samedi 30 septembre 2017

JOURNÉE UNITAIRE DE GRÈVE ET DE MANIFESTATIONS LE 10 OCTOBRE DANS LA FONCTION PUBLIQUE


Toutes et tous mobilisés pour gagner !
Les décisions gouvernementales le démontrent : le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement mènent une politique au service du profit, des plus riches et du MEDEF. Face à cette avalanche de mauvais coups, il ne saurait être question de demeurer les bras croisés. Il est d’ailleurs malhonnête de prétendre que l’élection de Macron correspond à une adhésion massive à son programme, tant s’en faut. C’est pour cela que, sans attendre, la CGT a pris ses responsabilités en appelant à la mobilisation de tous les salariés...
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Lire l'appel unitaire intersyndical CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FA, FO, FSU, UNSA, Solidaires

Déclaration de la CGT-Éduc'action au CTM du 27 septembre 2017


Comme annoncé, le gouvernement a publié à la fin du mois d’août les ordonnances qui organisent la casse du Code du travail.
Depuis 1995, il y a eu une douzaine de réformes du marché du travail en France, la quasi-totalité de ces réformes allaient dans le sens de "l’assouplissement" du droit du travail au prétexte de s’attaquer au problème du chômage.
Les mesures d’allègement des cotisations sociales patronales, se sont multipliées, elles représentent un coût de 52 milliards d'euros pour les finances publiques en 2017, mais le slogan de campagne du MEDEF qui promettait la création «d’un million d’emplois» ne s’est jamais réalisé, le taux de chômage est au même niveau qu’en 1993 à 9,2 % de la population active.
Les allègements de cotisations sociales patronales, ont donc fait la preuve de leur inefficacité !
Le MEDEF ne se contentera sûrement pas de ce succès politique, il va tenter de peser aussi pour faire passer ses idées et ses conceptions pour la formation des jeunes, avec l’objectif de modeler à sa guise les futurs travailleurs.
Au prétexte de rendre les jeunes « employables » mais surtout corvéables, il pèsera pour que l’école se contente de donner à la majorité d’entre eux qu’un socle restreint de connaissances et compétences de « base » suivi d’une promotion du développement de l’apprentissage.
Pour récupérer 2,7 milliards d'euros, le gouvernement a justifié la suppression de plus de 100 000 emplois aidés par rapport à 2016, en expliquant qu’ils étaient extrêmement coûteux pour la nation ; pas efficaces dans la lutte contre le chômage ; et qu’ils n’étaient pas un tremplin pour l'insertion professionnelle.
L’État et les collectivités territoriales utilisent pourtant ces emplois précaires qui leur permettent  d’afficher une baisse des chiffres du chômage.
La CGT Éduc’action a toujours combattu ces contrats qui ne s’accompagnent le plus souvent d’aucune formation qualifiante.
Nous considérons que la plupart des missions assurées par ces personnels sont des missions pérennes de service public et à ce titre, devrait donner lieu à la mise en place d’emplois statutaires.
Cependant nous ne pouvons pas accepter non plus ce plan de licenciement massif qui ne dit pas son nom.
Nous ne pouvons tolérer la violence faite à ces personnes pour qui ces contrats sont avant tout un emploi.
La CGT sera aux côtés de ces personnels pour revendiquer leur réemploi et la création d’emplois statutaires permettant leur titularisation.
Dans l’enseignement supérieur, en s’appuyant sur le fiasco du système d’affectation post bac, la ministre de l’enseignement supérieur a organisé une intense concertation avec la communauté scolaire et universitaire, onze groupes de travail ont débuté leurs travaux en septembre et doivent les terminer à la toussaint.
La CGT Éduc’action participe à ces discussions.
L’organisation et la méthode employée nous fait craindre que la finalité de cette concertation ne soit d’assouplir le code de l’éducation qui interdit la sélection à l’entrée à l’université pour la plupart des filières.
Le gouvernement use de toutes les acrobaties sémantiques pour ne pas dire qu’il entend introduire une forme de sélection à l’entrée de l’université.
Nous craignons que cette sélection ne s’applique particulièrement aux filières technologiques et professionnelles qui seront probablement les plus concernés.
Si cette crainte se confirmait, cela ne manquerait pas à la fois d’accroître les inégalités sociales et d’accentuer les différences, qui sont déjà bien réelles, entre les séries de baccalauréats.
Le Ministre de l’Education entend lancer des discussions sur les évolutions de la voie professionnelle.
La CGT n’acceptera pas que l’apprentissage soit mis en avant comme le seul moyen de modernisation de la voie professionnelle, l'insertion professionnelle ne peut se faire au détriment de la poursuite d'études pour les élèves de la voie professionnelle.
Nous considérons, que l’enseignement professionnel sous statut scolaire, qui scolarise un.e lycéen.ne sur trois, à la double ambition de favoriser l’insertion professionnelle et la poursuite d’étude.
L’apprentissage ne permet pas de répondre à cette exigence, rompre avec cette ambition reviendra là aussi à accentuer le tri social des jeunes.
Le Ministre a décidé de revoir la gouvernance de l’Education nationale et envisage peut-être de réduire significativement le nombre d’académies.
C’est d’ailleurs implicitement le point à l’ordre du jour de ce Comité Technique Ministériel.
Le texte nous est présenté prépare la fusion d’académies en s’appuyant en partie sur la réforme territoriale.
Après avoir pris la décision de laisser vacant le poste de recteur de l’académie de Rouen, le Ministre entend dès cette année mettre en place une première expérimentation sur la région Normandie qui pourrait bien préfigurer un processus de fusion des académies de Caen et de Rouen entraînant à court terme, des fusions de services, des modifications dans l’affectation des personnels…
La CGT Éduc’action est en désaccord avec cette orientation politique et se prononcera contre un texte qui permettra d’aller vers un processus de fusion des académies actuelles.
Au niveau de la Fonction publique, le Ministre de l’action et des comptes publics a prévu un pseudo «rendez-vous salarial» le 10 octobre.
Nous avons toutes les raisons de penser qu’il n’y aura en réalité aucun espace de négociation, cette réunion n’ayant pour but que de donner une illusion de dialogue social.
Pour la CGT sur ce sujet comme sur la casse du code du travail l’heure est au rapport de force pour peser sur les choix du gouvernement.
Pour nous, la mobilisation syndicale du 10 octobre doit être une étape d’un processus de construction des luttes, et sera aussi l’occasion de faire valoir nos légitimes revendications, tant en matière d’emploi public que sur nos systèmes de retraite, de missions publiques, de conditions de travail…
Ce qui se joue depuis deux mois n’est ni plus ni moins qu’une offensive de grande ampleur des forces du capital contre celles du travail, et le syndicalisme a plus que jamais le devoir de défendre les droits des salarié.es.
La déclaration de la CGT-Éduc'action au format 
Lire la déclaration commune, FSU, UNSA-Education, FNEC-FP FO, SGEN-CFDT, CGT Éduc’action, sur les emplois aidés 

