dimanche 19 décembre 2021

Salaires : le 27 janvier, l’heure est désormais à la mobilisation de toutes et tous !

 

Publié le 17 déc 2021
Temps de lecture : 1 min.
Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et, finalement, du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités.

Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications, dans le privé comme dans le public.

Si, dans certains secteurs et entreprises, des mobilisations et des négociations ont permis d’obtenir des revalorisations de salaires, trop souvent encore les négociations sont au point mort ou les propositions des employeurs loin du compte.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL ne peuvent s’en satisfaire et n’entendent pas en rester là !

Sans augmentation du point d’indice et du Smic, il n’y aura aucune avancée pour les salarié.e.s dont les mínima de branche sont actuellement en dessous du salaire de base minimum.
 

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL contestent, dans le même temps, que le gouvernement ait maintenu sa réforme de l’assurance chômage qui aura pour conséquence d’enfermer de trop nombreux salariés dans des emplois à faible salaire, à temps partiel ou en CDD.

Les retraité.e.s, très massivement mobilisé.e.s, attendent toujours une réponse pour une augmentation immédiate de leurs pensions, retraites de base et retraites complémentaires, dont la dernière revalorisation a été plafonnée à un niveau très inférieur à l’inflation.

La jeunesse, confrontée à une grande précarité de vie et de travail, à la pauvreté, accentuées par la crise sanitaire, économique et sociale, doit obtenir une réponse à l’encontre des réformes libérales de l’éducation, de la formation, et de l’assurance chômage décidées par le gouvernement.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL soutiennent les actions et mobilisations organisées dans les jours et semaines qui viennent pour exiger des augmentations de salaires et défendre les emplois et conditions de travail et appellent à une mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et l’emploi le jeudi 27 janvier 2022.

Il est urgent et indispensable d’agir toutes et tous ensemble, par la grève et les manifestations, pour l’augmentation immédiate de tous les salaires du privé comme du public, des allocations pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi, ainsi que d’améliorer les pensions des retraité.e.s.

samedi 18 décembre 2021

Famille de métiers dans l'enseignement professionnel : tract national CGT éduc'action

 



Rentrée 2022 : toujours faire plus avec moins !!

 

 

Rentrée 2022 : toujours faire plus avec moins !!

 

Le ministère a présenté ce mercredi 15 décembre les cartes scolaires 1er et 2nd degré pour la rentrée prochaine. Alors que la situation est déjà très largement dégradée dans les écoles et les établissements scolaires (classes surchargées, manque de personnels, recours accru aux personnels précaires, burn-out dans certains services…), le ministre, pour le dernier budget de ce quinquennat, n’a pas ralenti l’allure du démantèlement et de la suppression des moyens en personnels.

Arguant d’une baisse démographique, le ministère va réaliser le triste exploit de ne créer aucun poste dans le 1er degré tout en en supprimant de nouveaux dans le 2nd degré.

Dans sa présentation, le ministère tente pourtant de masquer ce fait en faisant une présentation de sa carte scolaire en moyens d’enseignement et non en postes, intégrant la hausse des décharges de direction du 1er degré, les heures supplémentaires et le passage de la très grande majorité des stagiaires d’un mi-temps à un temps plein d’enseignement.

Pour la CGT Éduc’action, il s’agit d’une méthode malhonnête. Les décharges de direction d’école ne sont pas des moyens d’enseignement, les heures supplémentaires ne sont pas absorbées par les personnels trop épuisés, la réforme de la formation initiale va fragiliser les stagiaires, au risque de multiplier les démissions et va dégrader les conditions d’étude des élèves.

En revanche, alors que la crise sanitaire démontre l’absence criante de moyens de remplacement, rien n’est engagé pour y pallier.

Quant à la création de 300 postes de CPE, il s’agirait d’accompagner la politique de mixité sociale du ministère, en particulier les internats d’excellence. Cela n’est donc pas fait pour améliorer globalement les services Vie scolaire qui en ont tellement besoin. D’ailleurs, il n’y a aucune création de postes d’AEd mais l’imposition de l’équivalent de 800 postes en heures supplémentaires dans le but de surveiller des cours en vidéo en l’absence d’enseignant·es.

Le ministère va encore plus loin dans le cynisme et le mépris des personnels en créant, pour la première fois depuis des années, 80 postes administratifs dédiés à l’encadrement du SNU, marotte idéologiquement dangereuse et socialement inutile du gouvernement. Parallèlement, il pousse même le vice jusqu’à supprimer 30 postes dans l’administration centrale alors que les services sont déjà exsangues et que les personnels paient de leur santé cette situation.

