lundi 29 septembre 2014

Nouvelle carte de l’éducation prioritaire : entre opacité et inquiétudes

Le ministère vient de dévoiler la répartition, par académie, des 1 082 réseaux de l’éducation prioritaire (732 REP et 350 REP+).
Avant la publication définitive, début 2015, de la liste des établissements concernés, on connait déjà les sorties et les entrées prévues (12 académies avec baisse de dotation, et 15 avec augmentation)... 
La CGT Éduc’action a toujours revendiqué l’utilisation de critères objectifs pour l’établissement de la carte de l’éducation prioritaire. En conséquence, elle exige que l’indice social utilisé par le ministère soit rendu public. En attendant, l’opacité règne et rien ne permet donc d’assurer qu’une réelle équité ait guidé la répartition annoncée.
Prend-on en compte l’indice de chaque établissement -et donc pourquoi une annonce en deux temps- ou une moyenne par bassins ou académies au risque de noyer les disparités locales ? Les sorties du dispositif sont-elles guidées par une évolution réelle du public scolaire ou, plus vraisemblablement, par les contraintes budgétaires et la volonté de limiter le nombre de réseaux à l’existant ?
La CGT Éduc’action s’oppose aussi à la volonté ministérielle de multiplier les hiérarchies intermédiaires, avec l’annonce de l’augmentation du nombre de coordonnateurs et référents et du triplement de leur indemnité spécifique.
Elle continue surtout de revendiquer le maintien des lycées dans l’éducation prioritaire : puisque le ministère se vante de la mise au point de son indice social, qu’il l’applique aux lycées, notamment les lycées professionnels.
Pour la CGT Éduc’action, l’éducation prioritaire ne doit pas être un laboratoire des politiques libérales mais bien un moyen de donner plus à ceux qui en ont moins. Elle rappelle également que la priorité, reste la prise en compte des difficultés sociales. Surtout, elle demande une réelle refondation de l’Éducation prioritaire qui ne se contente pas d'en rétrécir le champ, mais qui consiste à mettre en œuvre une politique ambitieuse en termes de moyens.
Cela passe par :
- une diminution des effectifs et des maxima par classe fixés nationalement,
- des critères objectifs et transparents pour définir les écoles et établissements relevant de l’éducation prioritaire,
- la prise en compte de ces critères pour le maintien ou l’entrée des lycées généraux, technologiques et professionnels dans la carte de l’éducation prioritaire,
- l’abandon du socle commun et de la politique d’autonomie des établissements, et le maintien de la liberté pédagogique des équipes ;
Dans ces conditions, la CGT Éduc’action combattra, aux côtés des personnels, toute sortie illégitime d’un établissement de l’éducation prioritaire. 
Montreuil, le 26 septembre 2014
Le communiqué au format 

4 pages "Spécial Apprentissage" - Sept. 2014 -

"Mobilisation gouvernementale pour l'apprentissage".... Et pour les LP, c'est quand ?
Le 19 septembre, le président de la République a une nouvelle fois fait l’apologie de l’apprentissage.
Comme le patronat, il reprend, avec la ministre de l’Education, l’idée que la formation professionnelle sous statut d’apprentissage serait le remède miracle pour combattre le chômage des jeunes. Cette idée est fausse. Les différentes études réalisées par le CEREQ (Centre d’Etudes et de Recherche sur l’Emploi et les Qualifications) de 2005 et de 2012 le montrent : 7 mois après leur sortie, 54 % seulement des jeunes titulaires d’un CAP par apprentissage ont trouvé un emploi. On sait que le taux de rupture en cours de contrat est d’environ 34 %.
Au final, comme l’a écrit la confédération CGT à l’issue de cette conférence, seulement 27 % des jeunes entrés en CAP par apprentissage vont à l’emploi !...
Lire la suite dans le 4 pages "Spécial Apprentissage" 

dimanche 28 septembre 2014

Une fausse concertation sur le socle commun

Le ministère lance, pour les enseignants des écoles élémentaires et des collèges, une concertation sur une demi-journée au sujet du socle commun. 
Depuis qu’il a été créé en 2005, la CGT Éduc'action est opposée au socle commun dont elle réclame encore et toujours l’abrogation. Elle considère que sa mise en place répond aux objectifs du patronat en "produisant" des individus peu ou pas qualifiés, dociles et aptes à exécuter une tâche unique tout en limitant le développement de l’esprit critique...
Bien que la loi Peillon réduise de sept à cinq les domaines de compétence, elle garde la notion de socle et la sacralise.
Ainsi, cette nouvelle concertation n’est que poudre aux yeux et le fond reste identique. Destinée à préparer la concertation, la synthèse sur le socle rendue par le Conseil Supérieur des Programmes suit aussi le même fil que les écrits similaires d’avant 2012.
Dans la même logique, la redéfinition du Brevet semble fort inquiétante car ce diplôme va être vidé de son sens et ne servira qu’à valider certaines compétences.
Enfin, le document d’aide à l’animation de la concertation, qui semble considérer les enseignants comme des petits enfants qu’il faut guider, est proprement consternant.
Pour la CGT Éduc'action, il s’agit bien d’une fausse concertation visant à intégrer tous les enseignants aux dispositifs du socle commun et à sa philosophie. Aussi, nous émettons toutes les réserves sur ce processus et appelons les collègues à refuser collectivement, partout où c’est possible, de valider le socle commun, en exprimant des avis opposés par écrit, soit dans le cadre officiel, soit pour celles et ceux qui le souhaitent, à l’occasion de réunions d’informations syndicales organisées par la CGT Éduc'action. 
Montreuil, le 26 septembre 2014
Le communiqué au format 

UL CGT Cherbourg: Mobilisation unitaire des retraités de la Manche 3...

UL CGT Cherbourg: Mobilisation unitaire des retraités de la Manche 3...: Manifestation à Saint Lô à 15H

Préavis de grève pour le 16 octobre 2014 (fédération des services publics CGT)

Madame la Ministre,
La CGT a décidé l’organisation d’une journée nationale d’action interprofessionnelle le 16 octobre 2014, en perspective notamment de l’examen par le Parlement du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour l’année 2015, texte qui sera voté à l’automne.
Chacun participe au financement de la Sécurité sociale pour permettre à tous d’avoir des droits pour bien vivre, bien se soigner, bien travailler, bien vieillir. C’est ce qui la différencie des assurances privées et donc du chacun pour soi. D’ores et déjà, de nouveaux plans d’économie de plusieurs milliards d’euros sont annoncés dans la santé, sur la politique du médicament, la famille, la retraite, la gestion de la Sécurité sociale. Des milliers d’emplois sont menacés dans ces secteurs professionnels.
Ce ne sont pas les déclarations du Premier ministre lors de son récent discours à l’Assemblée nationale qui peuvent nous rassurer sur une bonne évolution de la situation.
Il reste sourd à l’exigence croissante d’une autre politique pour sortir le pays de la crise et poursuit les restrictions budgétaires :
- 11 milliards confirmés pour les services publics territoriaux.
- 2 milliards supplémentaires d’économies sur la Sécurité sociale.
- Rien sur l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires.
- Une aumône pour les petites pensions de retraite : 8 € par mois.
- Poursuite de la réforme territoriale sans consultation.
Pendant ce temps, le patronat et la finance se frottent les mains, l’argent coule à flot :
- 40 milliards pour le pacte de responsabilité,
- Plus de 200 milliards d’euros d’aides et d’exonérations fiscales par an.
Réuni les 12 et 13 septembre 2014, le Comité national de la Fédération CGT des Services publics a décidé l’inscription de la Fédération dans l’action décidée par notre Confédération, en mettant l’accent sur un certain nombre d’enjeux posés dans la Fonction Publique.
Avec les personnels, la Fédération CGT des Services publics revendique :
- L’arrêt du projet de réforme territoriale et la consultation démocratique de la population.
- L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice, contribution indispensable à la relance de l’économie.
- L’arrêt des suppressions d’emplois, la titularisation des contrats précaires, mesures indispensables au bon fonctionnement des services publics et à leur développement.
- Une juste revalorisation des pensions et le retour à la retraite à 60 ans.
- Le maintien et le développement de la protection sociale par le financement solidaire à la hauteur des besoins de la population (assurance maladie, retraite, droits familiaux).
La Fédération CGT des Services publics dépose donc un préavis de grève de 0 à 24H pour la journée du jeudi 16 octobre 2014, préavis couvrant l’ensemble des personnels de son champ de syndicalisation.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos respectueuses salutations.
Pour la Fédération CGT des Services Publics,
Baptiste TALBOT,
Secrétaire général

