dimanche 29 mars 2015

Appel de la CGT-Éduc'action : Toutes et tous en grève le 9 avril 2015

Contre l’austérité
Pour une autre politique d’Education
Appel intersyndical à la grève interprofessionnelle du 9 avril 2015 
(SNFOLC, SNETAA FO, CGT Educ’action, SUD Education, SNES FSU, SNEP FSU, SNUEP FSU) 
 Départ 13H00 place d'Italie en direction des Invalides

TROP c'est TROP : Les services sociaux en grève le 2 avril !

La lutte contre les inégalités à l’Education nationale exige des moyens pour les services sociaux
Les personnels dénoncent les risques psychosociaux liés à la dégradation de leurs conditions de travail
Pendant de trop nombreuses années, les trois services sociaux -élèves, étudiant-e-s, personnels- ont souffert de redéploiements, voire de suppressions.
Les 100 postes créés pour le seul service social des élèves, ces deux dernières années, ne suffisent pas à améliorer de façon significative le taux actuel d'encadrement dans le secondaire...
Lire la suite dans le tract d'appel de la CGT-Éduc'action 

Mouvement 2015 ATSS

Personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé : Modalités des mouvements - rentrée 2015
Voir :
NOTRE PUBLICATION DANS LE PEF N°133 CONCERNANT LE MOUVEMENT 2015 DES :
    •  

Perpectives retraites n°12

Journal des retraités de l'académie de Caen (mars 2015) 

Réforme du collège : la Ministre rate son brevet

Le ministère vient d’annoncer les grandes lignes de son projet de réforme du collège. Si la CGT Éduc’action regrette que ces informations soient diffusées dans la presse dès le mardi 10 mars avant même toute discussion avec les organisations syndicales, elle considère qu’il est difficile de juger l’intégralité de ce projet sans connaître les grilles horaires de chaque niveau d’enseignement...
Toutefois, pour nous, certains éléments sont d’ores et déjà inacceptables : 
Les nouveaux programmes et le diplôme national du Brevet ne sont pas abordés, si ce n’est par leur maintien dans la logique du socle commun de compétence et de culture. La CGT Éduc’action rappelle son opposition à cette logique ainsi qu’à l’évaluation par compétences.
Nous dénonçons un projet construit sur le modèle de la réforme du lycée avec le renforcement de l’autonomie des établissements : moyens dédiés à l’accompagnement personnalisé (AP), éventuels dédoublements, choix des thèmes des nouveaux enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI). Cette autonomie va introduire une concurrence généralisée, entre les disciplines, entre collègues, entre établissements, entre les élèves et ne sera en aucune façon l’autonomie pédagogique annoncée. Elle est aussi une remise en cause du collège unique et du caractère national des programmes.
De plus, si certaines nouveautés, avec un cadrage national, peuvent apparaître comme de réelles avancées, elles doivent s’accompagner de moyens supplémentaires. Or, le ministère annonce seulement 4000 équivalents temps plein pour 7200 collèges, soit 10 heures hebdomadaires par collège. Ainsi, dans un collège de 20 classes, chaque classe « bénéficierait » d’une demi-heure pour couvrir l’accompagnement personnalisé, les dédoublements nécessaires (dont celui de l’AP) ainsi que la co-intervention en EPI (et la nécessaire concertation des collègues pour ces derniers) ! Dans ces conditions, les élèves ne pourront tirer aucun bénéfice de ces dispositifs.
Pour la CGT Éduc’action, ce projet doit donc être intégralement revu et une large concertation s’ouvrir. Elle revendique une réforme permettant enfin la démocratisation du collège unique, une réelle liberté pédagogique ainsi que la fin de la politique d’autonomie et de management. Pour cela, les moyens doivent être à la hauteur afin de permettre les dédoublements, diminuer les effectifs par classe (20 élèves maximum, 15 en Éducation prioritaire) et intégrer le temps de concertation des équipes dans le temps de service.
Elle appelle l’ensemble des personnels à la grève le 9 avril prochain afin d’exiger la fin des politiques austéritaires avec l’ensemble des salariés et revendiquer les moyens nécessaires à une école émancipatrice.
Montreuil, le 12 mars 2015
Le communiqué au format 

Mutations nationales des professeurs des écoles : Une catastrophe !

Cette année les résultats des permutations du lundi 9 mars sont quasiment les plus bas depuis 10 ans. Globalement, seulement 21,67 % (539 personnes sur 16 330 candidat-e-s) des collègues ayant formulé une demande ont obtenu satisfaction cette année contre 42,74 % en 2005.
Parmi ces personnes, moins de 40 % sont des rapprochements de conjoints (c’était 61 % en 2005)...

Le droit à la mutation (même pour des priorités légales comme le rapprochement de conjoint ou le handicap) n’est pas respecté pour les personnels du Premier degré dans l’Éducation nationale.
En 2013, suite aux interventions de la CGT Éduc’action, mais aussi d’autres syndicats et de divers collectifs de personnels, le ministère de l’Éducation nationale avait consenti à faire des efforts au moment des ajustements de juin et s’était engagé à améliorer et fluidifier les mutations nationales pour les années suivantes. Où sont les actes ? Que sont devenues les promesses aujourd’hui ? Le résultat de cet immobilisme qui maintient un système de mutation hérité des années 70 est un drame humain pour chaque collègue qui reste éloigné de sa famille, de sa vie sociale ou qui souhaite simplement muter comme il en a le droit.
Pour que la situation change et que le seul intérêt de la publication des résultats ne soit pas l’établissement d’un classement des zones bloquées, la CGT Éduc’action considère que la ministère de l’Éducation nationale doit engager une véritable politique volontariste autour de la question de l’Éducation et de ses personnels, mais aussi prendre des engagements forts : fin du calibrage départemental, modification de l’algorithme qui gère les permutations informatisées, respect de l’article 60 de la loi 84-16 sur la mobilité prioritaire et du droit à mutation de tout fonctionnaire. Et surtout, il faut recréer des postes en nombre suffisant pour permette une meilleure fluidité du mouvement entre départements.
Pour la CGT Éduc’action, plus que jamais, gérer des personnels ne veut pas dire gérer des chiffres !
Montreuil, le 12 mars 2015.
Le communiqué au format 

dimanche 22 mars 2015

Mutations intra-académiques 2015 : le dossier syndical CGT de suivi

Cliquez sur l'image pour accéder au dossier au format PDF

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/5/26/35/26/URSEN-CGT-CAEN/2014-2015/Dossier-mut-intra-Caen-2015.pdf

