dimanche 28 avril 2024

1er mai : appel CGT avec rendez-vous dans le département

 


Contre le choc des savoirs, amplifions la mobilisation

Communiqué intersyndical

Pour un choc des moyens et des salaires, contre le choc des savoirs et le tri social, amplifions la mobilisation

Depuis le mois de janvier, les personnels de l’Éducation se mobilisent pour obtenir les moyens nécessaires à la réussite de leurs élèves, pour leur salaire et contre le « choc des savoirs ». Le « choc des savoirs » est un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École et instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres ainsi qu’une discrimination sociale. L’organisation des enseignements de français et de mathématiques en groupes de niveaux en collège est une véritable usine à gaz, néfaste pour les élèves, particulièrement pour les plus fragiles et qui va dégrader les services des personnels. Les nouveaux programmes, la labellisation des manuels et la généralisation à tous les cycles des évaluations nationales vont restreindre la liberté pédagogique et remettre en cause la professionnalité des enseignant·es ; le DNB couperet et les « prépa secondes » vont aggraver le tri social. La réforme de la voie professionnelle est dans la droite ligne de la logique de libéralisation du marché du travail, en réduisant les offres de formation des jeunes, quels que soient leurs vœux, aux besoins du bassin d’emploi et en imposant un parcours différencié réduisant le temps à l’École. C’est un renforcement du tri social des élèves en les assignant à leur classe et à leur lieu de vie. C’est de nouveau un plan « social » qui se dessine chez les PLP avec la fermeture des formations considérées comme non insérantes.

Les conditions de travail des personnels se dégradent et les travailleurs·euses subissent une perte de sens de leur métier : manque d’infirmier·es et d’assistant·es sociales face aux difficultés de plus en plus criantes de nos élèves, manque d’AED et d’AESH, qui subissent en plus la maltraitance institutionnelle, manque de personnels techniques et administratifs à qui on impose l’expérimentation de nouveaux outils…
Ce n’est pas d’un choc des savoirs dont l’Éducation nationale a besoin mais bien d’un choc des moyens et des salaires. L’Éducation nationale ne peut faire l’économie des près de 700 millions d’euros dont veut la priver le gouvernement.

À l’image de ce qu’a vécu l’hôpital public, le service public d’Éducation s’enfonce dans une crise sans précédent sous les coups de boutoir des politiques austéritaires et antisociales de ce gouvernement. Les grèves nationales des 1er et 6 février des 8 et 19 mars et du 2 avril ainsi que l’ensemble des actions locales, grèves, manifestations, rassemblements, réunions publiques, pétitions, « collèges morts », « nuits des écoles et des établissements » ont démontré l’ampleur de la colère des personnels de l’Éducation nationale et permis de convaincre les parents de la dangerosité des groupes de niveaux.

C’est en ancrant cette mobilisation dans la durée par exemple, par plusieurs jours de grèves consécutifs, que nous obtiendrons satisfaction des revendications.

C’est pourquoi nos organisations, CGT Éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SUD éducation, appellent les personnels à se réunir dès la rentrée de chaque zone de vacances afin de débattre des suites et des modalités de la mobilisation.
Nos organisations appellent les personnels à refuser de mettre en œuvre le tri des élèves dans des groupes et à bloquer la réforme.

Elles soutiennent toutes les grèves, y compris reconductibles et autres formes de mobilisations (manifestations, rassemblements etc), en cours et à venir, décidées par les personnels ou proposées par les intersyndicales locales et à participer massivement à la mobilisation du 1er mai.

Elles appellent à faire de la semaine du 13 mai, une semaine d’amplification et de convergence de toutes ces mobilisations et à participer massivement aux manifestations unitaires avec les parents d’élèves du samedi 25 mai « contre le choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ».

Paris, le 25 avril 2024

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Communiqué intersyndical : « Non au choc des savoirs »

Non au « Choc des savoirs », oui au choc des moyens et des salaires

Toujours à l’offensive au 3eme trimestre !

