jeudi 29 février 2024

8 mars 2024 #unjoursansnous

Dans toutes les entreprises et administrations où elles sont présentes, y compris dans les métiers à prédominance masculine, les femmes subissent toujours des inégalités de carrière et de revenus – avec un impact supplémentaire de la maternité sur le déroulement de leur carrière. De plus, les tâches domestiques et familiales leur incombent toujours, et les violences sexistes et sexuelles persistent.

L’égalité entre les femmes et les hommes qui doit s’appliquer à l’ensemble des sphères professionnelle, sociale et familiale, est un enjeu de justice sociale majeur qui nous concerne toutes et tous.

Le tract de la CGT Éduc’actionL’affiche CGT Éduc’action 

vendredi 23 février 2024

Éducation nationale « priorité numéro un » …. des suppressions de postes !

 

Communiqué de presse

Stupeur ce matin à l’annonce de la parution au JO du décret annulant 10 milliards de dépenses du budget de l’État, quatre jours après les annonces de Bruno Lemaire sur la nécessité de faire une économie de 10% sur les dépenses publiques. Le ministère de l’Éducation nationale est à ce titre particulièrement maltraité car il doit rendre 692 millions d’euros ! Cette baisse massive se fera principalement sous la forme d’emplois : 2620 postes d’enseignant∙es sont supprimés dans le 1er degré public, 1740 dans le second degré public et 1760 postes dans le privé. S’y ajoutent 4600 postes d’AED et AESH qui sont purement et simplement annulés (chiffres du Café Pédagogique).

Avec cette suppression de près de 11000 postes, l’application du fameux « choc des savoirs » (groupes de niveau, redoublements, prépa seconde….) parait impossible et offre sans doute une bouée de sauvetage à la nouvelle ministre, qui peinait il y a quelques jours encore à justifier les groupes de niveau. Si cette mesure et d’autres disparaissent, ce dont se réjouira la CGT Educ’action, nous sommes plus qu’inquiet∙es sur les conséquences de cette nouvelle saignée.

Alors que toutes les catégories de personnels évoquent leur souffrance face à des conditions de travail qui se dégradent d’année en année, cette nouvelle coupe budgétaire ne va qu’accentuer leur mal-être dans l’exercice de leurs missions. S’ajoutent à cela, des conditions d’étude loin d’être optimales qui pénaliseront, en tout premier lieu, les élèves les plus en difficulté. Et que dire de la suppression de milliers de postes d’Aed et d’AESH, alors que le ministère se vante de vouloir lutter contre le harcèlement et de promouvoir l’École inclusive. Rappelons que G.Attal, éphémère ministre de l’Éducation nationale, avait annoncé fin décembre la création de 2137 postes d’enseignant∙es pour « financer » l’application de ses réformes. Mesure exceptionnelle annoncée alors en grandes pompes… pour en supprimer plus du double deux mois plus tard !

L’Éducation nationale, priorité numéro 1 du président et du 1er ministre qui «emmenait avec lui à Matignon» la cause de l’Ecole ?? Cette annonce scandaleuse dément une fois de plus par les actes, les paroles du pouvoir exécutif.

Le 8 mars, le 19 mars et après, mobilisons-nous par la grève, pour obtenir les augmentations de salaire et les créations de postes massives dont l’Education nationale manque cruellement.

Montreuil, le 22 février 2024

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dimanche 18 février 2024

SNU : la jeunesse mise au pas

Le SNU (Service National Universel) est le grand (et unique) projet du président Macron pour la jeunesse. Intégré au plan « Ambition armée- jeunesse » de 2021, dont l’objectif est de recruter de jeunes réservistes, il est un élément clé de sa politique. Depuis les vœux présidentiels 2024, le SNU est même une des pierres angulaires du « réarmement civique » vendu par Macron pour « construire » les futur·es citoyen·nes et faire face à la « décivilisation » d’une partie de la jeunesse (surtout celle des quartiers populaires…).

C’est donc un projet qui fleure bon le militarisme et la réaction.

