dimanche 24 novembre 2019

Appel unitaire pour la mobilisation du 5 décembre.

https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://ekladata.com/vpHqkCc9qc4EPuH3X2TWwxUo85Y/appel-intersyndical-Manche-122019-valide-.pdf

Direction d’école : le ministre n’a pas pris la mesure de l’ampleur du malaise des personnels


Direction d’école : le ministre n’a pas pris
la mesure de l’ampleur du malaise des personnels

Le suicide de Christine Renon, directrice d’école à Pantin, avait provoqué une onde de choc dans l’Éducation nationale et auprès du grand public. Cet acte atroce avait souligné le mal-être persistant des professionnel·les de l’Éducation nationale et avait pointé les conditions de travail dramatiques des directeur·trices d’école.
Face à la situation, toutes les organisations syndicales avaient demandé au ministre Blanquer de répondre aux attentes des collègues pour que leurs conditions d’exercice et de vie s’améliorent. Aujourd’hui, plus d’un mois après le drame, le ministre annonce ses premières mesures et la CGT Éduc’action estime qu’elles ne sont pas à la hauteur de l’urgence exprimée et des conditions de travail dégradées.
Alors que des propositions syndicales concrètes ont été formulées et que la question de la direction est en débat depuis des années au ministère, JM Blanquer et son cabinet viennent d’annoncer qu’une journée de décharge supplémentaire sera octroyée d’ici décembre aux directeur·trices, qu’un questionnaire à destination de ces personnels est accessible pendant quelques semaines et qu’un comité de suivi national et local permettra d’avancer sur l’évolution du métier. Enfin, le ministre s’engage pour un moratoire, jusqu’à la fin de l’année civile, de toutes les enquêtes administratives auxquelles les directeur·trices doivent répondre régulièrement. 
La CGT Éduc’action dénonce des mesures qui ne sont que des pansements sur une plaie ouverte et persistante. Elle s’interroge tout d’abord sur la faisabilité de la mise en place des décharges supplémentaires sachant que les moyens en remplacement sont déjà insuffisants et largement sollicités dans la période ciblée. La CGT Éduc’action dénonce aussi un questionnaire qui n’est adressé qu’aux personnels de direction en place alors que chaque enseignant·e du premier degré est potentiellement un·e directeur·trice et a une vision de la mission. Nous dénonçons surtout un questionnaire qui oriente, de façon insistante et détournée, vers la création d’un rapport hiérarchique entre direction et adjoint·es alors que le ministère s’était engagé à ne pas le faire.
De façon plus générale, la CGT Éduc’action dénonce des mesures et décisions ministérielles qui visent exclusivement à parler des conditions de travail des seul.es directeur·trices alors que c’est bien l’ensemble des personnels qui souffre de la politique menée. Elle dénonce aussi une discussion biaisée autour de la direction qui a pour unique objectif la création d’un corps nouveau de direction d’école avec des prorogatives décisionnelles et une augmentation des indemnités. La CGT Éduc’action rappelle que ce n’est pas la réponse qu’attendent les enseignant·es. Ils-elles réclament un travail plus collégial et humain, davantage de respect de la part de l’Institution, et surtout moins de pressions hiérarchiques. On en est très loin aujourd’hui.
Montreuil, le 14 novembre 2019


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Résultats de l'enquête sur la réforme de la voie professionnelle


