vendredi 20 décembre 2019

Pas de trêve jusqu’au retrait !


Pas de trêve jusqu’au retrait !

Les organisations CGT Éduc’action – FSU – SNALC – SUD Éducation - FAEN constatent l’importance exceptionnelle de la journée de grève interprofessionnelle du 17 décembre contre le projet de réforme des retraites. Dès le 05 décembre, le mouvement était particulièrement suivi dans l’Éducation et s’est inscrit dans la durée notamment par trois journées de grève majoritaire et des reconductions dans de nombreux établissements et écoles.
L’opinion publique tout comme les personnels de l’Éducation ne se laisseront pas abuser ni par les opérations médiatiques du Gouvernement, ni par les tentatives d’opposer les salariés entre eux, les générations entre elles.
Les organisations syndicales dénoncent toutes entraves au droit de grève et de manifestation plus particulièrement envers les jeunes, ainsi que des applications abusives de l’arrêt Omont utilisé pour opérer des retenues injustifiées sur les salaires des collègues.
Pour les organisations syndicales de l’Éducation, le gouvernement porte la responsabilité pleine et entière de la situation sociale actuelle. C’est pourquoi elles demandent au Premier ministre de prendre en compte le rejet massif exprimé par les mobilisations du projet de régime universel à points et de retirer ce dernier.
Les annonces d’Édouard Philippe ont confirmé tous les reculs que cette réforme entrainerait notamment pour les femmes qui seraient particulièrement pénalisées.
Aucune réponse concrète n’a été donnée aux organisations syndicales qui demandent au gouvernement d’ouvrir de réelles négociations sans préalable sur la base des propositions des organisations syndicales pour le renforcement et l’amélioration du système actuel par répartition, solidaire et intergénérationnel.
Contrairement aux annonces du ministre de l’Éducation et du gouvernement, nos organisations syndicales exigent des augmentations de salaire sans contrepartie.
Les organisations CGT Éduc’action – FSU –SNALC – SUD Éducation - FAEN appellent l’ensemble des personnels à poursuivre et renforcer la grève. Elles soutiennent les assemblées générales qui décident la reconduction de la grève et appellent à organiser et à participer aux actions locales du 19 décembre, du week-end et pendant les vacances de noël avec les secteurs professionnels comme la SNCF, la RATP, les ports, les raffineries, les transports, la santé qui resteront mobilisés pour exiger du gouvernement qu’il retire sa réforme. Sans réponse du gouvernement, elles décident d’appeler les personnels à se réunir en assemblées générales pour amplifier le mouvement y compris par la reconduction. D’ores et déjà, elles appellent à faire de la journée interprofessionnelle du 09 janvier un temps d’une ampleur exceptionnelle.
Le 19 décembre 2019

Communiqué de l'intersyndicale nationale du 19 décembre

L’intersyndicale a fait le bilan de l’énorme mobilisation qui, une nouvelle fois, a eu lieu le mardi 17 décembre rassemblant les salarié.es du secteur privé, du public, les jeunes, les privé.es d’emploi, de nombreux cadres et les retraité.es.
Toutes et tous ont compris qu’avec ce projet gouvernemental, toutes les catégories socio-professionnelles et toutes les classes d’âge seraient perdantes.

Face à ce mouvement social soutenu par la population et porté par la majorité des organisations syndicales du pays, le gouvernement n’entend pas et annonce vouloir maintenir sa réforme à point.
Il avance, aujourd’hui, vouloir relancer un cycle de discussions, sans issue dans un cadre d’équilibre budgétaire contraint alors que la seule solution est de retirer sans délai ce projet régressif.

En conséquence, au-delà des initiatives d’ores et déjà programmées, le 19 décembre et sans trêve jusqu’à la fin de l’année 2019, les organisations appellent à une nouvelle puissante journée de grève et de manifestations interprofessionnelles et inter générationnelles le jeudi 9 janvier 2020.


mercredi 18 décembre 2019

On ne lâche rien après le 17 !


Pas de trêve jusqu’au retrait !

Communiqué intersyndical du 17 décembre 2019 
 
Ce mardi 17 décembre à l'appel de nos organisations syndicales CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL, UNL, a été un nouveau temps fort impressionnant tant par la mobilisation que par les grèves. Plus de 260 cortèges ont été organisés sur l'ensemble du territoire.
Quelques jours après la présentation du projet du gouvernement, cette mobilisation est un nouveau signe du rejet massif du projet de retraite à points, en dépit des tentatives grossières de décrédibiliser les actions multiples, dont les grèves reconductibles.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL et UNL soutenues par une majorité grandissante de la population, demandent au gouvernement le retrait total du projet sans délai. Elles rappellent leur disponibilité pour discuter d'un autre projet pour le renforcement et l'amélioration du système actuel par répartition, solidaire et intergénérationnel.

Nos organisations appellent l'ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là où les salarié-es le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force.

Sans annonce du retrait, il n’y aura pas de trêve. Nous appelons à organiser des actions de grève et de manifestation partout où c'est possible, notamment le 19 décembre par des mobilisations locales et ce, jusqu’à la fin de l’année.

Sans réponse du gouvernement dans les heures qui viennent, elles décideront des suites nécessaires, au-delà du mois de décembre.

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UNE MOBILISATION QUI S’AMPLIFIE POUR GAGNER UNE AUTRE RÉFORME DES RETRAITES (communiqué confédéral)

Ce mardi 17 décembre a marqué un nouveau record de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites du gouvernement.
Plus de 260 manifestations ont eu lieu sur tout le territoire, rassemblant plus de 1,8 millions de manifestant.e.s, soit 300 000 de plus que le 5 décembre. De nombreux secteurs et salarié.e.s sont entré.e.s dans l’action.

Ceci démontre que les tentatives de division et de mise en opposition entre génération du gouvernement ne fonctionnent pas et font, au contraire, grandir la colère.

Les jeunes étaient nombreux dans les cortèges, la détermination est toujours aussi forte pour gagner le retrait de la réforme des retraites. Dans les territoires, le 19 décembre sera un prochain rendez-vous de mobilisation et d’action en attendant les propositions de l’intersyndicale.

Par ailleurs, la journée a été marquée par une forte mobilisation de la santé avec plus de 200 établissements mobilisés et toutes les catégories impliquées (aides-soignantes et infirmières mobilisées défendant leur départ anticipé, internes en reconductible depuis le 10 décembre, menace de démission des médecins).

Le gouvernement se doit d’entendre le message des manifestants, des grévistes et de l’opinion publique qui a dit, aujourd’hui et une nouvelle fois, son souhait d’une autre réforme des retraites.

Montreuil, le 17 décembre 2019

Les personnels de GRETA et de CFA soumis à des pressions inacceptables.