Déclaration de la CGT Educ’action au CSE du Jeudi 12 mars 2015

Madame la Ministre, 
Vous venez de faire des annonces pour la réforme du collège que vous placez dans le cadre du socle commun que nous avons à l’ordre du jour de ce CSE. Or, le texte définissant ce socle imagine un élève idéal, parfait que peu d’entre nous ont eu l’occasion de rencontrer. Le défi pour le CSP sera donc de construire les futurs programmes de collège pour que l’ensemble des élèves ait les moyens de s’approprier leur contenu. Même si vous rappelez que la maîtrise du socle sera attestée par l’obtention du diplôme national du brevet, cela ne donne aucune précision sur les conditions de validation de ce diplôme. La CGT Éduc’action était opposée au livret personnel de compétences, et elle s’opposera à toute forme de validation sous forme d’une énumération de compétences...
Certaines des bonnes intentions affichées dans votre projet de réforme étaient déjà présentes dans la réforme Haby de 1975 et dans les préambules de la plupart des réformes qui ont suivi. Nous savons tous qu’il faut pouvoir aider les élèves en difficulté. Nous savons tous qu’on travaille mieux avec des petits effectifs. Mais pour qu’une réforme réussisse, il faut y mettre les moyens. Vous annoncez donc 4000 ETP pour les effectifs réduits. Mais les chiffres affichés sur le site du ministre indiquent 7100 collèges en 2013-2014. Les collèges recevront donc comme dotation supplémentaire à peine plus qu’un demi ETP. Dans la grande majorité des collèges, 9 à 10 classes pourront donc bénéficier d’une heure supplémentaire pour faire un dédoublement. Travailler sur des projets communs à plusieurs disciplines n’est pas non plus une nouveauté mais cela nécessite un temps de concertation. Faire de la co-intervention dans une classe, pas nouveau non plus. Tout cela se fera sur quels moyens ? Les enseignants ont des obligations réglementaires de service et ils n’en peuvent plus de devoir donner bénévolement du temps. Le « burn-out » existe aussi pour des enseignants qui se sont épuisés dans la réalisation d’une multitude de projets, au long des années, au gré des réformes successives.
Les qualifications des personnels doivent aussi être respectées. Imposer à un enseignant d’intervenir dans un champ disciplinaire qui n’est pas le sien et pour lequel il n’est pas formé, le met automatiquement en difficulté. Dois-je rappeler que les PEGC bivalents sont des espèces en voie de disparition, sans aucune perspective de fin de carrière et avec des possibilités de mutation de plus en plus réduites. Le ministère attend tranquillement leur extinction par les départs en retraite...
Tous les personnels, qu’ils soient titulaires ou contractuels doivent être respectés.
Pour la session 2015 des concours réservés (plan Sauvadet dit de titularisation), nous nous attendions à ce que le ministère de l’Éducation nationale prenne en compte les difficultés des deux années précédentes, en particulier l’attitude de certains jurys qui ont tout fait pour bloquer les candidats. En 2014, plus de 1 000 postes n'ont pas été pourvus par les jurys, ce qui représentait près de 40 % des postes mis aux concours.
Le ministère, constatant un « échec politique », nous avait alors fait savoir que des mesures seraient prises pour que les sessions suivantes se passent mieux.