 
Les résultats de l'enquête menée par l'intersyndicale CGT, CNT, SNCL-FAEN, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUD Éducation, SNALC et le collectif « touche pas à mon LP » confirment que la réforme Blanquer de la voie professionnelle a des impacts négatifs immédiats sur le travail des personnels et élèves de lycée professionnel et ce, dès cette rentrée alors même que seules les classes de seconde bac pro et première CAP sont concernées.
91 % déclarent que cette réforme dégrade leurs conditions de travail. Ils et elles sont d'ailleurs déjà nombreuses et nombreux à avoir travaillé davantage cet été sur leur temps de repos. En cause, les nouveaux programmes dans toutes les disciplines générales et les nouveaux dispositifs, notamment la co-intervention et le chef-d'œuvre qu'ils dénoncent fortement. Les personnels sont 93 % à estimer que la réforme va dégrader les parcours scolaire et professionnel des jeunes car elle risque de diminuer la qualité des diplômes et les acquis nécessaires à leur citoyenneté. De plus, ils et elles sont 88,7 % à estimer être insuffisamment rémunéré-es au regard du travail effectué.
Dans le contexte dramatique que l'on connait où les épuisements professionnels sont nombreux, où des filières entières, comme GA, subissent de plein fouet les conséquences de choix politiques irresponsables, où des collègues commettent des actes irréparables, il est urgent que le ministre apporte des réponses concrètes à cette souffrance des personnels et retire la réforme de la voie professionnelle.
Dans l’Éducation nationale, le projet de réforme des retraites implique inéluctablement une baisse drastique des pensions. Pour contenir cette baisse, la seule piste évoquée par le ministère est de lier une évolution indemnitaire à une évolution des métiers et de nouvelles missions qui conduiraient à un allongement du temps annuel de travail. C’est un chantage que nous ne pouvons accepter alors même que la réforme en cours alourdit déjà la charge de travail des enseignant-es.
Pour nos organisations syndicales, c'est non ! Nos salaires doivent être augmentés sans condition par une revalorisation du point d’indice et de nos grilles salariales. Ce projet de réforme des retraites doit être abandonné.
C'est ensemble que nous devons nous mobiliser pour mettre un coup d'arrêt aux attaques que nous subissons !
C'est pourquoi, nos organisations syndicales CGT, CNT, FA-EN, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUD Éducation, SNALC et le collectif « touche pas à mon LP » appellent les personnels à préparer et réussir la grève interprofessionnelle du 5 décembre et à construire ses suites.
Paris, le 18 novembre 2019

Le Bac GA devient le Bac AGO… … mais le plan social continue !



Le Bac GA devient le Bac AGO…

… mais le plan social continue !

Alors qu’il refusait d’entendre les organisations syndicales depuis des années, le Ministère tire enfin le bilan de l’échec de la fusion des Bac Pro Secrétariat et Comptabilité. Le Bac GA devient le Bac « Assistant à la Gestion des Organisations et de leurs Activités (AGOrA) » avec un nouveau référentiel. Les compétences en accueil et le numérique sont renforcés. Le Ministère accepte d’entendre les retours de terrain des PLP et réintroduit des notions de comptabilité. Le développement du numérique pose la question de l’équipement et de la maintenance dans les établissements ainsi que celle de la formation des enseignants.
La remise en place d’un enseignement en comptabilité va dans le bon sens, mais pour améliorer l’insertion professionnelle des élèves il faut de vrais moyens pour accompagner les élèves vers le BTS.
Les Ateliers Rédactionnels sont remplacés par la co-intervention. D’après le ministère, le logiciel Cerise Pro disparaitrait, mais il n’y a pas d’allégement de la certification car il reste toujours autant de CCF.  Le nouveau référentiel sera construit en blocs de compétences. Cette disposition, qui alourdit la charge de travail des PLP, s’intègre complétement dans le cadre de la politique menée en matière de formation professionnelle. En effet dictée aujourd’hui par l’employabilité et l’individualisation, elle vient court-circuiter le diplôme qui devient de moins en moins un repère essentiel pour la reconnaissance de la qualification et le niveau de rémunération.
Avec l’acronyme AGO l’identification à un métier reste difficile. La fragilisation du GA se poursuit avec la mise en place de la famille de métier GA-Transport-Logistique.
La GA reste menacée et sans même observer les effets de ce nouveau bac, le Ministre poursuit le plan social. Il confirme la réduction, en 4 ans, de l’offre de 50% en GA. Celle-ci implique 1500 suppressions de postes : 1 000 départs en retraite non remplacés et environ 500 reconversions dont on sait déjà qu’elles sont compliquées.