Préavis de grève adressé le 25 septembre 2014 à
Madame Maryline LEBRANCHU
Ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique
80, rue de Lille
75007 PARIS
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Préavis de grève 16 octobre 2014
Voir tract et pétition sur notre site

Chiffres du chômage : Un petit mieux…mais la précarité augmente

Après des mois de hausse continue, pour la première fois depuis octobre2013 on observe une légère diminution du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A : -0,3% soit 11 100 demandeurs d’emploi en moins. Malheureusement si on a un peu moins de demandeurs d’emploi sans aucune activité le nombre de ceux qui exercent une activité courte (moins de 78h par mois) et qui recherchent un emploi augmente de 0,8%, signe de l‘augmentation de la précarité croissante de l‘emploi.
Pas d’amélioration notable non plus pour les plus fragiles face au chômage : Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans est quasi stable (-0,1%) et celui des plus de 50 ans augmente toujours (+0,3%). Autre signe inquiétant : l’ancienneté moyenne d’inscription continue d’augmenter atteignant maintenant 532 jours (503 en aout 2013).
La situation de ces personnes n’inquiète pas le MEDEF qui refuse d’ouvrir des négociations sur l‘insertion des jeunes ou le chômage de longue durée. Au contraire, il en profite pour faire une offensive sans précédent contre les droits des travailleurs, les milliards d’aides accordées aux entreprises ne leur suffisant pas. Les estimations de croissance publiées par l’INSEE démontrent que la politique d’austérité menée par le gouvernement ne permet pas la croissance.
D’autres solutions sont non seulement possibles mais indispensables. La situation demande aux salariés de se mobiliser lors des prochaines journées d’actions le 30 septembre avec les retraités et le 16 octobre pour défendre notre protection sociale.
Montreuil, le 24 septembre 2014

jeudi 25 septembre 2014

MEDEF : Des préconisations moyenâgeuses - Déclaration de Thierry Lepaon, Secrétaire général de la CGT

Et puis quoi encore !...
La démonstration est faite. Chaque cadeau offert au patronat le pousse à en demander toujours plus.
41 milliards d’euros de cadeaux du pacte de responsabilité, 50 milliards d’économies pour les salariés, affaiblissement du droit des chômeurs, blocage du SMIC, report de la reconnaissance de la pénibilité, ne lui suffisent pas. Il en est même à vouloir supprimer deux jours fériés.
L’entreprise idéale du MEDEF et de la CGPME, c’est la suppression de la durée légale du travail, la fin du CDI, le recul de l’âge de la retraite, des salariés soumis à l’arbitraire patronal avec la fin des garanties pour tous et l’absence de voie de recours, la remise en cause du SMIC…
C’est un véritable recul social pour l’ensemble des salariés.
En passant à l’offensive, cela évite au MEDEF de rendre des comptes à l’entreprise, aux salariés et aux pouvoirs publics.
Le Président du MEDEF peine toujours à nous présenter les résultats sur les millions d’emplois créés en contre partie des 220 milliards d’aides annuelles aux entreprises.
A la veille de l’ouverture des négociations concernant le dialogue social, le patronat mène une charge lourde contre la hiérarchie des normes au travers de la remise en cause des 35 heures.
Dire que la négociation d’entreprise primerait sur la loi, c’est remettre en cause le principe des garanties sociales pour tous les salariés. Privilégier les accords d’entreprise par rapport à la loi, c’est le pot de fer contre le pot de terre. C’est la porte ouverte à la déréglementation sociale et au dumping social.
Les préconisations moyenâgeuses du MEDEF, c’est une aggravation assurée du mal travail et du manque d’efficacité des entreprises.
Inverser cette spirale demande aux salariés de réagir collectivement. Ils auront l’occasion de le faire avec la CGT le 16 octobre prochain pour défendre leur protection sociale.
Montreuil, le 24 septembre 2014

Affiche "Je donne de la force à mon choix " Elections dans la fonction publique du 4 décembre 2014

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    Publié le 23 septembre 2014PDF 8.4 Mo

 
 

Affiche "Financer les services publics pour plus de justice sociale"

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    Publié le 23 septembre 2014PDF 3.5 Mo
 

Affiche "Avoir de l’ambition pour les missions du service public"

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    Publié le 23 septembre 2014PDF 7.3 Mo
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mercredi 24 septembre 2014

Tract de la CGT-Éduc'action : "Jeudi 16 octobre 2014 : Toutes et tous en grève, contre l'austérité !"

Le gouvernement n'en est plus à faire des cadeaux au patronat, l'alliance est désormais explicite et assumée. « Le pacte de responsabilité » est bien un pacte entre un gouvernement qui a laissé sur le bord de la route ce qui lui restait de social et un patronat dans son rôle de défense de sa classe, ceci avec l'accord de certaines organisations syndicales qui confondent « pragmatisme » et « complicité »...
Lie la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action "Jeudi 16 octobre 2014 : Toutes et tous en grève, contre l'austérité !

La CGT Éduc'action appelle à la grève le jeudi 16 octobre 2014

Réunie en Commission exécutive le vendredi 12 septembre 2014, la CGT Éduc'action a fait le constat que le gouvernement est entré dans une phase de pacte explicite et assumé avec le patronat, qui s'accompagne d'une politique de casse du droit du travail.
L'austérité est désormais la ligne politique unique : réduction des déficit publics, suppression de postes, gel du point d'indice...
L’Éducation nationale n'est pas épargnée ; elle a subi de nombreuses réformes rétrogrades ces dernières années et ne voit pas arriver les recrutements promis : la perte de 80 000 postes en 2007-2012 ne sera pas rattrapée par les 50 000 postes promis qui ne compenseront même pas la hausse démographique...
Dans ce contexte, la CGT Éduc'action s'inscrit dans la journée de mobilisation interprofessionnelle décidée par la CGT pour le jeudi 16 octobre 2014. Elle appelle les personnels de l’Éducation nationale à faire grève pour construire le rapport de force nécessaire à l'imposition d'une autre politique.
Par ailleurs, constatant que la réforme des rythmes scolaires continue de dégrader la situation des personnels et des élèves, la CGT Éduc'action (enseignant-e-s) et la Fédération des Services publics CGT (territoriaux) travaillent à la construction d'une action pour la mi-novembre 2014. 
Montreuil, le 24 septembre 2014
Lire le communiqué au format 

Affiche "Augmenter les salaires et le pouvoir d’achat"



























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    Publié le 23 septembre 2014PDF 3.7 Mo


Affiche "Renforcer le statut des fonctionnaires"





  
  • Document
    Publié le 23 septembre 2014PDF 8.6 Mo

mardi 23 septembre 2014

Développement de l’apprentissage : la CGT Educ’action dit non !

