lundi 31 octobre 2022

LE 17 NOVEMBRE AMPLIFIONS LA GRÈVE EXCEPTIONNELLE DU 18 OCTOBRE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La grève du 18 octobre a été historique et à la hauteur des enjeux : refuser massivement la réforme Macron de démantèlement de la voie professionnelle sous statut scolaire. C’est bien une grève majoritaire qui s’est déroulée. Le taux de grévistes a dépassé en moyenne 60% pour culminer dans de nombreux établissements à plus de 80% comme dans les académies parisiennes. Beaucoup de lycées professionnels ont été décrétés « lycées morts » et ont affiché sur leurs grilles des banderoles exprimant leur colère et leur détermination. Les cortèges ont été très fournis : plus de 3000 à Paris, 1200 à Marseille, 1000 à Bordeaux, 800 à Grenoble, 700 à Montluçon…

Pourtant le ministre de l’Éducation est resté silencieux face à cette mobilisation exceptionnelle des personnels. Les déclarations de Carole Grandjean, ministre déléguée à l’enseignement professionnel, qui laisse entendre que certains aspects seraient négociables, ne sont pas sérieuses. Cette stratégie de communication n’a pour objectif que de gagner du temps et faire retomber la motivation des personnels.

C’est pourquoi, la CGT Éduc’action a décidé de boycotter, après lecture d’une déclaration intersyndicale, les groupes de travail et leur installation le vendredi 21 octobre. En effet, sont déjà actées, «  l’augmentation des périodes de stages », « l’ajustement des cartes de formation, l’adaptation des organisations pédagogiques aux élèves et l’adaptation des projets d’établissement aux réalités locales». Cette définition du dialogue social et le calendrier qui l’accompagne, avec des textes réglementaires présentées au CSE en janvier et février ne sont pas acceptables. La CGT Éduc’action, exige avant tout un bilan de la réforme                                                           Blanquer, responsable d’une diminution drastiques des heures disciplinaires et de de la perte de sens du métier ressenti par les personnels.

D’ores et déjà, la CGT Éduc’action soutient toutes les initiatives des établissements mobilisés notamment contre leur fermeture en septembre 2023, à Paris comme dans le grand Est.

La CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à une nouvelle journée nationale de grève le jeudi 17 novembre. Pour construire cette mobilisation et amplifier celle du 18 octobre, elle s’inscrit dans la semaine d’action du 7 au 10 novembre proposée par l’intersyndicale nationale. « Chaque initiative intersyndicale comptera : HIS communes, Assemblées générales, communication auprès des parents et des acteurs locaux, campagne de signatures de la pétition, tractages… ». Elle appelle ainsi l’ensemble des personnels à se joindre à la mobilisation interprofessionnelle sur les salaires du 10 novembre.

Faisons du 17 novembre une journée « lycées professionnels morts » à l’échelle du territoire.

La CGT Éduc’action exige toujours le retrait de ce contre-projet de réforme. C’est pourquoi elle appelle les personnels à mettre en débat la reconduction de la grève en assemblées générales.

Montreuil, le 21 octobre 2022

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La CGT et la FSU ont tenu à porter la colère des PLP

COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL

La CGT et la FSU ont tenu à porter la colère des PLP aux concertations avant de quitter la séance.

Trois jours après une mobilisation historique dans les lycées professionnels où les personnels ont exprimé leur opposition forte au projet de réforme, le ministère a maintenu les concertations ce vendredi 21 octobre pour élaborer des pistes de mise en œuvre.

La CGT Éduc’action et le SNUEP-FSU y sont restés dix minutes pour redire la colère des personnels de lycées professionnels et ont quitté la salle. Elles ont relu la lettre ouverte envoyée au ministre qui, à ce jour, est restée lettre morte. Au final, les organisations syndicales qui refusent de négocier, dans le cadre imposé, représentent plus de 70% des collègues.

La ministre a assuré devant une assemblée très attentive qu’aucune suppression de postes ne serait envisagée ! Qui peut croire cette parole ? Pour rappel, le même argument avait été avancé par le ministre Blanquer avec comme résultat la suppression de 1500 postes sur le quinquennat. Par ailleurs, la ministre a confirmé vouloir renforcer le développement de l’apprentissage et la mixité des publics.

Cette réforme est imposée de manière autoritaire et pyramidale sans qu’un diagnostic rigoureux sur les difficultés des élèves et des personnels n’ait été discuté. Ce qui, pour les organisations syndicales qui refusent de participer aux concertations de ce jour, est inacceptable. Nous ne saurions considérer que la seule et l’unique heure allouée aujourd’hui pour un prétendu bilan de la Transformation de la voie professionnelle peut être considérée comme sérieux. Nous exigeons du ministère de l’Éducation nationale le retrait de son projet de réforme et qu’il organise au plus vite de véritables groupes de travail en présence des syndicats des lycées professionnels, des organisations de parents d’élèves et de jeunesse.

Dans ce contexte et plus que jamais, nous rappelons notre soutien aux actions des personnels qui luttent contre les fermetures brutales de leurs lycées professionnels. La rentrée des congés scolaires sera l’occasion de multiplier les initiatives locales pour amplifier la mobilisation et réussir la journée de grève du 17 novembre.

