L’instauration de la sélection à l’université.
Le projet de loi réformant l’orientation
dans le supérieur est examiné à l’Assemblée nationale depuis le 12
décembre. Prenant prétexte de l’instauration du tirage au sort dans
certaines filières et des difficultés de certaines étudiant·es en
licence, le gouvernement veut mettre en place une sélection qui ne dit
pas son nom...
Les filières de licence dites en tension
pourront ainsi refuser les demandes au vu des dossiers des élèves et
des « attendus » que chaque section universitaire aura elle-même
définie. Plus généralement, chaque université pourra imposer « un
contrat de réussite » aux élèves sur ces mêmes bases. Si l’élève refuse
ce contrat, il ne pourra pas accéder à l’orientation qu’il ou elle
demande. Si l’élève accepte, rien ne garantit que l’université ne puisse
pas l’exclure du cursus si elle estime que le contrat n’est pas rempli.
Pour la CGT
Éduc’action, cette sélection est inacceptable. L’obtention du
baccalauréat, 1er grade universitaire doit permettre à chaque élève
d’accéder à la poursuite d’étude souhaitée...
Lire la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action : "Réforme de l’orientation post bac : Une injustice pour nos élèves, une charge de travail supplémentaire pour les personnels" (déc. 2017)
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