dimanche 27 septembre 2015

Programmes École-Collège : Après l’ordre et la morale, la blouse et la craie…

Le 17 septembre dernier, alors que les personnels étaient mobilisés, la ministre communiquait sur les nouveaux programmes École-Collège et les "apprentissages fondamentaux" dont le retour à "la dictée quotidienne" en est le symbole. Qu’importe si celle-ci n’apparait aucunement dans les nouveaux programmes ou si l’autre "nouveauté" qu’est le calcul mental a été réintroduite depuis 2008...
Pour la CGT Éduc'action, le but de ces effets d’annonce est essentiellement de donner des gages aux courants les plus réactionnaires de l’opinion. Avec ces programmes, on assiste au retour de l’exercice de répétition comme seul gage de réussite et à un encadrement de la pédagogie par le ministère.
C’est dans cette même logique que les programmes d’Histoire (École-Collège), objets d’une vive polémique au printemps dernier, ont été réécrits et considérablement alourdis par le fait que les questions facultatives deviennent obligatoires. Le recadrage idéologique de cette version définitive des programmes, le retour à la construction d’un poussiéreux "roman national" satisferont ceux qui ont crié le plus fort.
Le Conseil Supérieur des Programmes (CSP), instance sensée être indépendante, n’a donc pas échappé aux fortes pressions politiques. Par ailleurs, pour positionner ces programmes dans le cadre de la réforme du collège, ceux-ci devront être mis en place simultanément sur tous les cycles (du CP à la 3ème), ce qui alourdira énormément la charge de travail des enseignant-es, sans qu’aucune formation sur le sujet ne soit prévue avant septembre 2016.
La CGT Éduc'action dénonce cette mise au pas du CSP et ces nouveaux programmes qui, indiscutablement, restent dans l’École du Socle dont nous ne voulons toujours pas. Elle dénonce surtout des programmes qui sont calqués sur une réforme du collège fabriquée à la va vite dont la seule volonté est de respecter le calendrier électoral. Une réforme, véritable usine à gaz, dont, quoiqu’en dise la ministre, les personnels ne veulent pas.
Montreuil, le 24 septembre 2015
Le communiqué au format 

Communiqué de presse intersyndical : Réforme du collège


Avec plus d’un tiers des personnels des collèges en grève le jeudi 17 septembre, les organisations syndicales du second degré SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SFSDPEP-FO, CGT Educ’action, SNEIP-CGT, SNALC-FGAF, SIES-FAEN, SNCL-FAEN, CNGA et A&D CFE-CGC, SNUEP-FSU constatent que la mobilisation contre la réforme du collège est toujours aussi forte chez les personnels du second degré. Elles récusent l’acharnement de la Ministre et du gouvernement à refuser d’entendre ce rejet massif. Elles rappellent leur demande, à ce jour sans réponse, d’être reçues par la Ministre... 
Elles restent déterminées à combattre cette réforme, à obtenir son abrogation et la réouverture de discussions sur d’autres bases. 
Elles appellent les personnels à se réunir en assemblées générales, à multiplier les initiatives comme ils ont su le faire jusqu’à présent avec le souci de l’unité d’action. Elles soutiennent les collègues qui décident de reconduire la grève. 
Elles refusent de s’associer à la mise en oeuvre des plans de formation à la réforme. Elles engagent les collègues à refuser toute anticipation de mise en oeuvre de la réforme sous quelque forme que ce soit, et en particulier à ne pas se porter volontaires pour les groupes de travail ou les formations. 
L’intersyndicale appelle l’ensemble des personnels à une manifestation nationale à Paris le samedi 10 octobre 2015. Elle appelle les parents et les associations de spécialistes signataires de la pétition pour l’abrogation du décret à s’y joindre. 
L’intersyndicale se réunira au lendemain de la manifestation. 
Mardi 22 septembre 2015