Vendredi 19 septembre, le président de la République a développé une feuille de route ayant pour objectif un accroissement du nombre d’apprentis
L’objectif annoncé est 500 000 apprentis d’ici 2017. Pour ce faire, les CFA vont bénéficier de 230 millions d’euros et le gouvernement veut intégrer 60 000 apprentis dans les lycées professionnels...
Le gouvernement entend développer l’apprentissage qui, de son point de vue, permet de faire baisser le chômage. Pourtant, rien ne le prouve, bien au contraire, dans une étude publiée en 2012, le CEREQ infirme cela. 
La confédération CGT a exprimé ses critiques sur cette feuille de route, considérant "qu’il faut à la fois miser sur la qualité de la formation et sur l’amélioration de la situation des apprentis". 
La CGT s’est positionnée, en ce sens, contre la concurrence organisée au détriment des lycées professionnels et pour une revalorisation de la formation initiale dans les lycées professionnels et les CFA. La CGT s’est exprimée contre la mixité des publics apprentis-lycéens dans les lycées professionnels : cette organisation n’est pas tenable pédagogiquement.

La CGT Éduc’action, avec sa confédération, s’exprime de façon critique sur les annonces gouvernementales. L’apprentissage est une voie de formation discriminante.
La CGT exprime dans son communiqué le fait qu’elle s’oppose à un "patronat rétrograde qui, au mépris des besoins croissants de qualification, entend former à minima dans l’entreprise et s’affranchir de tout contrôle, de toute réglementation du travail protégeant le jeune apprenant".
Il faut développer la formation initiale professionnelle et cesser cette concurrence déloyale qui risque de remettre en cause l’existence même des lycées professionnels ! La CGT Educ’action, deuxième organisation syndicale des lycées professionnels, est engagée dans ce combat. 

Montreuil, le 22 septembre 2014
Le communiqué au format 

Tract "Spécial Non-titulaires" de la CGT Éduc'action : La titularisation des précaires reste une urgence !

L’Etat, et en particulier l'Education nationale, est le plus grand pourvoyeur de précarité.
Enseignant‐e‐s, personnels de vie scolaire, personnels accompagnant les élèves en situation de handicap (AESH), personnels administratifs, infirmier‐e‐s... la précarité a de multiples visages...
Lire la suite dans le tract "Spécial Non-titulaires" 

Préavis de grève pour la journée du 16 octobre 2014



Document(s) à télécharger


lundi 22 septembre 2014

Bulletin d’information LGT N°8 (Sept. 2014)

Orientation en S : l’échec de la démocratisation
STI2D : la réforme ne passe toujours pas chez les collègues
la CGT Educ’action appelle à la grève.

Lire la suite dans notre bulletin d'information  au format 

Bulletin d'information CLG N°7 (sept_ 2014)

Évaluation : le nouveau chantier du ministère 
Le socle "nouveau" est arrivé ! 
16 Octobre : la CGT Éduc'action appelle à la grève.
Lire le contenu dans notre bulletin d'information au format  (sept. 2014)

Conseil Supérieur de l’Egalité professionnelle : La CGT exige une nouvelle feuille de route pour l’égalité femmes-hommes

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Lors du Conseil Supérieur de l’Egalité professionnelle (CSEP), la CGT a fait part, avec trois autres organisations syndicales, de son inquiétude quant à la disparition du ministère de plein exercice dédié aux Droits des femmes.
Nous avons rappelé à la ministre Marisol Touraine que les Droits des femmes étaient un vrai sujet politique et que, malgré les neuf lois successives, l’écart salarial était toujours de 27% entre les femmes et les hommes.
Nous avons mis en avant les sujets sur lesquels nous exigeons que des mesures soient prises par les pouvoirs publics :
- Les classifications et la revalorisation des emplois à prédominance féminine : Depuis janvier 2014, un groupe paritaire s’est mis en place pour construire une méthodologie permettant d’analyser les critères d’évaluation retenus dans la définition des postes de travail, pour repérer ceux qui pourraient être discriminants. Pour accompagner le travail de ce groupe, nous avons demandé que le CSEP, conformément aux feuilles de route sociale de 2012 et 2013, et à la méthodologie présentée à la la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) le 2 septembre 2013, initie en son sein sans attendre un travail sur les classifications.
- Le conditionnement des aides publiques à la suppression des écarts salariaux : grâce au décret de décembre 2013, les accords et plan d’action sur l’égalité F/H se multiplient dans les entreprises. Cependant, ils ont un contenu très inégal, et il est nécessaire de s’assurer de leur effectivité. Nous avons demandé à ce que les aides publiques, dont bénéficient les entreprises soient conditionnées, entre autres, à la suppression des écarts salariaux.
- Les temps partiels : de premières dispositions se mettent enfin en place depuis le mois de juillet. Une demande a été faite de les évaluer, et de travailler sur la protection sociale de ces salarié-es, leur accès à la formation professionnelle...
- Les violences : La dernière loi sur l’égalité ne contient aucune disposition pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail. Il est pourtant nécessaire de renforcer la prévention sur les lieux de travail et la protection des victimes.
- L’action de groupe : des engagements avaient été pris et des dispositions devaient être adoptées dans le cadre de la loi égalité. Nous demandons donc que des dispositions législatives soient adoptées pour instaurer une action collective en droit du travail.
- Les lieux d’accueil pour la petite enfance, et la prise en charge de la perte d’autonomie : Nous avons fait part de notre désaccord quant aux mesures de restrictions du budget de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) qui risquent de remettre en cause l’augmentation prévue des places en crèche, ce alors que le congé parental va être raccourci.

Un contexte économique, très dégradé, causé par les politiques d’austérité actuelles accentuent les situations précaires des femmes. La CGT portera, avec encore plus de combativité, les revendications pour atteindre enfin une réelle égalité.

