jeudi 21 décembre 2017

Déclaration de la CGT Éduc’action au CSE du 14 décembre 2017


Madame la Présidente,
Situation en Seine-Saint-Denis
Le ministère est actuellement dans la phase de dialogue avec les académies pour la préparation de la rentrée scolaire 2018. La CGT Éduc’action souhaite alerter sur la situation de l’académie de Créteil et en particulier sur celle du département de Seine-Saint-Denis...  
Depuis 2007 ce sont plus de 6 000 élèves supplémentaires qui sont arrivés dans les collèges du département. Après des suppressions massives de postes en collège et en lycée entre 2007 et 2012, les créations de postes ultérieures ont juste permis de maintenir la situation de 2012. A la rentrée 2017, les collèges du 93 ont accueilli 1200 élèves supplémentaires. La plupart des lycées sont aussi saturés et nécessitent un pan d’investissement. La situation dans les écoles est aussi inquiétante. Avec plus de 400 enseignants du 1er degré non titulaires, c’est le département où il y a la plus grande précarité. L’extension des dédoublements en CE1 se fera-t-elle à moyens constants ? 
L’éducation est un droit pour tous les élèves quel que soit leur lieu de naissance ou de vie et ils doivent tous bénéficier de conditions d’accueil et de travail leur permettant la réussite scolaire et l’accès à l’emploi. Face à l’explosion démographique de ce département que personne ne peut nier, pour répondre aux besoins éducatifs des jeunes, les collègues en grève aujourd’hui réclament la création d’emplois statutaires pérennes ainsi que le réemploi des contractuels, y compris les contrats aidés. A l’appel de l’intersyndicale (CGT Éduc’action, SNES, SNEP, FO, Sud Education et CNT), il y aura un rassemblement en fin de matinée aux abords du ministère. Les collègues souhaitent être reçus et entendus. 
Situation des GRETA
Le 10ème point aujourd’hui aurait dû être la présentation du rapport d’activité des GRETA. Son retrait de l’ordre du jour ne doit pas être l’alibi pour masquer le plan social en préparation : des centaines de contractuels seront licenciés au 31/12/17. 
D’une part le Ministère n’a toujours pas publié les textes concernant les régimes indemnitaires, les obligations de services des personnels et la classification des différentes missions des formateurs. Nous sommes d’ailleurs alertés sur de nombreuses situations individuelles qui montrent que les académies font ce qu’elles veulent avec des quotités horaires annuelles et des taux de pondération fantaisistes qui n’ont aucune base légale. Le comble étant quand même la récupération de jours fériés ! Clairement les GRETA utilisent la masse salariale comme variable des coûts de formation et précarisent de plus en plus les personnels ce qui aura inévitablement un impact sur la qualité des formations. En l’absence de nouveau texte, la CGT Éduc’action demande au Ministère de faire respecter, par toutes les académies, le texte toujours en vigueur, celui de 1993. 
D’autre part, de nombreuses régions n’ont pas encore lancé leurs appels d’offre pour 2018, en attente probablement d’évolutions liées aux discussions en cours avec le Ministère du Travail. Par prudence les GRETA décident donc de licencier y compris des contractuels en CDI, à n’en pas douter une conséquence des dernières ordonnances permettant de licencier sans contrainte en cas de baisse d’activité. 
