mercredi 27 mars 2024

Mobilisation du 2 avril dans la Manche

 


Communiqué intersyndical : En grève le 2 avril, non au choc des savoirs

Communiqué intersyndical

En grève le 2 avril

Non au choc des savoirs,

Oui au choc des salaires et des moyens pour l’École publique !

Les arrêtés et décrets publiés le 17 mars et la note de service du 18 mars confirment nos analyses : il s’agit bien d’organiser des groupes de niveau, donc de trier les élèves ce qui va immanquablement creuser les inégalités, comme l’a montré la recherche. C’est bien une Ecole du tri social que Nicole Belloubet et Gabriel Attal mettent en place. Derrière la promesse d’une plus grande flexibilité, ce sont en réalité des contraintes d’organisation et pédagogiques qui vont lourdement fragiliser notre liberté pédagogique et de casser la relation forte et continue avec les classes et les élèves. C’est bien le cœur de notre métier qui est attaqué.

Depuis des mois, les personnels se mobilisent contre les groupes de niveaux. Grèves les 1er et 6 février, actions locales, vote contre en CSE, réunions publiques avec les parents d’élèves, opération collèges morts… nos organisations ont impulsé une campagne qui fait bouger les lignes : nous avons mené avec force et détermination la bataille des idées sur les groupes de niveau, rassemblant une partie de la profession et des parents d’élèves dans la mobilisation. Le gouvernement est fébrile et en vient à passer en force, en publiant des textes qui au mépris de l’avis de la profession. Inacceptable et irresponsable ! Mais cette fébrilité montre que notre action n’est pas sans effet : c’est donc maintenant qu’il faut amplifier la mobilisation pour gagner !

A travers le « Choc des savoirs » (groupes de niveaux, classes prépa 2de), le gouvernement cherche à imposer un modèle d’École du collège au lycée qui vise à faire sortir de l’École publique, le plus tôt possible et à chaque étape de leur scolarité, les élèves des classes populaires. En érigeant plutôt l’uniforme et le SNU au rang de priorités politiques et budgétaires, le gouvernement fait un choix clair : celui d’une École du tri social, d’une École passéiste et conservatrice. En supprimant les postes et en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, le gouvernement fait le choix de l’austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse !

Un plan d’action dans la durée…pour gagner !

Nos organisations SNES-FSU, SNEP-FSU, FNEC FP FO, CGT Educ’action et SUD éducation appellent donc à amplifier la mobilisation

  • grève nationale le mardi 2 avril : pour l’abandon des mesures « Choc des savoirs », pour exiger une revalorisation salariale sans contreparties et des moyens pour l’École publique
  • campagne d’information à destination des personnels et des familles : heures d’informations syndicales, AG et réunions publiques

Nos organisations appellent à mettre en débat les suites de l’action, notamment la reconduction de la grève. Elles soutiendront toutes les reconductions là où cela est possible : c’est bien en l’inscrivant dans la durée par plusieurs jours de grève consécutifs, que la mobilisation sera victorieuse.

Nous ne trierons pas nos élèves !

Toutes et tous en grève le mardi 2 avril
et inscrivons l’action dans la durée.

 

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samedi 23 mars 2024

Tout savoir sur la mobilité

  • Remboursement partiel des titres de transport
  • Forfait mobilité durable
  • Travailler sur deux lieux différents la même journée : remboursement de frais kilométriques, fiche pratique CHORUS-DT,  frais repas, inclusion du temps de trajet comme du temps de travail

  Le 4 pages spécifique                                                                                                                             La fiche pratique Chorus

Les PAS (Pôle d’Appui à la Scolarité) : On fait le point

Les Pial disparaitraient au profit des PAS (Pole d’Appui à la Scolarité). Le rejet de l’article 53 au projet de loi de finance n’interdira pas le gouvernement d’avancer son projet. Ce nouveau dispositif serait co-piloté par un personnel Éducation Nationale et 2 professionnel·les du secteur médico-social (financés par le ministère de la Santé). Dans ce cadre ce ne serait plus les notifications MDPH qui s’imposeraient en première intention. Un tri va s’opérer pour prendre le contrôle sur les besoins de compensations y compris en termes d’aide humaine. Ce qui était déjà un peu le cas avec les PIAL et l’explosion des accompagnements sans quota horaire va s’amplifier.