4 pages "spécial enseignement professionnel" - Sept. 2015 -


Voie professionnelle : où en est-on ?
Cette question, les personnels des lycées professionnels se la posent une nouvelle fois à cette rentrée.
Les différents ministres nous avaient promis le bilan de la voie professionnelle, il n’a toujours pas été produit. Au lieu de cela, le ministère se contente de quelques mesurettes, du replâtrage.
Ce n’est pas la communication vidéo de la ministre Najat Vallaud Belkacem, adressée à tous les personnels de LP, qui peut faire illusion. 6 ans après la réforme du bac pro, et l’introduction du tout CCF, les dégâts sont pourtant visibles et la rénovation de la voie pro, une totale illusion. A tel point que certains se plaisent à dire que le baccalauréat professionnel comme le baccalauréat technologique, ne devrait plus permettre au même titre que le bac général, l’accès à l’enseignement supérieur (voir rapport StraNES septembre 2015 remis au président de la république). 
Une année de formation enlevée à des milliers de jeunes, cela s’est traduit aussi par la suppression de 8 000 postes de PLP en dix ans : voilà une belle rénovation !  
Quel est l’avenir aujourd’hui pour ces jeunes munis d’un diplôme dont la reconnaissance s’effrite à grande vitesse ?...  

Déclaration de la CGT et de la CGT-Éduc’action au CSE du vendredi 18 septembre 2015