De même, la création de 50 postes d’infirmier·ères et d’assistant·es sociaux·ales, présentée sans distinction entre les deux catégories, est notoirement insuffisante, surtout dans le contexte de crise due au covid et méprisante pour ces métiers.

Notre organisation syndicale condamne ce budget et la répartition des postes qui entraineront une nouvelle profonde dégradation des conditions de travail des personnels et d’étude des élèves. Alors que la baisse démographique était l’occasion de diminuer les effectifs par classe et d’améliorer l’accompagnement pédagogique des élèves, le ministère fait une nouvelle fois le choix d’un froid et glaçant travail comptable

La CGT Éduc’action continue de porter cette urgence et appelle les personnels à se mobiliser rapidement, partout où c’est possible et nécessaire, afin de porter ces justes exigences.

Montreuil, le 16 décembre 2021

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Salaires en berne pour les personnels de l’Éducation nationale


 

Salaires en berne pour les personnels

de l’Éducation nationale

 

Vers une paupérisation dans la Fonction publique

À l’ouverture de la conférence sur les perspectives salariales dans la Fonction publique, le 21 septembre, le constat est sans appel: en 20 ans, l’écart du traitement public/privé s’est creusé en défaveur du public. C’est un véritable problème en termes d’attractivité. Au cours du mois de décembre, la CGT a quitté cette conférence devant le refus de la ministre de revaloriser la valeur du point d’indice.

Il y a pourtant urgence car l’inflation gagne du terrain et faute d’une telle revalorisation, on assiste à un énorme décrochage des salaires et à une paupérisation des fonctionnaires.

Une perte de pouvoir d’achat au fil des années 

Depuis 2000, les personnels de la Fonction publique ont perdu 18% de pouvoir d’achat. Et depuis 2010 et le gel du point d’indice, c’est 10% de perte.

Il y a donc urgence à stopper cette hémorragie et exiger une autre politique salariale pour les agent·es afin d’être rémunéré·es dignement.


Lire la suite de notre tract et télécharger le au format 

 

Nouvelles grilles salariales AESH Blanquer fait des économies au lieu d’améliorer la situation des personnels

 

 Nouvelles grilles salariales AESH Blanquer fait des économies

au lieu d’améliorer la situation des personnels

 

 

 

BLANQUER rend 75 millions d’euros dont 40 sur le programme « Vie de l’élève »

 

Non content de maltraiter les AESH par une mutualisation à outrance avec ses PIAL et des contrats sous payés sans statut, le ministère fait des économies entre autres sur le dos des AESH.

Comble de l’ignominie, alors que le ministère se vante d’avoir revalorisé de manière « historique » les AESH avec sa nouvelle grille indiciaire parue fin août, il en profite pour enfoncer les accompagnant·es un peu plus dans la précarité.

Dans le Projet de Loi de Finances Rectificative (PLFR) 2021, présenté le 3 novembre, Blanquer prévoit de rendre 75 millions d’euros au budget de l’État, dont 40 sur le programme « Vie de l’élève » où sont prévues les dépenses de personnels AESH.

Lire la suite du tract "Nouvelles grilles salariales" au format 

 

Déclaration de la CGT-Éduc'action au CTM du 15 décembre 2021

 

 

Alors qu’une 5ème vague de la pandémie s’amorce, les personnels de l’Éducation se retrouvent une nouvelle fois à devoir appliquer un protocole. Dans le 1er degré, c’est donc la règle du dépistage systématique sans fermeture systématique des classes dès le premier cas. Cette procédure avait été expérimentée dans 10 départements depuis quelques mois et si elle améliore les chiffres de fermetures de classe, a-t-elle montré une véritable efficacité ?

La CGT Éduc’action a toujours eu une position très claire quant à la mise en place de mesures permettant de garder le plus possible les classes ouvertes afin de maintenir le lien pédagogique. Mais pas à n’importe quel prix. Il faut aussi garantir une sécurité maximale pour les personnels pour les élèves et leur famille.

Avec ce nouveau protocole, ce sont surtout des personnels dans le 1er degré qui se retrouvent encore seuls et parfois en difficulté à gérer ce dispositif : tensions avec les familles à qui on laisse croire que les classes ne fermeront plus et que les enseignant.es pourraient assurer un enseignement mixte distanciel/présentiel), difficulté sur le plan pédagogique puisque les élèves reviennent au compte-goutte après les résultats de leur test.