Vacances scolaires à la carte : Pour la CGT Educ’action c’est non !



Constatant que la fin des vacances de printemps correspondait à une semaine avec deux jours fériés et que cela allait s’avérer problématique pour le bon fonctionnement des écoles et établissements scolaires, le recteur de l’académie d’Orléans-Tours a fait adopter au Conseil académique de l’Education nationale une modification de calendrier scolaire pour cette période. D’autres académies comme celles de Rennes, Rouen et Caen y réfléchissent également...
Pour la CGT Éduc’action, cette décision est inacceptable. On ne peut changer les règles du jeu alors que l’année scolaire a déjà commencé. Certes, cette modification est rendue possible par le code de l’Education, mais nous considérons que c’est une attaque caractérisée contre le cadre national de l’Education. Ainsi, les rectorats bénéficient largement du silence complice du Ministre Blanquer sur la question et s’attribuent désormais de larges pouvoirs. Ce n’est pas étonnant quand on sait qu’il prône l’autonomie des instances de direction locale ou le soi-disant « pragmatisme face à la réalité du terrain ». Anticiper un tel aménagement du calendrier dès son instauration il y a deux ans comme cela a été fait pour la prise en compte du pont de l’Ascension ou du 1er janvier 2017 aurait été préférable.
Pour la CGT Éduc’action, modifier ainsi le calendrier scolaire est problématique à plus d’un titre. Cela a des conséquences pratiques pour les familles qui ont parfois planifié leurs vacances et les parents qui n’ont plus la possibilité de demander à leurs employeurs de les modifier. Cela pose également la question du poids des lobbies (industrie du tourisme) dans l’élaboration et les modifications des calendriers scolaires. En Bretagne par exemple, le rectorat a cédé à une demande de modification formulée par l’enseignement privé afin que les transports scolaires soient maintenus imposant ainsi à tout le monde cette décision.
Pour toutes ces raisons, la CGT Éduc’action dénonce cette décision prise dans la précipitation et de façon quasi unilatérale par les autorités académiques. Plus que jamais, elle rappelle que l’Education doit avoir un cadre national synonyme d’égalité et que le ministère doit réellement anticiper la question du calendrier scolaire, mais surtout mettre fin au zonage qui génère ces incohérences.
Montreuil, le 26 septembre 2017
Le communiqué au format 

4 pages spécial "Personnels de laboratoire" - septembre 2017 -


Sommaire : 
p. 1 Éditorial
p. 2 Parution des décrets pour le RIFSEEP
p. 3 Comment sera calculé le montant de mon IFSE ?
p. 4 PPCR & Jour de carence + Bulletin d’adhésion
Le 4 pages "Personnels de laboratoire" en version  (Sept. 2017)

dimanche 24 septembre 2017

4 pages collège de la CGT-Éduc'action : "Collège Blanquer : et de droite et de droite"