Le 21 octobre 2022

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Lettre électronique spéciale élections 2022 : CSA Ministériel

La flambée des prix de ces derniers mois fragilise une grande partie de la population qui se retrouve dans l’obligation de faire des choix pour boucler ses fins de mois.Dans notre secteur, les personnels ne sont pas épargnés et ce n’est pas la hausse récente de la valeur du point d’indice (ne résorbant même pas les pertes subies au regard de l’inflation 2022) qui va changer la donne. …/…

Dans un tel contexte, les journées de mobilisation sur la question salariale du 29 septembre et du 18 octobre ont pris tout leur sens. Ces mobilisations devront se poursuivre et s’amplifier dans l’Éducation comme ailleurs. C’est pourquoi la CGT a, d’ores et déjà, décidé d’inscrire dans le calendrier revendicatif les dates interprofessionnelles du 27 octobre et du 10 novembre. …/…

Toutes ces mobilisations présentes ou à venir ont un même objectif : la nécessité d’imposer par les luttes, au plus vite, d’autres choix de société ! C’est le sens que donne la CGT Éduc’action à sa campagne pour les élections professionnelles de décembre.

Lire la suite dans la lettre électronique CSA Ministériel du 27 octobre 2022

Sommaire

  • Pas de pause pour la lutte pendant la campagne

  • Nos propositions,  notre projet d’école et nos revendications

  • 25 novembre : Journée contre les violences sexistes et sexuelles au travail

  • Mouvement Inter 2023

jeudi 20 octobre 2022

Une grève historique dans les lycées professionnels : 17 novembre, tous en lutte !

 

COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL

Les personnels de lycées professionnels et des lycées agricoles et maritimes se sont fortement mobilisés mardi 18 octobre pour réussir une grève majoritaire à l’appel d’une intersyndicale unitaire.

Les actions, rassemblements et manifestations qui se sont déroulés sur l’ensemble du territoire ont permis aux personnels d’exprimer clairement leur opposition à la réforme engagée de manière autoritaire et pyramidale par le président Macron et la ministre Carole Grandjean. Il faut en finir avec ce mépris des PLP : le ministre de l’Éducation nationale et celui de l’Agriculture doivent entendre la colère des personnels et M. Pap Ndaye répondre à la lettre ouverte envoyée par l’intersyndicale.

L’expertise des personnels de lycées professionnels que nous représentons est une évidence : ils connaissent les élèves et leur famille, maîtrisent les contenus de formations, certifient les diplômes et sont aussi dans une relation directe et régulière avec les entreprises qui accueillent nos jeunes. Pour ces raisons légitimes, nos organisations syndicales demandent au ministre d’organiser des groupes de travail avec les syndicats des lycées professionnels pour établir un diagnostic sérieux et rigoureux sur l’ensemble des difficultés des élèves et des personnels. Sans cet état des lieux préalable, il est inacceptable d’envisager et d’imposer une quelconque réforme.

D’ores et déjà, nos organisations soutiennent les actions des établissements mobilisés notamment ceux qui viennent d’apprendre avec une grande brutalité leur fermeture en septembre 2023, à Paris comme dans le grand Est.

Pour cela, nos organisations appellent à une semaine d’action dès la rentrée pour multiplier les initiatives locales et amplifier la mobilisation. Chaque initiative intersyndicale comptera : HIS communes, Assemblées générales, communication auprès des parents et des acteurs locaux, campagne de signatures de la pétition, tractages…

Nos organisations appellent à une nouvelle journée de grève et de mobilisation le jeudi 17 novembre sous forme de rassemblements et de manifestations et exigent toujours le retrait du projet de réforme de la voie professionnelle.

Nos organisations syndicales ont décidé de se revoir le 9 novembre pour une nouvelle expression commune.

Montreuil, le 20 octobre 2022

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Communiqué CGT Educ’action

La réforme du lycée pro expliquée au grand public

La réforme des LP expliquée à toutes et à tous

 

Lire et télécharger le tract de la CGT Éduc’action

mercredi 19 octobre 2022

Une mobilisation exceptionnelle dans les lycées professionnels

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

18 OCTOBRE UNE MOBILISATION EXCEPTIONNELLE  DANS LES LYCÉES PROFESSIONNELS

POINT D’APPUI POUR LE RETAIT DU PROJET MACRON

À l’appel d’une intersyndicale historique, la mobilisation du 18 octobre contre le projet Macron de démantèlement de la voie professionnelle sous statut scolaire a été d’un niveau exceptionnel : taux de grévistes dépassant les 60%, nombreux rassemblements devant les établissements dont un grand nombre déclaré «lycée mort», manifestations massives sur l’ensemble du territoire et plus de 3000 personnes à Paris. Cette mobilisation d’ampleur démontre le refus d’un projet rétrograde qui veut redonner au patronat et au ministère du travail la mainmise sur la formation professionnelle sous statut scolaire.

L’entreprise n’est pas l’alpha et l’oméga de la formation professionnelle !

La CGT Éduc’action refuse que les lycées professionnels et les élèves soient mis au service des entreprises. C’est une vision à court terme où seule l’employabilité immédiate est poursuivie. Pour la CGT Éduc’action, il faut redonner de l’attractivité aux LP en créant des formations en relation avec les enjeux écologiques et les métiers du soin et du lien.

Des conséquences désastreuses pour les personnels et les élèves.

La fermeture des formations prétendument non-insérantes et l’augmentation du temps passé par les élèves en entreprise est aussi un moyen d’attaquer le statut des PLP par l’annualisation et de programmer un plan social d’envergure : entre 8000 et 10 000 suppressions de postes.

Les élèves, issus en grande majorité des classes populaires, ne doivent pas devenir une main d’œuvre corvéable à merci, de surcroit quasi-gratuite, pour le patronat. L’entreprise n’est pas l’école et les jeunes ne sont pas des apprenti·es « low cost ». La CGT Éduc’action revendique une allocation de poursuite d’études dans le cadre d’une scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans qui permet d’obtenir un diplôme et une qualification reconnue. La voie professionnelle doit rester une voie qui émancipe.

