dimanche 15 avril 2018

Face aux attaques de ce gouvernement, une seule solution, Public/Privé : unité


La CGT Éduc’action appelle à construire la grève dans notre secteur et à s’emparer de toutes les initiatives permettant de faire converger ces mobilisations.
Elle s’inscrit dans la date de grève interprofessionnelle du 19 avril et dans la réussite du 1er Mai.
Le 3 mai, la CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à faire grève, à se réunir en assemblés générales et à y mettre en débat la reconduction de la grève.
Le gouvernement s’attaque à la SNCF ET à la Fonction publique
Après la casse du code du travail, parallèlement aux attaques contre les privé·es d’emploi et en préparant la destruction de notre système de retraites, le gouvernement s’attaque aux services publics et aux statuts des personnels qui assurent leurs missions...
Lire la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action "Face aux attaques de ce gouvernement, une seule solution, Public/Privé : unité" au format 

Déclaration de la CGT Éduc’action au CSE du 12 avril 2018

Projet de loi « Liberté de choisir son avenir professionnel »
Les objectifs de cette loi seraient de « donner de nouveaux droits aux personnes pour leur permettre de choisir leur vie professionnelle tout au long de leur carrière» et de «renforcer l’investissement des entreprises dans les compétences de leurs salarié·es... ».
Or, cette loi supprime des droits aux salarié·es et retire des moyens aux entreprises pour former leurs salarié·es... 
« Renforcer l’investissement des entreprises dans les compétences de leurs salarié·es... »
Comment «renforcer l’investissement des entreprises dans les compétences de leurs salarié·s» en persistant à réduire leur obligation de financement et en confisquant une partie de leurs investissements pour former leurs salarié·es afin de financer les formations des demandeurs·es d’emploi.
Il ne s’agit pas d’exonérer les entreprises de leur responsabilité sur la formation des salarié·es qu’elles ont licencié·es et dont elles ont «consommé» les compétences mais ça ne peut se faire au détriment des salarié·es qui restent en emploi.
Par ailleurs, le droit des jeunes sans qualifications d’avoir un abondement en heures à hauteur de leurs besoins a été supprimé.
En 2014, la baisse de la contribution légale a représenté près de 2 milliards et demi de moins pour la formation des salarié·es dans les entreprises.
Avec les taux évoqués dans ce projet de loi, c’est encore 1,5 milliard de moins. En deux réformes c’est près de 4 milliards en moins sur les 13 milliards de dépenses de formation des entreprises.
Drôle de manière de renforcer l’investissement des entreprises dans les compétences de leurs salarié·es...
« Donner de nouveaux droits aux personnes pour leur permettre de choisir leur vie professionnelle tout au long de carrière »
De quels nouveaux droits parle-t-on ?
Le Compte Personnel de Formation existe depuis 2013.
Son évolution, qui en fait la seule entrée en formation possible à l’initiative de la personne, ne fait qu’accentuer le renvoi sur l’individu de la responsabilité et la charge de son employabilité.
Les évolutions envisagées vont même jusqu’à rendre plus complexe l’utilisation du CPF pour un projet partagé.
500 euros annuels, c’est très insuffisant ! Il faudra par exemple dix ans de compte personnel de formation nouvelle formule pour prétendre à un CAP de fleuriste ou de boulanger, quinze ans pour devenir ambulancier, ou encore quarante-huit ans pour faire l’équivalent d’un CIF de reconversion ! Mais la durée de cumul maximum est de 10 ans soit 10 fois 500 ou 800 €. Les stagiaires devront payer plusieurs milliers d’euros de leur poche ! 
Une des rares dispositions du code du travail répondant aux besoins des personnes est supprimée.
Pour rappel, Article L6323-7 dispose que le droit à une durée complémentaire de formation qualifiante, mentionné à l’article L. 122-2 du code de l’éducation, se traduit, lorsque cette formation est dispensée sous le statut de stagiaire de la formation professionnelle, par l'abondement du compte personnel de formation à hauteur du nombre d'heures nécessaires au suivi de cette formation.
En abrogeant cet article, vous tuez la formation initiale différée pourtant nécessaire à beaucoup
On nous explique que cette fameuse «liberté de choisir son avenir professionnel» repose, en outre, sur le développement et la facilitation des mobilités professionnelles.
Alors pourquoi supprimer le seul dispositif efficace en la matière : le congé individuel de formation au prétexte qu’il ne bénéficierait pas à un nombre suffisant de salarié·es ?
Voilà donc un dispositif, le CIF, qui permet de répondre aux besoins de mobilité choisie, qui profite aux salarié·es les moins qualifié·es et particulièrement ceux et celles des plus petites entreprises. Tout ce que ce gouvernement déclare vouloir prioriser.
Et au prétexte qu’il ne bénéficie pas à suffisamment de personne, on le supprime au lieu de le développer et de le généraliser. Une logique implacable !
Le CIF serait remplacé par le CPF de transition. Mais ce n’est pas la même chose et ça n’a pas le même objet. Il ne vise pas les mêmes formations et les conditions d’accès et de prise en charge sont bien plus défavorables aux salarié·es.
Que dire de la nouvelle définition de l’action de formation ?
La Loi Delors parlait d’éducation permanente car à cette époque, on avait mesuré que l’efficacité des salarié·es était certes en lien avec leurs compétences mais également, et plus généralement, avec leurs connaissances, leur culture, leur développement personnel et leur bien-être.
