dimanche 27 février 2022

Mobilisations pour récupérer les moyens supprimés dans la Manche - 1er et 9 mars

 


Débat organisé par l'Union Départementale CGT 50 - Jeudi 3 mars - 17h30

 



Mobilisation à l'école des Roquettes de Cherbourg pour s'opposer à la fermeture : initiative citoyenne soutenue par la CGT éduc'action 50

 Malgré une première pétition lancée sur change.org et un long conseil d'école, la municipalité de Cherbourg maintient son projet de fermeture. Le dernier conseil municipal (24 février) a été encore une démonstration de mépris et d'adaptation à la ligne Blanquer contre l'école publique : la collaboration avec la DSDEN est même revendiquée ! 

C'est pourquoi la CGT éduc'action 50 relaie cette nouvelle pétition qui peut imposer une audience et une mise à l'ordre du jour au conseil municipal.

 SIGNEZ et FAITES SIGNER !

 

Le lien ci-dessous

Non à la fermeture de l’école des Roquettes

 

Description

Le Conseil Municipal de Cherbourg-en-Cotentin du 3 novembre 2021 a voté la FERMETURE de 9 ECOLES.


La FERMETURE de l’Ecole Les Roquettes est prévue pendant le mandat municipal actuel (avant 2026).

C’est par voie de presse que les parents d’élèves ont pris connaissance du projet de la ville pour l'éducation : le Schéma Directeur des Ecoles Publiques.

La Direction de l’école a également découvert à l’issue du Conseil Municipal l’imminence de cette fermeture.

A maintes reprises, lors des conseils d’écoles, les représentants des parents d’élèves ont interrogé l’Adjoint au Maire présent sur l’avancée du Schéma Directeur des Ecoles Publiques de Cherbourg en Cotentin.

JAMAIS, il n’a été question de Fermeture.

L’adjoint au Maire présent ressassant systématiquement qu’une fois l’étude finalisée, elle serait présentée, avant toute validation, aux écoles et aux parents d’élèves de Cherbourg-en-Cotentin.

Force est de constater que cet engagement n’a pas été tenu.

L’école Les Roquettes est idéalement située rue Aragon, sur la commune déléguée de Cherbourg Octeville, derrière l’IUT, au cœur des Vallons. Véritable source d’apprentissage, pour des élèves de maternelles et d’élémentaires, au sein d’un écrin de verdure.

L’école Les Roquettes n’a pas de soucis d’effectifs, bénéficie d’une équipe enseignante engagée et investie, n’a - a priori - pas de problèmes architecturaux, n’est pas en zone inondable, puisque l’objet même de cette décision de fermeture serait d’y installer à la place un centre d’accueil périscolaire…

Fermer une école, démanteler une dynamique éducative, séparer des élèves de 3 à 10 ans, les couper de leur environnement, de leurs repères… Comment un Conseil Municipal a-t-il pu voter une telle proposition ?

Après tous ces mois difficiles de crise sanitaire, annoncer cette fermeture, et de cette manière, illustre un manque total de respect des élèves, des enseignants et des parents d’élèves. Nous méritons tous, et les enfants en premier, d’un peu de sérénité. Cette annonce, dans le contexte actuel, est d’autant plus violente.

Nous disons NON à la FERMETURE de l’ECOLE LES ROQUETTES et appelons à la MOBILISATION de TOUS !

mardi 22 février 2022

24 février : mobilisation pour défendre l'UL de Villedieu

 


Maintien des évaluations nationales de mi-CP : un ministre toujours aveugle aux besoins des écoles

 

 

Maintien des évaluations nationales de mi-CP :

un ministre toujours aveugle aux besoins des écoles

 

Cela fait maintenant près de deux ans que, face à la crise sanitaire, le système éducatif ne tient que par l’engagement sans failles de ses personnels. Pendant ces deux ans, le ministère n’a pas pris la mesure des besoins des écoles afin qu’elles restent des lieux où on apprend, et pour qu’elles puissent répondre aux conséquences pédagogiques de cette crise. Il a fallu attendre la grève massive du 13 janvier dernier pour que des moyens, qui restent insuffisants, soient débloqués.

Depuis deux mois, la vague Omicron a eu, dans les écoles, des conséquences catastrophiques avec des absences d’élèves, d’enseignants et d’AESH qui n’ont pas permis à tous les élèves d’apprendre et de progresser. Tous les professionnels font le constat d’une difficulté accrue des apprentissages, d’une perturbation du rythme de travail, du fait de collectifs-classes abimés où les habitudes nécessaires à des apprentissages efficaces sont à reconstruire.