Une mobilisation réussie qui en appelle d’autres

Maintenir la voie professionnelle dans l’Éducation nationale est donc bel et bien un enjeu de société ! La CGT Éduc’action se félicite de la réussite historique de cette première journée d’action qui appelle forcément une suite. Elle sera discutée dès demain par l’intersyndicale nationale. Pour obtenir le retrait de ce projet mortifère, il faut ancrer et intensifier la mobilisation dans la perspective de nouvelles journées d’actions et de grèves très rapidement après les vacances. Dès lors, la CGT Éduc’action appelle tous les personnels à se réunir en AG, à organiser des heures d’information syndicale. Entretemps, elle soutiendra toutes les actions initiées localement. La riposte doit être à la hauteur de l’attaque !

Montreui, le 18 octobre 2022

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Toujours plus mobilisés pour l’augmentation générale des salaires et pensions (communiqué confédéral)

 Ce 18 octobre 2022, journée de mobilisation interprofessionnelle unitaire, pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, pour la défense de nos retraites et du droit grève, près de 180 manifestations de proximité ont permis à 300 000 personnes de se rassembler, partout en France. 450 à Gap, 2500 à Pau, 7000 à Bordeaux, 10 000 au Havre, 70 000 à Paris. 

 


Dans les suites de la journée du 29 septembre, les salariés des raffineries ont décidé de la poursuite de leur mouvement face aux propositions insuffisantes de leur direction.

Leur haut niveau de mobilisation a contraint le gouvernement à recourir à des réquisitions absolument inacceptables portant atteinte au droit constitutionnel de grève. Les ministres comme les médias ont tenté en vain de discréditer ces grèves plus que légitimes. Les salariés ont donc aussi manifesté, ce jour, pour défendre le droit de grève de toutes et tous.

La question centrale, remise au cœur du débat par la CGT depuis des mois, l’augmentation générale des salaires, a donc mobilisé de nombreux salariés, issus de secteurs très différents : livreurs chez Amazon, aides à domicile en ADMR, ouvriers chez Nestlé Purina, agente clientèle à la SNCF, décoratrice au théâtre d’Annecy…

Leur point commun, c’est leur détermination à être entendu par le gouvernement et le patronat pour imposer un autre partage des richesses créées par leur travail. Leur message est clair : il faut arrêter d’enrichir le capital au détriment des salariés qui, eux, portent l’économie du pays.

Cela s’est vérifié avec des taux forts de grève, comme 95% chez VISKSE à Compiègne, 97% chez MAGNETI MARELLI, à Argentan, la fermeture de tous les accueils CAF en Haute-Garonne ou bien encore 60% de grévistes dans les lycées professionnels et bien d’autres.

Si les premières victoires nous remontent – avec, par exemple, les 50% de grévistes des transports Breger à Laval qui, dès leur premier jour de grève, ont obtenu une augmentation générale de 6,9% – nous devons enfoncer le clou pour mobiliser et gagner partout.

En effet, nos salaires, pensions et allocations ne suffisent plus, aujourd’hui, pour faire face aux différentes hausses : +8% dans l’alimentaire, +15% pour les transports et +22% pour l’énergie.

Pour faire face à nos besoins immédiats mais aussi pour financer nos retraites ou notre système de protection sociale, c’est bien le niveau de nos salaires qui compte.

À l’heure où les premières factures d’électricité vont arriver, la précarité gagne du terrain. L’urgence sociale ne semble pas être le logiciel de la majorité qui préfère durcir les conditions d’accès à l’assurance-chômage et refuse de taxer les super-profits.

Les solutions immédiates passent par l’augmentation générale des salaires, pensions et minima sociaux. Cela passe par la revalorisation immédiate du Smic à 2000 euros brut, la remise en place d’une échelle mobile des salaires et, a minima, une indexation des salaires et pensions sur l’inflation.

La CGT continue sans attendre à travailler au rassemblement de tous les travailleurs et travailleuses, pour donner des suites rapides à cette mobilisation d’ampleur et décider, avec eux, des modalités d’action à venir. Il est de notre responsabilité de gagner pour toutes et tous des augmentations générales de salaire conséquentes.


 

 

PRIME REP+ : GAGNONS UNE MISE EN OEUVRE IMMEDIATE

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Communiqué de Presse

Prime REP+ : gagnons une mise en œuvre immédiate et  effective pour toutes et tous.

Si les primes ne sont pas une solution pour la CGT, celles liées l’Éducation prioritaire sont nécessaires car elles reconnaissent la spécificité du travail dans ces écoles et établissements. Jusqu’à peu, seuls les personnels enseignants les touchaient, mais la situation évolue.

Suite à une procédure lancée au Tribunal Administratif en 2019, la CGT Éduc’action Créteil a obtenu en 2020 le versement de la prime REP+ pour les personnels de service social de son académie. La CGT Éduc’action Paris l’a imitée et a gagné à son tour.

Le 12 avril 2022, le Conseil d’État a rendu une décision ordonnant l’attribution de la prime REP+ aux AEd travaillant dans les collèges d’Éducation prioritaire. Elle est le résultat d’une procédure engagée par SUD Éducation et nous nous félicitons de cette victoire juridique.

Ces deux victoires juridiques, adossées à des mobilisations, conduisent aujourd’hui le ministère à envisager l’élargissement de cette prime à l’ensemble des catégories de personnels travaillant en REP et REP+. À ce titre, 74 millions d’euros ont été budgétés dans le projet de loi de finances 2023.