A ce jour, d’après la publication des résultats de 26 concours réservés, il y a 431 reçus concours et 573 postes non pourvus, ce qui représente presque 60 % de postes non pourvus. Il faut y ajouter les concours pour lesquels il n’y a aucun candidat admissible et qui représentent 393 postes non pourvus. La situation est donc encore pire que l'an passé.
Le plan dit de titularisation Sauvadet n’est toujours pas mis en œuvre tel qu’il nous a été annoncé. En parallèle, le ministère continue d'embaucher des non-titulaires, il y a d'ailleurs plus de contractuels dans l’Éducation nationale aujourd'hui qu'il y a 3 ans lors de la mise en place du plan dit de résorption de la précarité.
La CGT Educ'action vous demande Madame la Ministre d'intervenir en urgence afin que tous les candidats aux concours réservés soient admis. Les candidats ne doivent pas être les victimes de l’opposition de certains membres des jurys au dossier RAEP (reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle). L’Education nationale ne peut pas d’un côté valider des diplômes par les acquis de l’expérience et refuser par ailleurs la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle pour ses propres agents.
Nous considérons qu’il faut ouvrir en urgence des négociations pour la mise en place d'un véritable plan de titularisation, sans condition de concours ni de nationalité.
Lors de la prochaine réunion de suivi du plan Sauvadet pour la fonction publique, la CGT demandera aussi la prolongation du plan car de nombreux contractuels éligibles n’ont pas encore pu en bénéficier.
Dans le cadre de la refondation de l’Ecole, de nombreux groupes de travail sur les métiers se sont réunis. Or, la nouvelle circulaire actualisant les missions du service social pose de nombreux problèmes que le ministère refuse de prendre en compte. Le 30 janvier, l’intersyndicale (CGT, SUD, FSU, FO, UNSA) vous a adressé un courrier demandant une audience en urgence. La création de seulement 50 postes ne permettra pas au personnel de faire face à l'augmentation de la prise en charge de situations difficiles et de couvrir en plus les 350 réseaux du 1er degré. Par ailleurs, rien n’est prévu pour le service social des personnels et le service social étudiant. Le nombre de lieu d’intervention de chaque personnel de service social doit être limité. Malgré les alertes sur les dégradations des conditions de travail et les atteintes au statut avec l’élargissement prévu des missions, l’intersyndicale n’a reçu aucune réponse de votre part. L’intersyndicale appelle donc tous les personnels de service social à une journée de grève le 2 avril.
La réorganisation territoriale est à peine engagée que déjà des réductions de services rendus aux usagers sont annoncées. La disparition de 164 CIO sur 524 est inquiétante. Si on fait le lien avec le projet de création d’un corps de psychologues pour le 1er et le 2nd degré, nous espérons que ce n’est pas un moyen de supprimer des emplois et de reporter la mission de conseil pour l’orientation sur d’autres personnels non formés ou pour essayer de noyer une nouvelle fois l’orientation scolaire dans un grand ensemble au niveau régional.
La diminution du nombre de régions entraîne une multitude d’annonces discordantes. Certains recteurs annoncent publiquement des fusions d’académies alors que leur voisin réfute l’information. Nous souhaiterions connaître le cadre de discussion qui a réellement été donné aux recteurs. Des limites ont-elles été mises en termes d’étendue géographique, de nombre d’élèves et de nombre d’agents pour ces futures super-académies ? Rappelons que le découpage régional prévu ne tient pas vraiment compte des déplacements des usagers au sein des futures régions. Certains déplacements en transports en commun sont impossibles ou passent obligatoirement par Paris, ce qui peut avoir des conséquences pour l’affectation des personnels et le lieu de scolarisation des élèves. Quelle échéance est envisagée pour d’éventuelles modifications des académies ? Il est urgent que le ministère clarifie la situation car les personnels des rectorats s’inquiètent pour leur emploi et redoutent les mutations imposées. Dans les académies, les représentants aux CATA, CAEN ou CIAEN doivent aussi être informés régulièrement des discussions engagées et des effets pour les personnels et pour la scolarisation des élèves.
Pour terminer, nous remercions le ministère d’avoir accepté de déplacer le prochain CSE en raison de l’action interprofessionnelle du 9 avril à l’appel de la CGT, FO, solidaires et de la FSU.
Les politiques d’austérité, le pacte dit de « responsabilité » ne cessent de nourrir et d’aggraver la crise. Le chômage ne cesse de progresser et plus de cinq millions de personnes sont aujourd’hui privées d’emploi, ce qui a des conséquences sur les conditions de vie des élèves. L’insuffisance des salaires, des retraites, des minimas sociaux ne permet plus la satisfaction des droits et des besoins fondamentaux.
Avec le projet de loi Macron, le Gouvernement tente d’imposer une insécurité sociale généralisée. Cette insécurité trouve aussi son origine dans la poursuite, l’accentuation et la généralisation des attaques portées contre toute l’action publique, celle de l’Etat et de ses opérateurs, celle des collectivités territoriales, celle de la Sécurité sociale et plus largement de la protection sociale.
Corrélée à la réforme territoriale et des collectivités, la nouvelle séquence de la réforme de l’Etat a pour objet d’organiser des abandons, des privatisations et des transferts de politiques publiques.
Dans le même temps, des milliers d’emplois publics sont supprimés. De plus, le travail et les qualifications des personnels ne sont pas reconnus par le Gouvernement qui persiste à maintenir depuis 2010, le gel de la valeur du point d’indice et organise un recul drastique des promotions et des déroulements de carrière.
La CGT appelle donc tous les retraités, salariés et privés d’emplois et en particulier les personnels de la Fonction publique à faire grève et à manifester le 9 avril 2015 pour mettre fin à l’austérité ! Pour la défense et le développement des services publics ! 

12 pages Spécial "Conférence nationale de la section nationale des retraités de la CGT-Éduc'action 19 au 21 mai 2015 à Cap-d'Agde"

Notre Conférence Nationale se tiendra dans un contexte particulier.
Les attaques contre les retraité-e-s n’ont jamais atteint cette ampleur :
• blocage de la revalorisation des pensions d’avril 2013 à octobre 2015 (peut-être au delà !), sauf pour les petites pensions qui ont eu une (très) légère augmentation au 1er octobre 2014,
• pour les retraites complémentaires du secteur privé : revalorisation inférieure de 1 point au coût de la vie (indice officiel !),
• imposition des majorations familiales, auparavant exonérées...
Lire la suite dans le 12 pages spécial "Conférence nationale de la SNR de la CGT-Éduc'action

Grilles d'avancement d'échelon et des indices de rémunération des personnels ATSS au 1er janvier 2015

  • Grilles des personnels administratifs de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur 
  • Grilles des personnels techniciens, de laboratoire (ATRF-TRF), de service social et de santé (infirmier-ères-s), de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur 
Lire l'article de l'UGFF-CGT

Les grilles au 1er janvier 2015 pour les catégories C et B

Au 1er février 2014 les rémunérations de la catégorie C ont été revalorisées ainsi que les celles des agents situés aux 2 premiers échelons du B. En plus de ces mesures indiciaires les échelles 4, 5 et 6 ont été dotées d’un échelon supplémentaire. Il s’agissait là d’une première phase de dispositions sensées améliorer la carrière des catégories C. La deuxième (...)
Lire la suite...

Les déclarations de la CGT au CTM

dimanche 15 mars 2015

Mutations intra-académiques (document rectoral)

Les personnels enseignants, d’éducation et d’orientation

A consulter :



Note aux candidats au mouvement intra-académique 2015

Téléchargez la note de service sur le mouvement intra-académique 2015 pour les personnels enseignants, d'éducation et d'orientation Les personnels enseignants, d’éducation et d’orientation vont très prochainement saisir leurs voeux afin de participer au mouvement intra-académique entre le 18 mars 2015 (17H) et le 1er avril 2015 (12H).