Les personnels de GRETA et de CFA soumis
à des pressions inacceptables.

Une intersyndicale nationale réunissant la CGT Éduc’action, la FNECFP-FO, le SNES-FSU et SUD adresse un courrier au Ministre lui demandant de mettre un terme aux regroupements de CFA dans les GRETA et aux pressions qui en découlent pour les personnels.
La loi du 5 septembre 2018 « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » modifie en profondeur les modalités de la formation professionnelle et particulièrement celles de l’apprentissage.
Par le décret n° 2019-317 du 12 avril 2019 la mission de l’apprentissage est étendue aux GRETA, alors que celle-ci est déjà assurée par des CFA publics, au sein de l’Éducation nationale.
Invoquant les nouvelles obligations créées par la loi à compter du 1er janvier 2020, certains rectorats font le choix de mettre en place des GRETA-CFA en intégrant les CFA aux GRETA déjà regroupés dans le GIP-FCIP existant depuis 2014.
Au motif d’une harmonisation qui impliquerait de revoir les dispositions contractuelles de ces personnels dont plus de 90% sont non-titulaires, ces entités jusqu’alors différentes, se voient imposer une mutualisation de leurs services et de leurs personnels.
De nombreux personnels de CFA comme des GRETA se voient ainsi contraints d’accepter une redéfinition de leur temps de travail annuel, de leurs missions et des cadres d’emploi.
Les enseignant·es de CFA qui font actuellement 648 heures annuelles voient porter leurs obligations annuelles à 810 heures comme les personnels GRETA, et les personnels administratifs voient leur durée de contrat réduite, quand ils·elles ne sont pas licencié·es.
Dans les GRETA, les cadres d’emploi actuellement discutés mettent en évidence de nombreux non-renouvellements de contrats.
La précipitation avec laquelle ces mesures se mettent en place est largement discutable.
Ce n’est pas parce qu’ils sont contractuel·les que ces personnels sont sans droit. Les bouleversements inhérents à la transformation de la formation par apprentissage ne justifient d’aucune manière une modification substantielle de leur contrat de travail, ni l’insécurité professionnelle dans laquelle ils/elles sont plongé·es par une telle précipitation.
Les organisations syndicales soutiennent la revendication d’un alignement par le haut de l’ensemble des personnels dans les GRETA et les CFA.
Le 17 décembre 2019

Rencontre avec JM Blanquer : des paroles et rien d’autre.



Rencontre avec JM Blanquer :
des paroles et rien d’autre. 

La CGT Éduc’action a été reçue ce lundi 16 décembre par le ministre de l’Éducation nationale.
Notre organisation n’a rien appris de nouveau par rapport aux annonces faites la semaine passée par le Premier ministre ou JM Blanquer.
Le ministre a continué de marteler, contre toute logique, qu’il n’y aurait aucune diminution des pensions avec le futur système de retraites par points pour les personnels de l’Éducation nationale et a annoncé un calendrier de négociations de janvier à juin sur les revalorisations salariales.
Pour la CGT Éduc’action, tout ceci reste un effet d’annonces et ...

vendredi 13 décembre 2019

17 décembre - mobilisation générale dans la Manche

https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://ekladata.com/IfrcbXzPY9OHTwYdyGJZ9eRTNU0/2019-12-13-Affiche-CGT-Rassemblements-17-decembre.pdf

17 décembre : TOUJOURS MOBILISÉ·ES


 

TOUJOURS MOBILISÉ·ES
Au lieu de répondre aux exigences d’une mobilisation historique, le gouvernement persiste et signe. Les annonces du Premier ministre confirment tous les reculs que cette réforme entrainerait. C’est bien l’ensemble de notre système de retraite basé sur la solidarité intergénérationnelle qui est explosé. Le gouvernement veut surtout diviser la mobilisation en faisant croire que seuls les jeunes seraient concernés.

Tout le monde sera perdant.
Nous devons amplifier le combat et tout faire pour gagner.
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mercredi 11 décembre 2019

Avec le succès de la grève et de la mobilisation AMPLIFIONS le COMBAT pour GAGNER


Avec le succès de la grève et de la mobilisation
AMPLIFIONS le COMBAT pour GAGNER
Après le 10 décembre on continue !

Pour la CGT Éduc’action, une réelle prise en compte de l’urgence salariale passe d’abord par une refonte des grilles de salaires des personnels pour prendre en compte leur niveau de qualification et par une revalorisation de la valeur du point d’indice de la Fonction publique qui sert de base à la rémunération des fonctionnaires.
Dans l’immédiat, la CGT Éduc’action exige une augmentation de 400 euros pour toutes et tous.
De tels enjeux concernent toute la société, pour établir un rapport de force à la hauteur des enjeux, la CGT a construit une réponse interprofessionnelle.
Reconduisons partout où c’est possible, et toutes et tous en grève le 12 et 17 décembre!

Les annonces de Jean-Michel Blanquer:
Un marché de dupes !

Alors que la mobilisation a atteint un niveau exceptionnel le 05 et le 10 décembre, le ministre Jean-Michel Blanquer cherche à déminer le terrain. Il a annoncé une revalorisation des enseignants et enseignantes en mettant sur la table un budget de 400 millions en 2021 (environ 32 euros net en moyenne par agent·e) et une hausse des rémunérations répartie en salaires et primes. Attention! Tout le monde ne toucherait pas cette augmentation.
De plus, le ministre comme le président de la République dans son discours de Rodez, sous entendent que la revalorisation ne pourrait se faire qu’en contrepartie d’une redéfinition des métiers (temps de travail, vacances...).

Une revalorisation individuelle ?

Qu’on ne s’y trompe pas ! Les promesses de revalorisation doivent être lues avec attention.
Selon les annonces du ministre, seule une partie des enseignant·es serait concernée par cette revalorisation puisqu’elle se ferait sous forme de primes au fur et à mesure que les enseignant·es seraient concerné·es par la bascule dans le nouveau système.
Cette démarche aurait pour effet d’opposer les personnels entre eux et d’accroître les inégalités femmes / hommes dans un ministère où elles représentent 70 % des effectifs.
Notre capacité à défendre nos retraites sera d’une importance cruciale pour préserver notre modèle social, il est possible de gagner, par l’action collective, pour construire une société plus juste.
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TOUTES ET TOUS PERDANTS ET LA JEUNESSE SACRIFIÉE ! (communiqué confédéral)