Depuis le mois de janvier, les personnels, à l’appel de nos organisations syndicales, sont mobilisés contre le « Choc des savoirs ». Cet ensemble de mesures, du premier degré au second degré, dessine les contours d’un modèle d’École passéiste et conservateur. Il vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge, notamment par les groupes de niveaux, mais aussi en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en LGT ou LP et en faisant du DNB une barrière à l’entrée au lycée.

Ces mesures détériorent aussi nos métiers en remettant en cause notre liberté pédagogique. Elles vont désorganiser nombre d’enseignements par la mise en place de barrettes dans un contexte de dégradation des conditions de travail. Elles dépossèdent les enseignant·es de leur expertise professionnelle notamment par la mise en place de manuels labellisés répondant à un modèle pédagogique unique issu du Conseil scientifique de l’Éducation nationale mais également par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux . Alors que les conditions de travail sont déjà dégradées, elles vont provoquer toujours plus de souffrance au travail. De plus, en supprimant les postes, en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, en refusant les revalorisations indiciaires pour les personnels et en annonçant près de 700 millions d’euros de coupes budgétaires, le gouvernement fait le choix de l’austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse !

Nos organisations ont impulsé une campagne qui fait bouger les lignes par des actions diverses et inscrites dans la durée. Nous avons mené avec force et détermination la bataille des idées sur les groupes de niveaux, rassemblant une grande partie de la profession et des parents : dans la communauté éducative, comme au-delà, les groupes de niveaux apparaissent pour ce qu’ils sont, un dangereux outil de tri social des élèves. Mais c’est bien tout le « Choc des savoirs » qui est dangereux pour les élèves, les personnels et l’avenir de l’École publique. L’émotion et la colère ressenties par les communautés éducatives sont vives bien au-delà du collège. C’est bien le sens et les missions du service public et particulièrement la lutte contre la ségrégation sociale et scolaire qui sont percutés et remis en cause.

Un plan d’action dans la durée…pour gagner !

Nos organisations continuent d’exiger l’abandon de l’ensemble des mesures « Choc des savoirs» et affirment qu’elles ne trieront pas les élèves à la rentrée. Elles exigent aussi un investissement massif (moyens et salaires des personnels) pour l’École publique et la réussite de tous les élèves. Elles proposent un plan d’action pour tout le troisième trimestre afin de poursuivre et amplifier la mobilisation :

  • soutien à toutes les initiatives et actions en cours
  • organisation d’actions sous des formes diversifiées et soutien à toutes les mobilisations locales (par exemple, grèves, pétition, réunions publiques, rassemblements, actions diverses d’écoles et d’établissements…),
  • poursuite de la campagne de signatures de la pétition intersyndicale sur le “choc des savoirs”,
  • poursuite de la campagne de signatures de la pétition intersyndicale pour demander la fin du caractère obligatoire des évaluations nationales standardisées et généralisées,
  • organisation de réunions publiques avec les parents d’élèves,
  • vote de motions en conseil des maîtres et en conseil d’école et vœux en CA contre le choc des savoirs,
  • présentation en CA de propositions d’organisations pédagogiques qui permettent de ne pas trier les élèves,
  • refus de constituer les groupes en conseils école-collège avec motion commune à lire dans cette instance,
  • participation massive à la journée de mobilisation du 1er mai,
  • organisation le samedi 25 mai d’une journée nationale d’action avec des manifestations en région et à Paris « contre le Choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ».

Télécharger le communiqué inter-syndical

Audience au sénat pour porter les revendications des personnels administratifs


Les organisations syndicales (CGT EDUC’ACTION, SNASUB,A&I UNSA,SNALC) reçues par le sénateur Olivier PACCAUD « membre de la commission des finances » sur le Contrôle budgétaire des personnels administratifs du ministère de l’Éducation nationale.

Retrouvez le bilan de l’ AUDIENCE SÉNAT 4 AVRIL 24

L’Éducation prioritaire que nous voulons

Ce « 8 pages «  intitulé « l’Éducation Prioritaire que nous voulons » s’appuie en intégralité sur les repères revendicatifs adoptés par la CGT Educ’action rénuie lors de son Conseil National de mars 2024.