La liste indicative des postes vacants est consultable sous IPROF.

Les voeux portant sur des postes spécifiques sont traités prioritairement quel que soit l’ordre des voeux formulés.

Dès le 18 mars 2015, une cellule académique d’accueil apportera à l’ensemble des personnels une aide individualisée à leur projet de mutation du lundi au vendredi de 9 heures à 18 heures au 02.31.30.16.16.

Mes services informeront les personnels du résultat de leur affectation à travers l'outil IPROF à l'issue des CAPA et FPMA qui se tiendront entre le 15 et 17 juin 2015.

Christophe PROCHASSON, Recteur de l’académie





Personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé


A consulter :





Personnels enseignants du privé


Mouvement - 1er degré






Personnel désigné dans le cadre d'une mesure de carte scolaire ou d'un complément de service


Règle pour les personnels concernés par des mesures de cartes scolaire

(note de service n°93.302 du 25 octobre 1993, BO n°37 du 4 novembre 1993)

Les fonctionnaires ayant la qualité de travailleur handicapé (art. 60 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984) ne peuvent faire l'objet de mesure dite de carte scolaire.

Si aucun agent n'est volontaire pour quitter l'établissement, la mesure de carte scolaire s'applique à l'agent qui a la plus faible ancienneté dans l'établissement.

En cas d'égalité d'ancienneté dans l'établissement, c'est celui qui détient l'échelon le moins élevé qui doit être désigné. Si les deux éléments sont identiques, c'est l'agent qui a le plus petit nombre d'enfants.





Mesures de carte scolaire

Si plusieurs agents sont volontaires pour quitter l’établissement, la mesure de carte scolaire s’applique à l’agent qui a la plus grande ancienneté de poste dans l’établissement.

En cas d’égalité d’ancienneté dans l’établissement, la règle énoncée ci-dessus est appliquée.

Si un agent a déjà fait l'objet d'une mesure de carte scolaire, son ancienneté dans l'établissement est décomptée à partir de sa nomination dans le prmier poste supprimé.





Désignation de l'agent appelé à effectuer un complément de service.

Les règles concernées ci-dessus sont applicables.

Notre publication annuelle : Le spécial Rémunérations 2015/2016 (MAJ mars. 2015)

Menu :
 1.    Votre traitement (Personnels enseignants, d'éducation, d'orientation et de direction + personnels A.T.S.S avec intégration des nouveaux indices de rémunération des personnels de catégorie C et B applicables à compter du 1er janvier 2015 .)
 2.    Calcul de votre traitement
 3.    Tableaux des traitements au 01.01.2015 (Personnels enseignants, d'éducation, d'orientation et de direction + personnels A.T.S.S. avec leurs  indemnités)
 4.    Les indemnités et rémunérations supplémentaires des personnels enseignants, d'éducation, d'orientation et de direction (avec intégration des nouvelles indemnités : Tutorat, Formateurs, ISAE, IFF, Indemnités de jurys, examens et concours...)
 5.    Les prestations familiales 2015
 6.    Les prestations d'action sociale 2015
 7.    A savoir… A savoir… A savoir… A savoir… A savoir… A savoir…
 8.    Salaire - Pouvoir d'achat : des luttes nécessaires
 9.    GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir  d'Achat), avec simulateur de calcul de la GIPA 2015 -
10.   Fiche de syndicalisation
Consulter ou télécharger notre publication annuelle : "Spécial Rémunérations 2015/2016" avec menu interactif et liens dynamiques (MAJ mars 2015

Obligations de service des enseignant-e-s du second degré et régime indemnitaire associé à compter de la rentrée 2015 (MAJ mars 2015)

Le décret n° 2014-940 du 20 août 2014 relatif aux obligations de service et aux missions des personnels enseignants exerçant dans un établissement public d'enseignement du second degré est paru au journal officiel du 23 août 2014 et l’ensemble de ses dispositions s’appliquera à la rentrée 2015.
Ce décret est censé reconnaître l’éventail des missions des enseignants, alors que seule la mission d’enseignement était identifiée dans les décrets n° 50-581, 50-582 et 50-583 du 25 mai 1950. Le décret, tout en réaffirmant le caractère primordial de cette dernière, reconnaît l’ensemble des missions inhérentes au métier d’enseignant dans le second degré, y compris celles qui sont le complément et le prolongement indispensables de l’activité d’enseignement.
Le décret consacre ainsi trois ensembles de missions pour les professeurs du second degré :...

Textes fixant les modalités de stage, d'évaluation et de titularisation des personnels enseignants et d'éducation

  • Décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 modifié fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'Etat et de ses établissements publics
  • Arrêté du 1er juillet 2013 relatif au référentiel des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l'éducation
  • Arrêté du 22 août 2014 fixant les modalités de stage, d'évaluation et de titularisation de certains personnels enseignants et d'éducation de l'enseignement du second degré stagiaires
  • Arrêté du 22 août 2014 fixant les modalités de stage, d'évaluation et de titularisation des professeurs agrégés de l'enseignement du second degré stagiaires
  • Arrêté du 22 août 2014 fixant les modalités de stage, d'évaluation et de titularisation des professeurs des écoles stagiaires
  • Note de service du MEN n°2015-... relative relative aux modalités d'évaluation du stage et de titularisation des personnels enseignants et d'éducation de l'enseignement public à compter de 2014 (à venir)
  • Les décrets statutaires des personnels considérés modifiés notamment par le décret n°2013-768 du 23 août 2013 relatif au recrutement et à la formation initiale de certains personnels enseignants, d'éducation, d'orientation relevant du ministère de l'éducation nationale