A la reprise des vacances de février, les élèves et les enseignants auront besoin de sérénité pour réparer l’école et reconstruire les apprentissages. C’est pour cela que les syndicats du premier degré ont tous demandé l’annulation ou la suspension des évaluations de mi-CP, prévues au départ en janvier.

Le ministère a finalement fait un autre choix, privilégiant dogmatiquement le report de ces évaluations au retour des congés d'hiver.

Pourtant, de l’aveu même de la DEPP (direction de l'évaluation du ministère), ces évaluations ne pourront même pas être utilisées en comparaison des années précédentes du fait de leurs conditions perturbées de passation et des conditions d’apprentissage dégradées depuis la rentrée.

Non, l’urgence n’est pas d’imposer ces évaluations. L’urgence est de soutenir pleinement les personnels de terrain dans le difficile tissage des liens pédagogiques rompus par des semaines de crise, pour réengager tous les élèves dans les apprentissages et limiter le creusement des inégalités scolaires. L’urgence est aussi de redonner confiance à tous les élèves, ce qui ne peut commencer par la présentation d’une liste de manques et de fragilités à leur famille.

C’est pour ces raisons que les organisations syndicales, de façon unitaire et unanime, réaffirment leur exigence de suspension des évaluations CP. Elles rappellent leur opposition à toute forme de sanction qui toucheraient des enseignantes et enseignants refusant la passation des évaluations nationales de mi-CP. Elles apporteront tout leur soutien aux personnels s’engageant dans ce sens. Paris, le 17 février 2022

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Loi sport et sport scolaire : une mise à mal de l’USEP

 

 

Loi sport et sport scolaire : une mise à mal de l’USEP

Le vote en première lecture à l’Assemblée nationale de la loi sport et d’un amendement qui introduit des « alliances éducatives » possibles avec des associations sportives locales, va mettre en difficulté le sport scolaire et particulièrement l’USEP.
En offrant ainsi la possibilité d’organiser des projets sportifs dans le cadre d’une « alliance éducative », les parlementaires ouvrent la porte à l’externalisation du sport scolaire et font passer au second plan l’action même de l’USEP.

Or, l’Union sportive de l’Enseignement du premier degré fédère plus de 10 000 associations sportives scolaires et organise avec les équipes dans les écoles des rencontres sportives et associatives sur le temps scolaire, périscolaire et/ou extrascolaire. Par son action, l’USEP contribue non seulement à accueillir et accompagner le sport scolaire mais également à développer des valeurs et à pratiquer une citoyenneté en actes, ce que « les alliances éducatives » ne pourront peut-être pas garantir.

La loi, qui veut promouvoir le sport en milieu scolaire, aurait dû s’appuyer sur cette force pour développer le sport scolaire. Mais c’est le choix inverse qui est aujourd’hui fait.
Pour les organisations syndicales SNUipp-FSU, SNEP-FSU, SE-UNSA, SNUDI-FO, CGT Educ’ation, Sud Education, SNALC c’est une nouvelle attaque contre le service public d’Éducation et ses associations complémentaires. Cette dangereuse dérégulation ouvre la porte à des organisations et organismes privés qui n’offrent aucune garantie. Cela serait néfaste aux élèves, mais aussi aux personnels.

Les organisations syndicales demandent donc l’abandon de la possibilité offerte à l’État et aux collectivités territoriales d’organiser des projets sportifs dans le cadre d’« alliances éducatives » en créant une association qui ne serait pas une association affiliée à une fédération de sport scolaire.

Elles exigent le maintien de toutes les prérogatives de l’USEP

Paris, le 15 février 2022

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L’apprentissage mythes et réalités

 

 

L’apprentissage

mythes et réalités

 

Objectif 800 000 apprenti·es: pas d’austérité pour l’apprentissage !

A peine atteint le chiffre des 500 000 apprenti·es par perfusion d’argent public et par la transformation d’une partie des contrats de professionnalisation en contrat d’apprentissage, Blanquer et le patron de Veolia, ont annoncé lors de la première université école-entreprise l’objectif d’atteindre 800 000 apprenti·es dans les 5 ans. L’aide de 5000 euros pour une entreprise qui engage un mineur est prolongée jusqu’à juin 2022 . Les entreprises de moins de 250 salarié·es reçoivent déjà 4125 € par embauche et bénéficient d’exonération de cotisations patronales. Ainsi, un·e apprenti·e de moins de 20 ans ne coûte rien à l’employeur.