Montreuil, le 22 septembre2014

dimanche 21 septembre 2014

Heure d’Information syndicale dans les EPLE (Collèges, lycées) et Écoles de l’EN

L'heure mensuelle d'information syndicale est un droit inscrit dans l'article 5 du de la section II du chapitre 1er du titre II du décret n° 82-447 du 28 mai 1982 relatif à l'exercice du droit syndical dans la fonction publique.
Il stipule :
«  Art. 5. (modifié par l'article 5 du décret 2012-1224)- I. - Les organisations syndicales représentatives (*) sont en outre autorisées à tenir, pendant les heures de service, des réunions mensuelles d'information.
(*) Sont considérées comme représentatives, d'une part, les organisations syndicales disposant d'au moins un siège au sein du comité technique déterminé en fonction du service ou groupe de services concerné, d'autre part, les organisations syndicales disposant d'au moins un siège au sein du comité technique ministériel ou du comité technique d'établissement public de rattachement.
Chacun des membres du personnel a le droit de participer à l'une de ces réunions, dans la limite d'une heure par mois.
Sous réserve des nécessités du service dûment motivées, les organisations syndicales peuvent regrouper leurs réunions d'information en cas, notamment, de dispersion des services. Les réunions résultant d'un regroupement se déroulent dans l'un des bâtiments des services concernés. Chacun des membres du personnel a le droit de participer à l'une de ces réunions, dans la limite de trois heures par trimestre. Leur tenue ne peut conduire à ce que les autorisations spéciales d'absence accordées aux agents désirant y assister excèdent douze heures par année civile, délais de route non compris.
II. - Sans préjudice des dispositions du I, pendant la période de six semaines précédant le jour du scrutin organisé pour le renouvellement d'une ou plusieurs instances de concertation, chacun des membres du personnel peut assister à une réunion d'information spéciale, dont la durée ne peut excéder une heure par agent.
Cette réunion spéciale peut être organisée par toute organisation syndicale candidate à l'élection considérée.
Un arrêté conjoint du ministre chargé de la fonction publique, du ministre chargé de l'éducation nationale et du ministre chargé du budget fixe les modalités d'application du présent article pour les agents relevant du ministère de l'éducation nationale.
Art. 6. - Tout représentant mandaté à cet effet par une organisation syndicale a libre accès aux réunions tenues par cette organisation à l'intérieur des bâtiments administratifs, même s'il n'appartient pas au service dans lequel une réunion se tient.
Le chef de service doit être informé de la venue de ce représentant avant le début de la réunion.
Art. 7. - La tenue des réunions mentionnées aux articles 4, 5 et 6 ne doit pas porter atteinte au bon fonctionnement du service ou entraîner une réduction de la durée d'ouverture de ce service aux usagers.
Les demandes d'organisation de telles réunions doivent, en conséquence, être formulées au moins une semaine avant la date de la réunion. "
La Circulaire FP n° SE1 2014-2 du 3 juillet 2014, relative à l’exercice du droit syndical dans la fonction publique de l’Etat, apporte des précisions sur le sujet dans son paragraphe 2.2
Dans l'Éducation Nationale, c'est maintenant l'arrêté du 29 août 2014 relatif aux modalités d'application aux personnels relevant du ministère de l'éducation nationale des dispositions de l'article 5 du décret n° 82-447 du 28 mai 1982 relatif à l'exercice du droit syndical dans la fonction publique  qui précise les conditions dans lesquelles l'heure d'information syndicale peut être mise en oeuvre. Cet arrêté remplace l'arrêté du 16 janvier 1985  PORTANT APPLICATION AUX PERSONNELS RELEVANT DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE DES DISPOSITIONS DE L'ART. 5 DU DECRET 82-447 DU 28-05-1982 RELATIF A L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA FONCTION PUBLIQUE. 
Consulter le l'arrêté du MEN avec les commentaires CGT
En résumé, le projet d’arrêté prévoit de maintenir le regroupement imposé au niveau des circonscriptions des réunions d’information à destination des personnels enseignants du premier degré prévu par l’arrêté du 16 janvier 1985 qu’il abroge. Il fixe, pour ces mêmes personnels, le volume maximum de participation aux réunions visées au I de l’article 5 du décret du 28 mai 1982 à trois demi-journées par année scolaire auquel s’ajoute la possibilité qui leur est ouverte de participer à la réunion d’information spéciale prévue au II de l’article 5.
Pour les autres personnels relevant du ministère de l’éducation nationale, le projet d’arrêté renvoie aux modalités de droit commun telles que définies par l’article 5 du décret du 28 mai 1982 précité sous réserve des modalités particulières fixées par le présent arrêté.  
Conformément aux dispositions de l’article 7 du décret du 28 mai 1982 précité, la participation des personnels enseignants à ces réunions ne doit pas porter atteinte au bon fonctionnement du service ou entraîner la fermeture des écoles et des établissements d’enseignement. Cette obligation impose que soient assurés dans les écoles et établissements d’enseignement, l’accueil, la surveillance et l’enseignement des élèves, selon les modalités définies selon les cas par les inspecteurs de l’éducation nationale pour le premier degré ou par les chefs d’établissement pour le second degré, en concertation avec les organisations syndicales des personnels concernés, une semaine au moins avant la tenue de la réunion.
Un délai de prévenance de 48 heures est imposé aux personnels enseignants désireux de participer aux réunions, afin de faciliter leur organisation et d’ajuster les modalités de mise en œuvre de la prise en charge des élèves. 
Pour l’application des dispositions du présent arrêté, une circulaire ministérielle précise qu’une des trois demi-journées mentionnées à l’article 1er du projet d’arrêté peut correspondre à une demi-journée de classe, les deux autres ayant lieu en dehors du temps de classe
Ce dernier point a été unanimement condamné par les organisations syndicales lors du du CTM du 9 juillet 2014 (voir déclaration commune). 
Lire : Circulaire n° 2014-120 du 16-9-2014 relative aux modalités de mise en œuvre pendant le temps de service pour les personnels relevant du ministère de l'éducation nationale de réunions d'information syndicale (RIS)
 ********
Pour information, consulter ci-dessous, les commentaires sur l'ancien arrêté du 16 janvier 1985 : 
Dans ses articles 2 et 3, il était stipulé : 
« Art. 2 . - Pour les personnels enseignants relevant du ministère de l'Education nationale et qui exercent leurs fonctions dans les collèges et les lycées ainsi que dans les établissements de formation des maîtres, les réunions visées à l'article 5 susmentionné se tiennent, dans ces établissements, dans la limite de quatre réunions par année scolaire d'une durée maximum d'une heure.  »
Art. 3 . - Les inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'Education nationale, sur proposition des inspecteurs départementaux de l'Education nationale, les chefs d'établissement d'enseignement du second degré et les directeurs des établissements de formation prennent les mesures nécessaires à la mise en oeuvre des dispositions prévues aux articles premier et 2 du présent arrêté. A cet effet, chacun d'eux établit dès le début de l'année scolaire un calendrier prévisionnel des réunions prévues aux articles précédents, après concertation avec les organisations syndicales représentatives respectivement dans la circonscription visée à l'article premier pour ce qui concerne le premier degré et dans chaque établissement d'enseignement pour ce qui concerne les collèges, les lycées et les établissements de formation des maîtres.
Les inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'Education nationale, sollicitent éventuellement sur ce point l'avis des comités techniques paritaires départementaux compétents.
Ils veillent à l'application des mesures ci-dessus prévues et arrêtent ces calendriers après, le cas échéant, modification lorsque celle-ci est justifiée par la nécessité de préserver la continuité du fonctionnement du service public. »
Par  Décision N° 67166 67175 du 4 juillet 1986 statuant sur les requêtes du SNETP-CGT (CGT-ÉDUC'ACTION aujourd'hui) et du SNES, le Conseil d'état  a annulé les articles 2 et 3 de arrêté du 16 janvier 1985.
Il en ressort, que sur le RLR, les articles 2 et 3 font mention de la jurisprudence, en l'occurrence.
« L'article 2 de l'arrêté interministériel du 16 janvier 1985 portant application aux personnels relevant du ministère de l'éducation nationale des dispositions de l'article 5 du décret n° 82-447 du 28 mai 1982 relatif à l'exercice du droit syndical dans la fonction publique est annulé en tant qu'il fixe à quatre par année scolaire le nombre de réunions visées à l'article 5 de ce décret par les organisations syndicales à l'intention des personnels enseignants, exerçant leurs fonctions dans les collèges et les lycées ainsi que dans les établissements de formation des maîtres.
L'article 3 du même arrêté est annulé en tant qu'il prescrit la détermination par l'autorité administrative d'un calendrier annuel des réunions visées à l'article 5 du décret n° 82-447 du 28 mai 1982 tenues par les organisations syndicales à l'intention des personnels enseignants exerçant leurs fonctions dans les collèges et les lycées ainsi que dans les établissements de formation des maîtres. »
Néanmoins, suite à la parution du décret Décret n° 82-447 et de l'arrêté du 16 janvier 1985, le Ministère de l'Éducation Nationale a fait paraître la Note de service no 85-043 du 1er février 1985(voir RLR) inhérente à l'exercice du droit syndical.
Il est stipulé au 3ème alinéa du II.b de cette même note de service le point suivant :
« Chaque organisation syndicale peut tenir des réunions, dans la limite de deux demi-journées annuelles dans le premier degré, quatre fois par année scolaire pour une durée maximale d'une heure placée en fin de journée dans les collèges, lycées et établissements de formation des maîtres. Les organisations concernées par ce dispositif doivent être représentatives dans chacun des établissements intéressés ».
Analyse CGT :
Le 3ème alinéa du II.b de la Note de service no 85-043 du 1er février 1985 ne peut s'appliquer que partiellement dans la mesure où, en ce qui concerne les collèges et les lycées, le contingent mentionné de quatre réunions d'une heure par année scolaire,  a été annulé par le la décision Décision N° 67166 67175 du conseil d'état.
Cependant, pour le premier degré, le contingent de deux demi-journées annuelle reste juridiquement valable dans la mesure où l'article 1er de l'arrêté du 16 janvier 1985 n'a jamais été concerné par la jurisprudence.
Cet article 1er stipule :
« Article premier . - Pour les personnels enseignants relevant du ministère de l'Education nationale et qui exercent leurs fonctions dans les écoles maternelles et élémentaires, les réunions visées à l'article 5, alinéa premier, du décret du 28 mai 1982 susvisé sont organisées dans le cadre des circonscriptions relevant de la compétence des inspecteurs départementaux de l'Education nationale, à raison de deux demi-journées par année scolaire. »
En conclusion :
Pour les personnels enseignants du second degré exerçant en lycée et collège :
  • Ils ont droit d'assister à une heure mensuelle d'information syndicale.
  • Aucun calendrier prévisionnel n'est à déposer.
Pour les personnels enseignants du 1er degré exerçant en écoles maternelles et élémentaires :
  • Ils ont droit juridiquement d'assister à deux réunions d'une demi-journée chacune.
Par ailleurs, la décision  N° 102848 du 23 novembre 1990 du conseil d'état a :
1°) annuler un jugement en date du 28 juillet 1988 par lequel le tribunal administratif de Montpellier a rejeté la demande de Mme X...tendant à l'annulation de la décision du 20 octobre 1986 par laquelle le recteur de l'académie de Montpellier a ordonné une retenue d'une journée sur son traitement en raison de sa participation à une réunion syndicale d'information le 12 septembre 1986 pendant les heures de service,
2°) annuler ladite décision ;
Exigeons pour tous les personnels enseignants, 1er et 2nd degré,  l'application de l'article 5 du Décret n° 82-447 sans aucune autre restriction.