L’allocution du Premier Ministre confirme et aggrave les propositions contenues dans le rapport Delevoye.
La CGT constate que le gouvernement reste sourd aux exigences exprimées par les millions de salariés, jeunes, retraités, privés d’emploi, mobilisés massivement depuis des semaines et soutenus majoritairement par l’opinion publique.
C’est le choix du sacrifice de la jeunesse de notre pays qui est assumé par le gouvernement.
Le gouvernement non content de faire une réforme systémique annonce une modification des paramètres de départ en retraite dès l’année prochaine entrainant le recul de celui-ci.
Ainsi, toutes les classes d’âge et toutes les professions du public et du privé sont concernées par les mesures annoncées par le Premier ministre. Le gouvernement tente la division des salariés, y compris dans la même entreprise et la même profession.
Le gouvernement ne remet pas en cause le blocage des 3 leviers de financement que sont : les 14% du PIB consacré au financement, le plafonnement à 120 000 euros annuel des salaires soumis à cotisation et l’augmentation des recettes indispensables à l’amélioration du système actuel.
Cela dans un contexte où 6 millions de retraitables sont attendus d’ici 2042. Il apparait donc clairement que la variable d’ajustement serait la valeur du point et donc la baisse du niveau des pensions.
Par ailleurs, le gouvernement décide d’une réforme et confie aux « partenaires sociaux » le soin de sa mise en œuvre et d’en gérer les conséquences pour l’ensemble de la population, sous le contrôle des orientations budgétaires du gouvernement. Dès lors, ressurgissent les méthodes anti-démocratiques avec la volonté de vouloir passer par ordonnances et décrets des arbitrages essentiels pour l’avenir de nos retraites.
Le gouvernement maintient le cap sur la suppression des 42 régimes spéciaux et particuliers tout en précisant que certains secteurs bénéficieraient d’un traitement particulier. Cette mesure est aussi une négation de la reconnaissance de la  pénibilité au travail. La CGT revendique la prise en compte de la pénibilité du travail par des départs anticipés avant 60 ans pour les salariés du privé comme du public. 
Avec ces mesures, les femmes restent les grandes perdantes de cette réforme quoi qu’en dise le Premier ministre. La CGT exige la mise en place immédiate de l’égalité salariale entre les hommes et les femmes telle que la loi le prévoit déjà.
Ajoutons à cela, la tentative de recycler des mesures déjà existantes (minimum de pension à 85% du Smic (soit 1000 euros), pension de réversion, allocation vieillesse des parents au foyer,…) comme des avancées sociales.
Le Premier ministre avait prévenu qu’il n’y aurait pas d’annonces magiques, le contenu de sa prise de parole le confirme.
Il y a donc nécessité à amplifier et élargir le rapport de force et ce, dès demain, jeudi 12 décembre et mardi 17 décembre 2019.
Montreuil, le 11 décembre 2019
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mardi 10 décembre 2019

Communiqué UD CGT 50 du 10 décembre - appel au 12 et 17 décembre

https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://ekladata.com/R40KwLyB8sej1gPQDhJio1QxJGY/2019-12-10-COMMUNIQUE-ud-cgt-manche-10-decembre-et-apres.pdf

L’opposition à la réforme des retraites se confirme !

Avec 1 million de manifestants dans plus de 200 manifestations organisées ce mardi 10 décembre, c’est une nouvelle journée de mobilisation réussie alors même que cette date est apparue très récemment dans le calendrier après une première journée d’ampleur historique.
Enfermé dans son déni, le Gouvernement et sa majorité tenteront de réduire l’action d’aujourd’hui au seul nombre de manifestants présents dans les rues. Il apparaît clairement que l’opposition sur le fond de la réforme s’installe durablement dans l’opinion publique.

Ainsi, les actions de grève se multiplient dans des entreprises du secteur privé à l’instar des raffineries, dans les secteurs de l’Agro-alimentaire (Madrange, Danone, Bonduelle...) de la métallurgie (à l’instar d’Airbus, Téfal ...) ; dans l’énergie où les baisses de production sont importantes ; comme dans le secteur public où les taux de grévistes restent élevés amenant des fermetures d’écoles et d’administrations diverses.

L’excès de communication déployé par le Gouvernement pour tenter de désamorcer la situation est un échec, force est de constater que le monde du travail, de la jeunesse et des retraité.e.s se sont de nouveau massivement mobilisés ce jour pour exprimer leur volonté de bénéficier d’un régime de retraite solidaire et intergénérationnel à l’opposé du projet présidentiel. Allant même jusqu’à entraîner la mobilisation de secteurs professionnels peu enclin à la manifestation à l’instar des syndicats de la Police Nationale.

Au regard de cette journée, la CGT appelle celles et ceux qui ne se sont pas encore mobilisés à s’inscrire dans les prochaines mobilisations interprofessionnelles du jeudi 12 décembre et du mardi 17 décembre 2019.

Montreuil, le 10 décembre 2019
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samedi 7 décembre 2019

Communiqué CGT FO FSU Solidaires CNT MNL : Après le 5 décembre, déterminé́ -es pour gagner !


Département de la Manche – 6 décembre 2019 16h30

Les organisations syndicales CGT FO FSU Solidaires CNT et MNL se félicitent de l’ampleur des
mobilisations par la grève lancée ce 5 décembre dans la Manche et par la participation massive aux manifestations organisées partout dans le pays.
D’ores et déjà̀ de nombreuses reconductions de la grève sont lancées et d’autres sont prévues
dès ce vendredi, dans le privé et dans le public : SNCF, Orano, Education nationale, Santé publique et privée, Territoriaux etc.
Nos organisations syndicales appellent en conséquence le gouvernement à entendre le message envoyé́ par les salarié-es et la jeunesse et à prendre ses responsabilités.
Elles revendiquent le renforcement et l’amélioration du système actuel de retraite solidaire et
intergénérationnel.
Elles réaffirment leur refus d’un système par points dit universel qui immanquablement conduirait à une baisse des pensions et à devoir reculer encore l’âge de départ. C’est par l’amélioration de l’emploi, par la fin du chômage massif et de la précarité́ tout au long de la vie, par l’augmentation des salaires et l’égalité́ entre les femmes et les hommes, que la pérennité́ des retraites sera garantie.
Rendez-vous le mardi 10 décembre pour une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles à Cherbourg, Carentan, Saint-Lô, Coutances,  Granville, Avranches.
Les organisations CGT FO FSU Solidaires CNT et MNL appellent à renforcer et élargir encore la mobilisation par la grève et la reconduction de celle-ci là où les salarié-es le décident dès ce vendredi, ce week-end et lundi, ainsi qu’à participer aux initiatives, rassemblements, distributions de tract… organisées partout dans le département.

Communiqué de presse intersyndical du 6 décembre 2019

COMMUNIQUE DE PRESSE



Nos organisations, réunies en intersyndicale, se félicitent de l’ampleur des mobilisations par la grève lancée ce 5 décembre et par la participation massive aux manifestations organisées partout dans le pays.