Notre nouveau ministre semble devenir une coqueluche des médias. Il faut dire, et on ne peut que le reconnaître, qu’il maitrise son sujet, ayant été l’inspirateur des réformes les plus libérales des gouvernements Sarkozy en tant que haut fonctionnaire du ministère. 
Il faut dire également qu’il sait enfoncer les portes ouvertes en alignant les poncifs habituels sur l’École, l’égalitarisme, les fondamentaux, l’autorité pour des médias demandeurs d’une pensée simple, quitte à ce qu’elle soit caricaturale... 
Lire la suite dans le 4 pages collège de la CGT-Éduc'action (Sept. 2017) 

LOI TRAVAIL XXL : Le mouvement s’élargit dans la rue et les entreprises

Plus de 200 rassemblements et manifestations, partout en France. Des milliers d’arrêts de travail dans tous les secteurs d’activité ; plusieurs centaines de milliers de manifestants et bien d’autres initiatives, c’est bien la preuve qu’après le 12 septembre, la mobilisation s’inscrit dans la durée.
Partout dans les professions, les travailleurs entrent dans le mouvement de contestation contre la loi travail XXL et exigent un droit du travail synonyme de progrès social.
Dans tous les départements, l’unité syndicale s’élargit. Les cortèges se parent des couleurs de l’ensemble des organisations syndicales.
C’est le résultat de la tenue d’assemblées générales, de réunions dans les entreprises et les services dans lesquelles les salariés prennent connaissance des mesures néfastes des ordonnances Macron et débattent de leurs exigences en matière de salaire, d’emplois et de conditions de travail.
Le Conseil des ministres du 22 septembre doit entendre les citoyens qui, très majoritairement, condamnent et rejettent la réforme du droit du travail et les mesures gouvernementales régressives pour les jeunes, les salariés du privé comme du public, les retraités et les privés d’emplois.
Le combat ne faiblit pas. Au contraire, il continue et se prolonge !
D’ores et déjà, de nouvelles dates d’action sont programmées : le 25 septembre, les routiers ouvrent la voie à l’appel des fédérations CGT, FO, UNSA ; le 28 septembre, les retraités battront le pavé et le 10 octobre, au tour des fonctionnaires.
Dans l’intérêt des salariés, la CGT s’adresse, dès aujourd’hui, à l’ensemble des confédérations syndicales qui, toutes, contestent les ordonnances, pour construire une nouvelle journée nationale d’actions interprofessionnelles dans les meilleurs délais.
Montreuil, le 21 septembre

Arrêté du 23 août 2017 fixant les modalités de stage, d'évaluation et de titularisation des psychologues de l'éducation nationale stagiaires

Consulter l'arrêté du 23 août 2017 fixant les modalités de stage, d'évaluation et de titularisation des psychologues de l'éducation nationale stagiaires

samedi 16 septembre 2017

Loi Travail XXL : Actions et mobilisations le 21 septembre

Contre les attaques sur les droits sociaux, les services publics, les contrats aidés, l’assurance chômage, la formation professionnelle, les régimes de retraite…
La CGT appelle à une nouvelle journée de mobilisation le jeudi 21 septembre
Le tract d'appel de la CGT-Éduc'action pour le 21 septembre 2017 :
"Public / Privé : Toutes et tous en grève le 21 septembre contre  la casse du code du travail"
LE DOSSIER DE LA CGT

12 septembre - communiqué Manche


Ambition du Président pour la voie professionnelle…

Avoir de l’ambition, c’est valoriser l’enseignement professionnel et non l’apprentissage !
Le président de la République s’est adressé, dans un courrier à l'ensemble des enseignant-es, pour tenter de rassurer et flatter ces personnels meurtris par des réformes menées tambour battant...
Répondant une fois de plus aux impératifs du libéralisme économique visant à bâtir l'économie de la connaissance la plus compétitive du monde, il aborde la question de l’enseignement professionnel et de l’apprentissage, réaffirmant vouloir "moderniser les cursus en permanence pour répondre aux évolutions scientifiques, économiques, technologiques et pédagogiques".
En promouvant une nouvelle fois l’apprentissage, comme seul moyen de moderniser la voie professionnelle, vieux projet du siècle passé, il reprend de vieilles recettes qui ne fonctionnement pas.
Il est appuyé dans cette démarche par ses ministres de l’Education et du Travail. Ces derniers ont réaffirmé le caractère prioritaire de l'insertion professionnelle au détriment de la poursuite d'études pour les élèves issu-es de la voie professionnelle et ont vanté la flexibilité des parcours de l’apprentissage. Ainsi, seuls seraient privilégiés les secteurs où il y a de l'embauche ! Triste programme…
Depuis sa création, la voie professionnelle sous statut scolaire, scolarise un-e lycéen-e sur trois et porte la double ambition de favoriser l’insertion professionnelle et la poursuite d’étude. La CGT Educ’action considère que l’apprentissage ne permet pas de répondre à cette exigence. Elle considère que rompre avec cette ambition, c’est se tourner vers le passé, c’est accentuer encore le cloisonnement de la voie professionnelle du lycée et des jeunes qui y sont scolarisé-es.
Pour la CGT-Éduc'action, la voie professionnelle a besoin d'une réelle revalorisation et non d'une énième rénovation pour permettre la réussite de l'ensemble des lycéen-nes en élevant leurs niveaux de qualification. Pour y parvenir, nous exigeons que la priorité  soit clairement donnée au service public d'éducation et de formation, seul garant de la priorité de l'Education sur le Travail ! Cela passe par une offre de formation plus importante dans les lycées professionnels et l'attribution de moyens humains et budgétaires.
L'ambition de toute la jeunesse, qui est l'avenir du pays, passe d’abord par la satisfaction de l'ambition des jeunes qui sont les salarié-es de demain et non par la seule ambition de notre président !
Montreuil, le 14 septembre 2017
Le communiqué au format 