Le 4 pages "Spécial" Élections professionnelles dans l'Éducation nationale de la CGT-Éduc'action

“Pour nos conditions de travail, non à l’austérité, oui à un service public de qualité, votez CGT
Le choix de la CGT est celui d'une Ecole publique, gratuite et laïque dont l'objectif premier est la réussite de toutes et tous, en matière d'éducation, de qualification et d'émancipation...
La CGT est engagée dans les luttes avec tous les personnels : L'Education est notre priorité...
   Lire la suite dans le 4 pages "Spécial" Élections professionnelles dans l'Éducation nationale de la CGT-Éduc'action 

Apprentissage : Développement de l’apprentissage… et si on parlait des apprentis ?

Communiqué commun CGT, JOC, UNEF, UNL
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Le président de la République conclura ce vendredi 19 septembre une réunion de mobilisation sur l’apprentissage. L’objectif annoncé est de lever tous les « obstacles structurels qui freinent la progression de l’apprentissage » pour atteindre 500 000 jeunes en apprentissage d’ici 2017.
Nous alertons le gouvernement sur les risques de l’enfermement dans une logique strictement quantitative. L’objectif de 500 000 apprentis relancé en 2004 n’est pourtant toujours pas atteint. Surtout, cet objectif chiffré, basé sur des mesures de promotion de l’apprentissage et d’aide aux employeurs, est en décalage complet avec le vécu des jeunes sur le terrain, confrontés à la difficulté de trouver un employeur, y compris dans des secteurs dits « en tension », comme le bâtiment ou l’hôtellerie/restauration par exemple.
L’apprentissage est un outil de formation, il ne peut résumer la politique de lutte contre l’échec scolaire et n’apporte pas de réponse au problème du chômage des jeunes. Le meilleur moyen de valoriser cette voie de formation est d’améliorer les conditions de formation et de travail des apprentis.
Nous demandons l’ouverture d’une concertation sur les droits des apprentis, permettant d’améliorer leurs conditions de vie, de formation et de travail notamment sur les sujets suivants :
- La rémunération des apprentis, qui doit augmenter et prendre en compte le niveau de qualification
- L’accompagnement pour la recherche d’un employeur et le renforcement de l’engagement des entreprises de plus de 50 salariés et des branches sur ce sujet. Nous souhaitons également qu’un travail soit ouvert pour renforcer la mixité Femmes/Hommes notamment aux niveaux IV et V.
- L’accompagnement pédagogique et la qualité de la formation, dans le CFA et dans l’entreprise, pour prévenir les ruptures de contrats et augmenter le taux de réussite. En effet, en Ile de France par exemple, pour les niveaux V, 35% des contrats d’apprentissage sont rompus avant la fin de la formation, et le taux de réussite est de 80% pour les apprentis qui continuent leur contrat jusqu’au bout. Seuls 53% des inscrits obtiennent donc leur diplôme.
- La protection sociale des apprentis, et les mesures d’accompagnement en matière de transport et de logement par exemple. Nous interpellons d’ailleurs le gouvernement car le décret permettant la prise en compte des trimestres d’apprentissage pour le calcul des retraites n’est toujours pas sorti.
- La garantie d’accéder à un emploi stable à l’issue du contrat d’apprentissage, alors que la crise a fortement dégradé l’insertion des apprentis : 7 mois après avoir quitté le CFA, 65% des anciens apprentis sont emploi. Parmi ceux-ci, seuls 58,5% sont en emploi à durée indéterminée.
François Hollande a été élu en s’engageant à faire des jeunes sa priorité, l’ouverture de ce chantier pourrait être l’occasion de concrétiser cet engagement et d’adopter des mesures fortes et concrètes permettant d’améliorer la situation des apprentis.
Nous appelons le patronat à prendre ses responsabilités : le contrat de génération, pourtant signé par l’ensemble des acteurs sociaux, n’a pas permis de négociations ambitieuses sur l’emploi des jeunes dans les entreprises et les branches. L’apprentissage permet aux entreprises de disposer de jeunes qu’elles ont participé à former, son financement est assuré à 75% par les pouvoirs publics. Au patronat de s’engager pour recruter des apprentis, assurer une formation de qualité dans l’entreprise et une insertion durable.
Montreuil, le 19 septembre 2014