En lui substituant, en 2003, la notion de formation tout au long de la vie, le législateur renvoyait déjà à une formation utilisatrice à court terme.
Avec la définition par le projet de loi de l’action de formation «comme un processus pédagogique permettant l’atteinte d’un objectif professionnel», plus d’ambiguïté possible. La formation professionnelle n’a plus pour objet que de répondre aux besoins immédiats du «marché» et plus aux besoins des personnes.
Une vision à court terme qui a fait la preuve de son inefficacité depuis plusieurs décennies et encore récemment démontrée dans un rapport de France Stratégie sur les pratiques d’embauche dans les PME.
Apprentissage
L’apprentissage ne sera plus piloté par les Régions mais par les branches professionnelles. Il sera régulé par le marché. Les branches pourront aussi intervenir dans l’élaboration du contenu des formations, sur les ouvertures ou les fermetures de formations.
Comme les CFA vont être rémunérés au contrat, comme les Régions vont perdre la gestion de la taxe d’apprentissage, les inégalités territoriales risquent de s’amplifier car les CFA les plus petits ou les plus fragiles risquent de fermer. Ils ne bénéficieront plus des investissements des Régions. La Région ne pourra plus exercer de régulation. Les personnels des lycées professionnels et des CFA seront précarisés.
Le financement au contrat de l’apprentissage accentue sa mise en concurrence avec le contrat de professionnalisation alors que les deux contrats ont des fonctions différentes et complémentaires qu’il faudrait, au contraire préciser pour une meilleure articulation de ces deux dispositifs.
L’apprentissage, comme les autres cursus de formation initiale, doit rester un service public de l’éducation. Dans le cas contraire, il ne serait plus accessible à tous et toutes. Une dérive inquiétante est de voir le développement de formations en simple adéquation avec le marché de l’emploi local.
Le danger c’est aussi la disparition des diplômes et des titres au profit de blocs de compétences qui seront déconnectés des salaires de référence et des grilles de classification.
L’apprentissage jusqu’à 30 ans, c’est payer au rabais des adultes qui pourront déjà avoir un haut niveau de qualification et être opérationnels sur la quasi-totalité de leur emploi.
Alors que les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de démanteler les différentes missions de l’AFPA, il est bien temps maintenant de faire semblant de s’occuper des besoins sociaux des jeunes. La petite augmentation prévue ne suffira pas à régler un double hébergement, la restauration, les frais de transport pour les plus jeunes, alors que leur patron touchera des aides ou bénéficiera d’exonérations qui rembourseront tout ou partie des salaires.
Bref, ce ne sont ni les besoins des jeunes et de leurs familles, ni les besoins de l’économie nationale en termes d’élévation des niveaux de qualification qui sont mis en avant.
Les campagnes idéologiques successives font de l’apprentissage la solution miracle pour lutter contre le chômage… Mais la formation ne crée pas l’emploi !
Orientation
Ce projet de loi qui prévoit la fermeture des Centres d'informations et d'orientation ainsi que le transfert du personnel des directions régionales de l'Onisep aux régions finalise la destruction du service d'État d'orientation.
Ces attaques sont inacceptables. La CGT dénonce depuis des années une politique de casse du service public de l’Orientation mettant en grand danger les CIO et fragilisant le service aux usagers·ères. C’est une mesure unilatérale prise par le gouvernement au profit des collectivités locales. La CGT s’inquiète pour l’égalité de traitement de l’ensemble des élèves sur le territoire, ainsi que de la qualité de l’information et de l’objectivité des propositions. Elle dénonce également les conséquences sociales sur les personnels (très souvent précaires) de ce secteur. Ce projet conforte d’ailleurs notre inquiétude (survenue au moment de la création du nouveau corps) sur la possible décentralisation des PsyEN. En effet, si aujourd’hui on nous promet que ces personnels formés seront affectés dans les établissements, cette réforme globale favorisera à terme un transfert de missions.
Enfin, si on additionne les dispositions des ordonnances et la suppression de la catégorisation des actions de formation dans le plan de formation, il ne reste plus rien aux représentants des salarié·es pour s’impliquer dans la construction et la mise en œuvre de la politique de formation dans l’entreprise.
Là encore, de quels nouveaux droits parlons-nous ?
À ces éléments déjà nombreux, justifiant à eux seuls un avis défavorable, nous pourrions ajouter :
  • La financiarisation du CPF qui accentue l’isolement de la personne face à ses besoins de formation
  • Le paiement au contrat de l’apprentissage qui va nuire à la qualité des formations et qui va entraîner une grande plus grande précarité des formateurs/trices en CFA
  • Une politique de certification aux seules fins adéquationistes. 
  • Et plus largement la confiscation par l’État de la part de salaire socialisé finançant la formation professionnelle et l’assurance chômage pour en renvoyer la charge sur la personne.
La CGT se bat pour que ses idéaux de liberté, d’égalité, de justice, de laïcité, de fraternité et de solidarité se traduisent dans des garanties individuelles et collectives : le droit à la formation, à l’emploi, à la protection sociale, les moyens de vivre dignement, la liberté d’opinion et d’expression, d’action syndicale, de grève et d’intervention dans la vie sociale et économique, à l’entreprise comme dans la société. 
La déclaration au CSE du 12 avril 2018 au format 