Bien sûr, la pandémie n’est pas de la responsabilité du gouvernement ou du ministère mais sa gestion oui. Nous réclamons depuis plusieurs mois un plan d’urgence pour l’École qui passe notamment par le recrutement de personnels permettant ainsi des dédoublements dans les classes, limitant le brassage des élèves. Toutes ces mesures permettraient aux personnels de travailler plus sereinement.

Parallèlement, le rapport 2021 de la Cour des Comptes pointe l’Éducation nationale et ses dépenses vues comme de véritables gabgies financières. Des préconisations, la Cour des comptes en égrène plusieurs, toutes tendant à une gestion des personnels plus souple. Quelques exemples : remplacement des enseignant.es par d’autres enseignant.es, annualisation du temps de travail…. En revanche, rien n’est dit sur le manque de moyens humains, encore moins sur les rémunérations insuffisantes des personnels qui rend par exemple le métier d’enseignant si peu attractif qu’on en arrive à trouver des petites annonces pour recruter. Mais ça, le rapport n’en fait aucune allusion et préfère s’en tenir à de vieilles recettes tendant à rationaliser les personnels.

Sur un autre sujet, lors de ce CTM, nous avons à l’ordre du jour, des arrêtés concernant l’inscription de nouveaux collèges ou écoles en REP ou REP+. Nous profitons de ces textes pour rappeler que le ministère s’était engagé à avoir une discussion sur les cartes d’éducation prioritaire et notamment sur la question des lycées et sur la question des écoles dites orphelines dont le collège de proximité n’est pas dans le réseau d’éducation prioritaire mais dont pourtant les indicateurs devraient la placer soit en éducation prioritaire ou éducation prioritaire renforcée. Pour la CGT, il serait grand temps d’avoir cette discussion avec le ministère.

Pour finir, nous aimerions avoir des précisions concernant les personnels vulnérables placés en ASA. On avait cru comprendre que ces personnels placés en ASA conservaient leur traitement en intégralité y compris s’agissant des primes, indemnités et primes liés à l’exercice (comme la prime REP par exemple). Dans notre ministère la situation semble confuse et surtout disparate selon les académies. En effet, s’agissant de la prime REP, dans l’académie de Paris, Reims ou Versailles, cette prime est maintenue alors que dans l’académie de Lille, Lyon ou Amiens, les agents se sont vus retirés cette prime REP.

Qu’en est-il exactement du maintien de ces primes ? Y a-t-il eu une consigne ou est-ce laissé à l’appréciation des académies. Pour l’heure, la situation est assez confuse. 

 

La déclaration au format

 

Courrier intersyndical AESH adressé au Ministre de l'Education

 

 

 

Courrier intersyndical AESH adressé au Ministre de l'Education

 

Monsieur le ministre,

Depuis la rentrée, nos organisations syndicales ont unanimement, et de manière récurrente, attiré votre attention sur la situation des personnels AESH.

Suite à la mise en place de la nouvelle grille de rémunérations des AESH, des opérations de reclassement de ces personnels sont actuellement en cours. Cependant, ces dernières risquent d’entrainer une baisse de la prime d’activité, en raison des sommes perçues au cours de ce dernier trimestre.

À l’instar de ce qui a été fait par le Rectorat de l’académie de Rennes, nous vous demandons d’ouvrir la possibilité de délivrer aux AESH une attestation de revenus exceptionnels à destination des CAF afin que lesdits revenus ne soient pas pris en compte dans le calcul de la prime d’activité et le cas échéant avec un effet rétroactif. Étant entendu que cette mesure s’appliquerait à tous les AESH, quel que soit leur employeur (DSDEN ou EPLE).

Par ailleurs, dans de nombreuses académies, les AESH n’ont pas été destinataires des informations relatives au forfait « mobilités durables ». Les AESH ne savent donc pas à qui s’adresser, elles et ils ne connaissent pas les interlocuteurs en charge du forfait « mobilités durables », et ignorent la procédure pour bénéficier de ce dispositif, alors que la demande doit être effectuée d’ici le 31 décembre 2021.

Par conséquent, nous souhaiterions qu’un rappel soit rapidement réalisé auprès des services gestionnaires déconcentrés afin que les AESH ne soient pas exclus de cette mesure, soit par méconnaissance de celle-ci, soit parce qu’elles ou ils seraient hors délai pour déposer cette demande.

Les organisations syndicales CGT Éduc’action, FNEC FP-FO, FSU, SNALC, SNCL et SUD Éducation vous interpellent par le présent courrier pour vous demander d’intervenir auprès des rectorats afin que les AESH ne soient pas confrontées à ce problème et se voient injustement appliquer une baisse de leur revenu déjà très largement insuffisant notamment au regard de l’inflation. Nos organisations rappellent l’urgence d’augmenter les salaires de ces personnels.