Conférence de presse du Président de la République : Une semaine de communication… mais toujours pas de réponses aux attentes des salariés

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Après le Premier Ministre à l’Assemblée nationale et à la télévision, c’est le Président de la République qui s’est adressé à la presse. Lui aussi a tenté de justifier sa politique vis-à-vis des français sans tenir compte de la réalité du vécu et des attentes de l’immense majorité de la population.
Il fait semblant de sermonner le Patronat en lui demandant des engagements sur les aides publiques dont il bénéficie (220 milliards par an). La CGT demande depuis plusieurs mois, des engagements concrets en préalable de l’obtention de ces aides. Il n’est pas trop tard pour le faire.
Au contraire, le Président de la République confirme le plan d’économies pour le pays de 50 milliards, sans jamais annoncer dans quels domaines elles vont être réalisées. On peut craindre pour le modèle social français en matière de services publics, de santé et de protection sociale.
Aussi, il confirme le recul sur le droit des salariés à être représentés dans les entreprises (seuils sociaux) et continue de céder à la pression patronale à propos de l’ouverture des magasins le dimanche.
Plus que jamais la CGT estime indispensable des mesures immédiates sur le pouvoir d’achat pour relancer la croissance comme, par exemple, une augmentation des minima sociaux et du SMIC. Le Patronat pour sa part, doit relever tous les minima de branches à hauteur du SMIC.
Montreuil, le 18 septembre 2014

jeudi 18 septembre 2014

Lois de Financement de la Sécurité Sociale : Notre Santé et notre Sécurité Sociale encore attaquées !

Communiqué commun de la Confédération et des Fédérations CGT Santé-Action sociale et Organismes Sociaux
La Cour des comptes a rendu public, hier, 17 septembre 2014, un rapport sur l’application des Lois de Financement de la Sécurité Sociale.
Selon elle, pour 2014, « les objectifs de baisse des déficits, pourtant limités et déjà revus, risquent de ne pas être atteints ». D’autres efforts nettement accrus doivent être réalisés.
La Cour des comptes estime que d’autres économies sont possibles dans l’assurance maladie (aussi bien en soins de ville que sur l’hôpital) « sans dégrader la qualité ou l’égalité d’accès aux soins » ce que conteste la CGT.
Alors que des Conventions d’Objectifs viennent tout juste d’être signées par l’Etat et les caisses nationales de la Sécurité sociale, demandant entre autre, la suppression de 8800 emplois dans les organismes, ce rapport en demande encore plus !
Alors que l’accès aux soins ne cesse de se dégrader, la Cour des comptes en demande encore plus, particulièrement à l’hôpital public, dernier garant de l’accès aux soins où plus de 20 000 emplois ont déjà été supprimés !
De nouvelles économies vont encore être supportées par les usagers, ce sera encore au détriment du service qui leur sera rendu mais aura aussi des incidences sur leur santé !
Pendant ce temps, la rémunération des objectifs de santé publique (ROSP) accordée aux médecins dans leur nouvelle convention a coûté 376 millions d’euros, « sans que les obligations définies en contrepartie ne soient toujours à la hauteur des enjeux ni les résultats mesurables ».
Pour la CGT,il s’agit d’un doux euphémisme lorsque l’on sait par exemple que l’un des objectifs assignés aux médecins était d’afficher leurs horaires d’ouverture dans leur cabinet !
Pendant ce temps, la politique pour la substitution de médicaments génériques se révèle extrêmement coûteuse : pour 2 euros d’économies, un euro est reversé aux pharmaciens.
Pendant ce temps, la Cour des comptes estime que la fraude aux cotisations sociales pourrait avoir atteint 20 à 25 milliards d’euros en 2012. Nous rappelons que 100 %de ces fraudes sont imputées aux employeurs (travail dissimulé, heures supplémentaires non payées, abus de contrats précaires…). Pourtant, le patronat bénéficie déjà de multiples allègements de cotisations ainsi que des nombreuses mesures incluses dans le « pacte de responsabilité » sans qu’aucune contrepartie ne lui soit demandée.
C’est d’une autre politique dont les assurés ont besoin.
La CGT a des propositions alternatives permettant la reconquête de notre Sécurité sociale et un grand service public de santé et d’action sociale.
Encore une fois, les coups portés vont dans la même direction.
Les salariés, retraités, privés d’emplois doivent se faire entendre et participer massivement aux manifestations et rassemblements organisés par la CGT le 16 octobre 2014, lors du débat au Parlement, autour du Plan de Financement de la Sécurité Sociale !
Montreuil, le 18 septembre 2014

Mon salaire, c’est aussi ma protection sociale

Le travail est à l’origine de la création des richesses. C’est un formidable atout pour l’économie française. Les salaires et les cotisations sociales sont primordiales pour vivre, se soigner, bien vieillir. Chaque augmentation de salaires gagnée améliore l’économie du pays et la protection sociale. La reconquête de la Sécurité sociale passe, dès lors, par la revalorisation des salaires, la reconnaissance des qualifications et responsabilités, l’égalité salariale entre femmes et hommes et par la fin des exonérations de cotisation qui assèchent les ressources de la protection sociale.
1% d’augmentation de salaires, c’est 2,2 milliards pour la Sécurité sociale !

Le salaire, c’est quoi ?

Il ne se limite pas à ce qui est viré chaque mois sur votre compte en banque (le salaire net), mais inclut également les cotisations sociales (parts salariale et «  patronale »). Les cotisations dites « patronales » sont de l’argent que l’entreprise vous doit au titre de votre travail, comme votre salaire.

La CSG

Elle s’est en partie substituée aux cotisations sociales (assurance maladie et famille) mais ne crée pas de droits, contrairement aux cotisations... Les entreprises ne payent pas de CSG.

Les cotisations sociales

Elles ouvrent des droits pour des prestations relatives, soit à des risques (maladie, maternité, chômage, invalidité,...), soit à la qualité de votre vie future (retraite, ...) ou de celle de vos enfants (famille, ...). 100 euros de cotisations sociales, ce sont notamment 41 euros pour l’Assurance Maladie, 24 euros pour les retraites, 19 euros pour la famille, etc.
Ainsi votre salaire et vos cotisations sociales ouvrent des droits, dans certaines conditions, permettant :
- si vous tombez malade, de prendre en charge tout ou partie des frais d’hospitalisation, de médicaments ;
- si vous devenez invalide, de bénéficier d’un revenu minimum ;
- si vous êtes victime d’un accident du travail, de percevoir une rente ;
- si vous perdez votre emploi, de percevoir, des allocations chômage ;
- si vous avez un enfant, de rester avec celui-ci pendant ses premières semaines, de faire face aux charges liées à l’éducation de vos enfants, de bénéficier de certaines allocations (crèche, allocation de rentrée scolaire, etc.) ;
- de bénéficier d’une pension de retraite principale et complémentaire après votre activité professionnelle.

Réduction de cotisations sociales.

