jeudi 15 décembre 2022

FACE À LA MOBILISATION CONTRE LA RÉFORME DE LA VOIE PRO SOUS-TRAITER LE DIALOGUE SOCIAL AU PRIVÉ ET PASSER EN CATIMINI !

  COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Carole Grandjean a décidé d’esquiver l’absence des syndicats les plus représentatifs dans les groupes de travail nationaux, en confiant la réalisation de « focus group » à l’entreprise Stephenson Etudes spécialisée dans les études de consommation.

Dans ce cadre, des professeur·es de lycée professionnel sont invité·es à participer contre rémunération à une réunion pour recenser les moyens nécessaires pour atteindre « les 4 objectifs stratégiques de la réforme ». Donner la sous-traitance du dialogue social à une entreprise privée est inacceptable et traduit la faiblesse et la panique de la ministre déléguée devant le refus massif des personnels de cette réforme réactionnaire.

Dans le même esprit, pour pouvoir expérimenter à la rentrée 2023, la réforme Macron, des établissements ont été sélectionnés d’office sous couvert d’un accord en catimini avec les chef·fes d’établissement et quelques enseignant·es trié·es sur le volet. Là encore, il s’agit d’imposer, par l’expérimentation, une réforme que les personnels ont largement refusée lors des deux journées de mobilisation exceptionnelles du 18 octobre et du 17 novembre.

La CGT Éduc’action n’est pas dupe de la volonté du gouvernement d’imposer la réforme de la voie professionnelle par la généralisation des expérimentations, comme pour le bac pro 3 ans. Ces stratagèmes artificiels symbolisent une volonté de contourner la contestation légitime de cette réforme qui s’exprimera encore dans le courant du mois de janvier.

Montreuil, le 15 décembre 2022

Télécharger le communiqué

mardi 13 décembre 2022

Budget et rentrée 2023 : des économies sur le dos des élèves et des personnels

 

  COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Le ministère vient de présenter ce mardi 14 décembre la proposition de répartition 2023 des moyens de l’enseignement scolaire. Cette répartition concerne l’ensemble des personnels, les répartitions académiques de postes ou les « priorités » ministérielles.

La CGT Éduc’action reconnait que c’est audacieux de la part du ministère de présenter un tel budget qui fait la part belle aux nombreuses suppressions de postes d’enseignement (-1117 dans le 1er degré et -481 dans le 2nd degré) alors que les conditions d’encadrement des élèves depuis la rentrée sont extrêmement mauvaises et qu’elles se sont à nouveau dégradées ces dernières semaines avec les différentes vagues épidémiques.

Alors que la situation est déjà très compliquée dans les écoles et les établissements scolaires (classes surchargées, manque de personnels, recours accru aux personnels précaires, burn-out dans certains services…), le nouveau ministre ne rompt pas le rythme instauré par son prédécesseur. Ce budget et les choix politiques faits vont de nouveau dégrader les conditions d’étude des élèves et de travail des personnels et ainsi accélérer le démantèlement du Service public d’éducation.

Pour la CGT Éduc’action, la baisse démographique (à nouveau signalée par des études de la DEPP cette semaine) ne doit pas être l’occasion pour le ministère de supprimer à nouveau des postes. Elle doit être au contraire l’occasion d’améliorer considérablement les conditions d’enseignement en améliorant les taux d’encadrement et en reconstituant un volant de postes de remplacement conséquents pour assurer les continuités de service. Une nouvelle fois cette année, nous dénonçons le tour de passe-passe du ministère concernant les personnels stagiaires afin de minorer les suppressions de postes. Nous continuons de dénoncer le passage à plein temps de certain·es stagiaires avec des répercussions tant sur le plan professionnel que personnel. Cette entrée dans le métier s’avère désastreuse conduisant, malheureusement, certains ou certaines à la démission.

Quant aux moyens concernant les personnels administratifs, rien de neuf non plus malheureusement. Aucune création nette de postes et un simple jeu de bonneteau entre académies et services centraux… Comme si les services n’étaient pas assez pressurisés… Alors que les 300 postes de CPE crées en 2022 ne suffisent pas améliorer la situation dans les établissements, le ministère réussit l’exploit de n’en proposer que 100 cette année. Et rien pour accompagner durablement les élèves (infirmier·ères ou assistant·es sociaux·ales) qui ont des besoins accrus avec l’accélération de la crise sociale. Preuve que les choix budgétaires priment sur les besoins du terrain. Inacceptable.

La CGT Éduc’action note cependant la volonté du ministère de soutenir la Guyane et Mayotte. Alors qu’un véritable plan Marshall est nécessaire pour aider ces territoires, on ne nous propose qu’une rustine… Inconséquent.

Dans ces conditions, notre organisation syndicale n’a pas d’autre choix que de condamner ce budget et les choix réalisés par le gouvernement et le ministère. Ces propositions sont la preuve du déni de leur part vis-à-vis de la réalité vécue par les personnels et les usager-ères. Pire, puisqu’ils sont assumés, ces choix portent la marque du mépris alors que les personnels font tant d’efforts pour faire tourner la machine (crise sanitaire, crise climatique, énergétique et économique).

Au final, le ministère comme le gouvernement n’ont tiré aucun enseignement des dernières années. Ils n’ont pas non plus entendu les revendications et le sens du vote des personnels lors des dernières élections professionnelles. Aucune création de poste ni titularisation des contractuel·les, aucune création de statut pour des personnels indispensables (AESH ou AED…). Pire, ils pénalisent certaines académies déjà en grandes difficultés. En conséquence, la CGT Éduc’action continue d’exiger un plan d’urgence et appelle les personnels à se mobiliser rapidement pour gagner la bataille des moyens, des salaires et des retraites.

Montreuil, le 13 décembre 2022

Télécharger le communiqué

AESH : un CDI après 3 ans d’exercice ? Non. Ces personnels doivent obtenir un statut !