En restant à votre disposition pour tout échange et dans l’attente de votre réponse, soyez assuré, Monsieur le Ministre, de notre attachement au service public d’Éducation.

Pour l’intersyndicale AESH 

 

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mercredi 15 décembre 2021

Fermetures d'écoles à Cherbourg en Cotentin : les parents d'élèves de l'école "Les Roquettes" lancent une mobilisation ! (pétition en ligne) "

 

 

LETTRE OUVERTE

NON à la fermeture de l'École Les Roquettes !


Le Conseil Municipal de Cherbourg-en-Cotentin du 3 novembre 2021 a voté la FERMETURE de 9 ECOLES.

La FERMETURE de l'Ecole Les Roquettes est prévue pendant le mandat municipal actuel.

C'est par voie de presse que les parents d'élèves ont pris connaissance du projet de la ville pour l'éducation : le Schéma Directeur des Écoles Publiques.

La Direction de l'école a également découvert à l'issue du Conseil Municipal l'imminence de cette fermeture.

A maintes reprises, lors des conseils d'écoles, les représentants des parents d'élèves ont interrogé l'Adjoint au Maire présent sur l'avancée du schéma directeur des écoles publiques de Cherbourg en Cotentin.

JAMAIS, il n'a été question de Fermeture.

L'adjoint au Maire présent ressassant systématiquement qu'une fois l'étude finalisée, elle serait présentée, avant toute validation, aux écoles et aux parents d'élèves de Cherbourg-en-Cotentin.

Force est de constater que cet engagement n'a pas été tenu.

L'école Les Roquettes est idéalement située rue Aragon, sur la commune déléguée de Cherbourg-Octeville, derrière l'IUT, au cœur des Vallons. Véritable source d'apprentissage, pour des élèves de maternelles et d'élémentaires, au sein d'un écrin de verdure.

L'école Les Roquettes n'a pas de soucis d'effectifs, bénéficie d'une équipe enseignante engagée et investie, n'a - a priori - pas de problèmes architecturaux, n'est pas en zone inondable, puisque l'objet même de cette décision de fermeture serait d'y installer à la place un centre d'accueil périscolaire...

Fermer une école, démanteler une dynamique éducative, séparer des élèves de 3 à 10 ans, les couper de leur environnement, de leurs repères...Comment un Conseil Municipal a-t-il pu voter une telle proposition ?

Après tous ces mois difficiles de crise sanitaire, annoncer cette fermeture, et de cette manière, illustre un manque total de respect des élèves, des enseignants et des parents d'élèves. Nous méritons tous, et les enfants en premier, de sérénité. Cette annonce, dans le contexte actuel, est d'autant plus violente.

Par cette lettre ouverte, nous disons NON à la FERMETURE de l'ÉCOLE LES ROQUETTES et appelons à la MOBILISATION de TOUS !


Vidéo du Conseil Municipal du 03/11/2021 à partir de 3h18min  => Conseil Municipal du 3 novembre 2021 de la Ville de Cherbourg-en-Cotentin - YouTube


Cherbourg-en-Cotentin, le 14/12/2021

Les Représentants  des parents d'élèves de l'école des Roquettes de Cherbourg-en-Cotentin

parentsdelevesdesroquettes@gmail.com

 

 La pétition sur change.org :

NON ! A la fermeture de l’Ecole Les Roquettes ! (Cherbourg-en-Cotentin)

 

Non au bac Blanquer ! Rétablissement des épreuves nationales, ponctuelles, terminales et anonymes pour la session de 2022

 

 

 

Non au bac Blanquer !

Rétablissement des épreuves nationales, ponctuelles, terminales et anonymes pour la session de 2022


Les organisations et fédérations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC et FNEC FP-FO, SNALC, CGT Educ’action, SNCL-FAEN et SUD éducation se sont réunies le 7 décembre 2021.


Elles renouvellent leur opposition :

- au contrôle continu qui aboutit à une augmentation de la charge de travail des élèves et des personnels,
- aux pressions multiples contre les enseignantes et les enseignants,
- à la dénaturation de nos missions qui fait perdre le sens de nos métiers,
- à une augmentation des inégalités entre les élèves,
- à la mise en concurrence des disciplines,
- à un baccalauréat « maison » qui accentue le tri social dans Parcoursup,
- aux suppressions de postes programmées par la réforme Blanquer du lycée.