Reste à savoir quelles seront les modalités mises en œuvre nationalement et dans les académies. La CGT Éduc’action revendique le versement de ces primes pour l’ensemble des personnels travaillant en Éducation prioritaire et sera vigilante à son application égalitaire sur l’ensemble du territoire.

La CGT Éduc’action invite l’ensemble des personnels travaillant en Éducation prioritaire à se rapprocher de ses syndicats départementaux pour interpeller les rectorats.

Elle invite notamment les personnels non-titulaires (AEd, AESH, enseignant.es, CPE, Psy-EN, ATSS) à déposer des saisines sur le sujet dans les Commissions Consultatives Paritaires Académiques (CCPA) et à contacter les élu·es CGT Éduc’action qui pourront les aider dans les démarches et intervenir sur cette question.

(L’avancée de ces revendications passera également par la visibilité médiatique et les mobilisations de toutes ces catégories de personnels).

Montreuil, le 10 octobre 2022

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MAIS POURQUOI GARDER PARCOURSUP ?

 

COMMUNIQUÉ

PAROURSUP

Source de stress pour les élèves, le processus de Parcoursup a en plus la désagréable habitude de se produire en plein milieu de l’année de Terminale. Créée pour remplacer une application APB défaillante, Parcoursup est paré de toutes les vertus par Blanquer et Ndiaye. Censé être plus égalitaire, c’est en fait tout le contraire.

D’abord, il se substitue au Bac (ou ce qu’il en reste) puisque les vœux se font en mars… juste après les épreuves de spécialités, ces dernières figurant en bonne place dans la liste des critères. Les jeux sont alors faits. Il va en falloir de la motivation pour les élèves afin de tenir jusqu’en juin. Il leur reste le stress, qui sera amplifié au moment des résultats où ils·elles devront souvent attendre longtemps (début juillet voire après les vacances d’été) avant de savoir où ils·elles iront. Selon un sondage IPSOS portant sur la session 2021, 87 % des élèves se déclarent stressé·es et 30 % mécontent·es de leurs résultats d’orientation. À la rentrée 2021, plus de 100 000 bachelier·ères étaient sans orientation. Quel succès ! Au final, c’est « ciao le Bac » qui, en plus, est largement attaqué par le contrôle continu et les coefficients très forts des spécialités.

Le deuxième problème vient de l’opacité totale de Parcoursup. Bien entendu, un certain nombre de formations de « prestige » pratiquaient déjà une sélection selon leurs propres critères (qu’elles ne dévoilaient jamais) mais désormais l’ensemble des formations post-bac est concerné. La CGT Éduc’action réclame la transparence sur les algorithmes utilisés et les méthodes de classement. En vérité, on le sait, Parcoursup est le moyen de trier – en complément de la réforme du lycée – celles et ceux qui seront autorisé·es à fréquenter les écoles de formations des élites. Tout le baratin pseudo-égalitaire sur Parcoursup n’est qu’un paravent des ministres pour mal cacher leur désir d’une société toujours plus individualiste qui valide la réussite de certain·es au détriment des autres. Le ministre actuel a déclaré qu’il souhaitait davantage de transparence dans Parcoursup. Il n’est pas le seul, le Conseil constitutionnel ainsi que le comité de suivi de Parcoursup la réclament aussi. On aimerait croire que le ministre va faire quelque chose mais les dernières annonces similaires ont fait pschitt puisque Ndiaye s’est jusque-là contenté de suivre la politique de Blanquer (cf. la date des épreuves de spécialités en LGT, le déplacement forcé de militant·es syndicaux·ales…).

Ça suffit ! La CGT Éduc’action exige la liberté, pour les lycéen·nes, de pouvoir choisir leurs études supérieures : Parcoursup doit être supprimé. La CGT Éduc’action affirme son attachement à des épreuves nationales du Bac, anonymes et en fin d’année avec des coefficients moins déséquilibrés entre eux.

Bac 2023 : il faut reporter les épreuves de spécialité en juin

 

Pétition intersyndicale

Le ministre de l’Éducation nationale a confirmé la tenue des épreuves de spécialité en mars 2023 en dépit des très nombreuses voix qui appelaient à un report de ces épreuves en juin. Puis, un mois après la rentrée, le ministère propose de supposés allègements de programme afin de rendre possible, selon lui, le déroulé des épreuves du bac 2023 avec des épreuves de spécialité en mars. Non seulement le « resserrement » annoncé des programmes ne convient pas mais il se traduit parfois même par un alourdissement.

Nous voulons assurer aux élèves de Terminale une année pleine et entière d’apprentissages. Les programmes sont exigeants, bien trop lourds parfois. Ils demandent du temps de préparation et d’appropriation.

Si le calendrier devait rester en l’état, les élèves auraient donc un travail évalué sur une moitié de l’année, avec des résultats connus dès le 11 avril. Les contenus des programmes de spécialité ne sont pas véritablement évalués lors du grand oral qui se concentre sur les seules questions choisies par les candidats et sur leurs compétences orales plus que sur le fond de leur exposé. De plus, dans la voie technologique, la spécialité Maths physique n’entre dans aucune évaluation pour le bac une fois les épreuves de mars passées. Nous avons bien entendu que la motivation pour l’enseignement supérieur devait prévaloir mais notre expérience comme enseignants, inspecteurs (et parents) nous fait légitimement douter. Nous redoutons une démobilisation des élèves voire un absentéisme massif à partir du mois d’avril. Cette démobilisation nuira à la préparation de l’épreuve de philosophie qui, avec l’épreuve anticipée de français, demeure réellement terminale.