Dans l’Éducation nationale en particulier, les personnels ont démontré par leur participation massive à la grève, 75% dans le second degré et 70% dans le premier degré, leur refus du projet de retraite universelle par points qui leur ferait perdre plusieurs centaines d’euros de pension quoi qu’en dise le ministre.
D’ores et déjà, des services, établissements et écoles reconduisent la grève ce 6 décembre, avec le soutien de nos organisations.
Le gouvernement doit retirer son projet et ouvrir de réelles négociations pour améliorer le système actuel de retraite et revaloriser les salaires des personnels.
Les organisations dénoncent toutes les formes de pressions et de répressions touchant les élèves et les personnels.

Nos organisations appellent l’ensemble des personnels à poursuivre les Assemblées générales et à élargir encore la mobilisation par la grève et la reconduction de celle-ci là où les salariés le décident dès ce vendredi, ce week-end et lundi.
Dans ce cadre nous appelons à faire du mardi 10 décembre une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles.

À la suite de la réunion intersyndicale interprofessionnelle prévue le 10 décembre au soir nos organisations syndicales se revoient le 11 décembre pour les suites rapides à donner au mouvement.

Paris, le 06 décembre 2019

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dimanche 1 décembre 2019

Tract de l'Union départementale CGT pour le 5 décembre

https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://ekladata.com/Q3p4H8QF2O17oIzgeWe0mNNmMOs/2019-11-18-tracts-salaires-5-decembre-2019-avec-manifs.pdf

COMMUNIQUE INTERSYNDICAL du 29 novembre 2019 - directions d'école



Communiqué intersyndical du 29 novembre 2019


Oui à la satisfaction des revendications pour les directions d’école !
Non au statut hiérarchique de directeur/directrice et aux regroupements d’écoles !

Le suicide de Christine Renon, l’émoi, la colère et les mobilisations provoquées par ce geste ont mis en exergue l’aggra-vation des conditions de travail des enseignant-e-s, et en particulier pour les directions d’école.
Le ministre a ainsi décidé de lancer un questionnaire à destination des 45.000 directeurs/directrice et de les inviter à des réunions avec leurs IEN… Le ministre ne serait-il pas informé des revendications pour les directions d’école ni des discus-sions déjà engagées entre son administration et les organisations syndicales depuis plusieurs années ?
Elles sont pourtant connues : (...)
►Une augmentation significative des quotités de décharge de direction
►Une aide administrative statutaire dans chaque école, contre l’utilisation des services civiques pour remplir ces missions
►Un réel allègement des tâches et le respect du décret de 1989 sur la direction d’école ainsi qu’une amélioration financière
►Des créations de postes à hauteur des besoins
Il ne tient qu’au ministre de répondre favorablement à ces demandes, et ce dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, et parce que c’est la volonté du ministre de nous enfermer dans ce débat, les organisations syndicales CGT Educ’action, SNUDI-FO et SUD Education réaffirment leur opposition au statut de directeur /directrice et à tout type de regroupement d’écoles de type EPEP (Etablissements Publics d’Enseignement Primaire) ou d’EPSF (Etablissements Pu-blics des Savoirs Fondamentaux), que la mobilisation avait contraint le ministre de retirer de sa loi sur « L’école de la confiance ».
Elles n’acceptent pas que le ministre utilise le suicide de notre collègue pour présenter cette création comme unique solution aux problèmes soulevés. La création d’un statut hiérarchique de directeur/directrice entraînerait en effet :
►La suppression de dizaines de milliers de postes de directeurs/directrices (et certainement d’adjoint-es) du fait des regroupements d’écoles ;
►Une augmentation des tâches des directeurs/directrices ayant accédé au statut du fait de leurs nouvelles respon-sabilités administratives et juridiques ;
►L’instauration d’un management digne des entreprises privées avec un-e supérieur-e hiérarchique dans les écoles.
Pour les organisations syndicales CGT Educ’action, SNUDI-FO et SUD Education c’est inacceptable. Cela renvoie à une conception du fonctionnement des écoles et du rôle de direction qui n’est pas la nôtre ni celle partagée par une large majorité des collègues.
Nos organisations syndicales CGT Educ’action, SNUDI-FO et SUD Education continueront à faire valoir les revendications des collègues et les nôtres auprès du ministre.
Elles appellent à la grève dès le 5 décembre pour l’abandon du projet Macron/Delevoye sur les retraites, mais aussi pour l’arrêt des réformes qui conduisent à l’aggravation des conditions de travail des enseignant-e-s et à la casse du service public d’éducation.Oui à la satisfaction des revendications pour les directions d’école !
Non au statut hiérarchique de directeur/directrice et aux regroupements d’écoles !
Le suicide de Christine Renon, l’émoi, la colère et les mobilisations provoquées par ce geste ont mis en exergue l’aggra-vation des conditions de travail des enseignant-e-s, et en particulier pour les directions d’école.
Le ministre a ainsi décidé de lancer un questionnaire à destination des 45.000 directeurs/directrice et de les inviter à des réunions avec leurs IEN… Le ministre ne serait-il pas informé des revendications pour les directions d’école ni des discus-sions déjà engagées entre son administration et les organisations syndicales depuis plusieurs années ?
Elles sont pourtant connues :
►Une augmentation significative des quotités de décharge de direction
►Une aide administrative statutaire dans chaque école, contre l’utilisation des services civiques pour remplir ces missions
►Un réel allègement des tâches et le respect du décret de 1989 sur la direction d’école ainsi qu’une amélioration financière
►Des créations de postes à hauteur des besoins
Il ne tient qu’au ministre de répondre favorablement à ces demandes, et ce dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, et parce que c’est la volonté du ministre de nous enfermer dans ce débat, les organisations syndicales CGT Educ’action, SNUDI-FO et SUD Education réaffirment leur opposition au statut de directeur /directrice et à tout type de regroupement d’écoles de type EPEP (Etablissements Publics d’Enseignement Primaire) ou d’EPSF (Etablissements Pu-blics des Savoirs Fondamentaux), que la mobilisation avait contraint le ministre de retirer de sa loi sur « L’école de la confiance ».
Elles n’acceptent pas que le ministre utilise le suicide de notre collègue pour présenter cette création comme unique solution aux problèmes soulevés. La création d’un statut hiérarchique de directeur/directrice entraînerait en effet :
►La suppression de dizaines de milliers de postes de directeurs/directrices (et certainement d’adjoint-es) du fait des regroupements d’écoles ;
►Une augmentation des tâches des directeurs/directrices ayant accédé au statut du fait de leurs nouvelles respon-sabilités administratives et juridiques ;
►L’instauration d’un management digne des entreprises privées avec un-e supérieur-e hiérarchique dans les écoles.
Pour les organisations syndicales CGT Educ’action, SNUDI-FO et SUD Education c’est inacceptable. Cela renvoie à une conception du fonctionnement des écoles et du rôle de direction qui n’est pas la nôtre ni celle partagée par une large majorité des collègues.
Nos organisations syndicales CGT Educ’action, SNUDI-FO et SUD Education continueront à faire valoir les revendications des collègues et les nôtres auprès du ministre.
Elles appellent à la grève dès le 5 décembre pour l’abandon du projet Macron/Delevoye sur les retraites, mais aussi pour l’arrêt des réformes qui conduisent à l’aggravation des conditions de travail des enseignant-e-s et à la casse du service public d’éducation.
 Montreuil, le 29 novembre 2019
Télécharger le communiqué intersyndical au format 

Souffrance au travail, inaction de l’employeur : une victoire de la CGT Éduc’action dans l’Académie d’Aix-Marseille !