LA RÉFORME MACRON DES RETRAITES

Le président de la République a nommé un haut-commissaire aux retraites, M. Delevoye, pour faire passer l’ensemble des régimes de retraite existant sur un système par points (les cotisations achètent des points, les retraites sont calculées avec la valeur de service des points achetés, comme par exemple à l’IRCANTEC ou à l’ARRCO-AGIRC). 
Un projet de loi serait présenté en 2019. La même valeur d’achat et de service serait utilisée pour l’ensemble des régimes. Cette harmonisation rendrait inutile de fusionner tous les régimes de retraite en un seul, du moins dans un premier temps. Tout laisse penser qu’un tel système se traduirait par une baisse de la pension pour la majorité des fonctionnaires, même dans l’hypothèse, non confirmée à ce stade, d’une intégration des primes dans la cotisation...
De façon certaine, ne plus lier la pension de retraite à la grille de carrière des fonctionnaires ferait perdre au statut des fonctionnaires toute sa cohérence.
La volonté politique du gouvernement d’aligner le public sur le privé conduit à une remise en cause générale du service public et de la défense de l’intérêt général...

Inscriptions aux concours des personnels ITRF dans les EPLE (Concours réservé, externe, interne) Session 2018


Le 4 pages de la CGT-Éduc'action "Inscriptions aux concours des personnels ITRF
Inscription obligatoire sur Internet 
Les inscriptions aux concours I.T.R.F. de la session 2018 sont ouvertes du mardi 3 avril 2018 (12 heures, heure de Paris) au vendredi 27 avril 2018 (12 heures, heure de Paris)

dimanche 8 avril 2018

Face aux attaques de ce gouvernement, une seule solution, Public/Privé : unité



Le gouvernement s’attaque à la SNCF ET à la Fonction publique
Après la casse du code du travail, parallèlement aux attaques contre les privé·es d’emploi et en préparant la destruction de notre système de retraites, le gouvernement s’attaque aux services publics et aux statuts des personnels qui assurent leurs missions...
Lire la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action "Face aux attaques de ce gouvernement, une seule solution, Public/Privé : unité" au format 

Réforme de l’Orientation : fermeture des CIO et mise à mort du cadre national


 
En s’attaquant conjointement à la réforme du lycée, de la formation professionnelle et à l’orientation dans l’enseignement supérieur, le gouvernement fait voler en éclats le système d’Orientation des élèves.
Il transfère en très grande partie la gestion de l’orientation des futur·es bachelier·ères aux personnels enseignants en charge des classes de terminale et aux chef·fes d’établissement, désormais responsables de suivre et conseiller les élèves (et les familles) dans leurs choix de scolarité. La CGT Éduc’action avait dénoncé ce glissement des missions vers des personnels non  formés à cette question au détriment des personnels spécialisés sur l’Orientation, les PsyEn du second degré...
Si la réforme de la formation professionnelle ne prévoit pas dans un premier temps le transfert complet de la formation aux seules régions, elle leur accorde bien celui de l’orientation. Ainsi, si les régions ont perdu le pilotage de l’apprentissage au profit des branches, le gouvernement leur offre celui des cartes de formations et de l’orientation. Un joli pactole qu’elles auront à cœur de faire fructifier localement pour garantir un retour sur investissements. C’est là, la seconde attaque contre le système national actuel d’orientation.
Dans ce contexte, le projet de loi "Pour la liberté de choisir son avenir professionnel", qui sera étudié à l'Assemblée à partir du 12 avril et qui prévoit la fermeture des Centres d'informations et d'orientation ainsi que le transfert du personnel des directions régionales de l'Onisep aux régions finalise la destruction du service d'Etat d'orientation.
Ces attaques  sont inacceptables. La CGT Éduc’action dénonce depuis des années une politique de casse du service public de l’Orientation mettant en grand danger les CIO et fragilisant le service aux usager·ères. Nous dénonçons une mesure unilatérale prise par le gouvernement au profit des collectivités locales. La CGT Éduc’action s’inquiète pour l’égalité de traitement de l’ensemble des élèves sur le territoire, de la qualité de l’information et de l’objectivité des propositions. Elle dénonce également les conséquences sociales sur les personnels (très souvent précaires) de ce secteur. Ce projet conforte d’ailleurs notre inquiétude (survenue au moment de la création du nouveau corps) sur la possible décentralisation des PsyEN. En effet, si aujourd’hui on nous promet que ces personnels formés seront affectés dans les établissements, cette réforme globale favorisera à terme un transfert de missions, des donneurs d’ordre et donc de l’employeur.
Dès aujourd’hui, la CGT Éduc’action appelle tous les personnels de l’Orientation à se rassembler et s’organiser pour faire entendre leurs voix et leur refus de cette réforme.
Montreuil, le 4 avril 2018
Le communiqué au format 