C’est dans ce but que se place l’annonce, une énième fois, de sa généralisation par Gabriel Attal lors de sa déclaration de politique générale. Elle débuterait en 2026. Déjà expérimenté depuis 2 ans, le SNU est aujourd’hui encore un dispositif facultatif. Mais depuis l’année scolaire 2023-2024, pour amorcer cette généralisation, il est désormais présenté comme une alternative au stage obligatoire de seconde, nouveauté mise en place par la comète Attal ministre de l’Éducation nationale et contestée par les professionnel·les de l’Éducation.

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Fiche CPE : le temps de travail

Fiche pratique :  le temps de travail des CPE.

Déconstruisons les mythes !

Attention! Les CPE sont des cadres A, mais pas corvéables à merci.
Nos obligations de service sont rappelées dans la circulaire n° 2015-139 du 10-08-2015.

Nous travaillons 39 semaines par an : les 36 de l’année scolaire auxquelles s’ajoute un service pendant les vacances scolaires, soit une semaine avant la rentrée des élèves (T-1) et une après leur sortie (S+1). Enfin, un service de petites vacances ne pouvant pas excéder une semaine. Pendant ces trois semaines, nous effectuons des tâches faisant partie de nos missions, et seulement nos missions.

Le volume horaire de 40h40 est ramené à 35h par semaine inscrites à notre emploi du temps. Cet emploi du temps peut être réparti de plusieurs manières (de 3,5 à 5 jours /semaine)

 


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Retrouvez toutes les fiches pratiques CPE

lundi 12 février 2024

Choc des savoirs et DHG des collèges… des choix lourds de sens

 

Les DHG sont désormais tombées dans les établissements avec leurs préconisations en nombre de groupes « à effectifs réduits » imposés par les DSDEN. Dans chaque établissement, selon l’enveloppe supplémentaire reçue, chacun·e prépare sa tambouille.

La mise en place de groupes de niveaux est plus qu’une réforme du collège. C’est un choix de société. Opposons nous à cette idéologie réactionnaire et séparatiste, exigeons des moyens supplémentaires pour les collèges publics et tou·tes les élèves !

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dimanche 11 février 2024

Le Conseil Supérieur de l’Éducation unanime contre le choc des savoirs !

Communiqué intersyndical

Le Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) examinait ce 8 février les textes dits « Choc des savoirs ». Les organisations syndicales FSU, UNSA éducation, FnecFP-FO, Sgen-CFDT et FEP-CFDT, CGT’éduc’action, SUD  éducation et la FCPE se sont unanimement exprimées contre ces mesures.. Elles organiseront dès la rentrée les groupes de niveau dès la Sixième, font la promotion du redoublement en contradiction avec les consensus scientifiques, et viseront le contrôle des pratiques enseignantes par le biais de la labellisation des manuels.

L’arrêté sur la nouvelle organisation du collège a été rejeté à l’unanimité du CSE avec 67 voix Contre, 1 Abstention et aucune voix Pour. Celui sur les SEGPA a aussi bénéficié d’un vote unanime Contre, montrant ainsi une opposition extrêmement majoritaire. La classe de prépa-Seconde pour les élèves recalés au DNB a aussi été contestée très fortement (46 voix Contre et 3 Pour).

Les représentant·es de la ministre s’entêtent à justifier ces évolutions que les membres du CSE rejettent quasi unanimement. Le ministère a même méthodiquement repoussé tous les amendements qui auraient permis de limiter les conséquences néfastes pour les élèves du « choc des savoirs ». Ce CSE fait état d’une situation de blocage : le ministère reste droit dans ses bottes et passe en force.

Les organisations syndicales FSU, UNSA éducation, FnecFP-FO, Sgen-CFDT et FEP-CFDT, CGT’éduc’action, SUD éducation et la FCPE demandent à la ministre d’entendre et de prendre en compte cette contestation unanime qui ne peut rester sans réponse. Nos organisations et associations demandent le retrait immédiat et complet de ces mesures.

Paris, le 8 février 2024

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Guide Accident de travail / de service – Maladie professionnelle

Ce guide syndical s’inscrit dans la série de guides « santé et conditions de travail » de la CGT Éduc’action. Ce support est prévu pour  accompagner les militant·es : les informer, mais aussi les guider dans les démarches et leur apporter des éléments de stratégie syndicale, ici concernant les accidents de travail et de service, ainsi que les maladies professionnelles. L’enjeu est de taille : on observe une énorme sous-déclaration de ces  accidents et autres pathologies professionnelles !