Réorganisation territoriale dans l’Education : danger annoncé


Alors que JM. Blanquer présentait à la presse le lundi 28 une rentrée idyllique et apaisante, son cabinet invitait les organisations syndicales à une réunion sur « l’expérimentation de l’organisation territoriale » dans l’Éducation.
Le ministre a décidé d’appliquer, dès ses premiers mois de fonction, ses idées sur la gouvernance de l’Éducation nationale et son envie de réduire significativement le nombre d’académies...
Considérant que les gouvernements Hollande ne sont pas allés assez loin dans l’aboutissement du processus de réorganisation des régions, E. Macron et JM. Blanquer souhaitent, à terme, fusionner des académies de ces nouvelles régions. Pour appuyer cette démarche et bénéficiant d’une vacance de poste de recteur de l’académie de Rouen, une première expérimentation est lancée dès maintenant sur la région Normandie avec un processus de fusion des académies de Caen et de Rouen.
La CGT Éduc’action s’inquiète d’une telle mesure de restructuration. Depuis la fusion des régions, elle avait annoncé que de telles choses surviendraient et que cette volonté politique était dangereuse pour l’École.
La CGT Éduc’action dénonce, une fois de plus, une décision unilatérale imposée sans réelle concertation, qui va poser de nombreuses questions sur la gestion des établissements et des personnels. Nous nous inquiétons en effet des conséquences possibles pour le suivi des carrières et de la mobilité des personnels, en particulier sur le champ géographique de celles-ci.
La CGT Éduc’action dénonce une décision qui va certainement entrainer une fusion à terme de nombreux services académiques et une opportunité pour le ministère de réduire significativement les effectifs des personnels administratifs.
Surtout, la CGT Éduc’action dénonce une mesure qui pourrait être le début d’une vaste réforme de la gouvernance de l’Éducation nationale avec une accélération de la territorialisation et de la décentralisation, le renforcement des pouvoirs des chef-fes d’établissement sur le recrutement, la gestion des personnels ou la régionalisation de l’enseignement professionnel.
Montreuil, le 11 septembre 2017
Le communiqué au format 