Formation continue des enseignant·es du primaire : la mise au pas idéologique


Le ministre de l’Éducation nationale, par l’intermédiaire de la direction générale de l’enseignement scolaire, vient d’adresser une note de recommandations aux recteur·trices afin de fixer les priorités pour la formation continue des enseignant·es à compter de la rentrée 2018...
Si la méthode n’est pas nouvelle, la CGT Éduc’action dénonce des prescriptions qui visent à réduire une nouvelle fois la liberté des personnels à se former selon leur envie et leurs choix, mais surtout à réduire leurs libertés pédagogiques.
En souhaitant ainsi imposer des thèmes de formation axés quasi exclusivement sur le « lire-écrire-compter », pour les 18 h annuelles d’animations pédagogiques et de formation, le ministre met en application son souhait de restreindre l’école à l’enseignement de ces matières jugées fondamentales au détriment des autres.
Si le ministère ne parle que de « consignes » données aux personnels, la CGT Éduc’action dénonce une pratique visant avant tout à formater les enseignant·es et les obliger à appliquer des méthodes qui pourraient se révéler « officielles ». Comment ne pas faire le lien entre ces directives et la mise en place du Conseil scientifique imposé par JM Blanquer et dirigé par S Dehaene (porte-parole des neurosciences) ?
Cet épisode conforte la CGT Éduc’action dans son opposition à la volonté du ministre d’imposer des méthodes de lecture et d’écriture issues des seules approches scientistes et surtout un strict encadrement de leur travail.
La CGT Éduc’action considère ces recommandations et restrictions comme inacceptables et elle soutiendra toutes les initiatives des personnels pour s’y opposer. Elle rappelle aussi que ces 18 h annualisées peuvent aussi permettre aux personnels d’assister aux réunions d’informations syndicales dans un maximum de 9 h et que c’est un droit. À chacun et chacune d’en user pour faire entendre sa voix.
Montreuil, le 5 avril 2018
Le communiqué au format 

L'espace numérique sécurisé de l'agent public de l'État (Ensap)

Cet espace  vous permet : 
  • de consulter vos bulletins de paye ou de solde
  • de consulter vos attestations fiscales et vos décomptes de rappel éventuels
  • de consulter votre compte individuel de retraite
  • d'obtenir une simulation de retraite
Présentation du site ensap.gouv.fr
C'est quoi ?
Une plateforme Internet : sécurisée, gratuite, personnalisée. Elle est accessible 7 jours sur 7. Vous pouvez consulter les mentions légales du site.
Pour qui ?
Ce site est destiné aux personnels en activité dans la fonction publique de l'Etat.
Pour le service "Rémunération", il concerne les agents dont la rémunération est traitée actuellement par les services de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) ou par le Ministère des Armées.
Ce sont les titulaires, les contractuels, les stagiaires, les agents à l'étranger et les actifs pensionnés. Les services s'adressent aux personnes qui sont employées par l’État ou l'auront été temporairement pendant une période de leur activité.
Les titulaires doivent s'entendre comme étant les fonctionnaires civils, les magistrats et les militaires.
Les contractuels bien que n'entrant pas dans le champ du régime des retraites de l’État mais du régime de l'Assurance Retraite, seront prochainement concernés par l'offre de service de dématérialisation des bulletins de paye lorsqu' ils sont payés par l’État.
Quels services ?
Si votre employeur a intégré le service "Rémunération", vous pouvez dès maintenant :
  • consulter les derniers paiements de vos salaires ou traitements
  • conserver vos bulletins de paie ou de solde dématérialisés
  • consulter vos montants imposables correspondants aux paiements de prestations perçues l’année précédente
  • éditer votre attestation fiscale
Les services suivants sont disponibles pour tous les agents :
  • consulter et demander la mise à jour de votre compte individuel de retraite
  • réaliser et éditer vos simulations de retraite (si vous remplissez les conditions)
  • consulter et modifier vos données personnelles associées à votre espace numérique sécurisé (adresses de messagerie, numéros de téléphone)
A terme, vous pourrez bénéficier des services suivants :
  • consulter les derniers paiements de vos retraites de l’État
  • demander votre départ en retraite au titre des pensions de l'État
  • contacter le service des retraites de l’État par courriel
Quelles garanties ?
Nous vous garantissons une totale confidentialité de vos données personnelles fournies lors de votre inscription. Nous nous engageons à ne pas les diffuser à des tiers.
Vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification ou de suppression des données qui vous concernent (art. 39 et 40 de la loi «Informatique et Libertés» du 6 janvier 1978).
Si vous souhaitez exercer ce droit, écrivez à :
M. le directeur du Service des Retraites de l'État
10 boulevard Gaston Doumergue
44964 Nantes cedex 9

CAP 2022 : Pour une transformation du service public, mais laquelle ?