 

  COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Le Sénat a validé jeudi 8 décembre le passage en CDI des AESH après 3 ans de CDD. Le gouvernement s’en félicite, bien sûr, et semble considérer cette mesure comme une avancée. En revanche, pour la CGT Éduc’action, les AESH ne peuvent se contenter de « mesurettes » qui ne font que graver dans le marbre la précarité de ces personnels. Cela ne répond pas à l’urgence de revalorisation salariale ! Cela ne résout en rien l’absence d’attractivité, les démissions en cascade, et les burn-out qui se multiplient.

Le CDI pour les AESH, qu’il arrive au bout de 3 ou 6 ans, ne leur apporte aucune reconnaissance professionnelle, aucune amélioration de leur niveau de vie, aucune évolution positive de conditions de travail dégradées. Que cela soit pour se loger, pour se chauffer, pour se nourrir, pour se déplacer, pour vivre dignement, pour prétendre à un prêt, il faut disposer d’un reste à vivre suffisant ! Ce n’est pas le cas des AESH.

Le gouvernement poursuit son projet destructeur

Sans AESH, la dite école inclusive dysfonctionnerait encore plus gravement. Les AESH exercent, donc, un métier essentiel, à part entière, au sein de l’Éducation nationale. Il est grand temps pour ces personnels d’accéder à une reconnaissance concrète qui ne peut passer que par le statut et un CDI de la Fonction publique n’est pas une titularisation !

La proposition de loi de création d’un corps de métier AESH a été rejetée sous de faux prétextes : contrairement à ce qu’a annoncé le ministre à l’Assemblée, c’est bien 80% d’AESH qui ont le bac et qui, par conséquent, pourraient prétendre à un statut de catégorie B.

Par ailleurs, en plus de subir la gestion purement comptable et catastrophique des PIAL, l’« acte 2 de l’école inclusive » prévoit une diminution du nombre d’AESH dans les écoles aux fins d’alléger le coût salarial du budget de l’Éducation nationale et pour les mettre à disposition des collectivités territoriales !

Urgence absolue : augmentation des salaires

La CGT Éduc’action exige que le ministère de l’Éducaction nationale assume ses responsabilités vis-à-vis de ces agents de toute urgence sur la refonte de la grille salariale, la création d’un corps de métier statutaire AESH au sein de l’Éducation nationale, des mesures concrètes pour l’amélioration des conditions de travail et d’accompagnement.

Une intersyndicale AESH est prévue lundi 12 décembre afin de maintenir la pression sur le ministère.

Pour l’heure, la CGT Éduc’action reste mobilisée pour et avec les collègues, localement et au niveau national, pour mettre fin à ce mépris et obtenir satisfaction à leurs revendications

Montreuil, le 12 décembre 2022

Télécharger le communiqué de presse

Fin du mouvement INTER pour les ATSS : Jeudi 29 dec 22

 

Fin du mouvement INTER pour les ATSS  : Jeudi 29 décembre 2022

 

Les personnels (AAE – SAENES – MEN – CTSS) ,qui souhaitent participer à ces opérations de mouvement inter-académique, doivent se connecter sur le site AMIA à l’adresse suivante du mercredi 07/12/2022 au jeudi 29/12/2022 inclus :

 

Connexion site AMIA

vendredi 9 décembre 2022

Élections professionnelles : la CGT Éduc’action progresse encore

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Les résultats des élections professionnelles sont tombés hier en début de soirée.

La CGT Éduc’action connait une progression de 0,5 points pour atteindre 6,64% des voix.

Nous maintenons notre siège au CSA ministériel et par conséquent notre représentativité mais c’est la CGT Éduc’action, avec + 1578 voix, qui connait la plus forte progression du nombre de votants.

Nous tenons à remercier vivement les électeurs et électrices qui nous ont apporté leur voix. Nous y voyons là un gage de confiance envers nos militants et militantes qui, au quotidien, fournissent un travail de terrain que ce soit dans l’aide individuelle mais aussi dans l’organisation de mobilisations collectives.

Ces élections ont été néanmoins entachées par les difficultés techniques et informatiques que génère le vote électronique. Une fois encore les mêmes incidents se sont produits : pannes successives du serveur, notices de votes non distribuées…Voter relevait, pour certains ou certaines, d’un véritable parcours du combattant. Ces incidents sont fortement dommageables pour l’exercice démocratique et le ministère devra en tirer un bilan.

Pour l’heure, renforcée par ses résultats électoraux, la CGT Éduc’action reste mobilisée contre les attaques du gouvernement et les luttes à venir vont être nombreuses.

Nous devons mobiliser pour gagner des revalorisations dignes, sans contrepartie et pour toutes les catégories de personnels.

Nous devons maintenir la pression contre ce projet de la réforme de la voie pro qui représente un recul historique pour des milliers de jeunes.

Nous devons nous battre pied à pied pour faire reculer la précarité qui n’a pas sa place dans un service public de l’Éducation

Enfin, nous devons nous tenir prêts et prêtes à lutter contre la future réforme des retraites. Les personnels de l’Éducation, comme tous et toutes les salarié.es de ce pays, l’ont bien compris : reculer l’âge de départ à la retraite n’est pas nécessaire pour l’équilibre des comptes. C’est bel et bien une volonté idéologique de la part de nos dirigeants contre laquelle nous devons nous opposer.

À chacun de ces rendez-vous, la CGT Éduc’action répondra présente et mobilisera les collègues pour ces luttes soient massives et victorieuses.

Montreuil, le 9 décembre 2022

Télécharger le communiqué de presse

Non à la discrimination des personnels sociaux de l’Éducation nationale

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le décret du 30 novembre 2022 a élargi la liste des bénéficiaires du complément de traitement indiciaire (CTI) de 183 euros, dans un contexte de mobilisation des « oublié·es du Ségur » et du Grenelle (à l’époque, les ASSAE étant exclu·es de la revalorisation indemnitaire dite Prime REP-REP+ reconnaissant l’engagement auprès des élèves qui rencontrent le plus de difficultés).