Les personnels sont très inquiets pour leur devenir au 1er janvier 2018. Nous demandons donc qu’un CNS soit réuni très rapidement pour pouvoir faire le point sur l’emploi pour l’ensemble des GRETA et sur leur santé financière car il y a des échos de GRETA ayant un déficit monstrueux. Par ailleurs les organisations syndicales et les personnels doivent être informés du calendrier prévisionnel de publication et du contenu définitif des textes en souffrance depuis près de 2 ans. 
« Plan Etudiant »
Le débat parlementaire sur le projet de loi « relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants » a commencé cette semaine, le 12 décembre. Ce projet prévoit de modifier l’article L 612-3. Au cours de la navette parlementaire, des amendements pourront être apportés par les députés et les sénateurs. Il est donc assez difficile de prédire aujourd’hui ce que sera la version finale de cet article. Afin de nous éviter l’étude ultérieure d’un texte annulant le projet de décret d’application présenté aujourd’hui, il serait préférable d’attendre la version définitive de la loi et son vote. 
DN MADE
Lors de la commission spécialisée du 29 novembre, il y a eu de longs échanges sur le projet de création du Diplôme National des métiers d’arts et du design qui ont montré les désaccords sur ce texte et qui ont mis en évidence de nombreux manques en particulier concernant les équivalences entre les diplômes qui disparaitraient et ce nouveau diplôme. 
Finalement le texte a été retiré de l’ordre du jour du CNESER et du CSE. Faut-il comprendre que ce texte va être retravaillé en profondeur et qu’il ne peut donc pas être mis en application dès la rentrée 2018 ? Si c’est le cas, nous nous interrogeons sur le sens du vote électronique que les membres des CPC concernées pouvaient faire jusqu’au 13 décembre. 
La plateforme « Parcoursup » devant ouvrir en janvier, nous souhaitons savoir quels seront les diplômes des métiers d’arts qui seront visibles par les élèves ? La MANAA sera-t-elle maintenue dans toutes les académies ? Le projet qui nous avait été présenté avait aussi des effets sur les emplois qui ne semblaient pas avoir été anticipés par le Ministère. Tous les collègues actuellement sur postes spécifiques en arts appliqués doivent être informés individuellement de leur devenir, de la nécessité ou pas de participer au mouvement spécifique national, de la nécessité ou pas d’une reconversion. Rappelons que la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est une obligation de l’employeur et qu’il doit anticiper pour éviter les dégâts pour les personnels que nous avons déjà connus sur d’autres rénovations ou fusions : réforme STI, STMG ou bac GA par exemple. 
Fonctionnement des CPC
Rappelons que la CGT Éduc’action est toujours en désaccord sur la consultation électronique des CPC avec échange sur un forum. Même si çà partait d’une bonne intention, passons sur la proposition un peu curieuse, faite par gentillesse à un membre de CPC, de voter par téléphone pour pallier les problèmes techniques de connexion. Nous espérons que ce n’est pas ce type d’évolution qui est prévu pour le fonctionnement futur des CPC. Le forum ne permet pas la même interactivité que des débats où tous les membres sont présents. 
Pour améliorer la réactivité, cela nécessiterait d’être connecté en permanence donc finalement plus de temps. Par ailleurs, la CGT revendique le droit à la déconnexion en dehors des heures de travail. 
La déclaration de la CGT Éduc'action au CSE du 14 décembre 2017 au format 