Souffrance au travail, inaction de l’employeur :

une victoire de la CGT Éduc’action

dans l’Académie d’Aix-Marseille !

Le 18 novembre 2019, le tribunal administratif de Marseille a rendu son jugement suite à un recours initié par la CGT Éduc'action en novembre 2017 :
« Il est enjoint au recteur de l’Académie d’Aix-Marseille de prendre, en usant de son pouvoir d’organisation du service et de son pouvoir hiérarchique, toutes les mesures appropriées de nature à faire cesser les risques en matière de sécurité et de santé physique et mentale encourus par les agents (…), dans un délai de trois mois à compter de la notification du présent jugement. (…).
La République mande et ordonne au ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse en ce qui le concerne ou à tous huissiers de justice à ce requis en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties privées, de pourvoir à l’exécution de la présente décision ».
Depuis de trop nombreuses années, et malgré les multiples interventions de la CGT Éduc'action de l’Académie d’Aix-Marseille, les signalements de collègues en souffrance dans leur quotidien professionnel sont restés sans effet. Face à l’inaction de l’employeur, la CGT Éduc'action a donc décidé de passer à un cran au-dessus en déposant un recours au tribunal administratif de Marseille. 
La souffrance au travail est prégnante dans notre profession. LA CGT Éduc’action rappelle que les pratiques infantilisantes et autoritaires n’ont pas leur place dans le travail. Mais nous savons aussi combien la dégradation des conditions de travail avec la précarisation du salariat, l’intensification du travail, l’isolement dans et au travail, ont des répercussions sur la santé des collègues et alimentent la souffrance au travail avec parfois des répercussions tragiques.
Ce jugement est une très grande victoire pour les collègues victimes, pour l’ensemble de la profession, pour l’engagement militant. C’est un encouragement à poursuivre et à amplifier dans toutes les académies les mobilisations sur les questions de la santé au travail, composante à part entière de la santé publique. Ce jugement est aussi un rappel à l’ordre pour le ministère de l’Éducation nationale qui doit absolument prendre ses responsabilités pour améliorer les conditions d’exercice de tous ses personnels.
Montreuil, le 27 novembre 2019
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PEF 161


Sommaire :
p. 2 : Actualités : vers une explosion sociale d’ampleur !
p. 3 : Édito
p. 4 : Revalorisation RIFSEEP :
le compte n’est pas bon !
p. 5 : Direction d’école : une remise à plat nécessaire
p. 6 : Vers la fin programmée de l’Éducation prioritaire ?
p. 7 : AESH : une année sociale agitée
p. 8 : Réforme du baccalauréat «catastrophique»
p. 9 : Nouvelles menaces sur le diplôme
Apprentissage : amalgames dangereux...
p. 10 : Formation des personnels sauce Blanquer
Professeur·es documentalistes : deux ans après
p.11 à 14 : DOSSIER – Retraites : combattre
la régression sociale
p. 15 : Pour ne plus perdre sa vie à la gagner
p. 16 : Errare «mutatum» est, perseverare diabolicum
p. 17 : Violences sexistes et sexuelles au travail :
la CGT mène le combat !
La revue Travail Genre et Sociétés fête ses 20 ans !
p. 18 : LOI FONCTION PUBLIQUE : mise à mort
des commissions paritaires.
p. 19 : Rencontre : Elèna Blond Ktorides
p. 20 : FERC : un congrès motivant
p. 21 : Hommage : Élisabeth, tu nous manques
p. 22 : Les valeurs actuelles de l’acte II
p. 23 : R comme Retraite

Non-Titulaires Premier·ères victimes des contre-réformes !



Non-Titulaires

Premier·ères victimes des contre-réformes !

Le président Macron impose des réformes qui remettent en cause nos acquis et menacent la cohésion de notre société.
En promulguant début août, la loi dite de « modernisation de la Fonction publique », il affiche sa volonté de casse totale de la Fonction publique, en réduisant drastiquement les effectifs et en développant le re-cours massif aux emplois non-titulaires. Cette précarisation accrue va aggraver la dégradation du service public rendu aux usager·ères et développer un management par la pression et l’arbitraire.
Dans l’Éducation nationale, tous les corps sont désormais touchés par la précarité : enseignant·es, personnels de vie scolaire, AESH, personnels administratifs, infirmier·ères... Ces personnels sont trop sou-vent malmenés et peu considérés, touchés par le « mal‐droit » qui est synonyme d'angoisse au moment de leur réemploi ou pendant leur travail.
Cette année, à nouveau, de nombreux·euses non-titulaires se retrouvent dans des situations d’urgence sociale, sans emploi ou avec des temps de service incomplets, victime d’une simple gestion financière des administrations.
La CGT Éduc’action exige l’ouverture en urgence de négociations pour la mise en place d’un véritable plan de titularisation, sans condition de concours ni de nationalité.

dimanche 24 novembre 2019

Appel unitaire pour la mobilisation du 5 décembre.

https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://ekladata.com/vpHqkCc9qc4EPuH3X2TWwxUo85Y/appel-intersyndical-Manche-122019-valide-.pdf

Direction d’école : le ministre n’a pas pris la mesure de l’ampleur du malaise des personnels


Direction d’école : le ministre n’a pas pris
la mesure de l’ampleur du malaise des personnels