Les agents publics à la sauce Macron : des mesures d’austérité en perspective…

Le projet de loi de finances pour 2018, et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui lui est associé, vont accumuler des mesures les plus régressives de ces dernières années envers les  agents de la Fonction publique et de ses fonctionnaires. 
1) Une hausse de la CSG DE 1,7% pour tous les agents sans véritable compensation : 
Le chef de l’État va renier l’engagement qu’il avait pris, quand il était candidat, d’améliorer « le pouvoir d’achat de tous les travailleurs », y compris les agents publics, par des mesures compensant une montée en puissance de la contribution sociale généralisée (CSG).
A priori, le gouvernement a en effet décidé de compenser pour les fonctionnaires seulement la hausse de 1,7 % la CSG qui va intervenir à compter du 1er janvier 2018, mais sans aller au-delà, c’est-à-dire sans honorer la promesse d’une hausse du pouvoir d’achat qui était mentionnée dans le programme du candidat Macron. 
Il était précisé dans ce programme en page 7 : « Nous améliorerons le pouvoir d’achat de tous les travailleurs. Sans que cela ne revienne plus cher aux employeurs, nous réduirons les cotisations payées par les salariés, par les indépendants et par les fonctionnaires : près de 500 euros supplémentaires nets par an pour un salaire de 2 200 euros nets par mois ! »
Lors de sa campagne, Emmanuel Macron a ainsi annoncé une vaste réforme visant à supprimer les cotisations salariées maladie et chômage pour les salariés du secteur privé (3,15 points), en contrepartie d’une hausse de 1,7 point de la CSG. Mais comme ni les fonctionnaires ni les professions indépendantes ne paient ces cotisations maladie et chômage, Emmanuel Macron a fait comprendre que dans leur cas, des mesures de compensation seraient prises non seulement pour compenser le relèvement de la CSG, mais aussi pour leur faire profiter du gain de pouvoir d’achat que les salariés du privé pourraient en retirer.
Cependant, sur le site « gouvernement.fr » il est simplement mentionné « Des discussions auront lieu à l’automne 2017 pour définir les modalités d’une compensation de la hausse de la CSG pour les fonctionnaires. ». On s’orienterait simplement sur des modalités de compensation de la hausse de la CSG (suppression éventuelle du 1% de la contribution exceptionnelle de solidarité et versement hypothétique d’une prime complémentaire…) mais en aucun cas la hausse de valeur du point d’indice n’est envisagée, pire, le blocage du point est déjà prévu pour l’année 2018 et les augmentations de 0,27 % de la cotisation pension civile pour les fonctionnaires programmées aux 1ers janvier 2018, 2019 et 2020 ne feront qu’amputer un peu plus leur pouvoir d’achat.
En conclusion, en plus du fait que l’augmentation de près de 500 € annuels ne concernera pas les fonctionnaires et les agents de l’État, ils ne pourront que constater une baisse réelle de leur rémunération nette à compter du 1er janvier 2018… Au passage, une majorité des retraités de la fonction publique et du privé subiront eux de plein fouet l’augmentation de 1,7 % de la CSG sans qu’aucune compensation ne soit envisagée. 
2) Poursuite de l’austérité pour les salaires publics
Les gouvernements successifs ont en effet décidé pendant six années, de 2010 à 2016, un gel du point d’indice de la fonction publique, au détriment des quelque 5,3 millions de fonctionnaires (État, collectivités et hôpitaux).
Même si François Hollande avait fait un geste, en mars 2016, à but purement électoraliste, en accordant une hausse très modeste de 1,2 % du point d’indice, cela n’était absolument pas de nature à compenser les pertes de pouvoir d’achat subies par les fonctionnaires les six années précédentes. À l’époque, la CGT n’avait donc pas été dupe et s’était indignée de cette aumône.
C’est pourtant le choix de l’austérité que confirme Emmanuel Macron, sitôt installé à l’Élysée, avec à la clef le retour au gel du point d’indice, en vigueur depuis 2010.
Les menaces qui pèsent sur les fonctionnaires sont même peut-être plus lourdes que cela puisque lors de la conférence nationale des territoires, le 17 juillet, Emmanuel Macron a aussi laissé entendre qu’une réforme pourrait intervenir, de sorte que les règles du jeu encadrant les rémunérations publiques pour les trois fonctions concernées ne soient pas forcément toutes identiques. Ce qui n’est pas, non plus, de très bon augure…
3) 120 000 fonctionnaires en moins à la fin du quinquennat
Dans le lot des réformes qui menacent la fonction publique, il y a encore la réduction des effectifs. Pour l’heure, on ne sait pas grand-chose de ce que mitonne le gouvernement. On peut juste se souvenir que, candidat, Emmanuel Macron avait annoncé qu’il continuerait à réduire les effectifs de la fonction publique, en ne compensant que partiellement les départs à la retraite.
4) Rétablissement du jour de carence
C’est un autre projet inquiétant qui menace les fonctionnaires : dès 2018, le jour de carence sera rétabli. Le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin l’a annoncé au début du mois de juillet dernier.
Le délai de carence, c’est la période pendant laquelle un salarié en congé maladie n’est pas indemnisé par la Sécurité sociale. Dans le secteur privé, le délai de carence est ainsi de trois jours.
Mais dans le public, des réformes successives ont modifié ces dernières années les règles. Alors que lors des années antérieures, il n’y avait aucun jour de carence, François Fillon a choisi de rétablir un jour de carence en janvier 2012. Après son élection, François Hollande a annoncé, lui, qu’il supprimerait ce jour de carence. La mesure a donc été votée en 2013 et est entrée en application le 1er janvier 2014.
C’est donc le rétablissement d’un jour de carence pour les agents publics qu’Emmanuel Macron a décidé de mettre en œuvre.
A priori, on pourrait penser que le gouvernement ne fait que rétablir un peu d’équité entre le privé et le public – et c’est un argument dont il ne se prive pas d’user. Mais l’argument est pourtant fallacieux. À preuve, un rapport de 2009 réalisé par l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé montrait que 66 % des salariés du privé bénéficient d’une prise en charge par leur employeur des trois jours de carence. Pour mémoire, en mai 2015, Emmanuel Macron s’opposait d’ailleurs en ces termes au sénateur LR Roger Karoutchi, qui proposait de revenir à la mesure sarkozyste, en utilisant cet argument. « Si l’on examine de près la situation des salariés du privé, on s’aperçoit que les deux tiers d’entre eux sont couverts par des conventions collectives qui prennent en charge les jours de carence. Donc, “en vrai”, comme disent les enfants, la situation n’est pas aussi injuste que celle que vous décrivez. »
En somme, là encore, Emmanuel Macron a beaucoup dit. Et s’est ensuite beaucoup dédit. Pour finir par retenir pour les fonctionnaires toutes les solutions qui vont ponctionner leur pouvoir d’achat.
Car c’est cela la marque de la politique Macron à l’égard de la fonction publique : toutes les réformes vont dans le même sens et se cumulent. Avec à chaque fois la même philosophie : sus aux fonctionnaires ! De la part d’un chef de l’État qui est si proche des milieux d’affaires et qui fait les yeux doux constamment au secteur privé, et seulement à lui, est-ce si surprenant ?