Selon le gouvernement
Objectif : « Refonder le contrat social avec les agents publics »
Constat : « Un besoin et une demande de transformation profonde de notre modèle de fonction publique »
Propositions : « Les quatre « chantiers prioritaires » de modernisation de la Fonction publique »... 
Lire l'analyse de la CGT-Éduc'action au format

PEF 152 Avril 2018


Sommaire : 
p. 2 : Actualités : Des contre-réformes qui font système !
p. 3 : Édito, Patrick Désiré
p. 4 : Primaire : une (fausse) priorité présidentielle...
p. 5 : Inclusion des classes SEGPA en collège ; une expérimentation qui ne fait pas l’unanimité. Collèges dans la Meuse : collèges ruraux dans l’oeil du cyclone.
p. 6 : Fonction publique : la précarité à perpétuité ?
p. 7 : Sète : ensemble nous avons gagné pour le Service public !
p. 8 : En finir avec le mépris pour les personnels administratifs ! RIFSEEP, inégalités à tous les étages...
p.9 & 10 : Réforme de la formation professionnelle : la formation est officiellement une marchandise ! ESPE : un bilan à construire.
p.11 à 15 : DOSSIEREnseignement professionnel (réforme de l’apprentissage) - Réforme du bac.
p. 16 : Indemnités de changement de résidence dans la Fonction publique.
p. 17 : Un 8 mars combatif ! Exceptionnelle mais discriminatoire !
p.18 & 19 : Action publique 2022 : une machine de guerre contre les services publics et la Fonction publique. Plan Bombard : un séisme social chez Carrefour.
p.19 & 20 : Destruction du service public ! des mobilisations nécessaires, celles du 15 et du 22 mars.
p. 21 : Rencontre : Isabelle Vuillet - Secrétaire nationale.
p. 22 : Projet de loi Collomb : à retirer d’urgence !
p. 23 : B comme «Baccalauréat»

CSG, TAXE D’HABITATION (TH) : Vous avez dit compensation ?


Le Président Macron et son gouvernement ont présenté la réforme de la TH comme une compensation de l’augmentation de 25 % de la CSG (+ 1,7 point) à compter du 1er janvier 2018 pour plus de 60 % de retraité-e-s.
Ce que réclame les retraité-e-s ce n’est pas une compensation mais l’annulation de l’augmentation de la CSG, d’autant plus que certains n’auront aucune réduction de leur TH.
Afin de savoir qui est concerné par l’augmentation de la CSG et l’application éventuelle de la réforme Macron de la TH, il faut connaître le revenu fiscal de référence (RFR)... 
Lire la suite dans le tract de la "CGT Retraités" au format 

lundi 2 avril 2018

Appel du CNU du 28 au 30 mars 2018 : "Fonctionnaires, salarié·es du privé, retraité·es et étudiant·es : unité !"


Le gouvernement mène sa lutte des classes et attaque le monde du travail sur tous les fronts, il façonne par ses «contre-réformes» une société au seul bénéfice du capital. Il remet en cause l’ensemble des conquis sociaux (assurance chômage, droit à la formation professionnelle tout au long de la vie, retraites – avec la volonté de mettre en place un système par points -, protection sociale, etc.). Il organise le tri social dans l’ensemble du parcours scolaire et universitaire par la généralisation de la sélection et la remise en cause des diplômes nationaux. Après avoir cassé le code du travail en utilisant les ordonnances, il démantèle les services publics en réduisant les moyens et en attaquant les statuts de la Fonction Publique et de la SNCF. Ces statuts garantissent l’égalité de traitement de toute la population sur le territoire tant en matière d’accessibilité aux services publics que de transports... 
La journée de mobilisation du 22 mars dans l’ensemble de la Fonction Publique et à la SNCF a été une réussite avec des taux de grévistes supérieurs au 10 octobre et des manifestations dans toute la France, comme la mobilisation des retraité·es le 15 mars. Cela démontre le dynamisme de la mobilisation dans nos champs professionnels. Les luttes se développent dans de très nombreux secteurs (éducation, énergie, santé, EHPAD, commerce, sans-papiers, métallurgie…) et démontrent la volonté tant des jeunes, des salarié.es et des retraité.es de combattre la politique destructrice de Macron. À ce titre, la CGT Éduc’action soutient le développement des mobilisations étudiantes et lycéennes.
La CGT Éduc’action dénonce les répressions policières et les attaques fascistes qui se multiplient sur les campus et les lycées. Elle dénonce également les pressions hiérarchiques qui s’intensifient sur les personnels en lutte.
Le CNU appelle les personnels, actifs et retraités, à amplifier les luttes contre cette politique, dans le cadre unitaire le plus large possible en s’emparant de toutes les dates disponibles pour construire la convergence des luttes nécessaires.
À partir du 3 avril plusieurs secteurs d’activité seront en grève (cheminots, énergie, ramassage des ordures, transport aérien...). Dans l’Éducation nationale, les raisons de se mobiliser sont nombreuses : réforme du lycée, du baccalauréat, de la voie professionnelle, fermetures des écoles en milieu rural, sélection à l’université, salaires, suppressions de postes administratifs… La CGT Éduc’action appelle à construire la grève dans notre secteur et à s’emparer de toutes les initiatives de mobilisations larges (AG, grèves, rassemblements…) qui seront prises, et s’engage à faire converger ces mobilisations vers la date interprofessionnelle du 19 avril, et ses suites nécessaires.
D’autres choix politiques sont possibles dans l’intérêt de la majorité de la population pour renforcer les services publics et l’École.
L'appel du CNU au format 
La motion de soutien à Gaël QUIRANTE 