Montreuil, le 18 novembre 2019
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PEF 160 MUT


Sommaire :
p. 5 Dépôt des candidatures et formulation des voeux
p. 6 Suivi de la candidature
p. 7 Barèmes et types de demandes
p. 8 et 9 Stagiaires
p. 10 Affectation en éducation prioritaire
p. 11 Demandes au titre du Handicap
p. 12 à 15 Demandes à caractère familial
p. 16 et 17 Mouvement spécifique
p. 18 Directeur·trice délégué·e aux formations
p. 19 et 20 Outre-Mer (DOM, COM, POM)
p. 21 Tableau - Éléments de rémunération...
p. 22 Récapitulatif du calendrier
p. 23 Enseigner à l’étranger/Andorre
p. 24 Mouvement Premier degré
p. 25 Assistants Sociaux et Conseillers Techniques de Service Social
p. 26 à 28 Personnels administratifs
p. 28 Personnels ITRF et ATRF
p. 29 Nouvelles règles de gestion
p. 30 et 31 Coordonnées académiquesde la CGT Éduc’action

Mouvements 2020

  • 1er degré Mouvement 2020 second degré Notre encart "spécial mouvement 2020" du PEF n°161 avec toutes les explications sur le mouvement du 1er2nd degré, ATSS et sur les demandes de postes à l'étranger ou dans les DOM-COM-POM

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  • Mobilité des personnels du second degré : affectation des personnels enseignants, d'éducation et des psychologues de l'éducation nationale à Saint-Pierre-et-Miquelon - rentrée scolaire 2020 : note de service n° 2019-162 du 13-11-2019
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Épreuves communes de contrôle continu : précipitation dans la mise en œuvre du Bac maison. Il est temps de dire non !



Épreuves communes de contrôle continu :
précipitation dans la mise en œuvre du Bac maison.
Il est temps de dire non !

La mise en place du nouveau Bac Blanquer vient confirmer nos craintes. L’autonomie des établissements (que nous dénonçons depuis le début comme facteur d’inégalités) permettra avec la mise en place des épreuves E3C (épreuves communes de contrôle continu qui représentent 30 % de la note finale du Bac), d’avoir un Bac maison qui aggravera encore ces inégalités.
À cela, s’ajoute la précipitation et l’impréparation du ministère avec les premières épreuves qui vont commencer dès janvier prochain.
Lire la suite du tract  et télécharger au format 

