Pour la CGT Éduc'action, le but de ces effets d’annonce est essentiellement de donner des gages aux courants les plus réactionnaires de l’opinion. Avec ces programmes, on assiste au retour de l’exercice de répétition comme seul gage de réussite et à un encadrement de la pédagogie par le ministère.
C’est dans cette même logique que les
programmes d’Histoire (École-Collège), objets d’une vive polémique au
printemps dernier, ont été réécrits et considérablement alourdis par le
fait que les questions facultatives deviennent obligatoires. Le
recadrage idéologique de cette version définitive des programmes, le
retour à la construction d’un poussiéreux "roman national" satisferont
ceux qui ont crié le plus fort.
Le Conseil Supérieur des Programmes (CSP), instance sensée être indépendante, n’a donc pas échappé aux fortes pressions politiques. Par ailleurs, pour positionner ces programmes dans le cadre de la réforme du collège, ceux-ci devront être mis en place simultanément sur tous les cycles (du CP à la 3ème), ce qui alourdira énormément la charge de travail des enseignant-es, sans qu’aucune formation sur le sujet ne soit prévue avant septembre 2016.
La CGT Éduc'action dénonce cette mise au pas du CSP et ces nouveaux programmes qui, indiscutablement, restent dans l’École du Socle dont nous ne voulons toujours pas. Elle dénonce surtout des programmes qui sont calqués sur une réforme du collège fabriquée à la va vite dont la seule volonté est de respecter le calendrier électoral. Une réforme, véritable usine à gaz, dont, quoiqu’en dise la ministre, les personnels ne veulent pas.
Le Conseil Supérieur des Programmes (CSP), instance sensée être indépendante, n’a donc pas échappé aux fortes pressions politiques. Par ailleurs, pour positionner ces programmes dans le cadre de la réforme du collège, ceux-ci devront être mis en place simultanément sur tous les cycles (du CP à la 3ème), ce qui alourdira énormément la charge de travail des enseignant-es, sans qu’aucune formation sur le sujet ne soit prévue avant septembre 2016.
La CGT Éduc'action dénonce cette mise au pas du CSP et ces nouveaux programmes qui, indiscutablement, restent dans l’École du Socle dont nous ne voulons toujours pas. Elle dénonce surtout des programmes qui sont calqués sur une réforme du collège fabriquée à la va vite dont la seule volonté est de respecter le calendrier électoral. Une réforme, véritable usine à gaz, dont, quoiqu’en dise la ministre, les personnels ne veulent pas.
Montreuil, le 24 septembre 2015
Le communiqué au format
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