Cet élargissement s’adresse aux agent·es de la Fonction publique d’État et notamment aux corps interministériels des Assistant·es de Service Social des Administrations d’État (ASSAE) et des conseiller·ères techniques (CTSSAE). La question de l’éligibilité des personnels de service social, du fait de leur affectation en établissements scolaires ou au sein des services des personnels, se pose donc une fois de plus dans l’Éducation nationale, ce qui ne saurait être acceptable car discriminatoire.

Dans ces conditions, la CGT Éduc’action mettra tout en œuvre pour mettre un terme à cette situation inégalitaire.

Les nombreuses mobilisations des personnels sociaux, débutées le 7 décembre 2021 et dont la dernière en date s’est tenue le 29 novembre 2022, participent de l’avancée de cette revendication salariale mais aussi d’une meilleure reconnaissance de ces personnels et d’une amélioration de leurs conditions de travail.

Pour la CGT Éduc’action, il est inacceptable que les inégalités perdurent et que les professionnel·les subissent l’absence d’équité de traitement dans l’attribution des dispositions du SEGUR.

Nous exigeons l’attribution du SEGUR pour tous et toutes les professionnel·les du secteur social et la revalorisation immédiate du point d’indice.

Montreuil, le 7 décembre 2022

Télécharger le communiqué de presse

lundi 5 décembre 2022

Délestages : les personnels et les parents devront, une fois de plus, improviser

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Le ministère de l’Éducation nationale a invité les organisations syndicales représentatives pour présenter l’impact des possibles coupures électriques cet hiver sur les écoles et établissements.

Cette réunion n’a pas permis d’apprendre grand-chose de plus que ce qui était sorti dans la presse les jours précédents ni de répondre aux nombreuses interrogations des personnels comme des familles.

Quelle solution pour les parents d’élèves privé·es de cours ? Comment assurer un service de cantine sans électricité le matin ? Comment, avant la reprise du 2 janvier, vérifier que les systèmes de sécurité des EPLE abritant un internat soient fonctionnels et les réparer si ce n’est pas le cas ? Comment assurer, en zone rurale, le transport des élèves en dehors des horaires habituels ? Comment remettre en marche rapidement tout un EPLE et des plateaux techniques de LP après 2h sans électricité ? Que faire des élèves dont les parents n’ont pas été informé·es de la fermeture… ?

Ce qui est sûr, c’est que ces fermetures annoncées la veille pour le lendemain, auront un impact sur la progression pédagogique des classes et qu’il faut espérer que cela ne se produise pas plus d’une fois par école ou établissement comme le sous-entend le gouvernement.

Surtout, alors que celui-ci évoque depuis plusieurs mois la possibilité des délestages, ce n’est que maintenant qu’il en annonce les modalités, à deux semaines des congés d’hiver laissant les administrations s’organiser en catastrophe. Les personnels de l’Éducation nationale, se retrouvent, une nouvelle fois, à devoir improviser comme lors de la crise sanitaire.

Il ne leur reste plus qu’à espérer que le réseau électrique tienne sans avoir besoin de mettre en œuvre ces délestages…

Cette situation est inacceptable. La crise énergétique et la guerre en Ukraine ont bon dos. La production d’électricité du pays dépend de façon marginale des énergies fossiles. La vérité est que nous payons des décennies de sous-investissement dans les énergies renouvelables et dans la maintenance des centrales nucléaires, au détriment de notre autonomie énergétique mais aussi de la sécurité.

Après la crise hospitalière, l’absence de stock de masques, cette nouvelle crise démontre la nécessité d’enfin assurer une meilleure répartition des richesses et un investissement massif dans les services publics.

La CGT continuera de mobiliser les travailleurs et travailleuses pour l’imposer.

Montreuil, le 5 décembre 2022

Télécharger le communiqué de presse

 

Communiqué fédéral « Les déboires du scrutin électronique »

 

Le gouvernement doit se donner les moyens de respecter la démocratie sociale !

Depuis hier jeudi 1 décembre, les élections dans la Fonction publique ont démarré. C’est un moment majeur pour la démocratie, la représentation des agent·es et la défense de leurs droits. Dans la Fonction publique d’État en général, et dans les ministères de l’Éducation nationale de la jeunesse et des sports et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en particulier, le vote électronique a été imposé contre l’avis de la CGT. Depuis des mois, la CGT alerte sur les conditions matérielles de ce scrutin en ligne et pointe les difficultés et le manque de moyens, alors que, la semaine de vote devrait se faire dans des conditions optimales.

Pour arriver à une participation électorale importante, il est essentiel que le parcours des électeur·trices soit le plus simple possible. Malheureusement depuis le début du scrutin, nous ne pouvons que constater les difficultés qui s’accumulent : interruptions et plantages répété·es de la plateforme de vote, défaillances de la méthode du réassort, voire impossibilité de l’utiliser pour les personnels du CNRS..). Au final, pour pouvoir voter il faut s’armer de patience et y consacrer beaucoup de temps. Ce ne sont pas des conditions de vote acceptables ! Cela l’est d’autant moins que, du fait des sous effectifs massifs dans les services, de nombreux personnels doivent passer par la procédure de réassort faute d’avoir reçu leur notice de vote : 20 % des effectifs du MESRI n’étaient pas inscrits sur les listes électorales le 13 octobre, au MEN les AESH, AEd, TZR se retrouvent massivement sans notice de vote à l’heure actuelle…

Nous ne sommes qu’au deuxième jour d’ouverture du serveur et déjà, les deux ministères ont dû le couper dans la nuit, les taux de connexion sont encore faibles, comment ne pas s’inquiéter des capacités des systèmes de vote à supporter plus de connections dans les jours à venir ? Et pendant ce temps, plutôt que de mettre toute leur énergie à permettre le vote des personnels, les hiérarchies s’emploient à restreindre le droit syndical pendant la semaine du vote sans aucun texte à l’appui !
La période de vote se déroule jusqu’au 8 décembre, il est urgent que nos ministères prennent en compte l’état de la situation et décident de mesures d’urgence pour réussir ces élections. Ces conditions dégradées de vote sont dans la continuité de la loi de transformation de la Fonction Publique qui est une attaque majeure du paritarisme et des droits des personnels.