Le suicide de Christine Renon, directrice d’école à Pantin, avait provoqué une onde de choc dans l’Éducation nationale et auprès du grand public. Cet acte atroce avait souligné le mal-être persistant des professionnel·les de l’Éducation nationale et avait pointé les conditions de travail dramatiques des directeur·trices d’école.
Face à la situation, toutes les organisations syndicales avaient demandé au ministre Blanquer de répondre aux attentes des collègues pour que leurs conditions d’exercice et de vie s’améliorent. Aujourd’hui, plus d’un mois après le drame, le ministre annonce ses premières mesures et la CGT Éduc’action estime qu’elles ne sont pas à la hauteur de l’urgence exprimée et des conditions de travail dégradées.
Alors que des propositions syndicales concrètes ont été formulées et que la question de la direction est en débat depuis des années au ministère, JM Blanquer et son cabinet viennent d’annoncer qu’une journée de décharge supplémentaire sera octroyée d’ici décembre aux directeur·trices, qu’un questionnaire à destination de ces personnels est accessible pendant quelques semaines et qu’un comité de suivi national et local permettra d’avancer sur l’évolution du métier. Enfin, le ministre s’engage pour un moratoire, jusqu’à la fin de l’année civile, de toutes les enquêtes administratives auxquelles les directeur·trices doivent répondre régulièrement. 
La CGT Éduc’action dénonce des mesures qui ne sont que des pansements sur une plaie ouverte et persistante. Elle s’interroge tout d’abord sur la faisabilité de la mise en place des décharges supplémentaires sachant que les moyens en remplacement sont déjà insuffisants et largement sollicités dans la période ciblée. La CGT Éduc’action dénonce aussi un questionnaire qui n’est adressé qu’aux personnels de direction en place alors que chaque enseignant·e du premier degré est potentiellement un·e directeur·trice et a une vision de la mission. Nous dénonçons surtout un questionnaire qui oriente, de façon insistante et détournée, vers la création d’un rapport hiérarchique entre direction et adjoint·es alors que le ministère s’était engagé à ne pas le faire.
De façon plus générale, la CGT Éduc’action dénonce des mesures et décisions ministérielles qui visent exclusivement à parler des conditions de travail des seul.es directeur·trices alors que c’est bien l’ensemble des personnels qui souffre de la politique menée. Elle dénonce aussi une discussion biaisée autour de la direction qui a pour unique objectif la création d’un corps nouveau de direction d’école avec des prorogatives décisionnelles et une augmentation des indemnités. La CGT Éduc’action rappelle que ce n’est pas la réponse qu’attendent les enseignant·es. Ils-elles réclament un travail plus collégial et humain, davantage de respect de la part de l’Institution, et surtout moins de pressions hiérarchiques. On en est très loin aujourd’hui.
Montreuil, le 14 novembre 2019


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Résultats de l'enquête sur la réforme de la voie professionnelle


 
Les résultats de l'enquête menée par l'intersyndicale CGT, CNT, SNCL-FAEN, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUD Éducation, SNALC et le collectif « touche pas à mon LP » confirment que la réforme Blanquer de la voie professionnelle a des impacts négatifs immédiats sur le travail des personnels et élèves de lycée professionnel et ce, dès cette rentrée alors même que seules les classes de seconde bac pro et première CAP sont concernées.
91 % déclarent que cette réforme dégrade leurs conditions de travail. Ils et elles sont d'ailleurs déjà nombreuses et nombreux à avoir travaillé davantage cet été sur leur temps de repos. En cause, les nouveaux programmes dans toutes les disciplines générales et les nouveaux dispositifs, notamment la co-intervention et le chef-d'œuvre qu'ils dénoncent fortement. Les personnels sont 93 % à estimer que la réforme va dégrader les parcours scolaire et professionnel des jeunes car elle risque de diminuer la qualité des diplômes et les acquis nécessaires à leur citoyenneté. De plus, ils et elles sont 88,7 % à estimer être insuffisamment rémunéré-es au regard du travail effectué.
Dans le contexte dramatique que l'on connait où les épuisements professionnels sont nombreux, où des filières entières, comme GA, subissent de plein fouet les conséquences de choix politiques irresponsables, où des collègues commettent des actes irréparables, il est urgent que le ministre apporte des réponses concrètes à cette souffrance des personnels et retire la réforme de la voie professionnelle.
Dans l’Éducation nationale, le projet de réforme des retraites implique inéluctablement une baisse drastique des pensions. Pour contenir cette baisse, la seule piste évoquée par le ministère est de lier une évolution indemnitaire à une évolution des métiers et de nouvelles missions qui conduiraient à un allongement du temps annuel de travail. C’est un chantage que nous ne pouvons accepter alors même que la réforme en cours alourdit déjà la charge de travail des enseignant-es.
Pour nos organisations syndicales, c'est non ! Nos salaires doivent être augmentés sans condition par une revalorisation du point d’indice et de nos grilles salariales. Ce projet de réforme des retraites doit être abandonné.
C'est ensemble que nous devons nous mobiliser pour mettre un coup d'arrêt aux attaques que nous subissons !
C'est pourquoi, nos organisations syndicales CGT, CNT, FA-EN, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUD Éducation, SNALC et le collectif « touche pas à mon LP » appellent les personnels à préparer et réussir la grève interprofessionnelle du 5 décembre et à construire ses suites.
Paris, le 18 novembre 2019

Le Bac GA devient le Bac AGO… … mais le plan social continue !



Le Bac GA devient le Bac AGO…

… mais le plan social continue !

Alors qu’il refusait d’entendre les organisations syndicales depuis des années, le Ministère tire enfin le bilan de l’échec de la fusion des Bac Pro Secrétariat et Comptabilité. Le Bac GA devient le Bac « Assistant à la Gestion des Organisations et de leurs Activités (AGOrA) » avec un nouveau référentiel. Les compétences en accueil et le numérique sont renforcés. Le Ministère accepte d’entendre les retours de terrain des PLP et réintroduit des notions de comptabilité. Le développement du numérique pose la question de l’équipement et de la maintenance dans les établissements ainsi que celle de la formation des enseignants.
La remise en place d’un enseignement en comptabilité va dans le bon sens, mais pour améliorer l’insertion professionnelle des élèves il faut de vrais moyens pour accompagner les élèves vers le BTS.
Les Ateliers Rédactionnels sont remplacés par la co-intervention. D’après le ministère, le logiciel Cerise Pro disparaitrait, mais il n’y a pas d’allégement de la certification car il reste toujours autant de CCF.  Le nouveau référentiel sera construit en blocs de compétences. Cette disposition, qui alourdit la charge de travail des PLP, s’intègre complétement dans le cadre de la politique menée en matière de formation professionnelle. En effet dictée aujourd’hui par l’employabilité et l’individualisation, elle vient court-circuiter le diplôme qui devient de moins en moins un repère essentiel pour la reconnaissance de la qualification et le niveau de rémunération.
Avec l’acronyme AGO l’identification à un métier reste difficile. La fragilisation du GA se poursuit avec la mise en place de la famille de métier GA-Transport-Logistique.
La GA reste menacée et sans même observer les effets de ce nouveau bac, le Ministre poursuit le plan social. Il confirme la réduction, en 4 ans, de l’offre de 50% en GA. Celle-ci implique 1500 suppressions de postes : 1 000 départs en retraite non remplacés et environ 500 reconversions dont on sait déjà qu’elles sont compliquées.