Elles considèrent que le Projet Local d’Evaluation est un outil de mise en place du contrôle continu qui accentue les inégalités de traitement entre les candidates et les candidats. Elles en demandent la suppression.
La tenue des épreuves de spécialités en mars dégrade l’enseignement des disciplines concernées et provoque un stress inacceptable chez les élèves, au seul motif de la prise en compte des épreuves dans Parcoursup.
Nos organisations syndicales s’opposent à la tenue des épreuves de spécialité en mars et exigent leur report au mois de juin. Plus globalement, elles demandent dès la session 2022 le rétablissement du baccalauréat
national avec des épreuves nationales, terminales, ponctuelles et anonymes, seule organisation des examens gage d’égalité entre les lycéennes et les lycéens. Elles demandent la mise en place d’un plan d’urgence pour
l’Education, pour les lycées, particulièrement frappés par les suppressions de postes dont la réforme du lycée a été l’occasion.


Depuis la rentrée 2021, dans de nombreux lycées et collèges, la mobilisation intersyndicale contre le PLE, pour garantir la liberté pédagogique des enseignantes et des enseignants, traduit l’attachement des personnels à l’existence du diplôme national, premier grade universitaire. Attachement exprimé par de nombreuses prises de position unitaires dans les établissements, les départements et académies, par des rassemblements, des vœux communs présentés dans les comités techniques académiques et départementaux.


Les organisations et fédérations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC et FNEC FP-FO, SNALC, CGT Educ’action, SNCL-FAEN et SUD éducation soutiennent toutes les initiatives des personnels.

Elles appellent à amplifier la mobilisation contre le bac Blanquer et décident de prendre toutes les initiatives nationales nécessaires, y compris la grève, pour gagner le retour, dès 2022, à un baccalauréat avec ses épreuves nationales, ponctuelles, terminales et anonymes.

Elles appellent à amplifier les Heures d'Information Syndicales et Assemblées Générales dans le cadre syndical le plus large possible.

Montreuil, le 12 décembre 2022

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DÉRÉGULATION DES PFMP : LE MINISTÈRE POURSUIT SES ATTAQUES CONTRE LES PROFESSEURS DE LYCÉE PROFESSIONNEL

 

 

 

DÉRÉGULATION DES PFMP :

LE MINISTÈRE POURSUIT SES ATTAQUES CONTRE LES PROFESSEURS DE LYCÉE PROFESSIONNEL

 

S’appuyant sur un rapport de l'inspection générale et bien qu’il s’en défende, le ministère porte le projet de déréguler complètement les périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) au mépris de nos statuts, des textes législatifs et réglementaires existants et de nos conditions de travail.

Ce rapport publié en mars 2021 est une attaque frontale contre les PLP et plus précisément contre les PLP d'enseignement général qu'il s'agirait de « contraindre dans une nouvelle circulaire » à suivre les élèves en PFMP, laissant entendre à longueur de pages que les personnels ne sont investis ni dans la préparation, ni dans le suivi, ni dans l'exploitation pédagogique de ces dernières. L'inspection générale préconise de remplacer les conventions existantes par un contrat dont les contenus seraient définis selon les besoins des entreprises. Si nous dénonçons déjà la place laissée aux organisations patronales dans le pilotage des politiques éducatives, ici un nouveau pas serait franchi : les entreprises imposeraient les contenus pédagogiques aux enseignantes et enseignants, puis délivreraient à la fin des PFMP, une attestation de « réussite » aux élèves ! Ce rapport, pourtant élaboré par des fonctionnaires, préconise aussi de contrevenir au code du travail notamment en aménageant la réglementation concernant les travaux dangereux et les horaires de nuit pour les mineurs.

Sans doute inspiré aussi par l’épisode sanitaire, le ministère a proposé plusieurs pistes : mettre en place des départs différés, filés ou chevauchés, donner la possibilité aux élèves d'effectuer leur PFMP sur une ou deux journées par semaine, ou encore de les accomplir sur les périodes de vacances scolaires dans certains cas. Par ailleurs, il remet en cause le découpage en séquence des stages. Ces dérégulations sont une attaque sur notre statut et serviraient de Cheval de Troie à l’annualisation des services des PLP.