Hier partout en France, de nombreux manifestants ont crié leur opposition à la réforme du collège qui induit une mise en concurrence des disciplines et des enseignants. Comme cela a été dit, l’an dernier, par l’un des membres du CSE, le texte permettra d’adapter à la ressource locale en enseignants. Qu’importe si une année on ne peut pas assurer la totalité de l’horaire d’éducation musicale ou de français ou de mathématiques, le texte promet que ce sera compensé les années suivantes du cycle. Or c’est méconnaître complètement le mode d’attribution annuelle des dotations des établissements. Quand on voit les difficultés pour assurer le remplacement dans certaines disciplines, on peut avoir des doutes sur l’éventuelle dotation complémentaire la dernière année du cycle pour compenser les heures d’enseignement manquantes des années précédentes. 
Pour les EPI, on aura des associations disciplinaires improbables et des thèmes artificiels. Si chaque collège a sa propre grille horaire, ses propres EPI, le fossé va se creuser encore plus entre les établissements. Comment sera assurée la continuité pour les élèves amenés à changer d’établissement suite à un déménagement ou au divorce de ses parents sans même parler des enfants de forains ou de bateliers qui peuvent fréquenter plusieurs établissements dans la même année scolaire.
Les collègues n’ont pas à subir une multitude de réunions parfois redondantes.
La mise en place désordonnée de la formation dans les académies n’est pas acceptable. Cette formation doit être assurée sur le temps de travail car c’est le ministère qui modifie profondément le contenu du travail.
A ce jour aucune réponse satisfaisante n’a été apportée aux différents problèmes de cette réforme soulevés par les organisations de l’intersyndicale. Alors que les représentants des personnels n’ont été destinataires d’aucun document, en ce moment même, il y a une conférence de presse pour présenter les nouveaux programmes. Le minimum de respect pour les organisations que nous représentons aurait été de nous donner les mêmes documents qu’aux journalistes. Le ministère appuie à fond sur l’accélérateur et s’apprête à tout passer en bloc aux 3 CSE d’octobre, même s’il se doute bien des nombreux votes négatifs. Et pendant qu’il y ait, il veut aussi passer l’évaluation du socle commun et du DNB. Il ne faut pas mélanger toutes les instances, le passage en force par la procédure du 49-3 n’existe que pour l’assemblée nationale. Pour avoir la confiance, aujourd’hui, il manque un élément important : l’adhésion de l’ensemble des personnels. La CGT Educ’action continuera d’agir pour le retrait de cette réforme.
Par ailleurs, la CGT lance une grande initiative nationale dans plusieurs villes de France pour les libertés syndicales le 23 septembre 2015.
« Casser du militant », briser des élans sociaux, créer des peurs, menacer les Bourses du travail… la répression syndicale reste un des moyens patronaux pour freiner le développement du syndicalisme. Ainsi, certains militants de la CGT, de par leur engagement, sont traités comme des délinquants. Ils sont trainés devant les tribunaux, dans des procédures de plusieurs années. Leur carrière est souvent brisée, leur vie bouleversée, leur famille affectée…
Si les faits les plus médiatisés concernent des salariés du privé, les employeurs publics utilisent les mêmes méthodes de management : mise en cause du droit de retrait, mutation d’office, sanctions, dépôt de plainte, etc. Quand un établissement est en lutte, c’est qu’il y a problème. Or bien souvent au lieu d’essayer de se mettre autour d’une table pour trouver des solutions, la première réaction de la hiérarchie est d’exercer des pressions sur les collègues avec menaces de sanctions et parfois même convocation pour une consultation psychologique comme si revendiquer pour l’amélioration des conditions de travail serait une maladie qui se soigne.
Il n’y a pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales.
Pour renforcer les libertés syndicales, la CGT demande une audience au ministère de la Justice, pour porter ses exigences : 
  • Le vote de la loi d’amnistie pour tous les militants syndicalistes et associatifs ;
  • De ne pas donner de suites judiciaires aux tentatives patronales de criminaliser  l’action syndicale ;
  • De renforcer la protection des militants syndicaux, agissant dans l’intérêt général des salariés dans le cadre d’actions collectives, en modifiant d’une part le Code Pénal et d’autre part, en supprimant le prélèvement d’ADN de tous les militants.
La CGT, la FSU, Solidaires, l’UNEF et l’UNL appellent aussi à une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre 2015 autour d’une plate-forme revendicative commune pour :
  • Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux, le point d’indice des fonctionnaires, et les bourses ;
  • Promouvoir l’égalité salariale femmes/hommes ;
  • Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage ;
  • Pérenniser et améliorer les garanties collectives ;
  • Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits, à la santé et à la retraite ;
  • Développer les investissements pour relancer l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques ;
  • Protéger socialement les jeunes pour garantir un droit à l’autonomie ; 
  • Conforter et promouvoir les services publics ;
  • Investir dans le système éducatif pour faire face à l’augmentation du nombre de lycéens et d’étudiants en leur assurant des conditions d’études satisfaisantes.
Un CSE étant prévu le 8 octobre, nous demandons son report.
L’objet principal du CSE d’aujourd’hui est son installation. Même s’il y a eu quelques améliorations lors du dernier mandat par rapport au mandat précédent, nous voulons renouveler quelques souhaits. Nous demandons que les délais de transmission des documents soient respectés. Pour que le travail des membres du CSE et des commissions spécialisées soit efficace, les membres doivent avoir le temps d’étudier les textes et de consulter leurs mandants. Si un texte n’a pu être envoyé à temps, il doit être présenté à une session ultérieure.
Nous demandons qu’il n’y ait plus de séance Marathon du CSE, à l’image de la séance du 10 avril dernier. Nous demandons qu’un vœu soit soumis au vote du CSE pour que les séances se terminent au maximum à 19 h. En effet, la séance commençant théoriquement à 9 h 30, cela ferait 8 h 30 pour les travaux et 1 h pour le repas. Les textes qui n’auraient pas été traités seraient reportés à une séance ultérieure.
Lors du mandat précédent, suite à un vœu voté en séance, il avait été retenu l’idée de créer un groupe de travail sur le fonctionnement du CSE et son évolution. Certes notre demande s’inscrit dans l’objet de ce groupe de travail mais en attendant ses conclusions, fixer dès maintenant une heure de fin permettrait d’éviter des dérapages lors des prochains CSE prévus. A l’usage, nous pourrions aussi voir si cet horaire terminal doit être modifié ou pas. 

Appel intersyndical pour une action interprofessionnelle le 8 octobre 2015

Le 8 octobre 2015,
La Fonction publique se mobilise
Pour les salaires, pour l’emploi
Pour les conditions de travail !
Les syndicats de la Fonction publique (CGT – FSU – SOLIDAIRES – FAFP) appellent l’ensemble des agents de la Fonction publique à se mobiliser avec les salarié-es du secteur privé, dans l’action interprofessionnelle du 8 octobre 2015...