APRÈS UN 22 MARS PUISSANT ET DÉTERMINÉ DANS LA FONCTION PUBLIQUE, LE GOUVERNEMENT DOIT RÉPONDRE AUX EXIGENCES DES AGENTS



La mobilisation du 22 mars dans la Fonction publique a été particulièrement forte, que ce soit dans la grève ou les manifestations.
Elle se situe de manière incontestable au-dessus du 10 octobre 2017, qui était d’un niveau pourtant déjà très significatif... 
La réalité est que le taux moyen de grévistes – mesuré à partir d’un travail sérieux et approfondi – s’élève aux environs de 30%, avec de nombreuses pointes à 50%, voire au-delà de 60%. Dans le même temps, les manifestations unitaires de la Fonction publique ont rassemblé 50% de personnes en plus que le 10 octobre !
Le gouvernement ne doit pas feindre de se rassurer en minimisant le mécontentement réel qui existe dans la Fonction publique.
Les ministres doivent d’urgence ouvrir de véritables négociations, notamment sur l’augmentation du pouvoir d’achat, les créations d’emplois statutaires, la titularisation des précaires, l’égalité professionnelle, l’amélioration des carrières, le devenir des missions…
A l’évidence, un tel processus de négociations ne peut s’ouvrir sur la base de l’inacceptable document intitulé « Refonder le contrat social avec les agents publics ».
Nos organisations prennent acte de l’annonce faite ce jour par le secrétaire d’Etat Olivier Dussopt lors de la réunion du Conseil commun de la fonction publique d’une nouvelle version de ce document, dont nous n’avons pas connaissance à cette heure. Nous considérons que cette annonce est à mettre à l’entier crédit de la mobilisation des personnels et de la réussite du 22 mars.
Si le gouvernement n’adresse pas de signaux forts lors de la réunion prévue entre les ministres et nos organisations ce 29 mars, nous appellerons à mettre partout en débat avec les personnels toutes les formes d’actions et d’interventions envisageables.
Nos organisations prévoient de se revoir le 3 avril dans l’unité la plus large sur la base de la démarche que nous avons engagée ces derniers mois. Elles feront à cette occasion le bilan de la réunion du 29 mars et définiront le plan d’action nécessaire au regard de la situation.
Nous apportons notre soutien aux différents secteurs mobilisés.
L’intérêt général, la préservation des missions publiques, la promotion et le renforcement du Statut général comme garantie pour les citoyens et l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de la Fonction publique appellent de notre part une détermination et une conviction unitaires sans faille.
Nos organisations tiendront une conférence de presse jeudi 29 mars à 13h30, dans les locaux de la FSU, 12 rue Cabanis 75014 PARIS.
Le 27 mars 2018
Le communiqué intersyndical sur le site de l'UFSE-CGT au format 
Lire les communiqués de la CGT-Fonction publique et de la Confédération CGT

Avenir de l’école maternelle : Au-delà des annonces, des actes s’imposent


En organisant les Assises de l’école maternelle, Emmanuel Macron et Jean-Michel Blanquer souhaitent ouvrir une nouvelle voie de réforme dans l’Éducation nationale. En annonçant ce mardi 27 mars, lors de ces Assises, la scolarisation obligatoire des élèves dès 3 ans, le Président accède à une vieille revendication de la CGT Éduc’action. Nous reconnaissons que c’est un geste important pour travailler à l’égalité d’accès aux savoirs, aux connaissances et à la sociabilisation des tous les enfants vivant dans notre pays...
Cependant une telle annonce n’est qu’une demi-mesure puisque la scolarisation des 3 à 6 ans concerne 97% des enfants depuis une vingtaine d’années. La CGT Éduc’action restera attentive aux futures annonces (ou éventuels silences) concernant l’école maternelle. En effet, en rendant obligatoire cette scolarisation, le Président et son gouvernement ont le devoir de garantir tous les moyens nécessaires au bon fonctionnement des écoles, au bon accueil physique des élèves, à la qualité de l’encadrement et de la pédagogie et de la formation de tous les personnels y intervenant. Pour l’heure, il y a urgence à intervenir sur tous ces leviers car ils sont largement maltraités par notre institution.
La CGT Éduc'action exige des garanties pour le bon fonctionnement de l’école maternelle et des améliorations : une augmentation du nombre de personnels y travaillant (professeur·e des écoles, ATSEM, AESH …), une réduction des effectifs avec 15 élèves maximum par classe, un aménagement des locaux pour garantir des conditions d’accueil décentes (construction de classes, de dortoirs et sanitaires adaptés).
Par ailleurs, nous veillerons à ce que cette obligation scolaire des 3 ans ne soit pas un alibi à la remise en cause de la scolarisation des 2 ans. Nous souhaitons aussi que, plus que jamais, les libertés pédagogiques des enseignant·es soient respectées et qu’aucune méthode officielle ne soit imposée par le ministère ou le Conseil scientifique.
L’école maternelle, si elle assure parfois la première séparation entre la famille et l’enfant, la première rencontre entre l’enfant et l’institution, est prépondérante en matière d’enseignement et de mixité. Cela ne doit pas être un temps de pré-apprentissage intensif de la lecture imposé par les neurosciences. Nous réclamons aussi une formation initiale et continue spécifique pour répondre aux besoins physiologiques et psychologiques des jeunes élèves, mais aussi permettre le travail collaboratif avec les professionnels de la petite enfance.
Pour la CGT Éduc’action, si le Président veut montrer son attachement à l’école maternelle, il doit absolument augmenter le financement de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales et le recrutement de personnels. Tout l’inverse de sa politique actuelle…
Montreuil, le 27 mars 2018
Le communiqué au format 