4 pages "Spécial" Infirmier·e·s (décembre 2017)


Le 27 novembre, le ministre de l’Éducation nationale et la ministre des Solidarités et de la Santé ont, dans un communiqué commun, fait part de leur intention « d’inscrire la politique de santé scolaire dans le cadre de la politique de santé publique » et souhaité, en particulier, renforcer l’accès à la santé pour les enfants de 0 à 6 ans... 
Cette annonce avait été précédée par la présentation du rapport 2017 du Défenseur des droits. Ce rapport, consacré aux droits de l’enfant, et plus spécialement axé sur la mise en œuvre du droit à la santé, déplore « un déséquilibre croissant entre les droits consacrés par les textes législatifs et réglementaires ou les plans d’action, et les droits réalisés de manière effective »...
Lire la suite dans le 4 pages spécial "Infirmier·e·s" de la CGT-Éduc'action de décembre 2017 
Sommaire :
p.1 Éditorial 
p.2 Conditions de travail : le sacrifice quotidien
p.3  Parcours éducatif de santé
p.4  L’ordre infirmier : pour la CGT c’est toujours non ! ; Dernière minute

Notes de service sur les détachements

  • Note de service n° 2017-181 du 5-12-2017 : Détachement des personnels enseignants des premier et second degrés, d'éducation et psychologues de l'éducation nationale auprès d'une administration ou d'un établissement public relevant de la fonction publique d'État, territoriale ou hospitalière, ou dans le monde associatif – année scolaire 2018-2019
  • Note de service n° 2017-174 du 29-11-2017 : Détachement de fonctionnaires de catégorie A dans les corps des personnels enseignants des premier et second degrés, des personnels d'éducation et des psychologues de l'éducation nationale relevant du ministère de l'éducation nationale

Le Petit Cahier N°46



Le Petit Cahier N°46 : Le télécharger 
Publication nationale 1° degré de la Cgt Educ'Action
N°46 Décembre 2017
Sommaire : 
Editorial  p1 
Écriture inclusive p2 
Rendez - vous de carrière p3-4
Classe exceptionnelle p5
PIRLS p6-7
Inclusion p8
ATSEM p9
RASED p10
REP+ p11
Éducation Prioritaire et carte scolaire p12

Réforme de l’orientation post bac : Une injustice pour nos élèves, une charge de travail supplémentaire pour les personnels


L’instauration de la sélection à l’université.
Le projet de loi réformant l’orientation dans le supérieur est examiné à l’Assemblée nationale depuis le 12 décembre. Prenant prétexte de l’instauration du tirage au sort dans certaines filières et des difficultés de certaines étudiant·es en licence, le gouvernement veut mettre en place une sélection qui ne dit pas son nom... 
Les filières de licence dites en tension pourront ainsi refuser les demandes au vu des dossiers des élèves et des « attendus » que chaque section universitaire aura elle-même définie. Plus généralement, chaque université pourra imposer « un contrat de réussite » aux élèves sur ces mêmes bases. Si l’élève refuse ce contrat, il ne pourra pas accéder à l’orientation qu’il ou elle demande. Si l’élève accepte, rien ne garantit que l’université ne puisse pas l’exclure du cursus si elle estime que le contrat n’est pas rempli.
Pour la CGT Éduc’action, cette sélection est inacceptable. L’obtention du baccalauréat, 1er grade universitaire doit permettre à chaque élève d’accéder à la poursuite d’étude souhaitée... 
Lire la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action : "Réforme de l’orientation post bac : Une injustice pour nos élèves, une charge de travail supplémentaire pour les personnels (déc. 2017)

PPCR, l’arnaque ! N’attendons plus pour agir ensemble pour nos salaires


Les mesures et annonces gouvernementales se succèdent concernant nos salaires. Elles ne font que confirmer les motivations qui avaient conduit la CGT, au contraire d’autres organisations syndicales, à refuser de signer le PPCR...
Lire la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action "PPCR, l’arnaque ! N’attendons plus pour agir ensemble pour nos salaires