Tout nous conduit à la nécessité d’étaler les apprentissages sur une année scolaire entière. La préparation aux poursuites d’études et à l’enseignement supérieur est un impératif qui ne peut souffrir une scolarité tronquée.

Pour toutes ces raisons, nous demandons la révision du calendrier des examens pour un report des épreuves de spécialité le plus tard possible dans l’année scolaire.

Signez massivement la pétition !

Communiqué de presse : Prime REP/REP+ des AESH

 

Indemnités REP et REP+ pour les AESH :
un geste ? Non, un dû !

À l’ouverture des concertations sur la revalorisation salariale des personnels, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé que l’enveloppe budgétaire prévue pour les indemnités REP et REP+ des AEd concernerait également les AESH comme d’autres catégories (AS, Psy-En, conseiller·ères pédagogiques…).

Le ministère anticipe, sans doute, des recours au Conseil d’État qui trancheraient logiquement la question dans le même sens pour les AEd.

Mais c’est aussi une forme de réponse aux nombreuses mobilisations des AESH sur la question salariale.

Pour autant, les AESH, dans leur ensemble, doivent-elles remercier pour « ce geste » ? Cette indemnité aurait dû être versée automatiquement depuis longtemps et rappelons qu’elle ne concernera que celles et ceux qui travaillent en REP et REP+. Les AESH qui ont exercé pendant des années en éducation prioritaire et qui n’ont rien eu apprécieront !

Beaucoup d’AESH travaillent en milieu rural (non classé en zone prioritaire) et doivent parcourir des centaines de km à travers leur PIAL. Les procédures de remboursement sont d’une grande complexité et sont souvent versées avec une année de décalage.

De même le, ministre n’a pas dit un mot sur un « bug » national du logiciel servant de support aux payes des AESH qui ont été retardées et versées de manière incomplète. En clair, des centaines d’AESH ont perçu en moyenne 600€ avec retard et n’auront le complément qu’autour du 10 octobre. D’autres AESH ont vu disparaitre de leur bulletin de paye la participation de l’employeur à la mutuelle.

Finalement lors de cette première réunion, le ministre n’a rien dit sur des augmentations indiciaires de l’ensemble des AESH, il y a pourtant urgence pour une profession dont le salaire moyen n’est que de 800 € !

Donc, non monsieur le ministre, le compte n’y est pas. La CGT Éduc’action exige l’ouverture immédiate de négociations salariales pour améliorer la grille indiciaire des AESH et leur assurer un temps complet à 24h devant élèves. Elle continue à exiger la création d’un corps de catégorie B pour ces personnels.

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dimanche 16 octobre 2022

Mobilisations et grèves le 18 octobre pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève

Communiqué intersyndical

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Que ce soit dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Les jeunes se mobilisent aussi, pour leurs conditions de vie et d’études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse.

Le mouvement des lycées professionnels, d’ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s’inscrit dans cette dynamique.

Pourtant et alors qu’elles réalisent d’énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole, en particulier Total ou Exxon, refusent d’accéder, aux exigences des salarié.e.s massivement mobilisés par l’ouverture immédiate d’une négociation sérieuse. Ces dernier.e.s réclament avant tout le rattrapage de l’inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs, alors que des milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires.

C’est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd’hui la pénurie de carburants. Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement, annonçant faire procéder aux réquisitions des salarié.e.s des raffineries et dépôts par les préfectures. Elles sont en cours depuis hier. Cette procédure déjà condamnée par l’OIT constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.

La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. Elles et ils obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C’est aujourd’hui qu’il faut se mobiliser dans tous les secteurs professionnels, public comme privé.

C’est pourquoi les organisations syndicales et les organisations de jeunesse signataires décident d’appeler ensemble les travailleuses et travailleurs et la jeunesse à la mobilisation y compris par la grève le mardi 18 octobre pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, et l’amélioration des conditions de vie et d’études.

Elles appellent également les salarié.e.s, les retraité.e.s, les privé.e.s d’emploi et la jeunesse à se mobiliser pour la défense du droit de grève en participant aux rassemblements organisés devant les préfectures et sous-préfectures.

Le 18 octobre, elles s’engagent à organiser partout avec les jeunes et les salarié.e.s des différents secteurs professionnels des mobilisations et actions, dans les entreprises et les services.


Montreuil le 13 octobre 2022

Mardi 18 octobre : l'Union Locale CGT Cherbourg dans l'action !

Journée du 18 octobre

Organisation de l’union locale

 

8-10h          tractage dans les boîtes

 

10h30          1er temps fort : RDV devant la sous-préfecture

                    Prises de parole des syndicats en mouvement (énergie, territoriaux, santé, CAP Gemini, CMN…)

 

12h              Barbecue fraternel

 

14h              tractage, collage, rencontre députée/sénateur

 

17h30          2nd temps fort : convergence vers le rassemblement intersyndical devant la mairie.

Appel Intersyndical pour le 18 octobre dans la Manche

 


vendredi 7 octobre 2022

18 octobre : les lycées professionnels doivent rester au service des élèves, pas du patronat ! (communiqué confédéral)

  Le président Macron a annoncé vouloir réformer, une nouvelle fois, l’enseignement professionnel sous statut scolaire. Dès le mois de juin, la création d’un ministère délégué, sous la double tutelle des ministères de l’Éducation nationale et du Travail, était un premier signal inquiétant.