  • Décret n°98-304 du 17 avril 1998 fixant les conditions dans lesquelles les professeurs des écoles stagiaires justifiant d'un titre ou d'un diplôme les qualifiant pour enseigner délivré dans un Etat membre de la Communauté européenne ou dans un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen peuvent être titularisés
  • Décret n° 2000-129 du 16 février 2000 fixant les modalités de titularisation des stagiaires déjà qualifiés pour enseigner, pour assurer des fonctions d'éducation (pour les CPE stagiaires) dans un Etat membre de la Communauté européenne (France incluse) ou dans un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen
  • Circulaire n°2014-080 du 17 juin 2014 relative aux modalités d'organisation de l'année de stageannée scolaire 2014-2015
  • Décret n°91-259 du 7 mars 1991 relatif au congé dont peuvent bénéficier, pour exercer les fonctions d'attaché temporaire d'enseignement et de recherche ou de doctorant contractuel, les professeurs stagiaires du ministre de l'éducation nationale
  • Titre VI de la partie réglementaire du code de l'éducation fixant les dispositions applicables dans les îles Wallis et Futuna, Mayotte, en Polynésie Française et en Nouvelle-Calédonie
Lire : 
  • Arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters « métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation »
  • Arrêté du 18 juin 2014 fixant les modalités de formation initiale de certains personnels enseignants et d'éducation de l'enseignement public stagiaires
    • L'article 1er de cet arrêté précise :
      "Bénéficient d'un parcours de formation adapté au sein d'une école supérieure du professorat et de l'éducation dans les conditions et selon les modalités définies à l'article 2 du présent arrêté :
1° Les personnels enseignants et d'éducation de l'enseignement public stagiaires, dont la titularisation n'est pas conditionnée à la détention d'un master ;
2° Les personnels enseignants et d'éducation de l'enseignement public stagiaires déjà titulaires d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre de l'éducation nationale ;
3° Les stagiaires remplissant les conditions fixées au 1° ou au 2° du présent article qui possèdent une expérience professionnelle d'enseignement ou dans des fonctions d'éducation, résultant de l'exercice, dans la discipline de leur recrutement, des fonctions dévolues aux membres des corps de personnels enseignants et d'éducation pendant une durée au moins égale à un an et demi d'équivalent temps plein au cours des trois années précédant leur nomination en qualité de stagiaire ;
4° Les personnels détachés dans les corps de personnels enseignants et d'éducation de l'enseignement public."

Incidence des congés sur la durée du stage

Référence : Fiche n°3 de la note de service 2015-... relative aux modalités d'évaluation du stage et de titularisation des personnels enseignants et d'éducation de l'enseignement public à compter de 2014 (publication à venir)
1- Incidence des congés sans traitement sur la durée du stage
Les stagiaires peuvent bénéficier des différents congés sans traitement pour raisons personnelles ou familiales prévus aux articles 18 à 23 du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994. Les congés sans traitement accordés ont des effets sur la durée du stage, entraînant sa prolongation et le report de la date de titularisation...
Le décret n°2008-955 du 12 septembre 2008 stipule que le volontariat est conclu pour une durée de 12 mois, renouvelable, avec un maximum de 5 ans.
Ex : le (la) stagiaire qui a souscrit un contrat en tant que volontaire dans les armées pendant 12 mois verra son stage faire l'objet d'une prolongation égale à la durée du contrat souscrit.
  • Congé d'une durée maximale d'un an, renouvelable deux fois (article 19) :
- pour donner des soins au conjoint ou au partenaire avec lequel il est lié par un pacte civil de solidarité, à un enfant ou à un ascendant à la suite d'un accident ou d'une maladie grave ;
- pour élever un enfant de moins de huit ans ou pour donner des soins à un enfant à charge ou au conjoint ou au partenaire avec lequel il est lié par un pacte civil de solidarité ou à un ascendant atteint d'un handicap qui nécessite la présence d'une tierce personne ;
- pour suivre son conjoint ou le partenaire avec lequel il est lié par un pacte civil de solidarité lorsque celui-ci
est astreint professionnellement à établir sa résidence habituelle en un lieu éloigné du lieu où le fonctionnaire stagiaire exerce ses fonctions.
Le fonctionnaire stagiaire bénéficiaire de l'un des congés prévus doit demander à reprendre ses fonctions deux mois au moins avant l'expiration du congé en cours.
Lorsque l'interruption du stage du fait de l'un de ces congés a duré un an au moins, la reprise des fonctions est subordonnée à une vérification de l'aptitude physique à "exercice des fonctions par un médecin agréé et, le cas échéant, par ie comité médical compétent.
Ex : le (la) stagiaire qui a demandé à bénéficier de ce type de congé pendant 12 mois verra son stage faire l'objet d'une prolongation égale à la durée du congé consenti.
  • Congé d'accompagnement d'une personne en fin de vie (article 19 bis) :
Le fonctionnaire stagiaire a droit au congé d'accompagnement d'une personne en fin de vie prévu au 9° de l'article 34 de la loi du 11 janvier 1984 dans les conditions qui sont fixées pour les fonctionnaires titulaires par cet article.
Ce congé non rémunéré est accordé, sur demande écrite du fonctionnaire stagiaire, pour une durée maximale de trois mois, renouvelable une fois. Il peut être fractionné.
La titularisation du fonctionnaire stagiaire qui a bénéficié de ce congé prend effet à la date de la fin de la durée statutaire du stage, compte tenu de la prolongation imputable à ce congé.
  • Congé en cas d'admission à un cycle préparatoire à un concours donnant accès à un emploi public de l'Etat ou à une période probatoire ou une période de scolarité préalable à une nomination dans l'un de ces emplois (article 20)
Le congé prend fin à l'issue du stage ou de la scolarité pour l'accomplissement desquels ce congé a été demandé.
Le congé parental prend fin au plus tard au troisième anniversaire de l'enfant ou à l'expiration d'un délai de trois ans à compter de l'arrivée au foyer de l'enfant, adopté ou confié en vue de son adoption, âgé de moins de trois ans.
Congé de présence parentale (article 21 bis)