Urgences de Valognes : communiqué de l'UL de Cherbourg

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’UNION LOCALE CGT DE CHERBOURG

La CGT tient à apporter quelques précisions suite aux différents articles parus dans les journaux depuis plusieurs semaines. Mme Gosselin-Fleury a travaillé tellement secrètement que son efficacité a été percutante :
Les urgences de Valognes sont toujours fermées à ce jour !!!
Il est également inadmissible d’entendre celle-ci, dire que si le Tribunal Administratif prend la décision de réouvrir les urgences, que la seule solution pour l’ARS sera de procéder à une fermeture administrative !!!
Nous tenons à rappeler que 6 services d’urgences vont fermer en Basse-Normandie, car en-dessous du seuil de 10 000 passages/an. Qu’en sera-t-il des urgences de Valognes (à ce jour 12000 passages/an) qui depuis la fermeture ont perdu 1500 passages ?
Nous tenons à rappeler qu’à terme il risque d’y avoir des répercussions sur l’hôpital tout entier, ce qui amènera à la fermeture de certains services.
A l’heure où nous entendons parler de créations de communes nouvelles sur le territoire du Nord-Cotentin et à terme d’un grand Cotentin, il serait grand temps que tous les élus se sentent concernés et se mobilisent pour sauver un service public de qualité qu’est la santé !!!
Quand nos deux députés socialistes (Gosselin-Fleury et Travers) grands défenseurs, à les entendre du service public, comment peuvent-ils justifier leur vote sur la loi Touraine ?
Pour rappel, voici les répercussions de la loi Touraine au niveau de la santé qui vont impacter l’hôpital public :
- Obligation pour les hôpitaux de se regrouper au sein d’un territoire décidé par l’ARS (public-privé), ce qui va générer des fermetures de nombreux services, à commencer par les urgences mais aussi : maternité, chirurgie, …
- Cette loi découle du cadre imposé par Bruxelles :
  - 25 milliards d’économies sur la protection sociale (santé, retraite..)
  - 3 milliards d’économies d’ici 2017 sur les hôpitaux publics. Ce qui entraîne 22 000 suppressions d’emplois auprès des malades et personnes âgées.
Les propositions de la CGT :
- Titularisation de tous les salariés sous statuts précaires,
- Stopper toutes les fermetures d’établissements et restructurations,
- Abroger la loi Bachelot, la tarification à l’acte et annuler la loi Touraine,
- Proposer des réformes s’appuyant sur les réels besoins de la population (vieillissement, positionnement géographique…)
Pour la CGT, il faut permettre à l’ensemble de la population un accès à des soins de qualité, de proximité et d’égalité de traitement sur le territoire !!
C’est possible et ça doit être une priorité nationale !!!
Cherbourg, le 21 septembre 2015

dimanche 20 septembre 2015

Mobilisation interprofessionnelle : CGT, FSU, Solidaires appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 08 octobre

Durant toute cette année, les salariées et retraité-es se sont mobilisé-es à plusieurs reprises dans les secteurs professionnels et au plan interprofessionnel pour exprimer leurs attentes, leur exaspération grandissante face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour exiger une autre répartition des richesses qu’ils produisent.