Les dernières annonces gouvernementales menaçant notre système de retraite démontrent que nous avons besoin d’un syndicalisme à l’offensive, déterminé à mener la lutte. C’est pourquoi, plus que jamais, les personnels doivent défendre leurs droits en participant à ces élections professionnelles et nos ministères doivent leur donner les moyens pour le faire.

Montreuil le 2 décembre 2022

Télécharger le communiqué de presse

Si toi aussi tu sais qu’une lutte non menée est une lutte perdue

 


Communiqué inter-fédéral Éducation

 

Pour une revalorisation de l’ensemble des personnels tout de suite sans condition,
pour le retrait de la réforme de la voie pro,
pour nos conditions de travail,
construisons une grève massive en janvier

La forte inflation accélère la dégradation du niveau de vie de l’ensemble du monde du travail. Dans la Fonction publique, la revalorisation de 3,5% de la valeur du point d’indice est en deçà de l’urgence à relever l’ensemble des rémunérations d’au moins 10% immédiatement.

Par ailleurs, les éléments issus des premières réunions au ministère de l’Éducation sur le pacte confirment toutes nos inquiétudes : revalorisation de missions annexes, attaques sur le statut, mise en concurrence des personnels. Alors qu’une enquête de la DEPP démontre que les enseignant·es travaillent près de 43h par semaine, le gouvernement continue à nier la réalité : les personnels de l’Éducation nationale sont non seulement sous-payés, mais ils et elles sont aussi épuisé·es. La réponse du « travailler plus pour gagner plus » est purement intolérable. Nous n’accepterons pas des mesures qui visent à rémunérer l’épuisement et à accroître les inégalités salariales entre les personnels et notamment celles entre les femmes et les hommes.

Et le président de la République continue d’avancer son projet de réforme des retraites (allongement de la durée de cotisation, recul de l’âge légal), alors que l’ensemble des organisations syndicales interprofessionnelles y sont opposées.

De plus, aucun plan de revalorisation n’est amorcé pour l’ensemble des personnels qui concourent pourtant au service public d’éducation : AESH, AED, CPE, PSY EN, personnels d’administration, d’inspection, de direction, agents territoriaux, etc. Sans compter que le gouvernement annonce là aussi un « travailler plus longtemps pour toucher des pensions réduites » avec un report de l’âge de départ ou un allongement des durées d’assurance qui seraient des reculs de nos droits.

Le projet de réforme de la voie professionnelle, dont nos organisations réclament l’abandon, s’inscrit dans ce contexte général de dévalorisation des missions d’enseignement : les jeunes seraient mieux formés en entreprise qu’à l’école, ce discours constitue une régression inacceptable. Défendre la voie pro sous statut scolaire représente, pour nous, un enjeu de société majeur

Le budget 2023 prévoit des suppressions de postes qui vont se traduire par une nouvelle dégradation des conditions d’exercice des missions. Le gouvernement poursuit en effet une politique fiscale qui assèche les comptes de l’État au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics (santé, éducation…) et du financement de la transformation écologique. Il est urgent de gagner sur l’ensemble de nos revendications, face à un gouvernement qui casse les services publics et les droits sociaux !

C’est pourquoi les organisations appellent à construire une grève des personnels de l’éducation en janvier, elles se réuniront tout de suite après la réunion de l’intersyndicale interprofessionnelle du 5 décembre pour l’articuler avec le calendrier de mobilisations sur les retraites.

Télécharger le communiqué inter-fédéral

Communiqué de presse Intersyndical : Voie Pro

 

 

L’intersyndicale CGT, FSU, UNSA, SNALC, SUD Éducation, CNT mobilisée à tous les niveaux contre le projet de réforme des lycées pros

 

Les mobilisations réussies dans la voie professionnelle ont obligé le ministère de l’Éducation nationale à organiser une concertation avec l’intersyndicale, toujours engagée pour exiger le retrait du projet de réforme des lycées professionnels. Le ministère a enfin dû entendre la parole des personnels lors de la première réunion, vendredi 25 novembre.

Plus d’école pour une formation solide et équilibrée

Après lecture du dernier communiqué de l’intersyndicale qui demande le retrait du projet de réforme, la concertation s’est organisée en deux temps. Tout d’abord, les services de la DEPP ont présenté un état des lieux qui confirme les inquiétudes légitimes des personnels portées par l’intersyndicale : 69 % des entrants en lycée professionnel ont 15 ans et moins (25 % en 2005), 69 % des élèves de 2de présentent une maîtrise insuffisante et fragile en mathématiques et 40 % en français, 11 % décrochent sans qualification avec un taux important en classe de 2de. Ce premier bilan, s’il doit encore être affiné comme l’ont demandé les syndicats présents lors des échanges, concorde implacablement avec nos critiques du projet de réforme : les élèves de la voie professionnelle ont besoin de plus d’école adossé à une formation solide et équilibrée entre disciplines générales et professionnelles. C’est la condition indispensable pour garantir une insertion professionnelle qualifiante et des poursuites d’études nombreuses. La volonté du ministère d’augmenter coûte que coûte les temps de stage est irresponsable et n’est aucunement conduite dans l’intérêt des jeunes.

Puis, les syndicats ont fortement dénoncé le premier bilan de la réforme Blanquer de la voie professionnelle présenté par l’inspection générale. La vision du ministère est le plus souvent à l’opposé de celle des personnels forcés de la mettre en œuvre. Les dispositifs de la réforme comme les familles de métiers ou encore du chef-d’œuvre seraient plébiscités alors qu’ils concentrent sur le terrain la plus grande part des critiques. Les baisses horaires disciplinaires en enseignement général comme professionnel, dénoncées par l’ensemble des personnels, par l’intersyndicale de la voie professionnelle et au-delà (cf. tribunes d’historiens, d’associations disciplinaires, de parlementaires…), ne sont pas intégrées dans ce bilan comme un des facteurs explicites des difficultés accrues. Les syndicats ont été intransigeants et exigent des éléments quantitatifs et qualitatifs rigoureux et objectifs pour les prochaines réunions. L’intersyndicale demande aux ministres de reconduire ce format de concertation pour faire un vrai bilan de la transformation Blanquer de la voie professionnelle.