La CGT Éduc’action combattra la dévalorisation du baccalauréat


Le ministère a présenté au Conseil Supérieur de l’Éducation sa réforme de l’examen du baccalauréat. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas convaincu les élu·es du conseil de la pertinence de ses propositions qui ont été très majoritairement rejetées.
Pour la CGT Éduc’action, le projet est totalement inacceptable. Il s’agit en effet d’une véritable usine à gaz qui va dévaloriser le diplôme tout en facilitant la sélection à l’entrée de l’université... 
En mettant en place une grande part de contrôle continu (40%), le ministère met en place un diplôme dont la valeur risque de n’être jugée, pour les poursuites d’étude, qu’à l’aune de la réputation de l’établissement dans lequel sont inscrit·es les bachelier·ères.
Le projet créerait plus de 15 épreuves partielles, organisées par et dans les établissements en 1ère et terminale, sur la base d’une banque nationale de sujets et d’exercices.
Le ministère compte donc transformer le cycle terminal en un continuum d’évaluations sommatives, au détriment du travail pédagogique et dégrader les conditions d’études des élèves soumis·es à un stress permanent.
Cela va également dégrader les conditions de travail des personnels en désorganisant les établissements et en alourdissant leur charge de travail (le ministère ne prévoyant d’ailleurs aucune rémunération pour les corrections d’épreuves d’examen).
Enfin, comme nous le dénoncions dès les annonces du ministre le 14 mars, avec la définition des spécialités, leur évaluation précoce pour permettre leur prise en compte dans Parcoursup, tout est fait pour faire du lycée une machine à sélectionner les futur·es étudiant·es en répondant aux attendus mis en place par la loi ORE.
Avec cette réforme, le ministre, loin de « remuscler » l’examen comme il le prétendait, attaque le caractère national du baccalauréat ainsi que celui de 1er grade universitaire permettant à chaque diplomé·e de s’inscrire dans la licence qu’elle ou il souhaite.
La CGT Éduc’action mettra tout en œuvre pour construire avec les personnels de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, la jeunesse lycéenne et étudiante, la mobilisation contre la sélection à l’université, la destruction du baccalauréat et la mise en œuvre d’un lycée élitiste.
Montreuil, le 22 mars 2018
Le communiqué au format 

Le Petit Cahier N°48



Le Petit Cahier N°48 : Le télécharger 
Publication nationale 1° degré de la Cgt Educ'Action
N°48 Mars 2018
Sommaire : 
Edito  p1 
Permutations nationales p2 
Rendez-vous de carrière p3
Classe exceptionnelle p4
Rythmes scolaires p5
Carte scolaire p6-9
CP dédoublés p10-11
ATSEM p12