Ces dernières semaines encore, des mobilisations, souvent unitaires, ont été menées par les salarié-es et les retraité-es, exigeant leur juste dûs, autour de luttes sur les salaires et pensions.
Des actions se sont développées pour exiger de travailler mieux et moins, d’améliorer les conditions de travail et de réduire la durée du temps de travail, contre les licenciements, pour exiger aussi la pérennisation et la conquête de nouveaux droits (retraites, protection sociale, garanties collectives), le développement des services publics et la relance industrielle.
Cédant aux pressions des puissances financières, au MEDEF, aux injonctions de Bruxelles, le gouvernement déroule une politique qui remet en cause notre modèle social assis sur l’égalité, la justice et la solidarité.
Accompagnées par une bataille idéologique inédite, des politiques pour l’emploi se traduisent trop souvent par des mesures de régression sociale qui vont impacter tous les salarié-es.
Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires convient toutes les organisations syndicales et les organisations de jeunesse pour une réunion fin août afin d’échanger sur l’analyse de la situation sociale, économique et politique et d’évaluer les champs sur lesquels des initiatives communes pourraient être envisagées.
Dans un contexte où les inégalités se creusent et où la précarité se développe, elles réaffirment leur volonté de contribuer au renforcement des mobilisations et à leurs convergences, dans un cadre unitaire le plus large possible.
Dès à présent, elles invitent les salarié-es et retraité-es à amplifier la mobilisation autour d’une plateforme revendicative commune pour :
- Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux et le point d’indice des fonctionnaires
- Promouvoir l’égalité salariale femmes / hommes
- Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage
- Pérenniser et améliorer les garanties collectives
- Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits à la santé et à la retraite
- Développer les investissements pour relancer l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques
- Conforter et promouvoir les services publics
Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires appellent les salarié-es à en débattre pour construire une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre prochain.

Préavis UGFF CGT de grève du 8 octobre 2015

Comme vous le savez, la journée du 8 octobre prochain constitue une journée d’action unitaire interprofessionnelle pour protester contre la politique d’austérité menée par le gouvernement et les visées régressives des représentants du patronat


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Meeting UD CGT 50


Aux côtés des réfugiés - Communiqué UGFF CGT

Ces derniers temps, suite à l’émotion légitime suscitée par des drames humains, la question des centaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants contraints de quitter leur pays occupe le devant de la scène, tant politique que médiatique. Ceux que, pour des raisons tendancieuses, beaucoup ont rebaptisé migrants semblent faire l’objet de toutes les attentions.


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dimanche 13 septembre 2015

Bulletin d’information LGT N°12 (Septembre 2015)

Pondérations : vigilance pour les états de service !
La réforme du collège nous concerne aussi !
EMC - Et Maintenant Chantons !
Jeudi 17 Septembre 2015, la CGT Éduc’action appelle tous les personnels à se mettre en grève pour revendiquer une autre réforme du collège, progressiste et porteuse de réussite pour tous ! 
Lire la suite dans notre bulletin d'information au format 

Enseignement professionnel : à quand un vrai bilan, à quand du concret ?

 
La ministre de l'Éducation nationale a "célébré" les 30 ans du bac pro. À cette occasion, elle a affirmé que la "voie professionnelle est essentielle pour la France", sans pour autant faire d'annonces réelles. 
Ainsi, la ministre dit vouloir construire "une offre de formations cohérente", s’appuyant sur l’étude de France stratégie "Les métiers de 2022", pour "établir une stratégie nationale et internationale, au-delà des travaux menés dans chaque académie"... oubliant au passage que la réforme territoriale donne aux régions la main sur l'offre de formation.
Il est annoncé "un premier groupe de travail" pour "dress[er] un état des lieux" de la formation des professeurs des lycées professionnels dans les ESPE. La CGT Éduc'action alerte depuis 2 ans sur cette problématique. La seule réponse donnée est un "groupe de travail" : c'est peu au regard des problèmes quotidiens rencontrés par les stagiaires !
Des passerelles seront proposées entre "l’enseignement général et professionnel"... Plutôt que de faire un bilan de la réforme du bac pro 3 ans, la ministre communique sur des mesures déjà existantes… sans précision sur les moyens apportés.
En attendant, les enseignant-e-s des lycées professionnels continuent à subir la réforme du bac pro 3 ans, sans pour autant qu'un bilan ne soit proposé. Pire, la réforme imposée du collège s'inspire de celle du bac pro 3 ans et répète ses défauts...
En attendant, les moyens pour les lycées professionnels diminuent alors que les défis sont d'importance, comme celui de lutter contre le décrochage scolaire. Ainsi, quels moyens concrets pour assurer le droit au retour en formation ?
En attendant, l'apprentissage est présenté comme la voie royale vers l'emploi alors que toutes les analyses montrent que c'est une voie discriminatoire et qui, à moyen et long termes, insère moins que la voie professionnelle publique.
En attendant, les lycées professionnels ont perdu 8 000 enseignant-e-s depuis 2005, conséquence directe de la réforme du bac pro 3 ans. Les créations de cette année sont loin de compenser la hausse du nombre d'élèves. Pire, pour financer la réforme du collège, le ministère pioche dans les postes prévus en lycée professionnel !
La CGT Éduc'action, une des principales organisations syndicales des lycées professionnels, demande à ce que l'enseignement professionnel bénéficie enfin des moyens nécessaires pour former les jeunes. Cela passe par un bilan des réformes désastreuses de ces dernières années (bac pro 3 ans, généralisation des contrôles en cours de formation...). Cela passe aussi par l'arrêt de discours formatés sur une "valorisation de la voie professionnelle", cette dernière est laissée de côté depuis des années. Ce que les personnels et les jeunes veulent, c'est du concret ! 
Montreuil, le 8 septembre 2015
Le communiqué au format 