Contrats aidés dans la Fonction publique : Casse sociale contre les précaires.

Considérant que le dispositif des Emplois aidés n’était pas efficace pour un retour à l’emploi de milliers de personnes, le gouvernement Macron-Philippe a profité de la période estivale pour annoncer sa réduction massive dès septembre 2017 (environ 100 000 par rapport à 2016).
Cette annonce, qui n’est pas passée inaperçue, entraine une importante mobilisation. Pour expliquer cette décision injuste, le Premier ministre martèle que ce sont « en réalité des contrats précaires subventionnés par l’Etat, donc le contribuable »...
Depuis de très nombreuses années, l’Etat et les collectivités territoriales s’appuient sur ces emplois précaires pour tenter de faire baisser les chiffres du chômage, mais surtout pour assurer le bon fonctionnement de services publics. Ce recours massif permet ainsi à des collectivités d’assurer la restauration scolaire, l’accompagnement des transports scolaires, l’encadrement des temps péri-éducatifs, mais aussi l’aide au fonctionnement des établissements du second degré, l’aide aux directeurs/trices des écoles ou l’accompagnement des élèves en situation de handicap. L’Etat et certaines collectivités vont, dans certains DOM, jusqu’à remplacer des emplois statutaires comme les ATSEMs par ces emplois précaires.
Cette décision unilatérale a surpris tout le monde, obligeant les employeurs (collectivités territoriales) et les recruteurs (Pôle Emploi) à annoncer en urgence aux personnels pré-recrutés qu’ils seraient au chômage dès septembre… Elle met surtout à mal le bon fonctionnement de nombreux services et de fait, le service public d’éducation. Une tâche visible en cette rentrée…
Si la CGT Éduc’action et la Fédération CGT des Services Publics ont toujours combattu ces contrats qui ne s’accompagnent d’aucune réelle formation qualifiante ni véritable insertion professionnelle à long terme, ou qui maintiennent les personnels dans la précarité, elles ne peuvent accepter ce plan de licenciement massif qui n’ose dire son nom. Surtout, elles dénoncent des méthodes violentes à l’égard de personnes pour qui ces contrats sont avant tout un emploi. La CGT Éduc’action et la Fédération CGT des Services Publics rappellent que ces contrats aidés dans les fonctions publiques remplissent des missions de service public et qu’ils ont, à ce titre, toute leur importance et leur place dans notre société.
Pour toutes ces raisons, la CGT Éduc’action et la Fédération CGT des Services Publics continuent de revendiquer le réemploi et la titularisation de toutes les personnes concernées et la création d’emplois statutaires relatifs aux missions pérennes de service public.
Elles appellent les personnels et les usagers/ères à se mobiliser dès la 12 septembre pour s’opposer à cette politique de casse sociale.
Montreuil, le 08 septembre 2017
Le communiqué au format 

Le Petit Cahier N°44



Le Petit Cahier N°44 : Le télécharger
Publication nationale 1° degré de la Cgt Educ'Action
N°44 Septembre 2017
Sommaire : 
Editorial  p1 
Contrats aidés p2 
12 septembre p3
CP à 12 p4 à 6
Tribune p9 à 11
Rythmes scolaires p7 et 8

dimanche 3 septembre 2017

Communiqué CGT sur la fusion académique Caen-Rouen


12 septembre : mobilisation dans la Manche pour défendre le droit du travail



Loi Travail XXL : Actions et mobilisations le 12 septembre


La CGT lance un appel national à la grève et la mobilisation le 12 septembre 2017, afin de protester contre la Loi Travail XXL, qui s’annonce dangereuse pour les salariés et leurs représentants.
Lire le tract confédéral de la CGT
Lire les publications de la CGT-Fonction publique, de la FERC-CGT, de la CGT-Éduc'action et voir la carte des mobilisations :  ... (voir ci-dessous)
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Loi travail XXL : Moins de droits pour les salariés, plus de pouvoirs pour les employeurs