Lancée en 1981, la politique d’Éducation Prioritaire est passée d’une recherche de la réussite de toutes et tous à une logique d’extraction individuelle de quelques un·es. Le tout dans le cadre d’un saupoudrage des moyens, d’une multiplication des labels et d’une territorialisation galopante. La CGT Éduc’action refuse cette politique.

l’Education Prioritaire doit se fixer comme objectif l’égalité réelle d’acquisition des savoirs et des moyens d’émancipation. Elle doit aussi permettre une réelle égalité d’accès des élèves aux parcours scolaires de leur choix, quelle que soit leur situation sociale. La cible de cette politique doit être l’ensemble des élèves scolarisé·es dans les écoles et les établissements qui concentrent le plus de difficultés sociales, à l’opposé des logiques de contractualisation et d’individualisation comme les CLA (Contrats Locaux d’Accompagnement).

Télécharger la publication spéciale Education Prioritaire

Sommaire :

  • Des préalables indispensables

    • Un cadre national
    • des critères transparents
    • Ne pas oublier la ruralité
  • L’élève dans l’éducation prioritaire

    • Gratuité totale de la scolarité
    • L’essentiel abaissement des effectifs par classe
    • Spécificités pédagogiques de l’éducation prioritaire
    • Accès à la médecine et au service social scolaire
  • Accès à la diversité culturelle et aux équipements sportifs

    • En collèges et en lycées
    • Dans les écoles
  • Lutter contre les processus ségrégatifs

    • La responsabilité de l’enseignement privé
    • Le rôle de la carte scolaire et de la sectorisation
    • Les processues ségrégatifs au seins des établissements
  • Bâti scolaire

    • L’implantation des locaux
    • Les cités éducatives, une fausse solution
  • Les personnels

    • Accueil, temps de service et concertation
    • Rémunération
  • Sortir de la logique de réseau

    • Refuser les contrats locaux d’accompagnement

mardi 9 avril 2024

« Écoles normales du XXIème siècle » : non au plan social d’envergure des INSPE, non à la caporalisation des formations d’enseignant·es (communiqué ferc sup)

 Le Président a annoncé le lancement de la réforme de la formation des enseignant·es et des concours, avec le concours en fin de L3 dès 2025 et la fin des INSPE*.

La présentation du gouvernement intitulée « Écoles normales du XXIème siècle, Stratégie de formation et de recrutement des futurs professeurs » avait fuité auparavant. Elle montre la vision de Macron-Attal de la réforme de la formation et des concours d’enseignement.

Nous avions déjà alerté sur les problèmes des annonces précédentes : calendrier intenable, manque de moyens pour la réforme…

Lire la suite dans le communiqué de la FERC Sup CGT

* Institut national supérieur du professorat et de l’éducation

dimanche 7 avril 2024

Session 2024 Concours ITRF catégories A, B et C Examens professionnels d’avancement de grade

Les inscriptions aux concours ITRF sont enregistrées du mardi 2 avril 2024 (12 heures, heure de Paris) au mardi 30 avril 2024 (12 heures, heure de Paris).

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Les inscriptions aux examens professionnels d’avancement de grade de la filière ITRF sont enregistrées du mardi 2 avril 2024 (12 heures, heure de Paris) au mardi 30 avril 2024 (12 heures, heure de Paris).

AUDIENCE CONSEILLÈRE SOCIALE du 20 mars 2024 Personnels administratifs

La CGT ÉDUC’ACTION a été reçue par la conseillère sociale de la ministre de l’éducation ce mercredi 20 mars sur la situation des personnels administratifs.

La CGT ÉDUC’ACTION a rappelé que la filière administrative est une filière essentielle au fonctionnement de l’éducation nationale, alors même que les personnels se sentent souvent oublié par l’institution. Pourtant avec 52 000 agents, la filière administrative représente une population plus importante que les agrégés (51 000 agents) et presque aussi importante que les PLP (57 000 personnels). Les personnels administratifs souhaitent être entendus et considérés !