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Personnels sociaux en colère : signez la pétition en ligne

Sous-dotés, sous-payés, sous-valorisés : les personnels sociaux en colère !!!

Lors de son discours de politique générale du 30 janvier, le Premier Ministre a évoqué les champs prioritaires : la Protection de l’enfance, la santé psychologique des élèves, le harcèlement scolaire, soit des missions exercées avec compétences par les personnels sociaux dans les établissements scolaires, en complémentarité avec les personnels infirmiers et plus largement au sein des équipes éducatives.

Le Premier Ministre a reconnu l’investissement-réel- de nos collègues infirmiers scolaires en annonçant des revalorisations déjà actées dans le budget et des créations de poste.

Le Premier Ministre affirme également dans son discours demander au gouvernement de travailler sur des revalorisations pour « les autres personnels sociaux et sanitaires en milieu scolaire ». De quelles revalorisations parle-t-il et selon quel calendrier ?

Mais il n’évoque en aucun cas des créations de postes pour les personnels sociaux pourtant indispensables au regard des priorités affichées ! 

Quant au service du personnel dans les DSDEN et les Rectorats, aucune création de postes depuis des années alors que le nombre d’agents accompagnés ne cesse d’augmenter. 

Le service social étudiant est lui aussi confronté à l’explosion de la précarité étudiante alors que les postes sont largement insuffisants là aussi.

Les traitements actuels des assistants sociaux et conseillers techniques de service social sont indignes des personnels de catégorie A, la différence, déjà conséquente, est maintenant accentuée, avec les grilles salariales de nos collègues catégorie A de notre propre ministère et avec les autres catégories A de la Fonction Publique.

Les personnels sociaux attendent du Ministère une réelle reconnaissance de leurs compétences, de leurs métiers et leurs missions. Ils n’acceptent plus d’être les sempiternelles oubliés alors que nous somme sur les fronts ! 

Nous en avons assez d’être les invisibles de l’institution.

Nous exigeons du Gouvernement :

  • un engagement ferme sur une revalorisation dès 2024 des grilles indiciaires des Assistant.e.s de Service Social  et Conseillers Techniques de Service Social de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur : la catégorie A type pour les AS et A+ pour les CTSS ;
  • des créations massives de postes pour le bien-être des élèves, des étudiants, des personnels et des établissements et des services ;
  • l’attribution du Complément de Traitement Indiciaire (Segur) immédiatement.

Nos organisations syndicales (SNUASFP FSU, SNASEN UNSA, CGT Educ’Action, SGEN CFDT, SNFOASEN) appellent l’ensemble des assistants sociaux et conseillers techniques de service social : mobilisons nous, signons et faisons signer cette pétition !

Nous invitons l’ensemble des personnels de l’Éducation Nationale à nous soutenir !

Les organisations syndicales remettront cette pétition à l’occasion d’une audience que nous sollicitons à nouveau au nom de l’intersyndicale

Signez la pétition  en ligne

vendredi 9 février 2024

Le Conseil Supérieur de l’Éducation unanime contre le choc des savoirs !

Communiqué intersyndical

Le Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) examinait ce 8 février les textes dits « Choc des savoirs ». Les organisations syndicales FSU, UNSA éducation, FnecFP-FO, Sgen-CFDT et FEP-CFDT, CGT’éduc’action, SUD  éducation et la FCPE se sont unanimement exprimées contre ces mesures.. Elles organiseront dès la rentrée les groupes de niveau dès la Sixième, font la promotion du redoublement en contradiction avec les consensus scientifiques, et viseront le contrôle des pratiques enseignantes par le biais de la labellisation des manuels.

L’arrêté sur la nouvelle organisation du collège a été rejeté à l’unanimité du CSE avec 67 voix Contre, 1 Abstention et aucune voix Pour. Celui sur les SEGPA a aussi bénéficié d’un vote unanime Contre, montrant ainsi une opposition extrêmement majoritaire. La classe de prépa-Seconde pour les élèves recalés au DNB a aussi été contestée très fortement (46 voix Contre et 3 Pour).