Le gouvernement vient de nous proposer dans la droite ligne de ses prédécesseurs une énième réforme du droit du travail partant du principe que le travail est un coût, alors qu’il produit les richesses. Cette loi va se rajouter aux précédentes sans même les avoir évaluées et pour cause, elles sont inefficaces.
Pourtant, lors de sa première rencontre avec le gouvernement, la CGT a fourni 14 pages de propositions pour que notre pays engage de réelles réformes afin de sortir de cette spirale qui nous enfonce dans un chômage de masse.
Pour rappel, si on comptabilise l’ensemble des catégories A-B-C-D et E, ce sont plus de 6,6 millions de chômeurs inscrits à Pôle Emploi que comptera la France, auxquels s’ajoutent des millions de précaires, de salariés à temps partiel imposé, dont une majorité de femmes et de jeunes.
Le code du travail permet que les salariés aient les mêmes droits, il n’a jamais permis de créer des emplois car ça n’a jamais été son rôle ! Monsieur GATTAZ Yvon (le père) annonçait déjà en 1986 la création de 471 000 emplois grâce à la suppression administrative de licenciement, le fils portait un pin’s (« 1 million d’emplois ») il y a deux ans ! On connaît le résultat !
Le gouvernement vient de confirmer les craintes que nous pouvions avoir.
D’abord, il va encore accentuer l’inversion de la hiérarchie des normes qui s’était engagée dès 1984 et qui n’a cessé de s’intensifier au fil des différentes réformes depuis 40 ans.
La primauté de l’accord d’entreprise, même moins favorable, sur l’accord de branche va s’accentuer dans la plupart des domaines (primes, indemnités diverses, congé de maternité, etc..). La primauté de l’accord de branche sur la loi s’élargit considérablement (ex : durée et renouvellement des CDD, contrats de chantiers).
Cette mesure n’aura qu’un seul effet : l’amplification du dumping social, en accentuant la mise en concurrence des PME et PMI et de leurs salariés. Cela va aggraver l’insécurité sociale de ces entreprises toujours plus placées sous l’emprise des donneurs d’ordres.
A l’heure où la souffrance au travail, les maladies professionnelles et accidents du travail et le désengagement de nombreux salariés s’intensifient parce qu’ils ne peuvent effectuer un travail de qualité, le CHSCT, qui est l’outil essentiel pour aborder les questions autour du travail réel va être fusionné avec les autres instances représentatives du personnel.
La négociation est un droit des salariés exercé par leur syndicat. Le patronat vient d’obtenir une relation de gré à gré avec un salarié isolé et non protégé dans les PME/PMI. On imagine aisément comment pourront se dérouler de futures négociations.
Ce déséquilibre va être renforcé, l’employeur pouvant prendre l’initiative d’un référendum au style déjà connu « choisissez entre la peste et le choléra ».
Une étape supplémentaire dans la liberté de licencier sans contrainte est également franchie. Sont en effet instaurées les ruptures conventionnelles, collectives, contournant les règles des PSE. Ce sont encore moins de droits et de protection pour les salariés.
Enfin, pour couronner le tout, un plafond des dommages et intérêts est fixé pour les indemnités prud’homales, ce qui pourra permettre à un employeur de provisionner un licenciement et amortir l’embauche d’un jeune de qualification égale mais moins payé.
Cette loi sur le droit du travail, comme les précédentes, n’améliorera pas le chômage, va augmenter encore la précarité, développer la pauvreté comme c’est déjà le cas en Allemagne ou en Angleterre.
Le 12 septembre doit être une première riposte de grèves et manifestations à cette loi du travail XXL.
La CGT va continuer à informer partout les salariés sur les conséquences très concrètes qu’ils pourraient subir dans leurs entreprises.
La CGT va engager le débat avec eux pour d’autres propositions, comme l’augmentation de salaire, une autre répartition des richesses (41 milliards de dollars versés aux actionnaires au 2ème semestre 2017 mettant la France première des pays européens), la réduction du temps de travail, des droits attachés à la personne et transférables d’une entreprise à l’autre, une sécurité sociale professionnelle permettant de ne plus passer par le chômage après la perte d’un travail.
La CGT fera tout pour unir les salariés, les travailleurs indépendants, les privés d’emploi, les retraités, les jeunes lycéens et étudiants avec l’ensemble des autres organisations syndicales afin de gagner des réformes de progrès social.
Montreuil, le 31 août 2017

Rentrée du ministre : des annonces… et des silences assourdissants.