Télécharger le tract

mercredi 3 avril 2024

Collège : contre le choc des savoirs et les groupes de niveau

Malgré les tergiversations sémantiques, l’arrêté instaurant les groupes de niveaux a été publié. Pour la CGT Éduc’action, rien n’est joué et cette réforme organisant la casse du collège unique ne doit pas s’appliquer. Elle aurait des conséquences catastrophiques sur la mixité, le harcèlement, l’inclusion. Elle dégraderait les emplois du temps et menacerait à terme le statut. Elle instaurerait une évaluation permanente-standardisée et fragiliserait les cadres collectifs de travail.

État des lieux de ce pourquoi il faut combattre cette réforme du collège

Sommaire

  • Le collège version Macron

  • Attention à nos statuts

  • L’école du tri social

  • Onde de choc dans l’Education Prioritaire

  • Dispositifs et inclusion en danger?

  • Evaluations nationales généralisées

  • Groupes de besoin / niveaux anxiogènes et générateurs de violence scolaire

Ce dont les élèves en difficulté on besoin, ce n’est pas de méthodes simplistes ni d’un retour à l’école fantasmée d’antan, mais d’une pédagogie émancipatrice, librement mise en oeuvre par leurs enseigant·es, et en nombres suffisant pour réduire drastiquement les effectifs par classe.

La CGT Educ’action continue d’exiger :

  • L’abandon du choc des savoirs

  • L’attribution des heures dédiées aux groupes de niveau à la baisse des effectifs par classe

  • L’abandon du Pacte au bénéfice d’une revalorisation  salariale sans condition

  • L’abandon des suppressions de poste

Télécharger le 4 pages collège « Contre le choc des savoirs »

Suite au rapport sur le financement public de l'enseignement privé : communiqué de la CGT éduc'action Enseignement privé

 


mercredi 27 mars 2024

Mobilisation du 2 avril dans la Manche

 


Communiqué intersyndical : En grève le 2 avril, non au choc des savoirs

Communiqué intersyndical

En grève le 2 avril

Non au choc des savoirs,

Oui au choc des salaires et des moyens pour l’École publique !

Les arrêtés et décrets publiés le 17 mars et la note de service du 18 mars confirment nos analyses : il s’agit bien d’organiser des groupes de niveau, donc de trier les élèves ce qui va immanquablement creuser les inégalités, comme l’a montré la recherche. C’est bien une Ecole du tri social que Nicole Belloubet et Gabriel Attal mettent en place. Derrière la promesse d’une plus grande flexibilité, ce sont en réalité des contraintes d’organisation et pédagogiques qui vont lourdement fragiliser notre liberté pédagogique et de casser la relation forte et continue avec les classes et les élèves. C’est bien le cœur de notre métier qui est attaqué.

Depuis des mois, les personnels se mobilisent contre les groupes de niveaux. Grèves les 1er et 6 février, actions locales, vote contre en CSE, réunions publiques avec les parents d’élèves, opération collèges morts… nos organisations ont impulsé une campagne qui fait bouger les lignes : nous avons mené avec force et détermination la bataille des idées sur les groupes de niveau, rassemblant une partie de la profession et des parents d’élèves dans la mobilisation. Le gouvernement est fébrile et en vient à passer en force, en publiant des textes qui au mépris de l’avis de la profession. Inacceptable et irresponsable ! Mais cette fébrilité montre que notre action n’est pas sans effet : c’est donc maintenant qu’il faut amplifier la mobilisation pour gagner !

A travers le « Choc des savoirs » (groupes de niveaux, classes prépa 2de), le gouvernement cherche à imposer un modèle d’École du collège au lycée qui vise à faire sortir de l’École publique, le plus tôt possible et à chaque étape de leur scolarité, les élèves des classes populaires. En érigeant plutôt l’uniforme et le SNU au rang de priorités politiques et budgétaires, le gouvernement fait un choix clair : celui d’une École du tri social, d’une École passéiste et conservatrice. En supprimant les postes et en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, le gouvernement fait le choix de l’austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse !

Un plan d’action dans la durée…pour gagner !