Les représentant·es de la ministre s’entêtent à justifier ces évolutions que les membres du CSE rejettent quasi unanimement. Le ministère a même méthodiquement repoussé tous les amendements qui auraient permis de limiter les conséquences néfastes pour les élèves du « choc des savoirs ». Ce CSE fait état d’une situation de blocage : le ministère reste droit dans ses bottes et passe en force.

Les organisations syndicales FSU, UNSA éducation, FnecFP-FO, Sgen-CFDT et FEP-CFDT, CGT’éduc’action, SUD éducation et la FCPE demandent à la ministre d’entendre et de prendre en compte cette contestation unanime qui ne peut rester sans réponse. Nos organisations et associations demandent le retrait immédiat et complet de ces mesures.

Paris, le 8 février 2024

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mercredi 7 février 2024

Pour l’École publique, un plan d’action dans la durée !

 

Communiqué intersyndical

La journée de grève du 1er février a été une réussite : à l’appel de nos organisations syndicales, des centaines de milliers de collègues se sont mis en grève, des écoles étaient fermées, la grève était majoritaire dans certains collèges et lycées. Les cortèges des manifestations étaient denses, preuve de la force de la mobilisation.

Nos collègues ont clairement exprimé leur attachement à l’Ecole publique. Ils ont aussi dénoncé le mépris de la ministre de l’Education mais surtout l’orientation de la politique menée par l’exécutif : absence de revalorisation salariales, choc des savoirs qui symbolise une modèle d’Ecole passéiste et conservateur qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves et des personnels. Cet ensemble de mesures est une redoutable remise en cause de la liberté professionnelle des enseignants et va poser les bases d’une École du tri social à l’image des groupes de niveau qui vont contribuer à assigner les élèves à leurs positions sociales et scolaires. mais aussi à exclure des classes les élèves en situation de handicap et les élèves allophones.

Concernant la voie pro, nous demandons au ministère de l’Éducation nationale de reconsidérer la réforme, notamment sur la terminale, afin de construire des enseignements ambitieux pour les élèves.

Nous sommes à un point de bascule pour l’Ecole publique. Cela appelle une réponse forte qui passe par une action dans la durée. Une journée de grève ne suffira pas pour gagner. Aussi, pour défendre l’Ecole publique, exiger l’ouverture de discussions immédiates sur les salaires ainsi que l’abandon des mesures chocs des savoirs, pour des mesures qui améliorent nos conditions de travail (notamment par l’annulation des suppressions de postes et la création des postes nécessaires), nos organisations FSU, UNSA Education, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et Sud Education décident de s’inscrire dans un plan d’action dans la durée :

  • semaine d’actions du 5 au 9 février (rassemblements à l’occasion des instances départementales et académiques), avec par exemple un temps fort le mardi 6 février selon les contextes,
  • lancement d’une pétition intersyndicale pour demander l’abandon des mesures choc des savoirs,
  • Nos organisations s’engagent aussi dans la préparation d’un rebond fort et durable de l’action en mars pour le service public d’Education et ses personnels.

L’École publique n’est pas loin de l’effondrement. La colère des personnels est grande. Le premier ministre, s’il ne prenait pas la mesure de la gravité de la situation en y apportant des réponses immédiates, porterait alors une immense responsabilité dans l’aggravation de la crise que traverse l’Ecole publique et ses personnels.

A Paris, le 4 février 2024

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samedi 3 février 2024

Construire la mobilisation pour gagner

 

La CGT Éduc’action se félicite de la mobilisation aujourd’hui 1er février, partout sur le territoire. L’École publique est à bout de souffle et ne tient que par le volontarisme de ceux et celles qui y travaillent et y croient encore.

La dégradation des conditions de travail, l’absence de revalorisation salariale, les contre-réformes qui s’accumulent ainsi que le « Choc des savoirs » qui va attribuer des moyens à des dispositifs ineptes comme les groupes de niveau, ont poussé les personnels à se mettre en grève et à manifester leur fort mécontentement vis-à-vis de la politique ministérielle. La CGT Éduc’action déplore également la vision passéiste de l’École, illustrée par la volonté de mettre en place la tenue unique et la généralisation du SNU.