A quelques jours de la rentrée scolaire, le ministre s’est plié à la traditionnelle conférence de presse.
A cette occasion, JM Blanquer s’est borné à détailler les nouveautés de la rentrée, sans concertation depuis son arrivée en juin 2017. Elles mettent en musique le programme d’Emmanuel Macron pour l’Ecole : dérégulation du rythme scolaire avec le retour partiel de la semaine de 4 jours, dédoublement des classes de CP en éducation prioritaire, abandon d’une partie de la réforme Collège…
Il a surtout martelé son slogan d’une Ecole de la confiance, entre adultes et entre adultes et élèves. Pour la CGT Educ’action, il ne peut y avoir de confiance en un ministre qui instaure unilatéralement des mesures néfastes pour l’Ecole.
La CGT Éduc’action ne peut approuver une politique qui « dénationalise » l’Education nationale, en cassant le cadre national du temps de classe et de travail, en promouvant la concurrence et la compétition entre établissements scolaires, et en donnant un maximum d’autonomie et de pouvoir aux chefs d’établissement et aux collectivités territoriales.
En revanche, la CGT Éduc’action n’a rien entendu ce mardi 29 août, sur les projets à venir d’évaluation des personnels et de leur recrutement décentralisé, sur la réforme du bac, sur la réforme annoncée de l’enseignement professionnel, sur la remise en cause des libertés pédagogiques des personnels. Autant de sujets sensibles et potentiellement conflictuels, esquissés à longueur d’interview du ministre, qui se révèle dangereux à expliciter au moment où le gouvernement tente de reprendre la main avant d’annoncer la casse du code du travail.
La CGT Éduc’action n’a rien entendu de concret sur le chiffrage de l’augmentation annoncée par le ministre du budget de l’Education. Le ministre n’a rien dit non plus sur des mesures prises par son gouvernement sur la suppression d’une partie des emplois aidés qui va perturber le fonctionnement des écoles et des établissements, sur la remise en cause de l’application du PPCR et rien sur le rétablissement du jour de carence, sur le gel des salaires et des postes qui vont pénaliser les personnels et leur travail au moins pour l’année 2018…
Les premières mesures et les projets vont indiscutablement dans le sens d’une Ecole où le libéralisme, la culture de la concurrence et l’évaluation excessive vont être renforcés et où le scientisme va être mis en avant au détriment des libertés pédagogiques.
Face à cette tentative de casse de l’Education nationale et face à une orientation idéologique très éloignée de celle que nous portons pour une Ecole émancipatrice, la CGT Éduc’action appelle tous les personnels à se mobiliser dès le 12 septembre contre une politique gouvernementale de casse des acquis sociaux.
Montreuil, le 31 août 2017
Le communiqué au format

Retour des évaluations nationales : alibi au service de la mise en concurrence.

A quelques jours de la rentrée, le ministère de l’Éducation nationale a présenté une des nouveautés de la rentrée, les évaluations nationales pour les élèves de CP et de 6ème.
Au-delà de leur contenu, la CGT Éduc’action conteste le retour d’évaluations qu’elle avait déjà dénoncées lors de leur instauration sous le quinquennat Sarkozy et pilotées par un certain… JM Blanquer, alors DGESCO...
Le ministère a donc présenté des évaluations réalisées dans la précipitation afin d’être opérationnelles dès septembre et qui, une de fois de plus, n’ont pas été soumises à discussion avec les partenaires sociaux. Si sur le fond la CGT Éduc’action reconnait le rôle primordial des évaluations diagnostiques, elle s’oppose à ce genre de dispositif injonctif.
En effet, son caractère obligatoire, sans remontée nationale, est une atteinte à la liberté pédagogique et un manque de confiance flagrant pour des collègues qui n’ont pas attendu la nomination de Jean-Michel Blanquer pour évaluer les acquis à l’entrée en CP, y compris  par circonscription.
De plus, leur caractère national et la publicité faite autour, risquent de stresser familles et enfants, de compliquer les relations parents-enseignant-es et  de stigmatiser les élèves les plus en difficultés alors que, sur le fond et la forme, ces évaluations ne sont pas adaptées au niveau des élèves entrant en CP.
Les évaluations 6ème se feront avec une remontée nationale, anonymée. Elles doivent permettre de vérifier le niveau des élèves dans les deux matières considérées comme fondamentales (maths et français) et seront passées numériquement. La CGT Éduc’action s’opposera avec force à leur utilisation au fin de classement des collèges, accroissant encore un peu plus la mise en concurrence et la stigmatisation.
De façon générale, la CGT Éduc’action dénonce ces évaluations, sur le fond et sur la forme. Elles restent des outils au service du tri : celui des élèves, des personnels et des établissements scolaires. Nous ne sommes pas dupes et avons bien compris qu’à terme, elles doivent permettent de classer les collèges et de réorienter les missions du corps d’inspection en abandonnant le soutien pédagogique auprès des personnels pour une expertise pseudo-scientifique et l’établissement de contrats d’objectifs pour les réseaux écoles-collèges. Elles ne correspondent pas aux besoins immédiats de l’Ecole, augmentent une nouvelle fois les missions des personnels et sont une pierre de plus dans la construction d’une Ecole de la concurrence.
La CGT Éduc’action s’y oppose donc, comme elle s’y était opposée par le passé.
Montreuil, le 31 août 2017
Le communiqué au format