Les syndicats ont réussi à démontrer les contradictions majeures entre les besoins de la voie professionnelle pour faire réussir tous les élèves et ce projet de réforme. L’intersyndicale de la voie professionnelle n’est pas dupe de la volonté du ministère de poursuivre le démantèlement de nos lycées professionnels. Les mobilisations des personnels portées par l’intersyndicale ont forcé le ministère à desserrer le calendrier puisque les arbitrages auront lieu en mars et les expérimentations seront décalées en septembre 2023. Les mobilisations ont permis que la globalité du projet ne s’impose pas à l’ensemble des établissements dès la rentrée 2023. Face à ces premiers reculs, l’intersyndicale CGT, FSU, UNSA, SNALC, SUD Éducation, CNT continue d’œuvrer à tous les niveaux pour maintenir la mobilisation et soutient toutes les initiatives locales prises en décembre (banderoles, HIS communes, informations en direction du grand public…) avec l’objectif de construire une mobilisation réussie en janvier.

Paris, le 29 novembre 2022

Télécharger le communiqué

jeudi 1 décembre 2022

Comment voter ?



1- 13 octobre

J’accède à l’e-mail concernant les élections sur ma boîte professionnelle. 
Je crée un mot de passe personnel.
Un mail est envoyé sur ma boîte professionnelle avec un lien de confirmation.
J’accède à mon espace électeur·trice.
Je vérifie les scrutins qui me concernent et consulte les listes électorales.
 
À partir du 13 novembre je consulte les professions de foi et les listes de candidat·es.

2- A partir du 7 Novembre et au plus tard le 17 novembre

 Je reçois dans mon établissement, dans mon école ou dans mon service, ma notice de vote avec mon code de vote.
Pour les personnels dans certaines positions particulières, la notice sera envoyée à l’adresse postale.
En cas de perte de la notice, un nouveau code de vote pourra être envoyé.

3- Du 1er décembre 2022 à 8h...

Attention aux embouteillages sur le site le dernier jour !
J’accède à mon espace électeur·trice avec mon identifiant et mot de passe personnel.
Je prépare ma notice avec mon code de vote.
Je clique sur «JE VOTE».
J’accède à mes scrutins.

... au 8 décembre 2022 à 17h !

 
 

 
 

mercredi 30 novembre 2022

Election CSA Normandie 2022 : la liste CGT éduc'action

 

Election CAPA 2022 (certifiés, PLP, agrégés, CPE, psy-EN) : la liste CGT Normandie

 


Communiqué de presse : Évaluations Nationales…

 

ÉVALUATIONS NATIONALES, IL FAUT QUE ÇA S’ARRÊTE

 

Le ministère de l’Éducation nationale a présenté les résultats des évaluations nationales de la rentrée 2022 réalisées dans les écoles et en 6ème. À la lecture du dossier presse et au regard des tournures syntaxiques utilisées, une chose est sûre : le ministère ne reconnait pas l’échec de la « politique pédagogique » Blanquer. Pire, l’administration attribue ces résultats à la crise sanitaire et aux difficultés à maintenir la « continuité pédagogique »… Procédé douteux car ce même ministère avait souligné, l’an passé à la même époque, le fait que « les retards dus au Covid » avaient été gommés !

Pour la CGT Éduc’action, ces résultats 2022 traduisent surtout plusieurs vérités qu’elle a déjà énoncées.
Tout d’abord, les personnels enseignants n’ont pas besoin de ces évaluations standardisées pour connaitre leurs élèves. Évaluer fait partie intégrante de leur pédagogie et ils mettent en œuvre leurs propres évaluations en fonction des apprentissages menés. Évaluer, ce n’est pas stigmatiser des élèves en difficulté mais les aider grâce à une aide spécialisée-adaptée. Évaluer, ce n’est pas valider des compétences, mais mesurer des progrès à un moment donné.

D’autre part, il est désormais clair que l’idéologie Blanquer concernant les apprentissages (soutenue par le Conseil scientifique) montre ses limites. En mathématiques comme en français. Non, l’accès à la lecture ne peut pas se faire par des méthodes imposées par les neuroscientistes (le « tout syllabique ») et non, la maitrise de la lecture ne se juge pas au nombre de mots lus à la minute. Pour la CGT Éduc’action, il est temps que le ministère se détache de cette dangereuse vision pour les élèves et reconnaisse enfin que lire c’est comprendre.

Cette idéologie Blanquer a aussi entrainé l’échec du dédoublement généralisé en éducation prioritaire. En effet, si la diminution des effectifs par classe est une nécessité majeure pour les apprentissages, ses bénéfices sont réduits à néant par l’instauration de méthodes pédagogiques désastreuses.
Enfin, ces résultats attestent clairement que la politique menée depuis des décennies ne permet toujours pas de gommer les inégalités sociales dans l’éducation, et ce malgré les promesses ministérielles. Preuve est faite que la multiplication des dispositifs et l’éclatement de la politique d’éducation prioritaire sont une mauvaise option. Chose dénoncée depuis des années par la CGT Éduc’action…

Clairement, les politiques éducatives du ministère nous mènent droit dans le mur. Pour la CGT Éduc’action, d’autres choix sont possibles pour parvenir à une école émancipatrice pour les élèves comme les personnels. C’est pour cette transformation de l’École et de la société que les personnels de l’Éducation nationale auront à se prononcer du 1er au 8 décembre.

Montreuil le 29 novembre 2022.