Par ailleurs, les propos d’Amélie Oudéa Castera, dénigrant l’École publique et ses personnels montrent à quel point l’Éducation nationale est méprisée par le pouvoir en place.

La CGT Éduc’action appelle les personnels à se réunir en HIS et en AG pour établir les revendications pour leur école, établissement et service afin de débattre de la poursuite de la grève pour les satisfaire.

D’ores et déjà la CGT Éduc’action, en intersyndicale, appelle les personnels à faire de la semaine du 5 février une semaine d’action dans l’Éducation et à faire grève le 6 février 2024. Elle soutient toutes les mobilisations locales décidées par les personnels durant les semaines suivantes et appellent les personnels à participer massivement à la grève et manifestations féministes du 8 mars.

Elle appelle les personnels à faire de la semaine du 11 mars une semaine d’AG, heures d’information syndicale et tournée d’écoles, établissements et services pour faire de la grève Fonction publique du 19 mars une réussite et mettre en débat la reconduction du mouvement après le 19.

Dans l’immédiat, la CGT Éduc’action exige l’abandon du Choc des savoirs, l’attribution des heures dédiées aux groupes de niveau à la baisse des effectifs par classe ; l’abandon du Pacte au bénéfice d’une revalorisation salariale sans condition, de la réforme du LP et des évaluations nationales ; l’abandon des suppressions de postes prévues cette année, une augmentation indiciaire de 400 € net de l’ensemble des personnels ; un statut de catégorie B pour les AESH.

C’est par une mobilisation dans la durée que nous obtiendrons les inévitables transformations au service des personnels et des élèves avec l’abandon de la réforme des retraites et de toutes les réformes de tri social, de la réforme du lycée à Parcoursup ; des créations massives de postes dans tous les corps, la nationalisation de l’enseignement privé sous contrat, l’indexation de la valeur du point d’indice sur l’inflation et l’ouverture de négociations sur les grilles salariales.

Montreuil, le 2 février 2024

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vendredi 2 février 2024

Une mobilisation réussie qui en appelle d’autres (communiqué national)

 

Communiqué de presse

La CGT Éduc’action se félicite de la mobilisation aujourd’hui 1er février, partout sur le territoire. Toutes les catégories de personnels se sont mobilisées de manière massive avec notamment 40% d’enseignant∙es grévistes dans le premier degré, près de 50% dans les collèges et lycées, 40% dans les lycées professionnels, 65% des écoles parisiennes fermées…

L’École publique est à bout de souffle et ne tient que par le volontarisme de ceux et celles qui y travaillent et y croient encore.

La dégradation des conditions de travail, l’absence de revalorisation salariale, les contre-réformes qui s’accumulent ainsi que le « Choc des savoirs » qui va attribuer des moyens à des dispositifs ineptes comme les groupes de niveau, ont poussé les personnels à se mettre en grève et à manifester leur fort mécontentement vis-à-vis de la politique ministérielle. La CGT Éduc’action déplore également la vision passéiste de l’École, illustrée par la volonté de mettre en place la tenue unique et la généralisation du SNU. Par ailleurs, les propos d’Amélie Oudéa Castera, dénigrant l’École publique et ses personnels montrent à quel point l’Éducation nationale est méprisée par le pouvoir en place.

La CGT Éduc’action appelle les personnels à se réunir en HIS et en AG pour établir les revendications pour leur école, établissement et service afin de débattre de la poursuite de la grève pour les satisfaire. Dans l’immédiat, la CGT Éduc’action exige l’abandon du Choc des savoirs, l’attribution des heures dédiées aux groupes de niveau à la baisse des effectifs par classe ; l’abandon du Pacte au bénéfice d’une revalorisation salariale sans condition, de la réforme du LP et des évaluations nationales ; l’abandon des suppressions de postes prévues cette année, une augmentation indiciaire de 400 € net de l’ensemble des personnels ; un statut de catégorie B pour les AESH.

