mardi 16 juillet 2024

18 juillet : appel à mobilisation dans la Manche

L’UD CGT de la Manche appelle les salariés, privés d’emploi et retraités à participer aux rassemblements organisés partout dans la Manche,

afin que soit entendue non seulement par les nouveaux députés, mais surtout jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, la nécessité de répondre enfin aux exigences sociales du monde du travail.

 

Rassemblements prévus le jeudi 18 juillet 2024:

  • Cherbourg à la sous-préfecture à 12h00
  • Coutances à la Cathédrale à 17h30

La CGT appelle à se joindre aux rassemblements le 18 juillet

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT était l'invitée de LCI ce jeudi 11 juillet pour revenir sur la victoire du Front populaire aux élections législatives et demander à Emmanuel Macron de prendre acte de sa défaite. Elle appelle à se joindre aux rassemblements le 18 juillet.
Imagette
©DIVERGENCE|LAURENT HAZGUI

Le président doit entendre le résultat des urnes et demander à la force politique qui est arrivée en tête de désigner un·e premier·e ministre

Le président de la République doit arrêter d'être dans une logique partisane et appeler le nouveau Front populaire qui est arrivé en tête au second tour des législatives à proposer un·e premier·e ministre qui sera chargé·e de former un gouvernement, et laisser faire ainsi le parlement et la démocratie parlementaire pour trouver des majorités de projet pour faire des réformes nécessaires au pays.

 

 

Emmanuel Macron doit sortir du déni et admettre sa défaite sévère

À l'heure où notre pays à besoin plus que jamais d'apaisement et de rassemblement, comme à chaque fois, le président lui préfère le chaos. La lettre qu'il a adressée aux français·es suscite une grande colère qui provoquera le chaos s'il ne respecte pas le résultat des urnes.
 

 

La nouvelle majorité Front populaire est dans la capacité de gouverner

Tout comme la majorité sortante qui était relative, la nouvelle majorité Front populaire est dans la capacité de gouverner, charge à elle de trouver des alliances pour arriver à une majorité sur des projets. La démocratie des urnes, dont le président de la République est garant s'il fallait le lui rappeler, doit être respectée.

La CGT appelle à mettre en place des méthodes démocratiques, en respectant la démocratie parlementaire et sociale, pour mettre fin à l'ère de la brutalisation de nos institutions par la majorité sortante et instituée par Emmanuel Macron.

Le 18 juillet : pression populaire et citoyenne pour que le résultat des élections soit respecté

Il y a besoin d'un changement dans les politiques économiques et sociales et la priorité pour la CGT c'est d'avoir un gouvernement quel qu'il soit qui va :

  • abroger la réforme des retraites
  • augmenter les salaires 
  • investir dans les services publics

C'est dans ce cadre que la CGT soutien l'initiative de la CGT cheminots qui a appelé les citoyen·nnes à se réunir le 18 juillet à 12h, jour de la première session de la nouvelle législature, à proximité de l’Assemblée nationale et à proximité des préfectures pour les non parisien·nes pour mettre l'Assemblée nationale sous pressions populaire.

 

→ Télécharger le tract du 18 juillet

tract 18 juillet 2024

Des urgences pour l’École !

Communiqué intersyndical


Nos organisations accueillent avec soulagement les résultats du deuxième tour des élections législatives. L’extrême droite n’a pas de majorité absolue et ne gouvernera pas le pays dans les jours qui viennent. Soulagement de voir s’éloigner pour l’instant l’application immédiate d’un programme raciste, xénophobe et antisocial, aux antipodes de ce que nous portons pour l’École. Mais nous sommes conscients que le danger n’est que provisoirement écarté. Nous continuerons à combattre le terreau sur lequel prospère l’extrême droite dans notre société.

Le président de la République porte une lourde responsabilité dans cette situation, notamment par les politiques menées ces dernières années qui visent à affaiblir les services publics, la solidarité et amènent de la désespérance sociale. Il a aussi contribué à fracturer la société en reprenant et en instrumentalisant parfois des propositions de l’extrême droite, en particulier sur l’immigration. La pratique autoritaire du pouvoir, notamment par l’utilisation répétée de l’article 49-3 et le mépris des organisations syndicales a aussi contribué à amplifier la colère et une forme de ressentiment, captés de manière opportuniste et cynique par l’extrême droite.

La majorité gouvernementale relative a été largement désavouée. A cet égard, les prises de parole médiatiques de la ministre de l’Éducation nationale sur les mesures « Chocs des savoirs » applicables dès la rentrée apparaissent comme des provocations et viennent confirmer que le gouvernement, à l’instar du président Macron, refuse de respecter le résultat des élections.

Nos organisations FSU, UNSA Éducation, FNEC FP FO, CFDT Éducation, Formation et Recherche Publiques, CGT Educ’action et SUD Education appellent donc à ce que le futur gouvernement prenne des mesures d’urgence, dans l’été, qui donneront le signal d’une rupture claire avec les politiques menées depuis 2017.