Télécharger le communiqué

lundi 28 novembre 2022

Communiqué de presse : les AESH pas assez qualifié·es…

Les AESH ne seraient pas assez qualifié·es pour être titularisé·es ?

 

Simple erreur ou tentative de mensonge ?

Pour M. le ministre de l’Éducation nationale, la titularisation des AESH est impossible ! En effet, le 22 novembre, lors d’une réponse au gouvernement, il s’est opposé publiquement au projet de statut de catégorie B utilisant un argument fallacieux selon lequel seulement 20% des AESH actuel⋅les avaient la Bac (condition nécessaire pour être en catégorie B). En fait… c’est l’inverse ! Le bilan social AESH, présenté en comité national de suivi par le ministère lui-même, le 20 février 2020, indiquait les chiffres suivants : 84% des AESH ont un diplôme de niveau bac à master2 ! De quoi susciter un sentiment de colère légitime voire de révolte de la part des collègues.

AESH : un personnel précaire à bas coût dont on détruit le métier

  • Après l’annonce au sujet des indemnités REP et REP+ (pour rappel les AESH et AEd y auront désormais droit mais en version « low cost », c’est-à-dire des montants inférieurs à ceux des autres catégories de personnels).
  • Après l’annonce faite par le groupe parlementaire selon laquelle les AESH seraient augmenté·es de 10% alors qu’en réalité, cette augmentation est liée au double employeur (Éducation nationale et Collectivité territoriale) ;
  • Après les stratégies d’évitement, l’occultation des missions éducatives des AESH par les parlementaires lors de la présentation de la proposition de loi pour la titularisation des AESH ;
  • Après les vagues « d’intox » médiatiques sur les réseaux sociaux qui présentaient l’extension des « missions » comme un progrès pour les conditions salariales alors que c’est clairement une non-reconnaissance des valeurs professionnelles ;
  • Après la volonté affichée d’étendre les « périmètres de travail » et la multiplication du nombre d’élèves accompagné·es pour contenir les nombre d’AESH ;
  • Après que le 24 novembre, la proposition de loi sur la titularisation des AESH, à laquelle la CGT Éduc’action et les AESH ont contribué, n’a même pas pu être débattue.

La « pilule du mépris » reste en travers de la gorge

Les AESH cochent toutes les cases d’un corps de métier de la Fonction publique d’État : emploi permanent, mission pérenne, compétences spécifiques.

La CGT Éduc’action continue de revendiquer un salaire avec la refonte immédiate de la grille indiciaire et des conditions de travail dignes. Mais par-dessus tout, un véritable statut de fonctionnaire de catégorie B, seul rempart contre la précarité qui n’a pas sa place dans un service public de l’Éducation.

Montreuil, le 28 novembre 2022

Télécharger le communiqué

dimanche 27 novembre 2022

Communiqué de presse : Personnels ATSS

 

Les personnels ATSS en première ligne pour gérer la pénurie

 

Lors de la rentrée de septembre 2022, la CGT Éduc’action a dénoncé le manque de personnels à tous les niveaux de l’Éducation nationale.

Et certaines situations perdurent quoi qu’en pense le ministre. En effet, les personnels ATSS n’ont pas bénéficié de moyens supplémentaires.

Aujourd’hui les services sont exsangues sur tout le territoire. Le manque des personnels et de moyens est flagrant comme en attestent les nombreux exemples.

Dans les rectorats, par suite d’erreurs d’orthographe sur le parchemin du CAP, les services doivent refaire les diplômes avec une difficulté supplémentaire lorsque les diplômé·es ont quitté le système scolaire. Il faut réimprimer le document, téléphoner aux intéressé·es et renvoyer le nouveau quand le précédent est retourné. Ces tâches se cumulent aux autres à un moment où les services sont déjà en tension : suivi des élections professionnelles, inscriptions aux examens, mise en place de la nouvelle base de gestion des agent·es RenoiRH, nouvelle session de CAP à la suite de l’arrêt du Conseil d’État concernant la disparition du BEP sans information spécifique… Dans l’académie de Lyon, un service tente de fonctionner avec 2 personnes pour assurer le travail de 11… Impossible !

Dans les établissements scolaires, certaines collectivités, comme en Ile-de-France par exemple, ont décidé de prélever sur les fonds de réserves, ne laissant que 3 mois de fonctionnement aux établissements. Avec l’inflation galopante à tous les niveaux, ces 3 mois d’avance ne seront pas suffisants. Dans l’académie Aix-Marseille, ce sont les fonds sociaux qui sont diminués, laissant seul·es les agent·es devant répondre aux demandes des familles les plus démunies financièrement. La mise en place de la loi 3DS, en janvier prochain, plaçant les adjoint·es gestionnaires sous la double autorité Collectivités-État, ne manquera pas de générer de nouvelles dissensions préjudiciables au fonctionnement serein des établissements et du quotidien des personnels et élèves.

Ces dégradations de conditions de travail génèrent une perte de sens du métier et à terme un manque d’attractivité. La CGT Éduc’action continue de demander un plan d’urgence pour l’Éducation nationale et ses personnels autour des deux axes : recrutement massif pour répondre aux besoins et reconnaissance du travail avec une augmentation immédiate de 400€ pour tous les personnels et des nouvelles grilles salariales pour toutes les catégories.

Montreuil, le 25 novembre 2022

Télécharger le communiqué

2ème lettre électronique CSA Ministériel

 

Edito

Dans un contexte de flambée des prix, la période actuelle est marquée, dans de nombreuses entreprises, par des luttes pour obtenir des augmentations de salaires, luttes qui s’avèrent souvent victorieuses.

L’Éducation nationale et ses personnels ne sont pas épargnés par les conséquences de cette inflation galopante. Les agent·es de catégories C et les précaires sont les premières victimes alors que les catégories A subissent également une baisse de pouvoir d’achat. C’est un inacceptable appauvrissement des agent·es de la Fonction publique.
…/…

Sommaire :

  • Du côté des luttes (voie pro,  secteur médico-social)

  • +10% pour toutes et tous… vraiment ?

