Le gouvernement mène sa lutte des
classes et attaque le monde du travail sur tous les fronts, il façonne
par ses «contre-réformes» une société au seul bénéfice du capital. Il
remet en cause l’ensemble des conquis sociaux (assurance chômage, droit à
la formation professionnelle tout au long de la vie, retraites – avec
la volonté de mettre en place un système par points -, protection
sociale, etc.). Il organise le tri social dans l’ensemble du parcours
scolaire et universitaire par la généralisation de la sélection et la
remise en cause des diplômes nationaux. Après avoir cassé le code du
travail en utilisant les ordonnances, il démantèle les services publics
en réduisant les moyens et en attaquant les statuts de la Fonction
Publique et de la SNCF. Ces statuts garantissent l’égalité de traitement
de toute la population sur le territoire tant en matière
d’accessibilité aux services publics que de transports...
La journée de mobilisation du 22 mars
dans l’ensemble de la Fonction Publique et à la SNCF a été une réussite
avec des taux de grévistes supérieurs au 10 octobre et des
manifestations dans toute la France, comme la mobilisation des
retraité·es le 15 mars. Cela démontre le dynamisme de la mobilisation
dans nos champs professionnels. Les luttes se développent dans de très
nombreux secteurs (éducation, énergie, santé, EHPAD, commerce,
sans-papiers, métallurgie…) et démontrent la volonté tant des jeunes,
des salarié.es et des retraité.es de combattre la politique destructrice
de Macron. À ce titre, la CGT Éduc’action soutient le développement des mobilisations étudiantes et lycéennes.
La CGT
Éduc’action dénonce les répressions policières et les attaques
fascistes qui se multiplient sur les campus et les lycées. Elle dénonce
également les pressions hiérarchiques qui s’intensifient sur les
personnels en lutte.
Le CNU appelle les personnels, actifs et
retraités, à amplifier les luttes contre cette politique, dans le cadre
unitaire le plus large possible en s’emparant de toutes les dates
disponibles pour construire la convergence des luttes nécessaires.
À partir du 3 avril plusieurs secteurs
d’activité seront en grève (cheminots, énergie, ramassage des ordures,
transport aérien...). Dans l’Éducation nationale, les raisons de se
mobiliser sont nombreuses : réforme du lycée, du baccalauréat, de la
voie professionnelle, fermetures des écoles en milieu rural, sélection à
l’université, salaires, suppressions de postes administratifs… La CGT
Éduc’action appelle à construire la grève dans notre secteur et à
s’emparer de toutes les initiatives de mobilisations larges (AG, grèves,
rassemblements…) qui seront prises, et s’engage à faire converger ces
mobilisations vers la date interprofessionnelle du 19 avril, et ses
suites nécessaires.
D’autres choix politiques sont possibles
dans l’intérêt de la majorité de la population pour renforcer les
services publics et l’École.
L'appel du CNU au format
La motion de soutien à Gaël QUIRANTE
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