La durée de congé de présence parentale dont le fonctionnaire peut bénéficier pour un même enfant et en raison d'une même pathologie est au maximum de trois cent dix jours ouvrés au cours d'une période de trente-six mois.
  • Congé pour convenances personnelles, d'une durée maximale de trois mois, accordé sous réserve des nécessités de service (article 23).
  • Congé sans traitement pour exercer des fonctions d'attaché temporaire d'enseignement et de doctorant contractuel(cf décret n°91-259 du 7 mars 1991)
2- L'incidence des congés avec traitement sur la durée du stageLes stagiaires peuvent bénéficier des différents congés avec rémunération prévus aux articles 18,  22 et 24 du décret du 7 octobre 1994 précité : lorsque le fonctionnaire bénéficie de ces congés rémunérés, le stage est prolongé et la date de titularisation reportée, d'autant de jours de congés accordés, sauf en cas de congés de maternité, de paternité ou d'adoption.
1) Différents congés avec traitement sont prévus par les articles 22 et 24 du décret du 7 octobre 1994 :
a) congé pour raison de santé :
Aux termes de l'article 24, 1er alinéa du décret du 7 octobre 1994, les fonctionnaires stagiaires ont vocation à bénéficier des mêmes congés que les titulaires : congé de maladie, congé de longue maladie, congé de longue durée.
Le fonctionnaire stagiaire qui est inapte à reprendre ses fonctions à l'expiration d'un congé pour raison de santé est placé en congé sans traitement pour une période maximale d'un an renouvelable deux fois (même article).
Conformément aux dispositions de l'article 26 du décret du 7 octobre 1994, « le total des congés rémunérés de toute nature accordés aux stagiaires en sus du congé annuel ne peut être pris en compte comme temps de stage que pour un dixième de la durée statutaire de celui-ci. » Autrement dit, une prolongation de stage est nécessaire si le stagiaire a bénéficié de plus de 36 jours de congés rémunérés pendant son année de stage.
Ex n° 1 : le (la) stagiaire qui a obtenu 20 jours de congé maladie - consécutifs ou non- au cours de l'année de stage, est normalement titularisé(e) à l'issue de l'année de stage. Il (elle) ne fait pas, dans ce cas précis, l'objet d'une prolongation de stage.
Ex n° 2 : le (la) stagiaire qui a obtenu 70 jours de congés de maladie-consécutifs ou non- au cours de l'année de stage, a une prolongation de stage de 70 jours — 36 jours soit 34 jours. Si le stagiaire enseignant est nommé le 1er septembre de l'année n, il sera titularisé à compter du 5 octobre de l'année n+1.
Ex n°3 : l'octroi de 180 jours de congé longue maladie (sur avis du comité médical), au cours de l'année de stage, entraîne une prolongation de stage de 180 jours- 36 jours soit 144 jours et conduit à titulariser l'agent le 22 janvier de l'année n+2 en cas de nomination le Zef septembre de l'année n.
b) Cas particulier des congés pour maternité, pour adoption ou pour paternité
La titularisation du fonctionnaire stagiaire qui a bénéficié d'un de ces congés prend effet à la date de la fin de la durée statutaire du stage compte non tenu de la prolongation imputable à ce congé.
Ex : un congé de maternité d'une durée égale à 16 semaines (112 jours) entraîne une prolongation de la durée du stage de 76 jours (112 jours — 36 jours). Mais, dans ce cas, la titularisation est prononcée à titre rétroactif à compter du 1er septembre de l'année n+1, dès lors que la stagiaire aura terminé son année réglementaire de stage et dès lors qu'elle n'aura pas obtenu d'autre congé
Ex : un congé d'adoption entraîne une prolongation d'une durée de 10 semaines après l'arrivée de l'enfant au foyer, de 18 semaines en cas d'adoption d'un enfant portant à 3 ou plus le nombre d'enfants à charge, et de 22 semaines en cas d'adoption multiple. L'application du principe de rétroactivité s'applique en l'absence d'autre congé.
Ex : le congé de paternité, d'une durée de 11 jours, ne fait pas l'objet d'une prolongation sauf s'il est cumulé avec d'autre congé dont le total est supérieur à 36 jours.
L'administration peut demander à un médecin agréé d'effectuer une contre-visite du fonctionnaire stagiaire, par exemple si celui-ci est absent pour raisons médicales au moment de son évaluation.

2) Congé avec traitement en cas de période d'instruction militaire obligatoire
Le fonctionnaire stagiaire qui accomplit une période d'instruction militaire est placé en congé avec traitement dans les conditions prévues pour les titulaires (art. 18).
L'incidence du service à temps partiel sur la durée du stage
Pour le stagiaire à temps partie!, la durée statutaire du stage est augmentée d'une période équivalente à la différence entre la durée hebdomadaire du service effectué et !a durée des obligations hebdomadaires fixées pour les agents travaillant à temps plein (article 15).
Ex. : le stagiaire exerçant ses fonctions à temps partiel (quotité : 80%) durant l'année scolaire n et qui est autorisé à exercer dans les mêmes conditions durant l'année scolaire n+1, voit son stage prolongé d'une durée de trois mois. Sa titularisation est normalement prononcée le 1 er décembre.
Pour le stagiaire en temps partiel thérapeutique, le temps de stage effectué est considéré comme ayant été accompli à temps plein et ne nécessite pas de prolongation de stage.
L'incidence d'une interruption de stage pendant au moins trois ans
Le fonctionnaire stagiaire qui a bénéficié de congés successifs de toute nature, autres que le congé annuel, entraînant une interruption du stage pendant au moins trois ans, doit à l'issue du dernier congé recommencer la totalité du stage qui est prévu par le statut particulier. Dans ce cas spécifique, le stagiaire sera affecté à mi-temps en école ou en établissement et suivra par ailleurs un parcours de formation adapté en ESPE.
Si l'interruption a duré moins de trois ans, l'intéressé ne peut être titularisé avant d'avoir accompli la période complémentaire de stage qui est nécessaire pour atteindre la durée réglementaire du stage prévu par le statut particulier.
L'incidence de la suspension de stage
Le fonctionnaire stagiaire peut être suspendu de ses fonctions, avec maintien du traitement, dans les mêmes conditions qu'un fonctionnaire titulaire (article 8).
Il convient donc de se référer aux dispositions de l'article 30 de la loi du 13 juillet 1983.
La mesure de suspension est une mesure conservatoire qui vise à écarter du service l'agent à qui il est reproché d'avoir commis une faute grave. Cette mesure ne présume en rien de la suite qui sera donnée à l'affaire sur le plan disciplinaire.
La durée de la suspension n'entre pas en compte comme période de stage et diffère d'autant de jours la date de titularisation.