Les exonérations de cotisations sociales (dont la réduction Fillon pour les salaires inférieur à 1,6 fois le Smic) qui représentent 27 milliards par an (sans compter les 20 milliards du « Crédit Impôt Compétitivité Emploi ») sont un exemple de cadeaux faits aux entreprises qui fragilisent la protection sociale.
De plus, ces cadeaux sont remboursés en partie par des impôts (notamment les taxes sur le tabac). Un salarié payé au Smic a, du fait des exonérations, une baisse de son salaire socialisé de 406 euros !

Salaire net

C’est le salaire direct versé à votre compte.

La rétribution de votre travail, c’est votre salaire, constitué tout autant du salaire net que des cotisations.

Discours de politique générale du Premier ministre : Gouverner, c’est tenir les engagements pour lesquels on a été élu

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Le Président de la République a été élu en 2012 autour de 4 engagements majeurs :
- Inverser la courbe du chômage
- Renégocier la politique européenne et notamment le pacte de stabilité
- Réduire les déficits publics
- Relancer la croissance
Après 2 ans et demi, le constat est sans appel et les salariés, les citoyens en paient chaque jour, les conséquences.
Aujourd’hui, le Premier ministre a affirmé que gouverner, c’était résister. Mais résister à qui ?
M. VALLS vient de confirmer le cap qu’il suit depuis 5 mois et qui donne les résultats que tout le monde connait. Davantage de chômage, moins de pouvoir d’achat, réduction des services au public dans les administrations, à l’hôpital et dans l’enseignement… il s’inscrit dans la feuille de route écrite par le MEDEF, qui lui a valu une ovation des patrons lors de leur université d’été. S’il est moins expressif devant la représentation nationale et les français, les mêmes objectifs demeurent. Cela passe par toujours plus d’aides publiques aux entreprises dont 80 % vont directement dans les poches des actionnaires contrairement à ce qu’il affirme. La CGT rappelle que le montant total de ces aides s’élève à 220 milliards d’euros, chaque année.
Le Premier ministre n’annonce aucune mesure sociale pour les salariés. Annoncer des baisses de cotisations sociales en guise de maintien de pouvoir d’achat est une supercherie et un nouveau coup contre la protection sociale.
Il tente, par contre, un tour de passe-passe vis-à-vis des retraités les plus modestes avec l’augmentation de 8 euros par mois du minimum vieillesse, une mesure déjà annoncée au mois d’août dernier. En atteignant 800 euros par mois, le revenu minimum vieillesse reste toujours à 177 euros en dessous du seuil de pauvreté.
UNE RAISON DE PLUS POUR AGIR A L’APPEL DES SYNDICATS DE RETRAITES, LE 30 SEPTEMBRE PROCHAIN.
La France a besoin d’une autre politique économique et sociale que celle mise en œuvre aujourd’hui. C’est pourquoi la CGT propose, notamment, des mesures urgentes sur la protection sociale, les salaires, les minimas sociaux, les pensions de retraite et le traitement des fonctionnaires, avec l’augmentation immédiate du SMIC à 1700 euros, une véritable politique de formation et d’apprentissage pour l’emploi dans les services publics et l’industrie, et le retour de la retraite à 60 ans.
Résister aux projets du MEDEF et du gouvernement, proposer des alternatives efficaces pour sortir de la crise, c’est l’ambition et l’objectif que souhaitent construire la CGT avec l’ensemble des salariés.
C’est le sens de la journée d’actions et de manifestations du 16 octobre prochain.
Montreuil, le 16 septembre 2014

mercredi 17 septembre 2014

Voie technologique des lycées : la réforme cale au CHSCT

Le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) du ministère de l’Éducation nationale s’est vu remettre une enquête menée auprès de collègues de STI2D (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable)...
L'enquête démontre que les personnels souffrent de la réforme qui leur a été imposée.
Ainsi, selon l'enquête, ils/elles seraient 51 % à juger le contenu de leur formation inadaptée (27 % n’assurent d’ailleurs ni l’enseignement transversal ni celui en langue vivante) et 65 % à trouver qu’enseigner est plus anxiogène qu’avant la réforme. 36 % projettent de quitter l’enseignement en STI2D.
Cette enquête confirme les critiques que la CGT Éduc’action avait émises sur cette réforme et sur sa mise en œuvre. La balle est maintenant dans le camp du gouvernement actuel qui n’a jamais souhaité remettre en cause une réforme imposée par la droite.
Il est temps de prendre en compte la souffrance des collègues en leur apportant une formation de qualité, hors du temps de travail.
Mais au-delà, la CGT Éduc’action exige la remise à plat complète de la réforme avec maintien de tous les postes dans le respect des qualifications et des disciplines des personnels, pour une véritable voie technologique industrielle renouvelée, au service de la réussite des élèves. 
Montreuil, le 17 septembre 2014
Le communiqué au format  

Retraités - 30 septembre : toutes les raisons de se mobiliser

Communiqué commun de la CGT et de l’Union Confédérale des Retraités
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La CGT a demandé, hier en Conseil d’administration de la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse), quand et de combien seraient revalorisées les « basses pensions ». Rappelons que les retraites sont gelées jusqu’au 1er octobre 2015, mais que celles dont le niveau ne dépassent pas 1200 euros (toutes pensions confondues) bénéficieraient de la revalorisation prévue légalement au 1er octobre 2014.
Dans leurs réponses, la direction de la CNAV et les représentants du gouvernement ont confirmé ce que nous craignions : les obstacles juridiques et techniques ne sont pas levés, il n’y aura pas de revalorisation des petites pensions au 1er octobre prochain. Ni le niveau ni la nouvelle date n’ont pu nous être précisés.
Il s’agissait bien, comme nous l’avions dénoncé, d’un effet d’annonce destiné à faire passer la pilule du gel des retraites. Le gouvernement a fait une promesse démagogique, qui n’était pas réalisable lors de son annonce, et qu’il n’a toujours pas rendue applicable puisque, quelques jours avant sa mise en œuvre, les décrets nécessaires ne sont toujours pas publiés !
Il est par ailleurs incompréhensible que le montant de cette réévaluation, aussi minuscule soit-il, ne soit toujours pas officiellement arrêté alors que les données prévues par le code de la Sécurité sociale (article L 161-23-1) sont connues. Le gouvernement s’apprête-t-il à modifier encore une fois les règles, pour faire encore moins, au motif que l’inflation est décidément plus basse que prévu ? Et cela sur le dos des retraités les plus modestes !
Alors que les « simplifications » et les avantages financiers sont à l’ordre du jour pour les entreprises, la complexification et les restrictions croissent tous les jours un peu plus en matière de Sécurité sociale et notamment de retraite.
Rappelons que la CGT, avec son Union Confédérale des Retraités, demande une revalorisation de toutes les retraites, revalorisation basée sur l’évolution du salaire moyen. Dans l’immédiat, elle appelle, avec neuf autres organisations de retraités, à des rassemblements dans tous les départements le 30 septembre prochain.
Montreuil, le 4 septembre 2014