Tout savoir sur l’arrêt maladie et la protection sociale

La question de la maladie est assez sensible chez tou·tes les non-titulaires. Quels sont leurs droits en matière de couverture maladie ?

Renouvellement ou pas ?

La fin d’année scolaire est toujours un moment très stressant dans le parcours d’un·e non-titulaire qui se pose des questions légitimes : est-ce que je vais être reconduit·e ou pas ? Sur quel poste ? Quelle quotité de service ? Dans quel établissement ?
Trois étapes pour s’assurer au mieux de pouvoir poursuivre l’aventure en septembre.

Guide pratique AESH

Les Auxiliaires de Vie Scolaire chargés de l’Intégration individualisée des élèves handicapés (AVS-i) n’existent plus.  Les Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap (AESH) font maintenant l’objet d’un recrutement et de conditions d’emplois spécifiques au regard de leurs missions.

Ce guide se consacre uniquement aux personnels AESH recrutés sous contrat de droit public relevant du décret 86-83 du 17 janvier 1986, sous réserve des dispositions spécifiques fixées par le décret 2014-724 du 27 juin 2014 modifiées par le décret n° 2021-1106 du 23 août 2021

Rappelons que les personnels AESH restent précaires et mal payés, en Contrat à Durée Déterminée (CDD) ou Indéterminée (CDI).

La CGT Éduc’action revendique :

  • La titularisation de tou-te-s les salariés, quel que soit le contrat, sans condition de concours ni de nationalité et avec une formation adaptée ;

  • La création d’un nouveau métier sous statut de la fonction publique répondant aux missions d’AESH ;

  • Un service à temps complet qui intègre les périodes de réunion de synthèse des équipes de suivi de scolarité, de concertation avec les enseignants, de préparation…

  • Une véritable formation débouchant sur un diplôme de niveau bac minimum (niveau IV).

SOMMAIRE

PRÉAMBULE : Revendiquer un vrai statut avec la CGT Éducaction
FICHE 1
 : Recrutement
FICHE 2
 : Missions des AESH
FICHE 3
 : Le Contrat
FICHE 4
 : Lorganisation du travail
FICHE
 5 : La rémunération
FICHE
 6 : Fin de contrat, Démission, Rupture conventionnelle
FICHE
 7 : Le licenciement, labandon de poste, le droit au chômage
FICHE
 8 : Cumul demplois
FICHE
 9 : Formations et concours
FICHE
 10 : La maladie
FIC
HE 11 : Les congés / les absences
FICHE 1
2 : Les congés exceptionnels
FICHE 1
3 : Aides et protection sociale
T
extes officiels
Contacts

Télécharger le guide AESH 2024

Personnels administratifs : un ministère sans beaucoup de réponses aux attentes des personnels

Communiqué de presse

Personnels administratifs : un ministère sans beaucoup de réponses aux attentes des personnels et
de la CGT Éduc’action.

Reçu·es en audience le mercredi 20 mars, les représentant·es CGT ont fait part des difficultés et des conditions de travail dégradées des personnels administratifs dans les services et les EPLE.

Attractivité des métiers (salaire, requalification, évolution indemnitaire), surcharge de travail, mise en place difficile du télétravail dans les services déconcentrés et les EPLE, mais aussi absence d’un cadre de gestion des personnels contractuels ont été les principaux sujets abordés lors de cette audience.

Au cours de cet échange, la CGT Éduc’action a demandé un moratoire sur le déploiement des nouveaux logiciels et plus particulièrement l’arrêt de la bascule du logiciel Opale prévue en septembre. Sur ce point, la ministre Belloubet a entendu les demandes et prendra une décision rapidement qui sera annoncée lors du prochain GT du 7 mai.

La CGT Éduc’action sera attentive aux réponses apportées sur ces différents sujets et elle appelle d’ores et déjà les personnels à se réunir en HIS et à porter ces sujets en audience ou dans les instances représentatives académiques. Elle appelle également à rejoindre les prochaines mobilisations.

Montreuil, le 21 mars 2024

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Après le 19 mars, amplifions la mobilisation

Communiqué de presse

Après le 19 mars, amplifions la mobilisation

La CGT Éduc’action se félicite de la mobilisation Fonction publique du 19 mars, première réponse, pour l’ensemble des fonctionnaires, aux mesures d’austérité et au projet mortifère de réforme de la Fonction publique.