Nos organisations CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNALC, SUD Éducation et CNT s’opposent avec force à ce rapport à charge contre les PLP et à ces propositions. Elles rappellent que le ministère serait mieux inspiré de créer des postes de directeur délégué aux formations (DDF) et d'assistant technique aux DDF qui manquent cruellement dans les LP, notamment dans ceux des filières tertiaires. Elles redisent qu'il serait temps que des personnels dédiés s'impliquent dans les pôles de stage académiques qui restent des coquilles vides et que des indications fermes soient données aux entreprises sur leurs devoirs de formation et de non-discrimination.

Nos organisations alertent donc l'ensemble des personnels des lycées professionnels sur ces nouvelles attaques. Si les projets évoqués devaient se concrétiser, nos organisations prendront leurs responsabilités et appelleront les PLP à des actions fortes sur l'ensemble du territoire pour défendre notre statut et nos conditions de travail.

Paris, le 10 décembre 2021

 

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Courrier intersyndical 1er degré adressé au 1er ministre Jean CASTEX

 

 

 

Courrier intersyndical 1er degré adressé au 1er ministre Jean CASTEX 

 

Monsieur le Premier ministre,

Alors que le pays est confronté à la 5ème vague de COVID19 et que les écoles contribuent fortement à cette reprise épidémique, vous avez annoncé des mesures qui n’en sont pas vraiment, nous inquiètent et génèrent une importante désorganisation dans les écoles. Nous estimons que le passage du niveau 2 au niveau 3 du protocole sanitaire n’aura qu’un effet limité sur la circulation du virus dans les écoles, ces mesures sont trop faibles au regard de la contamination installée avec des taux d’incidence chez les 6-10 ans jamais atteints auparavant et deux fois plus importants que l’ensemble de la population. Or, depuis le 29 novembre, lorsqu’un élève est signalé positif dans une classe, seul·es les élèves non testé·es négatifs sont isolés et la classe reste ouverte jusqu’à ce que 3 cas positifs soient découverts dans les 7 jours. Cette mesure ne prend pas en compte le temps d’incubation, la gestion efficace des tests sur 7 jours ni la gestion des cas extrascolaires.

Par ailleurs, cette gestion quotidienne des cas positifs dans les écoles devient extrêmement compliquée, voire impossible, pour les équipes pédagogiques, et singulièrement en leur sein les directeurs et directrices, qui doivent réagir à tout moment quand des cas positifs leur sont signalés. Cela génère des tensions. Plus globalement, la  communauté éducative se heurte à de lourdes difficultés : parents d’élèves qui ne trouvent pas de créneau pour faire un test, délais très longs des laboratoires pour faire les tests dans les écoles mais aussi incompréhension des familles, gestion pédagogique très compliquée avec des retours au compte-goutte en classe. Enfin les enseignantes et
les enseignants se retrouvent dans l’impossibilité d’assurer simultanément l’enseignement en présentiel et en distanciel comme il leur est demandé.

 

Malgré le changement de niveau du protocole, nous estimons que votre gouvernement n’a toujours pas pris la complète mesure des enjeux de la prévention dans les écoles pour briser les chaînes de contamination. Par ailleurs, les équipes pédagogiques sont épuisées et votre gouvernement ne leur assure pas des conditions de travail afin qu’elles puissent assurer pleinement leur mission d'éducation.

Nous vous demandons solennellement de prendre en urgence toutes les mesures nécessaires pour endiguer l'épidémie au sein des écoles, garantir la santé des élèves, des personnels et des familles, et installer des modalités de gestion de la situation qui permettent à l’école et à ses personnels de tenir.

Sur un temps plus long, et afin que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets d’ici quelques semaines lors d’une prochaine vague épidémique, vous devez également acter un plan d'investissement exceptionnel dans les écoles. Un tel plan, que nous demandons depuis plus d'un an, devrait améliorer l’aération mécanique des locaux scolaires et doter les écoles en personnels statutaires suffisants, enseignants et non enseignants, pour abaisser les effectifs et pourvoir aux remplacements et permette de sortir les personnels de la situation délétère de surcharge de travail induite par la pandémie.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Premier ministre, l'expression de notre très haute considération. 

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Loi 3DS ou loi 4D C’est toujours : double autorité, désordre, dérive et destruction

 

 

 

Loi 3DS ou loi 4D


C’est toujours : double autorité, désordre, dérive et destruction


Par l’intermédiaire de deux amendements à la loi 3DS présentés le 6 décembre dernier, le gouvernement continue de vouloir imposer une autorité fonctionnelle des collectivités locales aux adjoint·es gestionnaires et ce malgré les oppositions répétées de la CGT Éduc’action. Cela est totalement inacceptable.