Alors que la réforme de l’apprentissage est dénoncée par un grand nombre des acteurs de la formation professionnelle, le président la prend comme modèle pour sa réforme. Il a annoncé vouloir supprimer du temps de formation en lycée pour augmenter le temps de présence des élèves dans les entreprises. Il veut renforcer particulièrement la mainmise des entreprises sur la formation scolaire.
Or, les lycées professionnels (LP) n’ont pas vocation à être au service des entreprises mais bien à celui des élèves. On ne forme pas mieux « sur le tas ». L’entreprise n’est pas l’alpha et l’oméga de la formation professionnelle. Elle présente pour les jeunes – qui, de surcroît, ne peuvent se défendre –, les mêmes risques liés aux manquements à la sécurité, à l’exposition aux produits dangereux, aux accidents du travail et aux violences sexistes et sexuelles que pour les adultes.
L’autonomie renforcée des établissements, à travers les « expérimentations locales », va aggraver les inégalités sociales et territoriales et conduire à la dislocation du cadre national de cette voie d’enseignement. L’introduction des compétences est déjà une attaque forte contre le diplôme et la qualification qu’il certifie et les droits collectifs qui y sont liés.
Autre annonce, la mise en adéquation de la carte des formations scolaires avec les besoins immédiats de main d’œuvre des entreprises locales et les fermetures de formations prétendument non-insérantes. Ces orientations trouveront largement écho dans les nouveaux contrats de plan régionaux qui sont discutés, en ce moment, au sein des Comités régionaux de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles (CREFOP).  
Toutes ces mesures vont entrainer des suppressions de postes massives : c’est bien un plan social qui s’annonce dans les LP.
La CGT réaffirme sa revendication d’une scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans, afin de renforcer l’égalité des chances pour toutes et tous et notamment des jeunes issus des classes populaires qui sont les principaux élèves des LP.
La CGT, attachée à la valeur émancipatrice de la formation, dénonce cette nouvelle offensive libérale contre l’école. Elle soutient les personnels des LP dans leur demande de retrait de cette réforme et de renforcement de la voie professionnelle sous statut scolaire.
Elle appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser le mardi 18 octobre avec l’intersyndicale de la voie professionnelle.

Montreuil, le 6 octobre 2022

 
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[CP CGT] Reforme des lycées pro.pdf (pdf - 202388 Lu)

dimanche 2 octobre 2022

Communiqué Intersyndicale Lycée Professionnel : grève unitaire le 18 octobre

 

LYCÉE PROFESSIONNEL : EN GRÈVE LE 18 OCTOBRE POUR LE RETRAIT DU PROJET MACRON

Le président Macron persiste à vouloir imposer aux personnels sa réforme des lycées professionnels calquée sur le modèle de l’apprentissage. C’est un exemple révélateur que la méthode ne change pas : aucun bilan de la réforme précédente, aucune concertation en amont de cette annonce brutale et une feuille de route tardive (et floue) alors même que des décisions lourdes de conséquences sont en préparation.

L’augmentation du nombre de semaines de stage impliquera moins de semaines d’enseignement dans nos lycées. Si le président a enfin concédé à dire que l’enseignement général doit rester une composante de la formation des jeunes, il l’a évoqué surtout à l’aune de disciplines qui seraient « fondamentales ». Les langues vivantes, l’éco droit, l’éco gestion, les arts appliqués, l’EPS, la PSE seront-elles considérées comme fondamentales et les postes des collègues concernés préservés ? Sa volonté de renvoyer la ventilation du volume d’enseignement général au niveau local impliquera une remise en cause du caractère national de l’accès aux formations professionnelles pour les jeunes et des diplômes professionnels. Nos organisations syndicales sont fermement attachées au principe d’égalité de notre école républicaine et revendiquent le maintien d’une grille horaire nationale pour toutes les filières professionnelles. Elles revendiquent aussi une dimension émancipatrice de la formation des jeunes à laquelle participent toutes les disciplines.

Cette diminution du temps scolaire percutera aussi les enseignant·es de matière professionnelle pour qui le président a déjà annoncé un vaste plan de reconversion. L’expérience vécue dans ce domaine par nos collègues de Gestion-Administration nécessite des engagements fermes du ministère pour permettre de vraies reconversions et se donner les moyens d’une vraie politique RH.
Nos élèves sont contraints par les lieux de stages. Nombreuses sont les entreprises qui ne peuvent pas leur proposer l’intégralité des plateaux techniques et des activités développées dans les lycées professionnels pourtant indispensables à l’obtention de leur diplôme.

Il veut imposer dès la 5ème de collège un dispositif « Avenir » consistant à dédier une demi-journée par semaine pour découvrir les métiers et les entreprises. Pour nos organisations il faut renforcer les missions et le nombre de personnels d’orientation et préparer les collégiens à tous les parcours d’orientation sans exception.


Oui la carte des formations doit évoluer, nous le portons haut et fort depuis des années. Pour nos organisations elle doit évoluer dans l’intérêt général du pays au prisme des grands enjeux écologiques, de la prise en charge du Grand âge, de la nécessaire réindustrialisation, du numérique… D’aucune façon, son « évolution » ne doit se restreindre à la seule mise en adéquation avec les besoins économiques immédiats et locaux des entreprises : chaque jeune, quel que soit le lieu géographique de son lycée professionnel, doit pouvoir trouver la formation de son choix.