Dans l’Éducation nationale, après la réussite du 1er février, du 8 mars et de la mobilisation massive des personnels de Seine-Saint-Denis qui continue à se renforcer, la mobilisation reste élevée, malgré la pause des vacances scolaires, avec plus de 30% de grévistes dans le second degré. Ce sont les personnels de collège qui sont à nouveau les plus mobilisés.

L’École publique est à bout de souffle et ne tient que par le volontarisme de ceux et celles qui y travaillent et y croient encore.

La dégradation des conditions de travail, l’absence de revalorisation salariale, les contre-réformes qui s’accumulent, le « Choc des savoirs » qui tourne le dos à toute volonté de démocratisation de l’Éducation au détriment des élèves les plus fragiles et de la liberté pédagogique, attisent la colère des personnels.

Ce n’est pas d’un choc des savoirs dont l’Éducation nationale a besoin mais bien d’un choc des moyens, partout selon les besoins.

À l’image de la mobilisation pour un plan d’urgence en Seine-Saint-Denis, la CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à se réunir en assemblées générales pour établir les revendications pour leur école, établissement et service et à débattre de la reconduction de la grève pour obtenir satisfaction.

Dans l’immédiat, la CGT Éduc’action continue d’exiger l’abandon du Choc des savoirs, l’attribution des heures dédiées aux groupes de niveau à la baisse des effectifs par classe ; l’abandon du Pacte au bénéfice d’une revalorisation salariale sans condition, de la réforme du LP et des évaluations nationales ; l’abandon des suppressions de postes prévues cette année, une augmentation indiciaire de 400 € net de l’ensemble des personnels ; un statut de catégorie B pour les AESH.

C’est par une mobilisation dans la durée que nous obtiendrons les inévitables transformations au service des personnels et des élèves avec l’abandon de la réforme des retraites et de toutes les réformes de tri social, de la réforme du lycée à Parcoursup ; des créations massives de postes dans tous les corps, la nationalisation de l’enseignement privé sous contrat, l’indexation de la valeur du point d’indice sur l’inflation et l’ouverture de négociations sur les grilles salariales.

Montreuil, le 19 mars 2024

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dimanche 17 mars 2024

Appel Intersyndical à la mobilisation dans la fonction publique dans la Manche - 19 mars 2024

 Télécharger Communique de presse intersyndical appel mobilisation du 19 mars 2024 Manche

 

Communiqué de presse


URGENCE SALARIALE DANS LA FONCTION PUBLIQUE : TOUTES LES ORGANISATIONS SYNDICALES APPELLENT A LA MOBILISATION LE 19 MARS
Les organisations syndicales de la fonction publique de la Manche CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans la fonction publique dans un contexte d’inflation encore soutenue. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans une situation d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics.
Loin de répondre sur la question des rémunérations et des conditions de travail, le président de la République a réaffirmé la mise en perspective d’une loi, qu’il qualifie « d’historique », pour la fonction publique visant selon lui à mieux reconnaître le « mérite ».
Quelques semaines plus tard, il ajoute un plan de 10 milliards d’économies pour les ministères et les agent·es qui mettent en oeuvre les politiques publiques. Les organisations syndicales dénoncent ces décisions, tant sur le fond que sur la forme. Les agentes et les agents refusent l’instauration du salaire au « mérite » mais exigent une rémunération qui leur permette de vivre dignement de leur travail et qui soit prise en compte pour le calcul de leurs pensions. Elles et ils réclament des moyens permettant d’accomplir les missions qui sont les leurs dans de bonnes conditions, y compris dans l’intérêt des usagers·ères de notre département. Elles et ils revendiquent la reconnaissance et la défense du statut de fonctionnaire.
Pour mettre un terme à la spirale de stigmatisation et de dévalorisation de l’ensemble des personnels de la fonction publique et refuser de subir une année blanche en matière salariale, les organisations syndicales décident d’une journée de mobilisation le 19 mars prochain et les appellent à se mobiliser par tous moyens y compris la grève dans la Manche.


Cherbourg, le 11 mars 2024

A partir du 19 mars, en grève pour défendre notre statut, notre métier, nos postes

 

Stanislas Guerini a confirmé qu’un projet de loi sur la Fonction publique, prévoyant de réformer la structure des rémunérations des agent·es via le renforcement de la valorisation au mérite, sera présenté à l’automne 2024. Quant à la feuille de route de Nicole Belloubet, elle est claire : appliquer le « choc des savoirs », mais les moyens de sa mise en oeuvre sont de moins en moins certains, notamment avec la coupe budgétaire de 700 millions d’euros.