  • Égalité professionnelle, un combat de tous les jours

  • La retraite c’est à 60 ans et à taux plein ! (vidéo)

  • Nos propositions, notre projet d’école et nos revendications

Lire la lettre électronique

Communiqué Intersyndical du 24 novembre (enseignement professionnel)

 

L’intersyndicale plus que jamais mobilisée
contre le projet de réforme des lycées professionnels

 

Après une première journée de grève majoritaire dans les lycées professionnels contre le projet de réforme des lycées professionnels, le deuxième temps fort du mardi 17 novembre est une étape réussie qui installe la contestation des professeurs de lycée professionnel dans le paysage social et dans la durée.

Ces mobilisations sont essentielles et indispensables pour forcer le gouvernement à abandonner son projet initial. Le ministère de l’Éducation nationale a enfin concédé un premier recul en convoquant, dès vendredi, une réunion d’échanges sur la situation de la voie professionnelle hors cadre du projet de réforme. Être reçu par le ministère de l’Éducation nationale était une de nos revendications, c’est pourquoi nos organisations syndicales s’y rendront pour porter nos revendications et la voix des personnels, notamment l’urgence sociale de renforcer nos lycées professionnels pour faire réussir tous les jeunes.

D’ores et déjà, l’intersyndicale soutient toutes les initiatives des établissements mobilisés, notamment contre les fermetures brutales décidées pour septembre 2023, à Paris comme dans le Grand-Est.

Ce premier recul ne signifie pas un abandon du projet de réforme. L’intersyndicale maintient donc sa volonté de continuer les luttes et appelle les collègues à poursuivre la mobilisation sous des formes diverses et variées pour montrer leur opposition résolue contre ce projet, en organisant en particulier des actions établissements sur le mois de décembre (déploiement de banderoles, interpellations des élus régionaux, réunions avec les parents, tractages…) dans la perspective de construire une troisième journée de mobilisation en janvier.

Paris, 24 novembre 2022

 

 

Télécharger le communiqué

 

Pourquoi voter CGT Éduc’action aux élections professionnelles du 1er au 8 décembre 2022

 


samedi 26 novembre 2022

CSA Normandie 2022 : lettre d'info n°2

  



Les scrutins dont celui pour pour le Comité Social d'Administration de Normandie vont déterminer la représentativité de vos syndicats pour les quatre ans qui viennent. Dans cette période de nouvelles attaques contre l'ensemble des personnels de l'éducation ("nouvelles missions", précarisation, réformes du LP, du collège, nouvelles vagues de suppressions de postes...), il est très clair que le gouvernement exploitera un résultat qui pourrait servir ses objectifs de casse du service public et des droits des personnels.
L'offensive qu'il a lancé contre le lycée professionnel se révèle bien plus large car elle implique d'ors et déjà le collège ("Parcours Avenir") ou le LGT (à travers les BTS).
De même, le pseudo "nouveau contrat" associant nouvelles missions et hausses de rémunérations ne fait que révéler, toujours plus, le mépris institutionnel pour nos métiers.
Avec le ministère Blanquer, la CGT éduc'action a toujours été sans ambiguïté pour combattre et revendiquer, en nous appuyant sur un projet global pour le système éducatif et ses personnels : voir nos tracts nationaux. Face au nouveau ministre, aucune illusion, la même politique se poursuit et nous sommes là pour nous battre !
 
C’est pourquoi aux élections de décembre, votez et faites voter CGT Éduc’action pour renforcer vos droits, ne pas rester seul(e) et faire vivre un autre projet d’École : la profession de foi CGT éduc'action
Voter pour la CGT, c’est également donner à la CGT les moyens de vous représenter, de vous faire entendre et de vous défendre : la liste CGT éduc'action.

Comment voter ?

Le Comité Social d'Administration résulte de la fusion des anciens CTA et CHSCT. Il a donc des compétences très larges qui touchent tout le système éducatif et l'ensemble des personnels, quels que soient leurs statuts : consulter le document ministériel

Pour retrouver tous nos documents de campagne en ligne : lien vers support

Et toi, François-Xavier, pourquoi tu votes CGT Éduc’action ? (vidéo CGT éduc'action)

Et toi, Alia, pourquoi tu votes CGT Éduc’action ? (vidéo CGT éduc'action)

Et toi, Aurélie, pourquoi tu votes CGT Éduc’action ? (vidéo CGT éduc'action)

Et toi, Sophie, pourquoi tu votes CGT Éduc’action ? (vidéo CGT éduc'action)

Et toi, François, pourquoi tu votes CGT Éduc’action ? (vidéo CGT éduc'action)

Pourquoi augmenter les salaires ?

 





 Election CSA Normandie : la profession de foi CGT éduc'action

 

 

 

  

Election CSA Normandie 2022 : la liste CGT éduc'action

 







Le site national élections  



Communiqué de presse LP : L’ENRACINEMENT DE LA MOBILISATION

 Mutations



 Renforcer la CGT, je me syndique
 
 
Plus d'information sur nos sites et contact courriels :

 cgt-educ.syndicat@ac-normandie.fr

14@cgteduc.fr

27@cgteduc.fr

50@cgteduc.fr

61@cgteduc.fr

76@cgteduc.fr


mercredi 23 novembre 2022

Tracts AESH – novembre 2022

 

Pour les AESH, avec la CGT Éduc’action dans les académies :

  • Des formations proposées aux personnels : droits, carrière, accompagnement des élèves en situation de handicap …

  • Des représentant·es de la CGT Educ’Action qui interpellent régulièrement les DSDEN et les rectorats, qui accompagnent, qui conseillent, qui interviennent pour faire évoluer des situations, éviter des sanctions, des licenciements, des non renouvellement ou tout simplement faire respecter le droit.

Conditions de travail

L’AESH ne peut plus sacrifier sa santé physique ou psychique (troubles musculo squelettiques, troubles du dos, burnout, dépression.) pour servir de vitrine à l’école inclusive.