Déclaration des organisations syndicales CGT, FO et Solidaires : Journée de grève interprofessionnelle le 9 avril

Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît en période de crise.
Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement.
Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).
De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.
Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.
Paris, 17 février 2015

dimanche 8 mars 2015

9 avril 2015, ensemble, construisons une puissante journée de grève et de manifestation interprofessionnelle !

Les politiques d’austérité, le pacte dit de « responsabilité » de Messieurs Hollande et Gattaz ne cessent de nourrir et d’aggraver la crise. Le chômage ne cesse de progresser et plus de cinq millions de personnes sont aujourd’hui privées d’emploi. L’insuffisance des salaires, des retraites, des minimas sociaux ne permet plus la satisfaction des droits et des besoins fondamentaux...
Avec le projet de loi Macron, le Gouvernement, toujours sous l’aiguillon des organisations patronales et plus particulièrement du Medef, tente d’imposer une insécurité sociale généralisée.
Cette insécurité trouve aussi son origine dans la poursuite, l’accentuation et la généralisation des attaques portées contre toute l’action publique, celle de l’Etat et de ses opérateurs, celle des collectivités territoriales, celle de la Sécurité sociale et plus largement de la protection sociale.
Corrélée à la réforme territoriale et des collectivités, la nouvelle séquence de la réforme de l’Etat a pour objet d’organiser des abandons, des privatisations et des transferts de politiques publiques.
Dans le même temps, des milliers d’emplois publics sont supprimés. De plus, le travail et les qualifications des personnels ne sont pas reconnus par le Gouvernement qui persiste à maintenir depuis 2010, le gel de la valeur du point d’indice et organise un recul drastique des promotions et des déroulements de carrière.
Dans un tel contexte, l’UGFF-CGT réaffirme qu’il est possible, nécessaire et juste, de mobiliser les richesses produites pour créer des emplois, revaloriser le pouvoir d’achat, financer toute l’action publique !
Pour y parvenir, il nous faut mettre en échec les politiques aujourd’hui initiées par les pouvoirs publics et le patronat, imposer une autre répartition des richesses, créer les conditions d’un rapport de forces unitaire et le plus large possible, pour imposer la prise en compte de nos propositions.
C’est pourquoi l’UGFF se félicite du processus de mobilisation interprofessionnelle initié par la CGT, FO, Solidaires. Ensemble, le 9 avril 2015, salarié-e-s du public et du privé, retraité-e-s, privé- e-s d’emploi, sont appelés à faire grève et à manifester pour exiger du Gouvernement et du patronat de réelles réponses à leurs revendications.
L’UGFF CGT appelle les personnels de la Fonction publique à se réunir en assemblée générale, à décider de la grève et à manifester le 9 avril 2015 pour mettre fin à l’austérité ! Pour la défense et le développement des services publics ! 
Toutes et Tous, fonctionnaires, non-titulaires, actifs et retraités
de la Fonction Publique !
Le 9 avril 2015, faisons grève et manifestons
pour imposer d’autres choix !
Le tract d'appel de l'UGFF-CGT au format 

Mouvement 2015 Second degré

Concours réservés : l'échec d’une politique

Pour la session 2015 des concours réservés (plan Sauvadet dit de titularisation), nous nous attendions à ce que le ministère de l’Éducation nationale prenne en compte les difficultés des deux années précédentes, en particulier l’attitude de certains jurys qui ont tout fait pour bloquer les candidat-e-s. En 2014, plus de 1 000 postes n'ont pas été pourvus par les jurys, ce qui représente près de 40 % des postes mis aux concours...
Le ministère, constatant un « échec politique », nous avait alors fait savoir que des mesures seraient prises pour que les sessions suivantes se passent mieux.

A ce jour, 442 postes ouverts aux concours réservés 2015 n'ont pas été pourvus, ce qui représente 60 % des postes offerts aux 18 concours dont les résultats d'admission sont déjà connus (ou qui n'ont aucun candidats admissibles). La situation est donc encore pire que l'an passé.
On peut déjà y rajouter 449 autres postes qui ne seront pas pourvus du fait d'une admissibilité insuffisante sur les autres concours. C'est donc déjà 30 % des 2960 postes ouverts qui sont perdus.
Le plan dit de titularisation Sauvadet n’est toujours pas mis en œuvre tel qu’il nous a été annoncé. En parallèle, le ministère continue d'embaucher des non-titulaires, il y a d'ailleurs plus de contractuel-le-s dans l’Éducation nationale aujourd'hui qu'il y a 3 ans lors de la mise en place du plan de résorption de la précarité.
La CGT Éduc'action demande à la Ministre de l'Éducation nationale d'intervenir en urgence afin que tou-te-s les candidat-e-s aux concours réservés soient admis-e-s.
Nous considérons qu’il faut ouvrir en urgence des négociations pour la mise en place d'un véritable plan de titularisation, sans condition de concours ni de nationalité. Rappelons que ce gouvernement est le seul gouvernement « de gauche » à ne pas avoir mis en place de plan de titularisation des personnels précaires...
Montreuil, le 2 mars 2015
Le communiqué au format 