Pourrait s’y ajouter sa volonté de territorialiser l’Éducation nationale, comme en écho au projet Pécresse en Île-de-France. Les lycées professionnels, percutés par une réforme qui s’attaque au statut des PLP, sont déjà largement dépendants des Régions. Ils pourraient être au coeur d’une expérimentation qui confirait la gestion des personnels aux Régions !

       

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Dans le cadre de la mobilisation du 19 mars, l’intersyndicale voie pro a produit plusieurs communiqué :
* La lettre explicative en direction des parents
* Le communiqué d’appel au 19 mars

Remise en cause de la technologie en collège : le point sur la situation, mars 2024

 

En janvier 2023, le ministère nous annonce la suppression de la technologie en 6e mettant en péril de nombreux postes car diminuant de plus ou moins 25 % le nombre d’heures de cours pour cette discipline. Ces heures ont servi à la mise en place d’un dispositif plus que contesté d’accompagnement des élèves en français et en mathématiques. Dans la foulée, une compensation de cette perte pour la technologie a été promise lors de la mise en place de nouveaux programmes sur le cycle 4 dès la rentrée 2024. Les postes devaient être préservés pour l’année 2023/2024 en vue de celle-ci.

Janvier 2024, l’heure prise à la technologie disparaît tout simplement des emploi du temps, c’est ainsi des milliers d’heures de cours dont les élèves sont privés et dont l’état fait l’économie.

Février 2024, les programmes de technologie applicables dès septembre 2024 sont publiés et aucun moyen horaire supplémentaire n’y est prévu.

En conséquence, de nombreux établissements voient des suppressions de postes en technologie. Certains de ces établissement se retrouvent même sans titulaire. C’est donc des dizaines de professeurs de technologie qui se retrouvent victimes de mesures de carte scolaire n’ayant plus de poste fixe pour la rentrée prochaine.

Sur le plan éducatif, les élèves et les établissements perdent une ressource essentielle dans le monde actuel. Qui peut prétendre pouvoir se passer de la technologie ?

Sur la plan humain, les professeurs de technologies voient, dans un silence absolu de leurs différents supérieurs, disparaître leur matière. Beaucoup vont se retrouver sans affectation et sans aucun espoir d’amélioration à l’avenir.

A l'échelle de l'académie de Normandie, aujourd'hui, c'est environ 25 professeurs de technologie qui perdent leur poste et sont convoqués au rectorat pour cette raison. Ils ignorent complètement ce qui les attend l'an prochain.

Les professeurs de technologie veulent avoir des réponses sur l’avenir de leur discipline et être considéré en tant qu’être humain plutôt que variable d’ajustement.

 

La CGT éduc'action dépose des préavis de grève qui couvrent toutes les initiatives de mobilisation, notamment actuellement dans les collèges attaqués de toutes parts.


Coupes budgétaires de 10 milliards : la CGT dit non

 

Alors qu'un décret publié le 22 février 2024 au Journal officiel acte 10 milliards d’euros de coupes budgétaires et instaure l'austérité, la CGT appelle à une grande mobilisation dans la fonction publique ce mardi 19 mars.

Dès septembre 2023, la CGT alertait sur le PLF (projet loi de finances) 2024

Le 29 septembre 2023, la CGT a organisé une conférence de presse, lors de laquelle il a été mis en lumière :

  • la baisse de la fiscalité des grandes entreprises et des contribuables les plus fortuné·es, au détriment des ménages les plus modestes, des collectivités locales et des services publics ;
  • les manquements de l’État eu égard à son rôle de garant de « l’équité territoriale » (pôle financier public) ;
  • l’extrême urgence d’obtenir des résultats significatifs dans la lutte anti-fraude fiscale (chaque année, près de 100 milliards d’euros) ;
  • la nécessité de conditionner les aides publiques aux entreprises (près de 200 milliards).

 

Des politiques austéritaires qui passent pas décret pour des raisons électoralistes

À quelques semaines des élections européennes de juin 2024, le gouvernement a choisi, après avoir eu recours à l'article 49.3 pour passer en force le PLF 2024, de contourner une fois de plus le contrôle démocratique du Parlement en passant par décret.