Propositions du Medef : Les organisations syndicales dénoncent la provocation du patronat

mardi 16 septembre 2014 , par Sabine Ferry 
 
Réaction unanime des organisations syndicales en ce début de semaine, après l’annonce du Medef, révélée par Les Échos lundi 15 septembre 2014, de son projet de «  relancer la dynamique de création d’emplois en France  ». Le texte de 50 pages qui sera présenté par le patronat, lors d’une conférence de presse le 24 septembre prochain, envisage la création d’un million d’emplois. Et ses conclusions stipulent que « certaines propositions pourraient apparaitre certainement agressives ou caricaturales à certains »... Le Medef a vu juste : Les syndicats ont aussitôt dénoncé avec virulence « la provocation du patronat ». Explications.
Le patronat affiche donc l’ambition de créer un million d’emplois et la volonté de « relancer le débat », mais à quel prix ?
Il estime notamment que la suppression de deux jours fériés sur onze permettrait la création de 100 000 emplois. Il propose de vider le Smic de sa substance et de créer un sous-Smic, en instaurant un salaire inférieur au minimum pour les « populations les plus éloignées de l’emploi et qui pourrait être complété par des allocations sociales afin de garantir un pouvoir d’achat équivalent au Smic ». Il réclame une remontée des seuils sociaux, une plus grande permissivité du travail de nuit et du dimanche, et enfin un nouveau détricotage de la loi sur les 35 heures pour toutes les entreprises.
Interviewé par l’AFP, Thierry Lepaon, qui considère ces propositions « ringardes » et d’un « archaïsme grandissant » s’est dit « stupéfait du culot » du Medef, en rappelant que lors d’une réunion la semaine dernière avec les syndicats pour fixer l’agenda social « aucun des sujets que le Medef avance aujourd’hui n’a été mis sur la table. » Selon le secrétaire général de la CGT, le Medef a « orchestré sa communication » avant le discours de Manuel Valls devant le Parlement et avance des propositions qui vont «  constituer son cheval de bataille d’ici la fin de l’année ». « J’attends du Premier ministre qu’il tire les choses au clair et ramène enfin le patronat à la raison », lors de son discours mardi 17 septembre à l’Assemblée nationale, a-t-il affirmé.
« La CFDT y voit une entorse aux relations de confiance avec le Medef, écrit Les Échos. Sur la remise en cause des 35 heures comme durée légale, Laurent Berger répond :« hors de question pour la CFDT ». Sur la baisse du niveau du Smic : « hors de question pour la CFDT. » Et sur la suppression de jours fériés :« hors de question pour la CFDT. Et je pourrais continuer la liste comme ça », a-t-il confié au journal Libération.
Jean-Claude Mailly s’est demandé, sur BFM TV, « si c’était le 1er avril ». Selon le numéro 1 de Force Ouvrière, « le Medef est dans l’outrance, il se sent pousser des ailes (...) ces derniers temps, le gouvernement a tendance à répondre assez fortement à ses revendications  ». « La prochaine étape c’est quoi », s’interroge Jean-Claude Mailly ?« Il faut travailler le dimanche, il faut augmenter les seuils sociaux, il faut augmenter la durée légale du travail. On va faire travailler les enfants ? »
La CFTC, quant à elle, a prévenu qu’elle n’ira pas à la rencontre bilatérale prévue avec le Medef le 22 septembre prochain.
Y compris l’UPA et la CGPME, côté patronal « ont grincé des dents », affirme le quotidien national de l’économie.

mardi 16 septembre 2014

16 octobre : Journée nationale d’action interprofessionnelle pour la reconquête de la Sécurité sociale

La CGT appelle les salariés une journée nationale de mobilisations coordonnées en amont de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2015 (PLFSS) par l’Assemblée nationale.

Cette initiative s’inscrit dans la campagne de reconquête de la Sécurité sociale, tant sur les questions de son financement que de la réponse aux besoins des salariés. Elle est un des versants de la campagne engagée depuis plusieurs mois par la CGT sur le coût du capital. La CGT entend donc articuler les questions des salaires, de l’emploi et du travail avec cette ambition de reconquérir la Sécurité sociale.
Cette journée sera marquée par un rassemblement national à Paris suivi d’une prise de parole avec la participation notamment de syndicats de la Santé et de l’action sociale et des Organismes sociaux. Dans les départements de province, les organisations de la CGT interpelleront les préfectures, les agences régionales de Santé, parlementaires, sous forme de motions, rassemblements et manifestations et la tenue de conférences de presse.

30 septembre 2014 : appel UGFF Contre le blocage des pensions de retraite



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lundi 15 septembre 2014

Le 16 octobre 2014 - Protection sociale : Nous sommes tous concernés

 


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Une indemnité forfaitaire de formation (IFF) attribuée à certains stagiaires à compter de la rentrée scolaire 2014 !

L'indemnité forfaitaire de formation (IFF) est au bénéfice des personnels enseignants et d'éducation stagiaires au titre de leur période de formation dans les écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE). Elle concerne les stagiaires qui accomplissent leur période de mise en situation professionnelle à hauteur d'un demi-service et dont la commune du lieu de leur formation est distincte de la commune de leur école ou établissement d'affectation et de la commune de leur résidence familiale. Elle est exclusive du remboursement des frais de déplacement. 
Le taux annuel de l'indemnité est fixé à 1 000 euros. Elle est versée mensuellement
  • Décret n° 2014-1021 du 8 septembre 2014 instituant une indemnité forfaitaire de formation allouée aux personnels enseignants et d'éducation stagiaires 
  • Arrêté du 8 septembre 2014 fixant le taux annuel de l'indemnité forfaitaire de formation allouée aux personnels enseignants et d'éducation stagiaires
Commentaire CGT : Si l’indemnité forfaitaire de formation a le mérite  d’exister, le champ des bénéficiaires nous paraît beaucoup trop restrictif. C’est pour cela que la CGT a demandé que les stagiaires affectés à temps complet dans un établissement dont la commune est différente de la commune de leur résidence familiale avant la réussite au concours ou à l’examen professionnalisé puissent également bénéficier de cette indemnité dans la mesure où une formation leur sera également imposée. Nous avons reçu une fin de non-recevoir se la part du Ministère ! 
Cependant, selon certaines situations, il s’avérerait que le stagiaire aurait plus intérêt à se faire rembourser ses frais sur la base de décret du 3 juillet 2006 et de l’arrêté du 3 juillet 2006 afférent que de recevoir mensuellement cette indemnité forfaitaire. Il faut donc qu’une information spécifique lui soit faite en début d’année scolaire afin qu’il puisse choisir le mode de remboursement le plus conforme à ses intérêts
Exigez de l'administration de vous faire un comparatif afin que vos intérêts soient les mieux garantis !

Textes relatifs aux élections professionnelles du 27 novembre au 4 décembre 2014, publiés par le MEN

  • Décret n° 2014-1029 du 9 septembre 2014 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du vote électronique par internet pour l’élection des représentants du personnel au sein des instances de représentation du personnel du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et pour les élections professionnelles des maîtres des établissements d’enseignement privés des premier et second degrés sous contrat relevant du ministre chargé de l’éducation nationale...
  • Arrêté du 9 septembre 2014 relatif aux modalités d’organisation du vote électronique par internet des personnels relevant du ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche pour l’élection des représentants des personnels aux comités techniques, aux commissions administratives paritaires, aux commissions consultatives paritaires, au comité consultatif ministériel des maîtres de l’enseignement privé sous contrat et aux commissions consultatives mixtes pour les élections professionnelles fixées du 27 novembre 2014 au 4 décembre 2014.
  • Arrêté du 9 septembre 2014 portant création de traitements automatisés de données à caractère personnel pour le vote électronique par internet pour l’élection des instances de représentation des personnels relevant du ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.