Depuis les premiers échanges sur ce projet, la CGT Éduc’action n’a jamais cessé de faire part de ses inquiétudes et de son opposition à un tel projet qui aboutirait de fait, à une décentralisation de la gestion des personnels ou une déstabilisation du fonctionnement des EPLE.

Cette double autorité poserait de grandes difficultés, accentuerait forcément la perte d’autonomie pour les adjoints∙es gestionnaires de catégorie A ou B qui ont des missions de conduite de projets et non d’exécution. Être à la fois sous l’autorité des collectivités tout en restant sous celle du·de la chef∙fe d’établissement serait une source permanente de conflits. Le fait d’être fonctionnaire d’État permet de maintenir une distance face aux injonctions des collectivités qui peuvent être intru-sives et mettre en péril la gestion des établissements.

Cette proposition repose uniquement sur la gestion matérielle et celle des personnels des collectivités alors que l’adjoint∙e gestionnaire au sein de l’EPLE est bien plus que cela. Il ou elle est sur tous les fronts : juridique, financier, comptable, matériel, gestion de tous les personnels, fonctionnement général de la sécurité, de l’hygiène, de l’organisation quotidienne, des voyages, de l’ensemble des projets pédagogiques, de la vie scolaire et autres domaines. Il ou elle est à la croisée de l’ensemble de la communauté éducative sur les compétences régaliennes de l’Éducation nationale qui relèvent exclusivement de l’État.

La CGT y est opposée, tout comme elle l’était face à la décentralisation subie en 2003. Les faits lui ont d’ailleurs donné raison : les TOS, les services de l’équipement ont moins de droits aujourd’hui qu’hier. Les statuts ont été considérablement vidé de leur substance et la progression de carrière est depuis pratiquement inexistante ; la catégorie B est quasi inaccessible aux ATEE, par exemple. Les mutations sont difficiles voire impossibles d’une collectivité à une autre car les recrutements s'y déroulent de façon différente.

La CGT Éduc’action s'oppose donc à tout transfert des adjoint∙es gestionnaires de l'État aux collectivités.
La CGT Éduc’action continuera également de combattre le désengagement constant de l’État et l’accroissement de la sous-traitance de missions du service public aux entreprises privées dans les EPLE. Dans l’immédiat, elle appelle tous les personnels à se réunir et se mobiliser pour s’opposer à cette proposition de loi néfaste pour leurs conditions de travail et leurs carrières.

Montreuil, le 9 décembre 2021

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Face à l’urgence sociale : Augmentez immédiatement les salaires et les pensions !

 

 

 

Face à l’urgence sociale:

Augmentez immédiatement les salaires et les pensions !

Le contexte social et économique ainsi que la hausse des prix de l’énergie, des carburants, des produits alimentaires, etc. ont remis au centre des préoccupations l’exigence de meilleurs salaires, pensions, allocations d’études et indemnités chômage.

Pour les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL, il est urgent d’augmenter tous les salaires, des travailleurs et travailleuses du privé comme du public, des jeunes, ainsi que les pensions des retraité-es.

Le gouvernement doit prendre la décision immédiate d’une augmentation significative du Smic dès le 1er janvier 2022.

L’augmentation du Smic n’est pas discutable, n’en déplaise au comité des experts du Smic qui depuis des années, trouvent de fausses raisons pour décourager tout coup de pouce salarial. Ce comité a fait la démonstration de son inefficacité partisane et a trop vécu. Les véritables expert-es du salaire et du travail ce sont les travailleurs et travailleuses et leurs représentant-es syndicaux, ce sont eux et elles qui doivent décider!

L’augmentation du SMIC doit conduire à relever les minimas de branches actuellement en dessous du salaire de base minimum. Dans le même temps elle doit conduire à favoriser la négociation de l’augmentation de l’ensemble des grilles de salaires dans les conventions collectives.

A l’heure où les personnels des services publics, de la santé, de l’école, les administrations et notamment les collectivités locales sont en première ligne et assurent des missions essentielles à l’ensemble de la population, il est urgent et indispensable de mettre en œuvre des mesures générales telle que l’augmentation du point d’indice pour augmenter lesrémunérations et engager rapidement le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat accumulées depuis plus de 10 ans.

Les retraité-es se sont fortement mobilisés jeudi 2 décembre, pour une augmentation immédiate de leur pension, retraite de base et retraite complémentaire, dont la dernière revalorisation a été plafonnée à un niveau très inférieur à l’inflation. Il est indispensable de les entendre maintenant !

Les jeunes en formation ou à la recherche d’un emploi connaissent une période de précarité de vie et de travail exponentielle, elle les plonge pour beaucoup dans une situation de pauvreté extrême.