Le chiffre de 10 milliards est d’ailleurs guidé par cette volonté de s’affranchir du débat démocratique car il correspond au 1,5 % maximal du budget qui permet de passer par voie réglementaire.

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Affiche de camapgne

 

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Nous décryptons dans ce dossier les conséquences des coupes budgétaires par secteur ↓

 

 

Pour en finir avec la fuite en avant austéritaire destructrice des droits sociaux, la CGT appelle à agir partout lors de la journée d’action des personnels de la Fonction publique le 19 mars et la journée de mobilisation des retraité·es le 26 mars constituent pour cela de premières échéances majeures.

Les propositions de la CGT :

  • Répondre aux besoins des collectivités pour un développement des services publics
  • Mettre en oeuvre une réforme fiscale d’ampleur
  • Amplifier la lutte contre la fraude fiscale
  • Revenir sur les exonérations de cotisations sociales
  • Garantir la conditionnalité des aides publiques
  • Réorienter les aides aux activités carbonées, notamment impliquant les énergies fossiles, vers des activités non polluantes (67 milliards)
  • Réduire massivement les dépenses militaires (50 milliards)
  • Mettre fin à toutes les dispositions fiscales favorisant la financiarisation de l’économie
  • Créer un pôle public financier public pour financer l’économie.

Au bout de 39 mois d’attente les infirmièr·es toucheront donc l’équivalent du Complément de Traitement Indiciaire (Ségur) !


Lors du groupe de travail du 29 février 2024 auquel ont participé les organisations syndicales dont la CGT Éduc’action.

La rémunération des infirmières de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur est revalorisée de 49 points d’indice majoré à tous les échelons, ce qui correspond à 191 euros net mensuel, à partir de mai 2024. De plus, une IFSE (Indemnité de Fonctions de Sujétions et d’Expertise) exceptionnelle de 800 euros net (pour un emploi à temps plein) pour la période de janvier à avril 2024 sera versée en mai au plus tard. Cette revalorisation concerne les titulaires et les stagiaires. Les agents contractuels (CDD ou CDI) bénéficieront d’une revalorisation équivalente.

En revanche pas d’autres augmentations cette année malgré le réexamen triennal de l’IFSE !

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lundi 11 mars 2024

Pour nos salaires et l’École publique, en grève et dans l’action le 19 mars !

Communiqué intersyndical

Les organisations syndicales de l’Éducation nationale FSU, UNSA Éducation, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SUD éducation constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans l’Éducation nationale dans un contexte d’inflation encore soutenue. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics. Les mesures “Socle” sont très insuffisantes et n’ont pas permis de réhausser véritablement les salaires des agent·es ni d’améliorer l’attractivité de nos métiers. Nos organisations réaffirment leur exigence d’abandon du Pacte et le transfert des sommes prévues sur des mesures salariales sans contreparties. Pour les personnels AESH et AED, les salaires restent très bas et ne permettent pas à ces personnels ni d’exercer leurs missions ni de vivre dignement.

Loi Fonction publique : une manœuvre qui ne répond pas aux urgences

Loin de répondre sur la question des rémunérations et des conditions de travail, le Président de la République a réaffirmé la mise en perspective d’une loi, qu’il qualifie « d’historique », pour la fonction publique visant selon lui à mieux reconnaître le « mérite ». Nos organisations dénoncent une manœuvre visant à esquiver l’urgence de la revalorisation et risquant de créer des divisions parmi les agent·es et de nouvelles inégalités, notamment entre les femmes et les hommes.
Les agent·es ne sont pas dans l’attente de la reconnaissance de leur « mérite » mais d’une rémunération qui leur permette de vivre dignement et soit prise en compte pour le calcul de leurs pensions.Elles et ils sont aussi dans l’attente des moyens pour accomplir les missions qui sont les leurs dans de bonnes conditions, y compris dans l’intérêt des usagers et usagères.

Non au choc des savoirs, oui au choc des salaires !