PEF 137 Septembre 2015

Sommaire : 
p. 2 Actualités - Salaires
p. 3 Édito
p. 4 Interpro
p. 5 à 9 - Dossier : RENTRÉE 2015
p. 10 Retraité-es
p. 11 La Collective
p. 12 RESF

lundi 7 septembre 2015

Réforme du collège : Pour la CGT-Éduc'action c'est toujours NON !


Malgré la réussite des journées de grève du printemps et le fort mécontentement des personnels, le Ministère persiste dans sa stratégie de passage en force et après avoir publié décret, arrêté et circulaire, le voilà qui entonne l’air du « tout va très bien » et prévoit « un plan de formation » qui s’apparente davantage à un formatage idéologique. Face à cette politique qui cherche à contraindre mais ne convainc pas, la mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier. La réussite de la grève du 17 septembre est essentielle pour obtenir le retrait de cette réforme qui poursuit une vision de plus en plus inégalitaire de l’Ecole en dépit d’un « plan com’ » bien huilé. Alors que le collège unique a toujours manqué des moyens nécessaires à la démocratisation pour que toutes et tous réussissent, le gouvernement opte pour une réforme sans moyens au service d’une idéologie libérale...
Lire la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action "Réforme du collège : Pour la CGT-Éduc'action c'est toujours NON !"  (sept. 2015)

Communiqué de presse intersyndical : Réforme du collège

Alors qu’en cette rentrée les conditions de travail des personnels continuent de se dégrader (effectifs alourdis, services partagés, moyens insuffisants…), les organisations syndicales du second degré SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SFSDPEP-FO, CGT Educ’action, SNEIP-CGT, SNALC-FGAF, SUNDEP Solidaires, SUD Education, SIES-FAEN, SNCL-FAEN, CNGA CFE-CGC réaffirment leur rejet d’une réforme du collège qui n’apportera aucune amélioration, ni pour les élèves, ni pour les personnels...
Elles constatent que la circulaire d'application publiée le 2 juillet ne fait que confirmer les orientations auxquelles elles s'opposent : mise en concurrence des personnels, des disciplines et des établissements, inégalités accrues entre les élèves et nouvelle aggravation des conditions de travail des personnels. 
Les organisations syndicales restent déterminées à combattre cette réforme, à obtenir son abrogation et la réouverture de discussions sur d’autres bases.
Elles appellent les personnels à refuser toute anticipation de la réforme, quelle qu'elle soit.
Elles dénoncent la mise en place d'une formation obligatoire à la réforme, qui ne répond nullement aux demandes des personnels. 
Alors que le ministère repousse de mois en mois la publication du bilan du lycée Chatel, elles soulignent le danger d’une nouvelle réforme du lycée s’inspirant de celle du collège et qui ne ferait que renforcer les logiques précédentes. 
Les organisations syndicales dénoncent le refus de la ministre de tout dialogue réel, et sa volonté d'imposer sa réforme du collège contre l'avis de la grande majorité des personnels concernés. 
La ministre persiste à vouloir passer en force et porte la responsabilité du conflit.
Face à ce blocage les organisations SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SFSDPEP-FO, CGT Educ’action, SNEIP-CGT, SNALC-FGAF, SUNDEP Solidaires, SUD Education, SIES-FAEN, SNCL-FAEN CNGA CFE-CGC appellent les personnels à la grève nationale le 17 septembre.
Elles les invitent à se réunir en assemblée générale, en heure d’information syndicale pour la préparer et l'organiser ainsi qu'à s'adresser aux parents, notamment en faisant signer la pétition intersyndicale.
A défaut du retrait des textes relatifs à la réforme du collège, l’intersyndicale organisera une manifestation nationale en octobre. 
Le 3 septembre 2015