Dans l’Education, nous exigeons l’abandon des mesures « Choc des savoirs » . Ces mesures sont le symbole d’une Ecole du tri social que nous refusons Depuis six mois, la mobilisation des personnels initiée par nos organisations syndicales est continue. Elle doit enfin être entendue ! La réforme des retraites doit être abrogée, elle est le symbole d’une injustice économique et sociale mais aussi des pratiques autoritaires du pouvoir par Emmanuel Macron qui a refusé d’entendre les organisations syndicales et la rue tout au long du printemps 2023. Pour nos organisations, la question salariale est loin d’être close : des discussions sur une revalorisation salariale sans contreparties doivent rapidement s’engager. Aucune catégorie ne devra être oubliée : il y a par exemple également urgence à ouvrir les concertations pour la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.

Nos organisations travaillent à construire rapidement les conditions de la mobilisation pour faire valoir nos exigences sociales et la démocratie sociale. Elles réaffirment leur volonté d’agir ensemble et avec la profession pour être aux côtés des collègues et construire les mobilisations pour défendre les personnels et  le projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire.

A Paris, le 12 juillet 2024

Télécharger le communiqué de l’intersyndicale Education

Les exigences sociales doivent être entendues !

Communiqué intersyndical

Ce dimanche 7 juillet, la participation au second tour des élections législatives a atteint un record. C’est un signal démocratique fort, une mobilisation citoyenne inédite depuis de nombreuses années. 

Nos organisations saluent ce sursaut démocratique et républicain. Celui-ci ne doit pas cacher que les résultats de ces élections législatives sont un signal et une alarme pour chacun et chacune d’entre nous. Le message des électeurs et électrices doit être entendu. Après ces élections législatives, les attentes des travailleurs et travailleuses que nos organisations portent chaque jour demeurent. Il y a urgence à ce que la parole des travailleuses et des travailleurs soit plus et mieux prise en compte. 

Il faut mettre fin à la précarité, au sentiment de déclassement et répondre aux attentes en matière de pouvoir d’achat et d’augmentation des salaires, du point d’indice, des minimas sociaux et des pensions. La réforme de l’assurance chômage doit être définitivement abandonnée et la réforme des retraites doit être abrogée pour rassembler le pays. C’est la seule issue pour cette réforme massivement rejetée et combattue par une mobilisation historique de plusieurs mois. L’égalité entre les femmes et les hommes doit enfin se concrétiser dans le monde du travail. Une vraie politique industrielle doit permettre de relocaliser et transformer notre industrie afin de répondre aux enjeux de la transition écologique et à la pérennisation et au développement des emplois. Nos services publics doivent être réellement accessibles sur l’ensemble du territoire. Notre système de santé, de prise en charge de la dépendance, notre système de justice, notre école notre enseignement supérieur et notre recherche, sont asphyxiés et ont besoin d’investissements massifs qui peuvent être financés par des mesures de justice fiscale. Enfin, nous rappelons notre exigence de revoir en profondeur les « ordonnances travail » pour rétablir les droits et protections des travailleuses et travailleurs dans le secteur privé comme nous revendiquons un renforcement du dialogue social dans les fonctions publiques. 

Pour prendre en compte ces exigences sociales, démocratie sociale et démocratie parlementaire doivent retrouver pleinement leur rôle et leur complémentarité. La période qui s’ouvre doit permettre un rôle renouvelé et renforcé du dialogue social en redonnant toute sa place à la négociation collective entre acteurs sociaux. 

Cette campagne électorale a profondément clivé le pays, jusque dans les collectifs de travail. Elle a été marquée par de nombreuses paroles racistes, antisémites, homophobes décomplexées et par de nombreuses violences. L’heure est au rassemblement et à l’apaisement. Nos organisations syndicales s’engagent à travailler ensemble contre le racisme et l’antisémitisme, contre toutes les formes de discrimination sur l’ensemble des lieux de travail, dans les entreprises comme les administrations. 

Nos organisations continueront à rester en contact étroit afin de prendre toutes les initiatives nécessaires pour gagner enfin des améliorations qui changent concrètement le quotidien dans les conditions de vie et de travail des travailleuses et des travailleurs. 

Paris, 11 juillet 2024

jeudi 11 juillet 2024

La démocratie et la République ont gagné ! Les exigences sociales doivent être entendues !

La mobilisation citoyenne a déjoué le scénario catastrophe d’Emmanuel Macron qui, par sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, a créé le chaos et déroulé le tapis rouge au Rassemblement National. Une large majorité d’électeurs et d’électrices ont clairement exprimé leur refus de donner les clés du pays à l'Extrême droite.


Le Nouveau Front Populaire, porteur d’un programme prévoyant notamment l'augmentation des salaires et des pensions, l'abrogation de la réforme des retraites et l'investissement dans nos services publics, est arrivé en tête.

Espagne, Grande-Bretagne et maintenant la France : les réactionnaires sont battus sur la base d’attentes sociales fortes. En Europe, le choix est désormais clair : progrès social ou fascisme, le libéralisme n’est plus une alternative.

Le président de la République a été sévèrement sanctionné. 