C’est par une mobilisation dans la durée que nous obtiendrons les inévitables transformations au service des personnels et des élèves avec l’abandon de la réforme des retraites et de toutes les réformes de tri social, de la réforme du lycée à Parcoursup ; des créations massives de postes dans tous les corps, la nationalisation de du privé sous contrat, l’indexation de la valeur du point d’indice sur l’inflation et l’ouverture de négociations sur les grilles salariales.

Montreuil, le 1er février 2024

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Fiche CPE : Internat et logement de fonction

 Il n’existe plus de textes officiels de l’Éducation nationale encadrant le fonctionnement en internat. Il y a donc davantage des coutumes que de droit.

Les seuls textes qui parlent de l’internat viennent du ministère de l’Agriculture ou des Armées ou des internats d’excellence… Toutefois, la circulaire métiers 2015 des CPE réaffirme qu’il n’y a plus de spécialisation…

Sur les internats et les logements fonctions, faisons le point !

 

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Lycée : redonnons du sens à nos métiers

 De mémoire de salle des profs de LGT, jamais autant de collègues n’ont envisagé une reconversion professionnelle. La mise en place de la réforme du lycée depuis 2018 a cassé tous nos repères.

Mais face à cette situation, nous avons des outils pour réagir… et aller chercher les moyens dont nous avons besoin !

 

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jeudi 1 février 2024

Grève du 1er février : Communiqué suite à l’élargissement de l’intersyndicale

 Nos organisations réaffirment avec force leur attachement au projet scolaire de l’Ecole publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés. Nous dénonçons les propos dénigrants, à l’instar des paroles de la ministre de l’Éducation nationale, contre celles et ceux qui font vivre l’École publique. Nous dénonçons également les politiques qui organisent une forme de séparatisme social et contribuent à miner la cohésion sociale et notre démocratie.

Aujourd’hui, le service public d’Éducation traverse une crise sans précédent : crise de recrutement, démissions, personnels qui témoignent d’une perte de sens de leur métier… A l’instar de l’hôpital public, l’École publique n’est pas loin de l’effondrement et ne tient finalement que par la conscience professionnelle de personnels épuisés pendant que le président de la République regarde ailleurs ou que la ministre de l’Éducation nationale multiplient les provocations. Cette déconnexion avec la réalité et l’ampleur des difficultés rencontrées au quotidien suscitent une grande colère chez les personnels.

Quant aux conditions d’études des élèves, elles ne se sont pas améliorées et les inégalités scolaires ont continué de se creuser sans que les personnels ne puissent vraiment agir.

La mise en place des mesures contenues dans le Choc des savoirs n’est pas de nature à résorber ces inégalités. En effet, ce choc des savoirs est un ensemble d’annonces qui a une grande cohérence idéologique pour le gouvernement. Inspiré d’un modèle d’École passéiste et conservateur, il pose les bases d’une École du tri social à l’image des groupes de niveaux qui vont contribuer à assigner les élèves dans les positions sociales et scolaires. C’est aussi une redoutable remise en cause de la liberté professionnelle des enseignants (par la labellisation des manuels par exemple) et l’accentuation du
pilotage par les évaluations nationales standardisées à tous les niveaux. Cela suffit !

Nos organisations FSU, UNSA Education, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et Sud Education appellent les personnels à la grève le jeudi 1 er février. Nos collègues doivent être revalorisés reconnus, respectées et protégés. Ils doivent avoir les moyens pour exercer leurs missions dans cette École publique qui ne trie pas les élèves, les accueille toutes et tous, contribue à leur émancipation par les savoirs et à les faire grandir comme citoyennes et citoyens.

Nous exigeons en particulier des mesures d’urgence : revalorisation sans contreparties des personnels articulée autour de mesures immédiates et d’une loi de programmation pluriannuelle, abandon du Pacte, création d’un statut de fonctionnaire de catégorie B pour AESH et amélioration des conditions de
travail, notamment par la baisse des effectifs dans les classes et un plan pluriannuel de recrutement.

Concernant la voie pro, nous demandons au ministère de l’Éducation nationale de reconsidérer la réforme, notamment sur la terminale, afin de construire des enseignements ambitieux pour les élèves.

Toutes et tous en grève et dans les manifestations le jeudi 1 er février !

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