Nos organisations SNES-FSU, SNEP-FSU, FNEC FP FO, CGT Educ’action et SUD éducation appellent donc à amplifier la mobilisation

  • grève nationale le mardi 2 avril : pour l’abandon des mesures « Choc des savoirs », pour exiger une revalorisation salariale sans contreparties et des moyens pour l’École publique
  • campagne d’information à destination des personnels et des familles : heures d’informations syndicales, AG et réunions publiques

Nos organisations appellent à mettre en débat les suites de l’action, notamment la reconduction de la grève. Elles soutiendront toutes les reconductions là où cela est possible : c’est bien en l’inscrivant dans la durée par plusieurs jours de grève consécutifs, que la mobilisation sera victorieuse.

Nous ne trierons pas nos élèves !

Toutes et tous en grève le mardi 2 avril
et inscrivons l’action dans la durée.

 

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samedi 23 mars 2024

Tout savoir sur la mobilité

  • Remboursement partiel des titres de transport
  • Forfait mobilité durable
  • Travailler sur deux lieux différents la même journée : remboursement de frais kilométriques, fiche pratique CHORUS-DT,  frais repas, inclusion du temps de trajet comme du temps de travail

  Le 4 pages spécifique                                                                                                                             La fiche pratique Chorus

Les PAS (Pôle d’Appui à la Scolarité) : On fait le point

Les Pial disparaitraient au profit des PAS (Pole d’Appui à la Scolarité). Le rejet de l’article 53 au projet de loi de finance n’interdira pas le gouvernement d’avancer son projet. Ce nouveau dispositif serait co-piloté par un personnel Éducation Nationale et 2 professionnel·les du secteur médico-social (financés par le ministère de la Santé). Dans ce cadre ce ne serait plus les notifications MDPH qui s’imposeraient en première intention. Un tri va s’opérer pour prendre le contrôle sur les besoins de compensations y compris en termes d’aide humaine. Ce qui était déjà un peu le cas avec les PIAL et l’explosion des accompagnements sans quota horaire va s’amplifier.

Tout savoir sur l’arrêt maladie et la protection sociale

La question de la maladie est assez sensible chez tou·tes les non-titulaires. Quels sont leurs droits en matière de couverture maladie ?

Renouvellement ou pas ?

La fin d’année scolaire est toujours un moment très stressant dans le parcours d’un·e non-titulaire qui se pose des questions légitimes : est-ce que je vais être reconduit·e ou pas ? Sur quel poste ? Quelle quotité de service ? Dans quel établissement ?
Trois étapes pour s’assurer au mieux de pouvoir poursuivre l’aventure en septembre.

Guide pratique AESH

Les Auxiliaires de Vie Scolaire chargés de l’Intégration individualisée des élèves handicapés (AVS-i) n’existent plus.  Les Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap (AESH) font maintenant l’objet d’un recrutement et de conditions d’emplois spécifiques au regard de leurs missions.

Ce guide se consacre uniquement aux personnels AESH recrutés sous contrat de droit public relevant du décret 86-83 du 17 janvier 1986, sous réserve des dispositions spécifiques fixées par le décret 2014-724 du 27 juin 2014 modifiées par le décret n° 2021-1106 du 23 août 2021

Rappelons que les personnels AESH restent précaires et mal payés, en Contrat à Durée Déterminée (CDD) ou Indéterminée (CDI).

La CGT Éduc’action revendique :

  • La titularisation de tou-te-s les salariés, quel que soit le contrat, sans condition de concours ni de nationalité et avec une formation adaptée ;

  • La création d’un nouveau métier sous statut de la fonction publique répondant aux missions d’AESH ;

  • Un service à temps complet qui intègre les périodes de réunion de synthèse des équipes de suivi de scolarité, de concertation avec les enseignants, de préparation…

  • Une véritable formation débouchant sur un diplôme de niveau bac minimum (niveau IV).

SOMMAIRE

PRÉAMBULE : Revendiquer un vrai statut avec la CGT Éducaction
FICHE 1
 : Recrutement
FICHE 2
 : Missions des AESH
FICHE 3
 : Le Contrat
FICHE 4
 : Lorganisation du travail
FICHE
 5 : La rémunération
FICHE
 6 : Fin de contrat, Démission, Rupture conventionnelle
FICHE
 7 : Le licenciement, labandon de poste, le droit au chômage
FICHE
 8 : Cumul demplois
FICHE
 9 : Formations et concours
FICHE
 10 : La maladie
FIC
HE 11 : Les congés / les absences
FICHE 1
2 : Les congés exceptionnels
FICHE 1
3 : Aides et protection sociale
T
extes officiels
Contacts

Télécharger le guide AESH 2024

Personnels administratifs : un ministère sans beaucoup de réponses aux attentes des personnels

Communiqué de presse

Personnels administratifs : un ministère sans beaucoup de réponses aux attentes des personnels et
de la CGT Éduc’action.