Cette « désorganisation » du travail s’est considérablement étendue avec la généralisation des PIAL, l’extension des déplacements, la multiplication des tâches hors cadre des missions, la mutualisation à outrance des heures d’accompagnement d’élèves ayant différents besoins.

Lire et télécharger le tract

PIAL

Nous dénonçons ce choix de gestion déconnecté de la réalité, purement comptable et déshumanisé de l’accompagnement du handicap à l’école.

Nous demandons l’abandon pur et simple des PIAL, et des moyens concrets pour une gestion humaine du handicap à l’école.

Lire et télécharger le tract

Sens du métier

Lire et télécharger le tract


Professeur·es documentalistes, enseignant·es à part entière

 

Communiqué de presse : Professeur·es Documentalistes

Gestionnaire d’Accès aux Ressources, référent·e des Usages Pédagogiques du Numérique, référent·e culture, chargé·e des projets autour de la lecture… Voilà quelques-unes des missions confiées et remplies aujourd’hui par de nombreux∙ses professeur·es documentalistes.

Or, une récente note de la DEPP portant sur « les missions particulières des enseignants dans les établisse-ments du 2nd degré » exclut volontairement ces professeur·es documentalistes. Pire, dans une note de bas de page, il est précisé que « les personnels qui ne sont pas enseignants et qui peuvent percevoir des IMP comme les documentalistes ou les conseillers principaux d’éducation sont hors champ d’étude ». Pour la CGT Éduc’action, il s’agit manifestement d’un mépris institutionnalisé.

En effet, n’en déplaise au ministère qui a commandé cette étude, les professeur·es documentalistes sont bien titulaires d’un CAPES (pour les personnels titulaires), comme le précise la circulaire du 28 mars 2017 dans son point 1 : « Le professeur documentaliste, enseignant et maître d’œuvre de l’acquisition par tous les élèves d’une culture de l’information et des médias ».
Déjà traité·es de manière inégalitaire pour de nombreux aspects de rémunération (ISP, rémunération pour Devoirs faits ou pour la mission de professeur·e principal·e, non-versement de la prime informatique), il est inacceptable et lassant pour les professeur·es documentalistes de devoir continuellement se battre pour obtenir la reconnaissance d’une qualification et d’un métier tout en étant traité∙es sur un pied d’égalité au sein de l’équipe pédagogique d’un établissement scolaire.

Alors que les pouvoirs publics vantent l’importance de développer la formation des jeunes à l’esprit critique dans une société marquée par la multiplication et l’accélération des flux d’information, il est plus que temps de donner toute leur place aux professeur·es documentalistes, et de reconnaitre leur engagement professionnel au même titre que les autres disciplines.

Montreuil, le 21 novembre 2022

Télécharger le communiqué

RETRAIT DE LA REFORME MACRON DES LYCEES PROFESSIONNELS : SIGNEZ LA PÉTITION

 

Retrait de la réforme Macron des lycées professionnels


Les organisations syndicales CGT, FSU, SNETAA-FO, UNSA Education, SNALC, SUD Education, CNT Education ne peuvent pas valider le bilan présenté par le ministère et qui lui sert de base pour les concertations. Elles revendiquent un état des lieux partagé, honnête et rigoureux préalable, sans lequel elles considèrent inacceptable d’envisager une quelconque réforme.

Elles dénoncent le projet de réforme structurelle des lycées professionnels qui mettrait en grave danger l’avenir scolaire et professionnel des jeunes et engendrerait des suppressions de postes chez les personnels.

Sous couvert d’autonomie renforcée, des « expérimentations d’établissements » pourraient être menées ouvrant la porte à l’irrespect des grilles horaires disciplinaires nationales. Pour nous, chaque élève, peu importe son lieu de vie et de scolarité, doit bénéficier des mêmes horaires de cours pour accéder à un même diplôme. Et toutes les disciplines doivent être enseignées car elles jouent un rôle essentiel dans leur formation professionnelle et citoyenne. Le cadre national des grilles horaires doit être maintenu pour garantir des diplômes nationaux assurant une qualification reconnue.

Les fermetures et ouvertures de filières dans les établissements seraient décidées uniquement au prisme des besoins locaux et à court terme des entreprises ce qui, pour nos élèves, va considérablement réduire leur choix de formation. Les enseignant.es seront quant à eux.elles sommées de se reconvertir. La carte des formations doit au contraire permettre de répondre, sur tout le territoire, aux demandes d’orientation des élèves. La modification nécessaire des cartes de formation ne doit pas répondre aux seuls besoins des métiers dits en tension, mais doit prendre en compte les enjeux environnementaux et sociaux à long terme.

Ce projet de réforme constitue un danger pour l’avenir des élèves et une véritable remise en cause d’un des piliers de l’Ecole républicaine, l’égalité entre tous les jeunes. Par conséquent, nous demandons le retrait de ce projet.

En signant cette pétition, je m’associe à la demande de retrait du projet de réforme formulé par l’intersyndicale voie pro nationale.

SIGNEZ LA PÉTITION EN LIGNE

Tract Professeur·es documentalistes

 

Pour être professeur·e documentaliste, il faut faire preuve de souplesse : être à la fois très fortement incité·e (forcé·e ?) à prendre en charge des groupes, quand cela arrange, mais sans la reconnaissance salariale inhérente. Assumer la mission de RUPN ou la mise à jour du site de l’établissement, être Gestionnaire d’Accès aux Ressources aussi…mais sans la prime informatique.

Localement, les collègues s’organisent pour mettre leur métier et leurs conditions de travail au centre de leur activité.

Télécharger le tract

La CGT Éduc’action revendique

  • La formation de tous les personnels à la prévention des risques, en formation initiale et continue ;

  • Le maintien des CHSCT ;

  • Des moyens pour la médecine de prévention, à la hauteur des besoins ;

  • Pour chaque agent·e, un suivi tout au long de la carrière -à raison d’une visite annuelle- ainsi qu’à la retraite.