Déclaration de la CGT-Éduc'action au CTM du 05 novembre 2019


Le système de retraites par points que tente d’imposer le président de la République est une remise en cause systémique de nos retraites qui sont basées sur un salaire socialisé et solidaire entre les générations.
Le passage à un système totalement individualisé où chaque salarié·e devra accumuler des points, dont la valeur pourra varier, tout au long de sa carrière constitue une profonde remise en cause de notre modèle social.
Les objectifs du gouvernement sont clairs, il s’agit de reculer l’âge de départ à la retraite avec le principe de décote selon un âge pivot (64 ans avec une hausse progressive) et de réduire le montant des pensions.
Alors que le nombre de retraité·es va augmenter, la part du PIB dédié aux retraites serait bloquée à 14 %, elle est déjà à ce jour de 13,8 %.
Dans les prochaines décennies, cela ne peut que conduire à une baisse générale des retraites pour la plupart des salarié·es.
Le mode de calcul proposé sur l’ensemble de la carrière (en intégrant les primes et les heures supplémentaires) en abandonnant le calcul sur les 6 derniers mois dans le public aura pour effet de niveler mécaniquement les retraites par le bas.
Les personnels du ministère de l’Éducation nationale seront particulièrement touchés par cette réforme en raison de la faiblesse de nos régimes indemnitaires et de la forte féminisation de notre ministère.
En effet, les femmes sont plus souvent à temps partiel et ce sont elles qui touchent le moins de primes.
Pour la CGT cette réforme est inacceptable et nous refusons tout dispositif basé sur la mise en place d’un système par points.
Par contre nous demandons toujours l’ouverture de négociations sur les salaires, le dégel de la valeur du point d’indice et une revalorisation de nos grilles salariales, pour lutter contre la paupérisation des fonctionnaires.
Pour contrer cette réforme et gagner de nouveaux droits, nous travaillons à la construction des mobilisations avec toutes les forces qui partagent ces points de vue, pour réussir la grève du 5 décembre et les suites indispensables qui seront nécessaires pour établir un rapport de force à la hauteur de ces enjeux historiques.
La loi Fonction publique modifie en profondeur les modalités de gestion des carrières des personnels, c’est la fin de toute transparence.
Pour la CGT Éduc’ action cette individualisation des carrières se fera au détriment de nos collègues.
Ce texte est une grave remise en cause de toute forme de dialogue avec les organisations syndicales, alors que dans bien des cas (avancements, mutations…), celui – ci se faisait avec l’administration au plus grand bénéfice des personnels.
Dans le cadre de ce CTM, nous souhaitons évoquer et avoir des réponses sur plusieurs sujets.
Une fois de plus, nous allons parler de la situation des AESH qui est toujours problématique dans certaines académies.
Nous constatons toujours la non-application de la circulaire AESH en qui concerne le calcul du temps de travail ou la mise en place des contrats de 3 ans.
Nous avons aussi pu observer de nombreux cas de quotités imposées à nos collègues sans aucune consultation.
De trop nombreux AESH sont toujours dans l’attente de leur avenant, certaines académies déclarent même ne pas être en mesure de donner une date pour leur signature, laissant leurs collègues sur des contrats inférieurs à 3 ans.
Nous demandons instamment à la DGRH de prendre les dispositions pour rétablir nos collègues dans leurs droits.
Sur la question de l’éducation prioritaire, nous rappelons notre demande de classement de certains lycées (généraux, technologiques et professionnels), cette mesure nous semble nécessaire pour améliorer les conditions d’études des élèves et de travail des personnels.
Un rapport a été remis aujourd’hui au ministre, pouvez-vous nous apporter des éléments concrets sur les suites qui seront données à ce rapport, particulièrement sur la situation des lycées, qui pourraient permettre de répondre à l’attente légitime de nos collègues.
Enfin, nous avons plusieurs interrogations concernant les départements d’outre-mer, la jurisprudence et les déclarations du président de la République à Mayotte, indiquent que le paiement de l’ISG devrait être versé aux néo titulaires de certains territoires d’outre-mer.
Pourriez-vous nous donner la position du ministre sur ce sujet ?
Nous sommes aussi très préoccupé·es par l’annonce du vice-recteur de Mayotte de la création d’un concours de recrutement local de professeur·es du second degré dans certaines disciplines.
Pouvez-vous nous indiquer la nature exacte de ce concours « local » et le calendrier d’une telle disposition ?
Dans le cas où vous confirmeriez cette information, un tel dispositif établi sans réelle concertation serait de notre point de vue plus que problématique.

La déclaration au format
 

mercredi 6 novembre 2019

Le 5 décembre, grève contre la réforme des retraites


CONTRE LE PROJET DE RÉFORME DES RETRAITES
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 05 DECEMBRE
Macron s’attaque de façon systémique à notre système de retraite. D’un système de salaire socialisé où chaque salariée verse une partie de son salaire (via les cotisations patronales et salariales) dans une caisse commune de redistribution (pour les retraites, la branche santé de la sécurité sociale…), le gouvernement veut un système à points totalement individualisé. .../...
CONTRE LE PROJET DE RÉFORME DES RETRAITES
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 05 DECEMBRE
Macron s’attaque de façon systémique à notre système de retraite. D’un système de salaire socialisé où chaque salariée verse une partie de son salaire (via les cotisations patronales et salariales) dans une caisse commune de redistribution (pour les retraites, la branche santé de la sécurité sociale…), le gouvernement veut un système à points totalement individualisé.