Reçu·es en audience le mercredi 20 mars, les représentant·es CGT ont fait part des difficultés et des conditions de travail dégradées des personnels administratifs dans les services et les EPLE.

Attractivité des métiers (salaire, requalification, évolution indemnitaire), surcharge de travail, mise en place difficile du télétravail dans les services déconcentrés et les EPLE, mais aussi absence d’un cadre de gestion des personnels contractuels ont été les principaux sujets abordés lors de cette audience.

Au cours de cet échange, la CGT Éduc’action a demandé un moratoire sur le déploiement des nouveaux logiciels et plus particulièrement l’arrêt de la bascule du logiciel Opale prévue en septembre. Sur ce point, la ministre Belloubet a entendu les demandes et prendra une décision rapidement qui sera annoncée lors du prochain GT du 7 mai.

La CGT Éduc’action sera attentive aux réponses apportées sur ces différents sujets et elle appelle d’ores et déjà les personnels à se réunir en HIS et à porter ces sujets en audience ou dans les instances représentatives académiques. Elle appelle également à rejoindre les prochaines mobilisations.

Montreuil, le 21 mars 2024

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Après le 19 mars, amplifions la mobilisation

Communiqué de presse

Après le 19 mars, amplifions la mobilisation

La CGT Éduc’action se félicite de la mobilisation Fonction publique du 19 mars, première réponse, pour l’ensemble des fonctionnaires, aux mesures d’austérité et au projet mortifère de réforme de la Fonction publique.

Dans l’Éducation nationale, après la réussite du 1er février, du 8 mars et de la mobilisation massive des personnels de Seine-Saint-Denis qui continue à se renforcer, la mobilisation reste élevée, malgré la pause des vacances scolaires, avec plus de 30% de grévistes dans le second degré. Ce sont les personnels de collège qui sont à nouveau les plus mobilisés.

L’École publique est à bout de souffle et ne tient que par le volontarisme de ceux et celles qui y travaillent et y croient encore.

La dégradation des conditions de travail, l’absence de revalorisation salariale, les contre-réformes qui s’accumulent, le « Choc des savoirs » qui tourne le dos à toute volonté de démocratisation de l’Éducation au détriment des élèves les plus fragiles et de la liberté pédagogique, attisent la colère des personnels.

Ce n’est pas d’un choc des savoirs dont l’Éducation nationale a besoin mais bien d’un choc des moyens, partout selon les besoins.

À l’image de la mobilisation pour un plan d’urgence en Seine-Saint-Denis, la CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à se réunir en assemblées générales pour établir les revendications pour leur école, établissement et service et à débattre de la reconduction de la grève pour obtenir satisfaction.

Dans l’immédiat, la CGT Éduc’action continue d’exiger l’abandon du Choc des savoirs, l’attribution des heures dédiées aux groupes de niveau à la baisse des effectifs par classe ; l’abandon du Pacte au bénéfice d’une revalorisation salariale sans condition, de la réforme du LP et des évaluations nationales ; l’abandon des suppressions de postes prévues cette année, une augmentation indiciaire de 400 € net de l’ensemble des personnels ; un statut de catégorie B pour les AESH.

C’est par une mobilisation dans la durée que nous obtiendrons les inévitables transformations au service des personnels et des élèves avec l’abandon de la réforme des retraites et de toutes les réformes de tri social, de la réforme du lycée à Parcoursup ; des créations massives de postes dans tous les corps, la nationalisation de l’enseignement privé sous contrat, l’indexation de la valeur du point d’indice sur l’inflation et l’ouverture de négociations sur les grilles salariales.

Montreuil, le 19 mars 2024

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