C’est aussi ce qu’attendent les personnels de l’Éducation nationale qui font vivre au quotidien le service public d’éducation. Pour défendre l’École publique, une école qui donne à tous les élèves les moyens de réussir qu’importe leur difficultés sociales, scolaires, leur handicap, leur origine ou leur religion réelle ou supposée, les personnels sont fortement mobilisés contre le Choc des savoirs, contre la dégradation des conditions de travail et pour de vraies augmentations de salaire. Ainsi, depuis plusieurs semaines, avec l’appui de nos organisations, les actions locales sont nombreuses : rassemblements devant les DSDEN ou les rectorats, distribution de tracts, réunions publiques sur l’avenir de l’Ecole publique et contre le Choc des savoirs…

Nos organisations revendiquent les moyens nécessaires en postes pour baisser le nombre d’élèves par classe, assurer les remplacements et assurer l’enseignement spécialisé quand cela s’avère nécessaire. L’annulation de 700 millions d’euros pour le budget de l’Éducation nationale est particulièrement alarmante au regard des besoins . Nous dénonçons l’annulation de 700 millions d’euros de crédits dans le budget de l’Éducation nationale : elle va avoir des effets concrets dans les écoles et établissements, pour les élèves et les personnels alors même que l’École manque de tout !

Mobilisé·és : en grève et dans l’action !

Nos organisations syndicales appellent à continuer la mobilisation pour l’abandon du Choc des savoirs et pour l’annulation des suppressions de postes et la création des emplois nécessaires pour la rentrée 2024,pour reconsidérer la réforme de la voie professionnelle, notamment sur la classe de terminale, avec des enseignements ambitieux pour les élèves. et pour de vrais moyens à la hauteur des besoins pour l’école publique.

Pour mettre un terme à l’affaissement du pouvoir d’achat des agents, aux rémunération indigne de nombreux agents de catégorie C, des AESH, des AED et de nombreux agents contractuels et refuser de subir une année blanche en termes d’augmentation de traitement, nos organisations FSU, UNSA Éducation, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SUD éducation appellent à la grève et à la mobilisation par tous les moyens le 19 mars.

Elles invitent les personnels à se réunir pour envisager les modalités de mobilisation et les suites à y donner.

télécharger le communqué intersyndical

Choc des savoirs : amplifier la mobilisation pour son abandon complet

COMMUNIQUE DE PRESSE

En audience avec les organisations représentatives le 7 mars, Nicole Belloubet a rendu ses arbitrages sur l’organisation des groupes de niveau de 6e et 5e en mathématiques et français à la rentrée 2024.

La ministre a annoncé la disparition de la notion de niveau de l’arrêté présenté au CSE du 8 février et rejeté à l’unanimité. C’est une première victoire pour les personnels fortement mobilisés contre le tri social de leurs élèves.

La nouvelle version du texte n’a pas été communiquée aux organisations syndicales mais, elle semblerait, de façon alambiquée, ouvrir la voie à une remise en cause de l’obligation d’organiser l’intégralité des heures en groupes dans les deux disciplines.

Pour la CGT Éduca’ction, le nouvel arrêté et les consignes ministérielles de mise en œuvre ne doivent pas instituer une usine à gaz qui serait inepte sur le plan pédagogique et dégraderait les conditions de travail des personnels. De même, cet arrêté ne doit pas conduire les établissements, pour son application, à devoir abandonner dédoublements en langues ou sciences, projets pédagogiques ou options.

Elle demande donc l’abandon pur et simple de l’arrêté et l’ouverture de discussions pour une réforme du collège lui donnant les moyens d’émanciper les élèves plutôt que de les trier.

Surtout la ministre confirme l’ensemble des autres mesures du « choc des savoirs » : nouveaux programmes, labellisation des manuels et généralisation à tous les cycles des évaluations nationales qui restreignent la liberté pédagogique et remettent en cause la professionnalité des enseignant·es ; tri social avec les « prépa secondes » etc.

Ce n’est pas un « choc des savoirs » légitimant le séparatisme scolaire et le tri social dont a besoin l’Éducation nationale mais bien d’un choc des moyens, partout, suivant les besoins !

La CGT Éduc’action exige l’abandon du Choc des Savoirs et de la réforme de la voie pro, des revalorisations salariales qui passent par une augmentation du point d’indice et des créations massives de postes.

C’est pourquoi, la CGT Éduc’actiion appelle les personnels à faire de la semaine du 11 mars une semaine de mobilisations, grèves, AG, heures d’information syndicale et tournées d’écoles, établissements et services…

Enfin elle appelle l’ensemble des personnels à être massivement en grève le 19 mars avec toute la Fonction publique et à mettre en débat la reconduction du mouvement après le 19.

Montreuil, le 7 mars 202

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