Renseignements sur l'indemnisation du Chômage à compter du 1er juillet 2017


1) Organisme compétent pour l’examen de vos droits et pour le paiement de l’allocation
Conformément  aux articles L.5424-1 et L.5424-2 du Code du travail, le Ministère de l’éducation nationale a décidé de confier la gestion et le versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (A.R.E.)  à Pôle emploi dans le cadre d’une convention spécifique. 
En pratique : Pôle emploi deviendra votre interlocuteur unique à compter du 1er juillet 2017... 
2)  Conditions requises pour percevoir l’allocation d’aide au retour à l’emploi : 
  • Remplir les conditions d’attribution prévues par le régime d’assurance chômage, notamment : 
    • être inscrit comme demandeur d’emploi auprès de Pôle emploi ; 
    • être à la recherche effective et permanente d’un emploi ; 
    • être physiquement apte à l’exercice d’un emploi ; 
    • justifier d’une période d’affiliation minimale ; 
    • ne pas avoir atteint l’âge déterminé pour l’ouverture du droit à une pension de vieillesse au sens du 1° de l’article L. 5421-4 du code du travail (sauf pour les personnes ayant atteint l’âge cité sans pouvoir justifier du nombre de trimestres d’assurance requis pour percevoir une retraite à taux plein) ; 
    • résider sur le territoire français (Métropole et DOM)
    • Etre involontairement privé d’emploi : la fin de contrat de travail doit résulter d’un des motifs suivants : 
      • fin de contrat à durée déterminée ou de contrat aidé ; 
      • démission pour motif légitime ; 
      • révocation ; 
      • réforme ; 
      • licenciement ; 
      • rupture conventionnelle. 
  • Déclarer tous les mois sa situation (notamment l’exercice de toute activité professionnelle, les périodes de maladie…) à Pôle emploi. 
3)  Formalités que  vous  devez  accomplir dès  votre  cessation de  fonction auprès  de  l’Education Nationale : 
  • Vous devez tout d’abord procéder à votre inscription sur la liste des demandeurs d’emploi. Pour cela, il faut que vous soyez disponible pour une recherche à l’emploi : ainsi vous ne devez pas, par exemple, être pris en charge dans le cadre d’une formation ou indemnisé d’une maladie, d’une maternité ou de tout autre évènement.

    La demande d’inscription est de préférence réalisée sur www.pole-emploi.fr. Si vous n’avez pas d’accès à internet, vous pouvez également réaliser votre demande d'inscription en téléphonant au 3949, ligne dédiée aux demandeurs d’emploi. Sachez que si vous vous rendez en agence Pôle emploi, vous serez orienté sur un poste internet ou vers un téléphone dédié.
  • A la suite de cette première étape, vous serez convoqué pour un entretien destiné à : 
    • valider votre inscription, 
    • prendre en charge votre demande d’allocation, 
    • élaborer votre Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi.
  • Vous devrez vous y présenter impérativement muni des pièces suivantes : 
    • une pièce d’identité en cours de validité (attention : le permis de conduire n’est pas recevable) ; 
    • toutes vos attestations employeurs originales (indispensables pour une ouverture de droits)
    • votre carte de sécurité sociale – carte vitale ; 
    • un RIB (si vous ne l’avez pas enregistré sur internet lors de votre inscription).
  • Votre demande d’allocations sera traitée ultérieurement : vous recevrez une décision sous 10 jours, si votre dossier de demande d’allocation est complet. 
4) Maintien des droits à l’assurance maladie
Pendant toute la durée de votre indemnisation par Pôle emploi, vous bénéficierez du maintien de vos droits aux prestations en nature de l’assurance maladie, maternité, invalidité et décès dans le cadre de la réglementation en vigueur. Les prestations en espèces seront maintenues sous certaines conditions. 
En pratique : 
  • En cas de maladie, vous devrez joindre à votre première demande de prestations adressée à la caisse de sécurité sociale dont vous relevez, l’avis d’admission au bénéfice de l’allocation qui vous sera notifié par Pôle emploi ; 
  • De plus, à chaque demande devra être jointe la dernière fiche mensuelle de décompte de l’allocation perçue. Cette dernière vous est envoyée par Pôle emploi ou est disponible sur www.pole-emploi.fr ou vous pouvez l’obtenir sur les bornes des agences pôle emploi. 
Important : Les allocations de chômage ne sont pas cumulables avec les indemnités journalières de sécurité sociale. Vous devez avertir Pôle emploi pour tout changement de situation (maladie, absence, changement d’adresse, …) dans un délai de 72 heures. 
Pour les agents contractuels affiliés à l’AGIRC/ARRCO, le montant de vos allocations versées par Pôle emploi sera  soumis  au  prélèvement  de  3%  de  cotisation  pour  votre régime  complémentaire  de  retraite. 
ATTENTION : Si Pôle emploi vous notifie par erreur un rejet vers le rectorat, il conviendra de  contacter  la  cellule  de  suivi  post  transfert  chômage  de votre rectorat.

Allocation d'Aide au Retour à l'Emploi (ARE)

Voir sur les sites dédiés ci-dessous :