Pour nos organisations syndicales la CGT Agri, la CGT Educ’action, la CNT-FTE, le SE-UNSA, le SNALC, le SNEP-FSU, le SNES-FSU, le SNFOEP, le SNUEP-FSU, la CGT Enseignement privé, le SNETAA-FO, le SNETAP-FSU, le SNUPDEN-FSU, le SUI-FSU, SUD rural et SUD Éducation, l’urgence est de renforcer les lycées professionnels et de donner plus de temps et de moyens aux personnels pour faire réussir tous les élèves.

La réforme est à l’opposé de nos ambitions, c’est pourquoi nos organisations appellent à une journée de grève le mardi 18 octobre, point de départ de la mobilisation pour obtenir le retrait de ce projet.

Montreuil le 23 septembre 2022

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Appel de la CGT Educ’action contre la répression syndicale

 

APPEL DE LA CGT ÉDUC’ACTION CONTRE LA RÉPRESSION SYNDICALE DANS LE MONDE DU TRAVAIL ET L’ÉDUCATION NATIONALE

Réunie en Conseil National à Dourdan du 28 au 30 Septembre 2022, la CGT Éduc’action constate que Kai Terada et Frédéric Bianic dans l’Éducation nationale, Anthony Smith à l’inspection du travail, Moussa Gakou dans le secteur de l’énergie, des camarades de la CGT TUI France, de l’Unef Nanterre, de l’UD CGT de l’Allier, des syndicalistes à La Poste (dont Christophe Musslé et Gaël Quirante) …, subissent une répression inacceptable. Celle-ci correspond à un durcissement autoritaire de l’État et du patronat pour maintenir leur domination et leurs profits. L’usage récurrent de la violence par les « forces de l’ordre » dans les manifestations et mobilisations en est un autre exemple.

Dans l’Éducation nationale, la CGT Éduc’action constate, depuis Blanquer, l’ampleur inédite de la répression à l’encontre de militant·es syndicalistes notamment à Melle, Bordeaux, Dole, Clermont, Orléans-Tours, Bobigny, Saint Denis, Paris… Pap Ndaye s’inscrit dans la continuité.

Les cas de Kai Terada et de Frédéric Bianic en sont la toute dernière illustration. La mutation dans l’intérêt du service est devenue un nouveau moyen utilisé pour empêcher toute contestation sans possibilité de procédures contradictoires. La Loi de Transformation de la Fonction publique est un outil pour la hiérarchie administrative pour se débarrasser, à peu de frais, des syndicalistes.

La CGT Éduc’action revendique la réintégration immédiate de Kai Terada et Frédéric Bianic sans condition et l’abrogation de la Loi de la transformation de la Fonction publique. La CGT Éduc’action s’inscrira dans toutes les mobilisations intersyndicales qui s’opposent à toute forme de discriminations syndicales. C’est pourquoi, la CGT Éduc’action appelle avec Sud Education l’ensemble des personnels à participer massivement à une journée d’action le 11 octobre 2022 contre la répression anti-syndicale dans les territoires, par la grève et l’organisation de rassemblements devant les DSDEN, les rectorats, les tribunaux. Elle appelle les personnels à se saisir de cette journée pour mobiliser sur les cas de répression anti-syndicale, passés ou en cours, dans les départements. 

« 4 pages » Non-titulaires 1er et 2nd degré

 

1er degré

  • Edito

  • Mission, Affectation, Des brigades sous pression, PV d’installation, Les contrats

  • Rémunération et ancienneté, Statut et temps de travail, CDIsation, NUMEN et courriel académique, Agent·es de nationalité étrangère

  • Formation, Avis IEN / Renouvellement, Formation syndicale

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2nd degré

  • Édito

  • PV d’installation, NUMEN

  • État de service, Rémunération, Révision d’affectation, Formation

  • La CGT revendique

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« 4 pages » Collège

 

Le collège unique pour la réussite des élèves

Le président Macron semble avoir découvert le 25 août 2022 que « quelque chose ne marchait pas » à lÉducation nationale et que « les inégalités étaient toujours aussi criantes ». Cependant il a exclu toute augmentation des moyens considérant que cela a déjà été fait. Le président semble penser que les cadres trop stricts de lÉcole empêcheraient chaque élève de réussir. Il souhaite que lÉcole soit plus libre, plus autonome et plus flexible.

Sommaire

  • Des mesures innovantes ?

  • Devoirs-faits

  • Évaluation 6ème : outil de l’école du tri?

  • Évaluations quand tu nous tiens…

  • Veut-on en finir avec les inégalités ?

  • EPS Vs activité sportive…

  • Urgence sur les salaires

Nos revendications

  • Des moyens pour travailler en groupe à effectifs réduits avec un cadrage national;
  • Des recrutements massifs de personnels (enseignant·es, ATSS, Voe-scolaire, AESH…) pour couvrir les besoins;
  • Des classes ne dépassant pas 20 élèves voire 15 en éducation prioritaire;
  • La création de vrais statuts pour les AESH et les AEd

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Communiqué de presse intersyndical Voie pro : grève le 18 octobre

 

LYCÉE PROFESSIONNEL :
EN GRÈVE LE 18 OCTOBRE POUR LE RETRAIT DU PROJET MACRON

Le président Macron persiste à vouloir imposer aux personnels sa réforme des lycées professionnels calquée sur le modèle de l’apprentissage. C’est un exemple révélateur que la méthode ne change pas : aucun bilan de la réforme précédente, aucune concertation en amont de cette annonce brutale et une feuille de route tardive (et floue) alors même que des décisions lourdes de conséquences sont en préparation.