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Projet de réforme des retraites : c'est Non


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL

Les organisations syndicales CGT Éduc’action, Snes FSU, SNFOLC, SNCL Faen, Sud Éducation, SIES se sont réunies le 22 octobre 2019.
Elles considèrent que le projet de réforme Macron/Delevoye, de retraite par points constitue une régression majeure. .../...
COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL

Les organisations syndicales CGT Éduc’action, Snes FSU, SNFOLC, SNCL Faen, Sud Éducation, SIES se sont réunies le 22 octobre 2019.
Elles considèrent que le projet de réforme Macron/Delevoye, de retraite par points constitue une régression majeure.
Elles ont convenu d’élaborer un matériel commun, pour dans un premier temps informer les collègues et permettre aux militants et militantes des académies et départements d’organiser des heures d’information syndicale et des assemblées générales communes, de faire des tournées d’établissements pour préparer et réussir ensemble la grève interprofessionnelle du 05 décembre et ses suites.
C’est pourquoi, elles appellent les personnels à décider collectivement des suites à donner à cette journée de grève.
Elles continueront à se rencontrer, à échanger régulièrement pour construire, avec les personnels, le rapport de forces nécessaire pour gagner le retrait de ce projet.
Paris, le 24 octobre 2019


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AESH : Mobilisation Nationale le 20 novembre 2019



 AESH, ne restons pas isolé·es
Le 20 novembre, en AG et dans la rue
Pour la revalorisation et un statut !

Avec l’intersyndicale nationale, la CGT Éduc’action et son collectif national AESH appellent les personnels à construire la mobilisation pour faire avancer leurs droits et exiger dignité, amélioration du salaire et des conditions de travail, reconnaissance et statut.


Salaires non versés, acomptes ridicules, non réemploi, dégradation des conditions d’emploi et de travail, …  cette rentrée est la pire connue par les AESH. Le ministre continue pourtant de minimiser la situation et prétend avoir amélioré les conditions d’emploi des AESH. Si la situation est si dramatique, c’est parce que les AESH restent dans une précarité maximale depuis des années, sans statut ni reconnaissance salariale.
Ce traitement indigne, les AESH ne l’acceptent plus !
Depuis la rentrée, ils et elles s’organisent et se mobilisent : audiences, rassemblements et grèves se sont succédés dans de nombreuses académies. L’heure est à développer et faire converger ces actions.
L’intersyndicale nationale appelle à participer à une nouvelle journée de mobilisation nationale le 20 novembre 2019 pour porter les revendications des AESH dans les rectorats, DSDENs et au ministère.
Dans tous les départements, réunissons-nous en assemblée générale pour réussir cette journée, donner de la visibilité aux mobilisations et préparer la suite. Pour la CGT Éduc’action, cette journée du 20 novembre s’inscrit dans un processus d’actions à construire, tant que le ministre n’entendra pas les revendications des AESH.

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AESH Rentrée chaotique : promesses non tenues, précarité maintenue




Rentrée chaotique :
promesses non tenues, précarité maintenue
Mobilisation massive des AESH le 20 novembre 2019

Contrairement aux promesses gouvernementales pour une rentrée 2019 placée “sous le signe de la maturité et de la réussite”, les accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH) vivent une dégradation de leurs conditions de travail : temps incomplets subis, non-renouvellements massifs, salaires non versés avec des acomptes souvent indécents, affectations aberrantes, attente insupportable des documents administratifs, services de gestion saturés.