Il a été totalement irresponsable en tentant jusqu’au bout de mettre dos à dos l’Extrême droite avec la gauche, contribuant ainsi à la légitimation du Rassemblement National et de son idéologie. 

Heureusement, la majorité des organisations syndicales, la société civile, la jeunesse et les partis politiques républicains ont pris leurs responsabilités. Fidèle à son histoire, la CGT a continué de rappeler très fermement que le Rassemblement National est toujours un parti raciste, antisémite, homophobe, sexiste et violent et qu’il ne doit jamais être considéré comme un parti comme les autres.

La CGT demande solennellement à Emmanuel Macron de respecter le choix des urnes et d’appeler à la formation d'un nouveau gouvernement autour du programme du Nouveau Front Populaire qui est arrivé en tête.

Au-delà, les leçons doivent être tirées en profondeur pour contrer la progression continue du Rassemblement National, qui a obtenu un nombre de député·es record.

La CGT alerte. Les exigences sociales doivent être entendues : le travail doit permette de vivre dignement et les services publics doivent être développés dans tous les territoires. 

Pas question que le patronat, qui a brillé par sa complaisance envers l’Extrême droite, ait encore gain de cause.

Il faut rassembler le pays qui a été clivé de façon très violente et lutter avec détermination contre le racisme, l'antisémitisme et l'islamophobie.  Il faut aussi renforcer les obligations déontologiques et l’indépendance des médias actuellement dans les mains de quelques milliardaires.

Le sursaut populaire citoyen ne doit pas s’arrêter, il doit s’organiser dans la durée. 

Depuis les élections européennes, des milliers de salarié·es et retraité·es ont fait le choix de se syndiquer à la CGT.

Cette dynamique doit s’amplifier pour permettre aux travailleuses et travailleurs de reprendre le pouvoir sur leur travail et leur vie. Partout dans les territoires, la CGT va rencontrer les député·es républicains pour porter les exigences du monde du travail.

La CGT va réunir ses instances de direction pour décider de toutes les initiatives nécessaires et échanger avec l’intersyndicale et les associations pour continuer à avancer dans l’unité la plus large.

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lundi 8 juillet 2024

Pour l’avenir de l’École, battre l’extrême droite !

Communiqué intersyndical

À l’issue du premier tour des élections législatives, l’extrême droite est aux portes du pouvoir. Le RN rassemble près de 10 millions de voix, soit le deuxième plus gros total de l’histoire du parti après les 13 millions de voix en faveur de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle 2022. Depuis, nos organisations ont constaté une libération inquiétante de la parole et des actes racistes et LGBTIphobes dans notre société, y compris sur nos lieux de travail envers certain.e.s de nos collègues et de nos élèves. Cela confirme nos analyses : par nature, xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’École publique, pour nos élèves, nos collègues et pour la démocratie. Cela nous préoccupe, d’autant que la fin du processus électoral, quel qu’il soit n’y mettra pas un terme. Nos organisations syndicales agiront pour faire cesser ces agissements, pour défendre et protéger les victimes.

L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’École : la mise en œuvre de son programme aurait des effets terribles pour l’ensemble de la communauté éducative. A rebours de ce que porte l’extrême droite pour l’Ecole, nous rappelons notre attachement au projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique de savoirs scientifiquement validés. Nos revendications pour l’École, ses personnels, ses élèves, pour la société ont une boussole : faire grandir et réussir tous les élèves ensemble, avec des personnels respectés et reconnus.

Si les résultats du premier tour sont inquiétants, rien n’est joué. Nos organisations FSU, UNSA Éducation, CFDT Éducation, Formation et Recherche publiques, CGT Educ’action et SUD Éducation appellent à un sursaut démocratique, social et républicain dans les urnes dimanche 7 juillet. Nous appelons les citoyennes et citoyens à faire barrage à l’extrême droite dans les urnes en votant dimanche pour les candidates et candidats les mieux placés pour battre l’extrême droite. L’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir !

Dans cette période troublée qui est aussi celle de tous les dangers, notamment pour le monde du travail et les services publics, notre syndicalisme sera un lieu d’action, de résistance, toujours aux côtés des collègues face à ce que pourrait être une prise de pouvoir de l’extrême droite. Dans ce contexte, il est plus que jamais important que le plus grand nombre de collègues se syndiquent dans l’organisation de leur choix. Dans ce contexte, il est plus que jamais important de se mobiliser pour gagner un autre projet d’École.

À Paris, le 4 juillet 2024

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PROJET RN . . . CONTRE PROJET CGT ÉDUC’ACTION

Cela fait plusieurs années que l’extrême droite, dont le RN est le fer de lance, fait de l’entrisme dans l’Éducation nationale via des associations de parents d’élèves ou des syndicats. Ils font de l’École un des axes de leur projet idéologique. Leurs propositions sont dangereuses et vont à l’encontre du projet porté par la CGT Éduc’action.
Nos revendications sont à l’opposé de celles du RN et de l’École que les gouvernements successifs mettent en place depuis plus d’une décennie.
Défendons l’École publique et imposons des réformes qui en feront une École émancipatrice et non un instrument de tri social et culturel !

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