La « loi pour choisir son avenir professionnel », adoptée en Septembre 2018, a bouleversé de fond en comble l’organisation de l’apprentissage en France faisant de celui-ci un marché concurrentiel reposant sur la « tarification à l’acte » (cout/contrat). Reprenant l’ensemble des revendications du MEDEF, son pilotage est confiée aux branches professionnelles. Conséquences immédiates : une régression pour les droits des apprenti.es qui s’aligne sur le droit commun du contrat de travail (durée du travail, règles de rupture, licenciement), un floutage des frontières entre les différents statuts (scolaire/apprenti) et une dérégulation des financements de la formation qui se traduit par un sous-financement des lycées professionnels et technologiques (baisse de 23% à 13% de la TA).

Plutôt qu’un énième plan de relance de l’apprentissage, la CGT Éduc’action revendique un plan d’urgence pour la voie professionnelle : des moyens pour accueillir tou·tes les jeunes, améliorer les conditions de travail et permettre la réussite des élèves.

Lire la suite et télécharger le 4 pages en format 

Déclaration de la CGT-Éduc'action au CTM du 26 janvier 2022

 

 

Ce CTM se déroule dans un contexte relativement tendu.

La reprise de janvier a été plus que chaotique et très compliquée pour les collègues qui parfois se sont senti.es au bout du rouleau tant la pression était forte et les conditions de travail dégradées.

Nous avons pourtant, à maintes reprises, alerté sur l’état de fatigue et d’exaspération des personnels qu’il s’agisse de la gestion de la crise sanitaire que du manque de moyens humains et matériels nécessaires pour que cette crise soit traversée dans les meilleurs conditions.

Notre ministre n’a pas anticipé suffisamment cette reprise et a compté sur la conscience professionnelle des personnels pour faire tourner l’Institution. Sauf qu’à un moment, le ras le bol l’emporte sur cette conscience professionnelle et la journée de grève du 13 janvier en est la preuve.

Cette journée de grève dans l’Éducation a été un succès avec des manifestations souvent très fournies et, c’est à noter quand même, ce mouvement de protestation a été très populaire dans l’opinion publique.

À l’issue de cette journée, le gouvernement a été quand même contraint d’accéder à quelques exigences (les masques chirurgicaux ou FFP2 par exemple), ou à l’annonce de recrutement de personnels supplémentaires. Pour autant, beaucoup de collègues ont trouvé ces annonces bien en deçà de ce qui était nécessaire notamment sur les recrutements jugés bien insuffisants. Pour la CGT Éduc’action cette colère exprimée le 13 allait bien au-delà du simple cadre sanitaire et révélait surtout que ces années de politique d’austérité, exactement comme à l’hôpital, ont mis à mal le sens même de notre métier. C’est pourquoi la CGT a ainsi soutenu toutes les actions décidées localement notamment sur la journée du 20 janvier.

De même qu’il est urgent d’obtenir des moyens pour exercer nos missions dans les meilleures conditions possibles, il est urgent d’obtenir une réponse à ce qui est aujourd’hui une préoccupation majeure d’une très large partie de la société, à savoir, une revalorisation salariale à la hauteur des qualifications et de l’investissement.

La journée interprofessionnelle du 27 janvier, à laquelle appelle notre organisation, est indispensable pour exprimer de vive voix la prise de conscience sur la nécessité de revalorisation des salaires et pour obtenir des moyens supplémentaires notamment par la création d’emplois statutaires sur des missions pérennes.

Autre mobilisation, celle du secteur social et médico-social. Le 7 décembre, une journée de mobilisation a rassemblé plus de 50 000 professionnel·les de ce secteur pour revendiquer davantage de considération et de reconnaissance. Malgré ces mobilisations historiques, le gouvernement n’a même pas daigné recevoir dignement une délégation, envoyant des représentants ne maîtrisant pas le sujet et sans aucune proposition. Ce qui n’est pas acceptable. Une autre journée de mobilisation est prévue le 1 er février. La CGT Éduc’action soutient tous ces personnels et en particulier ceux et celles des services sociaux et de santé de notre secteur.

Ce même jour, le 1er février, à Clermont Ferrand se tiendra une mobilisation intersyndicale de soutien à des militants syndicaux qui comparaitront devant le tribunal correctionnel. La CGT Éduc’action sera à leur côté car il est impensable que des collègues ou des étudiant.es soient sanctionné.es pour s’être mobilisé.es contre une réforme.

Enfin, nous réitérons notre demande de clarification au sujet des personnels placés en ASA et qui dans certaines académies ne touchent plus les primes REP ou REP+. Nous vous avons adressé un courrier à ce sujet. Au vu des disparités qui demeurent dans certaines académies et les réponses qui nous sont données, encore récemment, par des DSDEN, nous aimerions que la règle et les dispositions soient exprimées clairement sur la FAQ ou qu’il existe une circulaire à ce sujet.

La déclaration au format