Montreuil, le 18 novembre 2019
Télécharger le communiqué de presse en format

PEF 160 MUT


Sommaire :
p. 5 Dépôt des candidatures et formulation des voeux
p. 6 Suivi de la candidature
p. 7 Barèmes et types de demandes
p. 8 et 9 Stagiaires
p. 10 Affectation en éducation prioritaire
p. 11 Demandes au titre du Handicap
p. 12 à 15 Demandes à caractère familial
p. 16 et 17 Mouvement spécifique
p. 18 Directeur·trice délégué·e aux formations
p. 19 et 20 Outre-Mer (DOM, COM, POM)
p. 21 Tableau - Éléments de rémunération...
p. 22 Récapitulatif du calendrier
p. 23 Enseigner à l’étranger/Andorre
p. 24 Mouvement Premier degré
p. 25 Assistants Sociaux et Conseillers Techniques de Service Social
p. 26 à 28 Personnels administratifs
p. 28 Personnels ITRF et ATRF
p. 29 Nouvelles règles de gestion
p. 30 et 31 Coordonnées académiquesde la CGT Éduc’action

Mouvements 2020

  • 1er degré Mouvement 2020 second degré Notre encart "spécial mouvement 2020" du PEF n°161 avec toutes les explications sur le mouvement du 1er2nd degré, ATSS et sur les demandes de postes à l'étranger ou dans les DOM-COM-POM

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  • Mobilité des personnels du second degré : affectation des personnels enseignants, d'éducation et des psychologues de l'éducation nationale à Saint-Pierre-et-Miquelon - rentrée scolaire 2020 : note de service n° 2019-162 du 13-11-2019
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Épreuves communes de contrôle continu : précipitation dans la mise en œuvre du Bac maison. Il est temps de dire non !



Épreuves communes de contrôle continu :
précipitation dans la mise en œuvre du Bac maison.
Il est temps de dire non !

La mise en place du nouveau Bac Blanquer vient confirmer nos craintes. L’autonomie des établissements (que nous dénonçons depuis le début comme facteur d’inégalités) permettra avec la mise en place des épreuves E3C (épreuves communes de contrôle continu qui représentent 30 % de la note finale du Bac), d’avoir un Bac maison qui aggravera encore ces inégalités.
À cela, s’ajoute la précipitation et l’impréparation du ministère avec les premières épreuves qui vont commencer dès janvier prochain.
Lire la suite du tract  et télécharger au format 

Déclaration de la CGT-Éduc'action au CTM du 05 novembre 2019


Le système de retraites par points que tente d’imposer le président de la République est une remise en cause systémique de nos retraites qui sont basées sur un salaire socialisé et solidaire entre les générations.
Le passage à un système totalement individualisé où chaque salarié·e devra accumuler des points, dont la valeur pourra varier, tout au long de sa carrière constitue une profonde remise en cause de notre modèle social.
Les objectifs du gouvernement sont clairs, il s’agit de reculer l’âge de départ à la retraite avec le principe de décote selon un âge pivot (64 ans avec une hausse progressive) et de réduire le montant des pensions.
Alors que le nombre de retraité·es va augmenter, la part du PIB dédié aux retraites serait bloquée à 14 %, elle est déjà à ce jour de 13,8 %.
Dans les prochaines décennies, cela ne peut que conduire à une baisse générale des retraites pour la plupart des salarié·es.
Le mode de calcul proposé sur l’ensemble de la carrière (en intégrant les primes et les heures supplémentaires) en abandonnant le calcul sur les 6 derniers mois dans le public aura pour effet de niveler mécaniquement les retraites par le bas.
Les personnels du ministère de l’Éducation nationale seront particulièrement touchés par cette réforme en raison de la faiblesse de nos régimes indemnitaires et de la forte féminisation de notre ministère.
En effet, les femmes sont plus souvent à temps partiel et ce sont elles qui touchent le moins de primes.
Pour la CGT cette réforme est inacceptable et nous refusons tout dispositif basé sur la mise en place d’un système par points.
Par contre nous demandons toujours l’ouverture de négociations sur les salaires, le dégel de la valeur du point d’indice et une revalorisation de nos grilles salariales, pour lutter contre la paupérisation des fonctionnaires.
Pour contrer cette réforme et gagner de nouveaux droits, nous travaillons à la construction des mobilisations avec toutes les forces qui partagent ces points de vue, pour réussir la grève du 5 décembre et les suites indispensables qui seront nécessaires pour établir un rapport de force à la hauteur de ces enjeux historiques.
La loi Fonction publique modifie en profondeur les modalités de gestion des carrières des personnels, c’est la fin de toute transparence.
Pour la CGT Éduc’ action cette individualisation des carrières se fera au détriment de nos collègues.
Ce texte est une grave remise en cause de toute forme de dialogue avec les organisations syndicales, alors que dans bien des cas (avancements, mutations…), celui – ci se faisait avec l’administration au plus grand bénéfice des personnels.
Dans le cadre de ce CTM, nous souhaitons évoquer et avoir des réponses sur plusieurs sujets.
Une fois de plus, nous allons parler de la situation des AESH qui est toujours problématique dans certaines académies.
Nous constatons toujours la non-application de la circulaire AESH en qui concerne le calcul du temps de travail ou la mise en place des contrats de 3 ans.
Nous avons aussi pu observer de nombreux cas de quotités imposées à nos collègues sans aucune consultation.
De trop nombreux AESH sont toujours dans l’attente de leur avenant, certaines académies déclarent même ne pas être en mesure de donner une date pour leur signature, laissant leurs collègues sur des contrats inférieurs à 3 ans.
Nous demandons instamment à la DGRH de prendre les dispositions pour rétablir nos collègues dans leurs droits.
Sur la question de l’éducation prioritaire, nous rappelons notre demande de classement de certains lycées (généraux, technologiques et professionnels), cette mesure nous semble nécessaire pour améliorer les conditions d’études des élèves et de travail des personnels.
Un rapport a été remis aujourd’hui au ministre, pouvez-vous nous apporter des éléments concrets sur les suites qui seront données à ce rapport, particulièrement sur la situation des lycées, qui pourraient permettre de répondre à l’attente légitime de nos collègues.
Enfin, nous avons plusieurs interrogations concernant les départements d’outre-mer, la jurisprudence et les déclarations du président de la République à Mayotte, indiquent que le paiement de l’ISG devrait être versé aux néo titulaires de certains territoires d’outre-mer.
Pourriez-vous nous donner la position du ministre sur ce sujet ?
Nous sommes aussi très préoccupé·es par l’annonce du vice-recteur de Mayotte de la création d’un concours de recrutement local de professeur·es du second degré dans certaines disciplines.
Pouvez-vous nous indiquer la nature exacte de ce concours « local » et le calendrier d’une telle disposition ?
Dans le cas où vous confirmeriez cette information, un tel dispositif établi sans réelle concertation serait de notre point de vue plus que problématique.