La CGT Éduc'action demande à la Ministre de mettre un terme à la diffusion des projets de mutation

Mercredi 25 février, la CGT Éduc'action a demandé, dans un courrier adressé à la Ministre de l’Éducation nationale (voir pièce jointe), que le ministère de l’Éducation nationale cesse de diffuser les projets de mouvement des personnels enseignants du second degré... 
Ces annonces prématurées n'apportent aux personnels qu'incompréhension et inquiétude. Des modifications des projets rendus publics ont toujours lieu lors des réunions des commissions paritaires nationales (CAPN et PFMP).
De tels procédés constituent, de notre point de vue, une remise en cause du paritarisme et une atteinte au dialogue social. 
L'actualité nous donne raison puisque plusieurs centaines de personnels ont reçu des messages erronés de mutation. La plupart d'entre eux n'avaient même pas fait de demande ! 
Montreuil, le 2 mars 2015
Le communiqué au format 

dimanche 1 mars 2015

Obligations de service des enseignant-e-s du second degré et régime indemnitaire associé à compter de la rentrée 2015

Le décret n° 2014-940 du 20 août 2014 relatif aux obligations de service et aux missions des personnels enseignants exerçant dans un établissement public d'enseignement du second degré est paru au journal officiel du 23 août 2014 et l’ensemble de ses dispositions s’appliquera à la rentrée 2015.
Ce décret est censé reconnaître l’éventail des missions des enseignants, alors que seule la mission d’enseignement était identifiée dans les décrets n° 50-581, 50-582 et 50-583 du 25 mai 1950. Le décret, tout en réaffirmant le caractère primordial de cette dernière, reconnaît l’ensemble des missions inhérentes au métier d’enseignant dans le second degré, y compris celles qui sont le complément et le prolongement indispensables de l’activité d’enseignement.
Le décret consacre ainsi trois ensembles de missions pour les professeurs du second degré :...

Signez et faites signer la pétition intersyndicale : Changeons la politique à l'égard des lycées professionnels

L’intersyndicale regroupant le SNETAA-FO, la CGT Educ’action, le SNUEP-FSU, le SNEP-FSU, le SNCL-FAEN, le SPIEN, le SIES, appelle l'ensemble des collègues des lycées professionnels, Segpa, Erea, SEP à se mobiliser contre les politiques mises en œuvre dans l’enseignement professionnel public...
Le gouvernement s'est enfermé dans une politique d’austérité. Pour masquer son manque d’investissement et de valorisation de l’enseignement professionnel, la ministre s’entête à vouloir développer l’apprentissage qui n’est pas la solution au chômage des jeunes. La possibilité d’une insertion durable dans l’emploi ne peut être que le fruit d’une autre politique économique.
La volonté du ministère de développer l’apprentissage dans les LP, LPO et SEP fait peser de graves menaces sur l’enseignement professionnel public. La mixité des parcours et des publics - qui sert notamment l’objectif de diminution des moyens alloués à l’enseignement professionnel – et la mise à disposition aux entreprises des plateaux techniques des lycées pro, dégradent non seulement les conditions de travail des PLP mais aussi les conditions d’études des lycéen-nes professionnel-les.  Aujourd’hui, le ministère prétend que le statut des PLP serait un « frein » au développement de l’apprentissage. Pour nous, la remise en cause du statut est inacceptable et nous appelons tous les personnels de la voie pro à s'opposer à de telles modifications.
Dans le cadre de la préparation de la rentrée 2015, au moment où le ministère met en place un droit de retour en formation professionnelle initiale pour les jeunes décrocheurs, aucun moyen supplémentaire n’est alloué aux LP, SEP, EREA et SEGPA pour prendre en charge ces jeunes et pour améliorer les conditions de travail des PLP fortement dégradées ces dernières années. Pire, Il est à craindre que pour financer certaines mesures mises en place à la rentrée 2015, les lycées professionnels et ses enseignant-es en seront écartés : éducation prioritaire, pondération… les moyens en seront ponctionnés sur l’enseignement professionnel public qui sert de variable d’ajustement.
Nous, personnels des lycées professionnels, Sep, Segpa, Erea, en signant cette pétition, demandons à la ministre de l’Education Nationale de changer sa politique à l’égard de nos établissements. Le gouvernement doit mesurer l’enjeu que représente l’Enseignement Professionnel Initial, Public et Laïque comme voie de réussite des jeunes, pour limiter les sorties sans qualification et pour former des travailleurs et des citoyens libres en conscience.
intersyndicale de l'EPP

Déclarations de la CGT-Éduc'action aux séances du Comité Technique Ministériel de l'Education Nationale (CTMEN)

CTM DU 11 FEVRIER 2015

  déclaration intersyndicale (thème : indemnité 6 heures)

Missions élargies du service social : Le ministère n'entend pas ses personnels !

C'est dans le cadre de la Refondation de l’École que nos organisations syndicales ont été réunies à plusieurs reprises par le ministère de l’Éducation nationale pour élaborer une nouvelle circulaire actualisant les missions du service social.
Nous avons ainsi pu porter nos revendications et souligner l’absence de créations de postes....
Confrontés à l'augmentation de la prise en charge de situations difficiles, les assistants de service social de l’Éducation nationale se trouvent aussi confrontés à une dégradation de leurs conditions de travail et de leur statut. L’exaspération de nos collègues est grande.
La présence du service social dans les écoles nécessiterait au contraire la création de postes d’assistants sociaux afin de répondre aux attentes des équipes éducatives souvent esseulées et désarmées face à la détresse des jeunes et de leurs familles.
Les derniers échanges avec le ministère montrent que nous n’avons pas été entendus et même ignorés. C’est pour cela qu'une intersyndicale (CGT, SUD, FSU, FO, UNSA), susceptible de porter nos revendications, s'est constituée. 
Lire le courrier intersyndical à la Ministre