Malgré nos alertes répétées, la flexibilité imposée par la mise en place des PIAL aggrave la situation des AESH. La circulaire AESH du 5 juin 2019 est détournée de ses objectifs : non-respect des 5 semaines reconnaissant le travail invisible, augmentation du temps de travail sans revalorisation du salaire, obligation de formation pendant les vacances et hors-temps scolaire. De plus, la poursuite de la mutualisation forcenée des moyens AESH pour gérer le manque de recrutements, nuit à un accompagnement de qualité et aux conditions de travail.
Dans ce contexte, les démissions se multiplient : c’est la conséquence entre autres du travail hors temps scolaire qui pénalise les mères isolées et les AESH ayant un cumul d’emploi.
Depuis la rentrée, un peu partout en France, les AESH s’organisent et se mobilisent. NOUS EXIGEONS :  Le réemploi de tou·tes les AESH ;  Pour une meilleure gestion des AESH, des personnels administratifs en nombre et formés : pour des contrats et avenants à jour, des salaires versés, des affectations en fonction des situations des AESH, … ;  Le maintien des accompagnements individuels dans le respect des notifications MDPH ;  L’arrêt de la mutualisation forcée aggravée par les PIAL ;  Une véritable prise en compte du travail invisible. L’organisation des activités connexes doit être gérée par l’AESH ;  Une formation professionnelle de qualité sur le temps de travail, initiale, continue, spécifique et qualifiante ;  La fin du recrutement par les EPLE ;  La création du nombre d’emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins ;  Une revalorisation immédiate des salaires ;  La création d’un véritable statut de la Fonction Publique pour les AESH ;
Nous appelons les AESH et les organisations syndicales à poursuivre et à développer les actions locales. Nous appelons à participer à une nouvelle journée de mobilisation nationale intersyndicale le 20 novembre 2019 pour porter les revendications des AESH.
Localement, les AESH se réuniront en AG pour débattre ensemble des suites de la mobilisation et se rassembleront devant les DSDEN, rectorats avec demande d’audience pour porter leurs légitimes revendications. Un rassemblement aura lieu devant le Ministère de l’Éducation nationale, l’intersyndicale demandera une audience au ministre.
Paris, le 15 octobre 2019

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La CGT Éduc’action exige l’abandon définitif des épreuves communes de contrôle continu du deuxième trimestre de première



La CGT Éduc’action exige l’abandon définitif
des épreuves communes de contrôle continu
du deuxième trimestre de première

Le ministère de l’Éducation nationale persiste dans sa volonté de faire passer la première série d’épreuves communes de contrôle continu (E3C), dès le mois de janvier 2020 dans les classes de premières générales et technologiques.
Visiblement, le ministère se moque bien des inquiétudes légitimes des personnels qui doivent faire passer à leurs élèves une épreuve de baccalauréat dans une impréparation totale et sans avoir la moindre idée de ses modalités d’organisation puisqu’il renvoie, de fait, ces questions à l’autonomie des établissements.
Voilà une preuve supplémentaire que cette réforme n’est qu’une construction idéologique qui ne tient aucun compte des avis des personnels et de l’avenir des élèves.
La CGT Éduc’action rappelle son opposition totale aux réformes du baccalauréat et du lycée général et technologique. Ces réformes sont construites pour permettre la sélection à l’entrée de l’université et entérinent le tri social des élèves. Ce tri est amplifié par l’introduction du contrôle continu dans l’examen du baccalauréat qui perd ainsi son caractère national.
Les E3C participent de cette attaque contre le cadre national du diplôme, aux établissements le choix des sujets parmi une banque nationale et les modalités d’organisation des épreuves.
De plus, ils transforment, contre toute logique pédagogique, le cycle terminal du lycée général et technologique en machine à évaluer perpétuelle qui aggrave les conditions d’étude des élèves et augmente considérablement la charge de travail des personnels. À ce titre, la tenue des E3C du deuxième trimestre de première est inacceptable.
La CGT Éduc’action continue de lutter contre les réformes Blanquer dont elle revendique l’abrogation.
Dans l’immédiat, elle exige le retrait définitif de la première série d’E3C du deuxième trimestre de première.
D’ores et déjà, elle appelle les personnels à se réunir dans les établissements concernés pour débattre de la tenue de ces E3C.
Montreuil, le 16 octobre 2019