La déclaration au format
 

mercredi 6 novembre 2019

Le 5 décembre, grève contre la réforme des retraites


CONTRE LE PROJET DE RÉFORME DES RETRAITES
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 05 DECEMBRE
Macron s’attaque de façon systémique à notre système de retraite. D’un système de salaire socialisé où chaque salariée verse une partie de son salaire (via les cotisations patronales et salariales) dans une caisse commune de redistribution (pour les retraites, la branche santé de la sécurité sociale…), le gouvernement veut un système à points totalement individualisé. .../...
CONTRE LE PROJET DE RÉFORME DES RETRAITES
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 05 DECEMBRE
Macron s’attaque de façon systémique à notre système de retraite. D’un système de salaire socialisé où chaque salariée verse une partie de son salaire (via les cotisations patronales et salariales) dans une caisse commune de redistribution (pour les retraites, la branche santé de la sécurité sociale…), le gouvernement veut un système à points totalement individualisé.

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Projet de réforme des retraites : c'est Non


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL

Les organisations syndicales CGT Éduc’action, Snes FSU, SNFOLC, SNCL Faen, Sud Éducation, SIES se sont réunies le 22 octobre 2019.
Elles considèrent que le projet de réforme Macron/Delevoye, de retraite par points constitue une régression majeure. .../...
COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL

Les organisations syndicales CGT Éduc’action, Snes FSU, SNFOLC, SNCL Faen, Sud Éducation, SIES se sont réunies le 22 octobre 2019.
Elles considèrent que le projet de réforme Macron/Delevoye, de retraite par points constitue une régression majeure.
Elles ont convenu d’élaborer un matériel commun, pour dans un premier temps informer les collègues et permettre aux militants et militantes des académies et départements d’organiser des heures d’information syndicale et des assemblées générales communes, de faire des tournées d’établissements pour préparer et réussir ensemble la grève interprofessionnelle du 05 décembre et ses suites.
C’est pourquoi, elles appellent les personnels à décider collectivement des suites à donner à cette journée de grève.
Elles continueront à se rencontrer, à échanger régulièrement pour construire, avec les personnels, le rapport de forces nécessaire pour gagner le retrait de ce projet.
Paris, le 24 octobre 2019


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AESH : Mobilisation Nationale le 20 novembre 2019



 AESH, ne restons pas isolé·es
Le 20 novembre, en AG et dans la rue
Pour la revalorisation et un statut !

Avec l’intersyndicale nationale, la CGT Éduc’action et son collectif national AESH appellent les personnels à construire la mobilisation pour faire avancer leurs droits et exiger dignité, amélioration du salaire et des conditions de travail, reconnaissance et statut.


Salaires non versés, acomptes ridicules, non réemploi, dégradation des conditions d’emploi et de travail, …  cette rentrée est la pire connue par les AESH. Le ministre continue pourtant de minimiser la situation et prétend avoir amélioré les conditions d’emploi des AESH. Si la situation est si dramatique, c’est parce que les AESH restent dans une précarité maximale depuis des années, sans statut ni reconnaissance salariale.
Ce traitement indigne, les AESH ne l’acceptent plus !
Depuis la rentrée, ils et elles s’organisent et se mobilisent : audiences, rassemblements et grèves se sont succédés dans de nombreuses académies. L’heure est à développer et faire converger ces actions.
L’intersyndicale nationale appelle à participer à une nouvelle journée de mobilisation nationale le 20 novembre 2019 pour porter les revendications des AESH dans les rectorats, DSDENs et au ministère.
Dans tous les départements, réunissons-nous en assemblée générale pour réussir cette journée, donner de la visibilité aux mobilisations et préparer la suite. Pour la CGT Éduc’action, cette journée du 20 novembre s’inscrit dans un processus d’actions à construire, tant que le ministre n’entendra pas les revendications des AESH.

Télécharger le tract du Collectif National CGT Educ'Action en format

AESH Rentrée chaotique : promesses non tenues, précarité maintenue




Rentrée chaotique :
promesses non tenues, précarité maintenue
Mobilisation massive des AESH le 20 novembre 2019

Contrairement aux promesses gouvernementales pour une rentrée 2019 placée “sous le signe de la maturité et de la réussite”, les accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH) vivent une dégradation de leurs conditions de travail : temps incomplets subis, non-renouvellements massifs, salaires non versés avec des acomptes souvent indécents, affectations aberrantes, attente insupportable des documents administratifs, services de gestion saturés.

Malgré nos alertes répétées, la flexibilité imposée par la mise en place des PIAL aggrave la situation des AESH. La circulaire AESH du 5 juin 2019 est détournée de ses objectifs : non-respect des 5 semaines reconnaissant le travail invisible, augmentation du temps de travail sans revalorisation du salaire, obligation de formation pendant les vacances et hors-temps scolaire. De plus, la poursuite de la mutualisation forcenée des moyens AESH pour gérer le manque de recrutements, nuit à un accompagnement de qualité et aux conditions de travail.
Dans ce contexte, les démissions se multiplient : c’est la conséquence entre autres du travail hors temps scolaire qui pénalise les mères isolées et les AESH ayant un cumul d’emploi.
Depuis la rentrée, un peu partout en France, les AESH s’organisent et se mobilisent. NOUS EXIGEONS :  Le réemploi de tou·tes les AESH ;  Pour une meilleure gestion des AESH, des personnels administratifs en nombre et formés : pour des contrats et avenants à jour, des salaires versés, des affectations en fonction des situations des AESH, … ;  Le maintien des accompagnements individuels dans le respect des notifications MDPH ;  L’arrêt de la mutualisation forcée aggravée par les PIAL ;  Une véritable prise en compte du travail invisible. L’organisation des activités connexes doit être gérée par l’AESH ;  Une formation professionnelle de qualité sur le temps de travail, initiale, continue, spécifique et qualifiante ;  La fin du recrutement par les EPLE ;  La création du nombre d’emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins ;  Une revalorisation immédiate des salaires ;  La création d’un véritable statut de la Fonction Publique pour les AESH ;
Nous appelons les AESH et les organisations syndicales à poursuivre et à développer les actions locales. Nous appelons à participer à une nouvelle journée de mobilisation nationale intersyndicale le 20 novembre 2019 pour porter les revendications des AESH.
Localement, les AESH se réuniront en AG pour débattre ensemble des suites de la mobilisation et se rassembleront devant les DSDEN, rectorats avec demande d’audience pour porter leurs légitimes revendications. Un rassemblement aura lieu devant le Ministère de l’Éducation nationale, l’intersyndicale demandera une audience au ministre.
Paris, le 15 octobre 2019

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