Déclaration de la CGT-Éduc'action au CTM du 20 mars 2018


Moins d’un an après l’élection présidentielle qui a permis l’accession pouvoir d’Emmanuel Macron, les contre-réformes qu’il a mises en œuvre ont porté des coups sévères au modèle social français.
Après la casse du Code du travail, la suppression de l’impôt sur le capital, le gel du point d’indice de la rémunération des fonctionnaires, et le rétablissement du jour de carence, le gouvernement a franchi une nouvelle étape, en préconisant un plan de départ volontaire dans la Fonction publique...
Cette annonce est en cohérence avec les projets d’abandons de missions et la suppression de 120 000 d’emplois de fonctionnaires sur le quinquennat, et elle s'inscrit dans le cadre du plan « Action publique 2022 », qui doit dégager 4,5 milliards d'euros d'économies par an à partir de 2020.
La présentation du document d’orientation pour l’ouverture de 4 nouveaux chantiers dans la Fonction publique constitue une attaque frontale contre le statut général des  fonctionnaires et les statuts particuliers, qui permettent de répondre aux besoins de la population sur l'ensemble du territoire.
La volonté gouvernementale de recours au contrat comme modalité de recrutement ne peut se faire qu’au détriment de la nécessité de créer des emplois statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin. Faut-il aussi rappeler alors que se profile la dernière session du dispositif Sauvadet, l’absence de perspectives de titularisation des contractuels.
La question des salaires est toujours une préoccupation majeure pour la CGT, en 2015 nous n’avons pas signé le protocole d’accord PPCR, aujourd’hui nous constatons qu’il est largement insuffisant, son financement n’était pas garanti comme en témoignent les mesures de report prises par l’actuel gouvernement.
Les personnels ont ainsi pu découvrir une baisse nette de leur salaire depuis le 1er janvier 2018, contrairement aux promesses du candidat Macron d’augmenter le pouvoir d’achat de l’ensemble des salariés, depuis 2000, pour les fonctionnaires, la perte cumulée de pouvoir d’achat s’élève à près de 14 % .
Pour le gouvernement la seule réponse aux exigences légitime de hausse des salaires, est le développement de la part individuelle de la rémunération. C’est déjà le cas pour les dispositifs comme le RIFSEEP ou la mise en œuvre de la classe exceptionnelle qui n’ont permis d’améliorer que la carrière de quelques-uns sans prendre en compte la situation de la majorité des personnels.
Si nous savons, comme l’a montré Pierre Bourdieu depuis plus de 50 ans, que l’École est une machine à reproduire les inégalités sociales, le baccalauréat permettait encore, à chaque bachelier de choisir, largement au moins la licence de son choix.
La réforme mise en place avec « parcours sup » généralise la sélection à l’entrée de l’université, au prétexte que le tirage au sort n’était pas égalitaire, alors que celui-ci ne concernait qu’un nombre très limité d’étudiants, souhaitant s’engager dans certains cursus.
La vraie inégalité est simplement le fait d’écarter certains jeunes des études supérieures, souvent sur des critères géographiques et sociaux.
Nous craignons aussi que la réforme du bac et la réforme de la voie professionnelle engagée par le ministre n’aboutissent au même résultat.
La spécialisation précoce des élèves va dans ce sens, la réforme organise, en réalité, une orientation, dès la seconde, avec un choix de spécialités vers les cursus post-bac, cela accentuera les déterminismes sociaux, qui étaient déjà à l’œuvre dans le choix des séries, entre les élèves des milieux favorisés, qui sauront choisir les bonnes spécialités en fonction des « attendus » de Parcoursup et les autres.
Pour toutes ces raisons, nous demandons que les textes sur deux bacs prévus au Conseil Supérieur de l’Éducation du 21 mars soient retirés.
La réforme annoncée de l’enseignement professionnel, est aussi un sujet de préoccupation pour nous, elle présente l’apprentissage comme la solution miracle à l’insertion des jeunes. Il s’agit là d’une approche dogmatique de ce mode de formation où 1 jeune sur 5 ne finit pas sa première année de formation.
Pour la CGT Éduc’action, la voie professionnelle n’a pas vocation à servir d’antichambre de l’apprentissage, c’est l’idée principale avancée dans le rapport Calvez-Marcon avec les passages possibles du scolaire vers l’apprentissage en fin de seconde et de première bac pro. Par ailleurs, le développement de l’apprentissage par la mixité des parcours et des publics conduira inexorablement à terme, à une remise en cause du statut de PLP.
La volonté de découper les diplômes en blocs de compétences et de gommer les frontières entre formation initiale et continue enlèvera au futur salarié les rémunérations et les conditions de travail garanties par le diplôme dans les conventions collectives et les accords d’entreprise ;
Nous savons bien que moins le niveau de formation initiale est élevé, moins une personne utilise son droit à la formation continue tout au long de la vie.
La CGT Éduc’action partage l’ambition d’excellence pour la voie professionnelle du lycée, c’est pour cela que nous sommes attachés à une formation initiale exigeante, ayant pour ambition la scolarisation des jeunes jusqu’à 18 ans.
D’autres choix politiques doivent être faits et sont possibles, pour construire le rapport de force, la CGT appelle tous les agents de la Fonction publique à être massivement en grève ce jeudi 22 mars et à participer aux manifestations afin de faire entendre leurs exigences et leurs propositions pour renforcer la Fonction publique.
Pour terminer cette intervention, nous souhaitons attirer votre attention sur la gestion des personnels non titulaires de l’académie de Créteil.
De nombreux problèmes sont observés, au regard de l’application des textes réglementaires.
Nous tenons à votre disposition le détail précis des points de dysfonctionnements que nous avons relevés.
Les informations que nous avons au sujet de la préparation de la rentrée 2018 montrent que les suppressions de postes effectivement réalisées dans certaines académies sont au-delà de celles qui avaient été annoncées au Comité Technique Ministériel du mois de décembre. C’est le cas notamment dans l’académie d’Amiens, nous souhaitons que cette situation puisse être corrigée dans l’intérêt du service public d’éducation.
La déclaration au format