L’augmentation du nombre de semaines de stage impliquera moins de semaines d’enseignement dans nos lycées. Si le président a enfin concédé à dire que l’enseignement général doit rester une composante de la formation des jeunes, il l’a évoqué surtout à l’aune de disciplines qui seraient « fondamentales ». Les langues vivantes, l’éco droit, l’éco gestion, les arts appliqués, l’EPS, la PSE seront-elles considérées comme fondamentales et les postes des collègues concernés préservés ? Sa volonté de renvoyer la ventilation du volume d’enseignement général au niveau local impliquera une remise en cause du caractère national de l’accès aux formations professionnelles pour les jeunes et des diplômes professionnels. Nos organisations syndicales sont fermement attachées au principe d’égalité de notre école républicaine et revendiquent le maintien d’une grille horaire nationale pour toutes les filières professionnelles. Elles revendiquent aussi une dimension émancipatrice de la formation des jeunes à laquelle participent toutes les disciplines.

Cette diminution du temps scolaire percutera aussi les enseignant·es de matière professionnelle pour qui le président a déjà annoncé un vaste plan de reconversion. L’expérience vécue dans ce domaine par nos collègues de Gestion-Administration nécessite des engagements fermes du ministère pour permettre de vraies reconversions et se donner les moyens d’une vraie politique RH. Nos élèves sont contraints par les lieux de stages. Nombreuses sont les entreprises qui ne peuvent pas leur proposer l’intégralité des plateaux techniques et des activités développées dans les lycées professionnels pourtant indispensables à l’obtention de leur diplôme.

Il veut imposer dès la 5ème de collège un dispositif « Avenir » consistant à dédier une demi-journée par semaine pour découvrir les métiers et les entreprises. Pour nos organisations il faut renforcer les missions et le nombre de personnels d’orientation et préparer les collégiens à tous les parcours d’orientation sans exception.

Oui la carte des formations doit évoluer, nous le portons haut et fort depuis des années. Pour nos organisations elle doit évoluer dans l’intérêt général du pays au prisme des grands enjeux écologiques, de la prise en charge du Grand âge, de la nécessaire réindustrialisation, du numérique… D’aucune façon, son « évolution » ne doit se restreindre à la seule mise en adéquation avec les besoins économiques immédiats et locaux des entreprises : chaque jeune, quel que soit le lieu géographique de son lycée professionnel, doit pouvoir trouver la formation de son choix.

Pour nos organisations syndicales CGT Agri, CGT Educ’action, CNT-FTE, SE-UNSA, SNALC, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNFOEP, SNUEP-FSU, SEA-UNSA, SNEP-UNSA, CGT Enseignement privé, SNETAA-FO, lSNETAP-FSU, SNUPDEN-FSU, SUI-FSU, SUD rural, SUNDEP-solidaires et SUD Éducation, l’urgence est de renforcer les lycées professionnels et de donner plus de temps et de moyens aux personnels pour faire réussir tous les élèves.

La réforme est à l’opposé de nos ambitions, c’est pourquoi nos organisations appellent à une journée de grève le mardi 18 octobre, point de départ de la mobilisation pour obtenir le retrait de ce projet.

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Communiqué de presse intersyndical réintégration immédiate de Kai Terada

 

Halte à la répression syndicale.
Pour le respect de la liberté syndicale, Kai Terada doit être réintégré sur son poste sans délai !

Lors du CTMEN de ce vendredi 23 septembre, Les organisations syndicales FSU, UNSA Éducation, FNEC-FP FO, SGEN CFDT, CGT Éduc’action, SNALC – avec le soutien de Sud Éducation – ont fait une déclaration commune dénonçant avec la plus grande fermeté les pratiques de répression syndicale ou d’atteinte à la liberté syndicale et exigeant l’annulation de la décision de la rectrice de Versailles de muter d’office Kai Terada, professeur de mathématiques au Lycée Joliot-Curie de Nanterre et militant syndical départemental Sud Éducation.

En l’absence de réponse du ministre ou de son cabinet en séance, inacceptable compte-tenu de la gravité en termes de répression syndicale que constitue la mesure prise à son encontre, la FSU, la FNEC FP-FO et la CGT Éduc’action ont quitté le CTMEN.

Ce jeudi, Kai Terada a en effet appris qu’il était muté d’office dans l’intérêt du service dans un lycée des Yvelines. Pourtant, le rectorat lui-même indique qu’il n’y a rien qui justifie d’engager la moindre procédure disciplinaire. La rectrice de Versailles use donc d’un procédé de contournement que les motivations de la décision assument en tant que tel.

La seule motivation affichée par l’administration lors du CTMEN est de garantir la continuité du service dans l’établissement. Pourtant, les personnels y sont massivement en grève pour protester contre la suspension et maintenant le déplacement dans l’intérêt du service de leur collègue tant il est évident qu’il s’agit d’une sanction disciplinaire déguisée et sans fondement.

Les organisations syndicales FSU, FNEC FP-FO, CGT Educ’action et Sud Education dénoncent les agissements de la rectrice de Versailles.

Ces faits s’inscrivent dans un contexte d’atteintes à la liberté syndicale qui a pris une ampleur inédite et dangereuse dans l’Éducation nationale sous le ministère de Jean-Michel Blanquer. Ça suffit !

Après le succès du rassemblement de soutien à notre collègue devant le ministère mercredi 21 septembre, nos organisations syndicales sont déterminées à poursuivre leur action de soutien plein et entier pour le respect du droit syndical dans l’Éducation nationale.

Le ministre Pap Ndiaye doit prendre ses responsabilités et annuler sans délai la décision de la rectrice de Versailles et réintégrer Kai Terada sur son poste.

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