Pour nos organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL, il est urgent de revaloriser les salaires des apprentis, d’imposer une rémunération obligatoire pour les jeunes en stage en entreprise, de payer les salaires en adéquation avec leur qualification et diplômes. Alors que plus d’un étudiant-e sur deux est obligé de travailler pour pouvoir étudier, il est essentiel d’aller vers un plan d’urgence pour la jeunesse favorisant leur autonomie. Dans ce contexte, une réponse immédiate consiste en l’ouverture du RSA aux moins de 25 ans.

La patience n’est plus de mise, les salarié-es et les retraité-es se mobilisent partout dans leurs entreprises et services pour exiger un meilleur salaire de base, garant à la fois de leur niveau de vie au quotidien mais aussi de leur protection sociale, largement entamée par les exonérations sociales octroyées par le gouvernement aux employeurs.
Il est temps de prendre en compte ces mobilisations et de rétribuer le travail de ceux et celles qui produisent les richesses et assurent des missions d’utilité et cohésion  sociales.

Cela commence par, augmenter le Smic, le point d’indice dans la Fonction Publique, les pensions et allocations.

Communiqué du 8 décembre 2021

 

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Des personnels épuisés face à la gestion approximative de la crise sanitaire

 

 

 

Des personnels épuisés face à la gestion approximative de la crise sanitaire

 

Le premier ministre a annoncé ce lundi 6 décembre une évolution du protocole sanitaire dans les écoles et un passage au niveau 3 de celui-ci entrainant un retour du masque en extérieur, une limitation du brassage des élèves et des activités sportives. C’est donc la seconde fois en dix jours que le gouvernement change les règles sanitaires face à une reprise épidémique dans le pays. Si cette décision ne change pas profondément les choses dans la lutte sanitaire, elle indique une nouvelle fois les tâtonnements et les approximations dont font preuve le gouvernement et le ministère de l’Éducation nationale.

Pour l’heure, dans les écoles, on reste donc sur la règle du dépistage systématique sans fermeture systématique des classes dès le premier cas Covid rencontré. Cette procédure, extension de l’expérimentation menée dans dix départements depuis quelques mois, n’a pas montré son efficacité pour freiner la contamination mais « améliore » seulement les chiffres de fermetures de classes.

Si la CGT Éduc’action est favorable à des mesures permettant de garder le plus possible les classes ouvertes afin de maintenir le lien pédagogique, elle reste très dubitative face à ce protocole qui ne présente pas les meilleures garanties sur le plan sanitaire pour les élèves, les familles, mais aussi les personnels. Pire, cette procédure a de nombreux trous dans la raquette puisqu’elle ne prend pas en compte les cas avérés survenus dans la sphère privée ou extrascolaire et qu’elle laisse les familles se débrouiller avec les tests alors que les laboratoires sont actuellement débordés.

Elle génère surtout une nouvelle dégradation des conditions de travail des personnels enseignants qui se voient dans l’obligation de jongler dans la mise en place du protocole et le maintien des apprentissages dans des bonnes conditions. Pour la CGT Éduc’action, il est inacceptable que les équipes éducatives gèrent seules l’ensemble du dispositif qui suscite parfois des tensions avec les familles et entraine immanquablement une surcharge de travail et un stress supplémentaire. Pédagogiquement, elle est également très problématique et inégalitaire puisque les élèves reviennent au compte-goutte après les résultats de leur test. De plus, elle fait croire aux familles que les classes ne fermeront plus (ce qui est faux) et que les personnels pourraient assurer un enseignement mixte (distanciel/présentiel), ce qui est impossible et que nous refusons. Après 18 mois de gestion chaotique de la crise sanitaire, les personnels sont épuisés de ces changements incessants et approximatifs, mais aussi de pallier l’inconséquence de l’institution.

La CGT Éduc’action considère qu’il est urgent que le ministère de l’Éducation nationale entende ses revendications et celles des personnels pour travailler sereinement dans les écoles et établissements mais aussi pour améliorer les conditions d’accueil et de travail. Pour cela, il faut un plan d’urgence permettant de recruter immédiatement et massivement des personnels afin de généraliser les dédoublements ainsi que le remplacement des personnels absents pour éviter les brassages et améliorer le suivi de tous les élèves. Ces mesures concrètes seront indéniablement efficaces à court et moyen termes pour le bien-être au travail de tous les personnels et l’enseignement dispensé aux élèves. Il y a donc urgence à agir.

Montreuil, le 7 décembre 2021 

 

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