Rentrée dans les Écoles : la question des rythmes scolaires refait surface…

La ministre a beau répéter dans tous les médias depuis plusieurs jours que la question de la réforme des rythmes scolaires est derrière nous et que, désormais, tout est rentré dans l’ordre, la réalité du terrain est malheureusement tout autre...
Depuis le début, la CGT Éduc’action dénonce une réforme qui aggrave les disparités territoriales et sociales. Notre organisation révèle en cette rentrée 2015 de profonds bouleversements dans les communes et des "nouveautés" néfastes au pouvoir d’achat des familles. 
Après deux années d’instauration et une année de généralisation où tout semblait idyllique, les communes changent les règles du jeu et bannissent très souvent la gratuité (les prix augmentent fortement) des temps périscolaires dont elles ont la responsabilité. Dans un contexte économique très difficile (baisse des dotations de l’État…), les choix réalisés par certaines collectivités territoriales vont à l’encontre des intérêts des familles et des enfants. Ce sont tous les services proposés aux familles qui subissent ces choix : coût de la restauration scolaire, coût des heures d’étude, coût des heures de garderie, coût des Nouvelles Activités Péri-éducatives (NAP), devenant d’ailleurs les Nouvelles activités à payer… L’objectif est simple : sélectionner par l’argent le nombre d’enfants pouvant accéder à ces activités périscolaires pour diminuer le nombre d’intervenants et ainsi faire des économies. 
La CGT Éduc’action rappelle que la réforme des rythmes scolaires constitue bien un nouveau transfert de compétences de l’État vers les collectivités aux lourdes conséquences subies par les familles les plus défavorisées. 
L’École émancipatrice voulue par la CGT exige l’affirmation d’un cadre national (seul garant de l’égalité d’accès et de la gratuité) avec l’assurance de budgets ambitieux, de moyens matériels et de locaux, ainsi que de moyens humains (personnels qualifiés, formés, et bien rémunérés).
Pour la CGT, la lutte contre les nouveaux rythmes scolaires n’est pas terminée. 
Montreuil, le 3 septembre 2015
Le communiqué au format 

Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire (ULIS) - Textes -

 
Circulaire n° 2015-129 du 21-8-2015 relative aux Unités localisées pour l'inclusion scolaire (Ulis), dispositifs pour la scolarisation des élèves en situation de handicap dans le premier et le second degrés
Circulaire n° 2010-088 du 18 juin 2010 : dispositif collectif au sein d'un établissement du second degré - Scolarisation des élèves handicapés - (Abrogée par la circulaire 2015-129 du 21-08-2015)
Circulaire n° 2009-087 du 17 juillet 2009 relative à la scolarisation des élèves en situation de handicap à l'école primaire (Abrogée par la circulaire 2015-129 du 21-08-2015)
 
Décret n° 2010-953 du 24 août 2010 instituant une indemnité de fonctions aux enseignants référents pour la scolarisation des élèves handicapés
Arrêté du 24 août 2010 fixant le taux de l’indemnité.