.
La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement.

Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agent·es publics qu’à des salarié·es de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.

Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontre le jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyen·nes.

Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.

Durant la période des vacances zonées, les organisations de l’éducation appellent les collègues à poursuivre leur participation aux mobilisations où qu’ils se trouvent.

Les organisations de l’éducation relaient l’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elles appellent, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.
La victoire est à notre portée : nous allons obliger le gouvernement à retirer sa réforme !

Le 2 février 2023
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Revalorisation des enseignant·es « Pactiser pour 10% de primes »

 

Selon le ministre qui s’exprimait ce jeudi 2 février dans les médias, le « pacte » proposé par le gouvernement aux enseignant·es, qui prévoit une hausse de rémunération conditionnée à de nouvelles missions, correspondrait à un « volume annuel d’environ 72 heures » de tâches supplémentaires, a annoncé le ministre le 2 février.

Contrairement à ce qu’annonce le ministre, non, les organisations syndicales, et a fortiori la CGT Éduc’action, ne sont pas en négociation « pour aboutir, début mars, à des propositions qui seront mises en œuvre à partir de la rentrée 2023 ». Il est par ailleurs cocasse, pour un ministre qui prône le dialogue social, de lire ces mesures envisagées dans la presse alors que les concertations sur le Pacte n’ont pas encore commencé.

Comme anticipé et dénoncé par la CGT Éduc’action, ce volet obligatoire du pacte comporterait bien « des missions liées, aux remplacements de courte durée (…) des missions d’orientation et d’accompagnement des élèves, avec « du côté du premier degré cette possibilité d’enseigner au collège », avec l’heure supplémentaire de renforcement et de soutien en français et en mathématiques en 6e, assurée en partie par des professeurs des écoles.

Ces nouvelles missions permettraient, selon le ministre, de « gagner 10 % de plus par rapport au salaire moyen, donc ça représente une somme de 3 650 euros annuels ». La CGT Éduc’action dénonce le fait que la revalorisation des enseignant·es soit conditionnée à des missions supplémentaires, vraisemblablement sous la forme de primes (et n’ouvrant donc pas de droits à la retraite et non pérennes), l’attaque que constitue ce temps de travail annualisé sur les statuts et enfin, le fait que de nombreux personnels de l’Éducation nationale soient exclus de ces pistes de pseudo-revalorisations salariales.

La CGT Éduc’action réaffirme son exigence d’une revalorisation immédiate de 400€ pour tous les personnels sans conditions ni contreparties, du dégel de la valeur du point d’indice et son indexation sur l’inflation, mais aussi l’égalité salariale.

 Montreuil, le 3 février

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