mardi 26 octobre 2021

Non, JM Blanquer n’est pas la République !

 

 

 

Non, JM Blanquer n’est pas la République !

La CGT Éduc’action sait depuis longtemps que Jean-Michel Blanquer a un problème avec les personnels de son ministère et avec des notions pourtant importantes comme la liberté pédagogique, la laïcité et le statut général de la fonction publique.

Il vient de franchir une nouvelle limite en menaçant les enseignant·es qui auraient un « problème avec les valeurs de la République ». C’est inacceptable.

Inacceptable de laisser entendre que les personnels auraient un problème avec la République, les pointant une nouvelle fois du doigt et les livrant à la vindicte de celles et ceux qui tentent d’imposer la peur et la haine de l’autre dans le débat public. Inacceptable de se réfugier derrière les « valeurs de la République » pour faire passer sa propre vision d’une laïcité quasi mystique, instrumentalisée pour disqualifier de fantasmé·es « islamogauchistes » abreuvé·es d’idéologie « woke ».

Les enseignant·es n’ont pas de problème avec les valeurs de la République. Elles et ils respectent la loi en suivant les programmes, quoi qu’elles ou ils puissent en penser. Bref elles et ils font leur travail.

En revanche, les enseignant·es, comme n’importe quel·les citoyen·nes, peuvent effectivement être en désaccord avec les réformes de leur ministre, avec son idéologie et avec le mépris qu’il affiche trop souvent à leur égard. Nous rappelons d’ailleurs que le statut de la fonction publique est attaché à la conception de fonctionnaire citoyen·ne dont découlent certaines libertés permettant aux fonctionnaires de manifester leur opposition à la politique ministérielle.

La CGT Éduc’action condamne fermement les menaces à peine voilées du ministre. Elle lui rappelle que la République ne se réduit pas à sa vision idéologique et réactionnaire. Elle lui rappelle également qu’il n’est pas irréprochable sur la question de la laïcité puisqu’il continue de favoriser l’enseignement privé catholique (budget, intégration dans l’éducation prioritaire…). Elle continuera à s’opposer pied à pied à ses réformes élitistes de tri social et à sa politique autoritariste à l’encontre des personnels et des élèves. 

Montreuil, le 20 octobre 2021

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Communiqué de presse unitaire suite à l'action AESH de la Manche du 19 octobre 2021

 



A cherbourg en Cotentin, le 20 octobre 2021

Objet : communiqué de presse de l'IS, la FCPE et des personnels AESH


Aux journalistes de la rédaction,

L'absence de l'Inspectrice d'Académie à l'audience demandée ce mardi 19 octobre par l'Intersyndicale et les AESH est un mépris envers les personnels AESH et une preuve de mépris pour les familles ainsi que pour les droits des élèves pour qui les AESH sont indispensables . Ces même personnels ont un statut précaire et un salaire à peine supérieur à 700€ pour un temps partiel imposé de 24h par semaine.
Ce mardi 19 octobre, jour d'appel national, cette délégation n'a pu porter ses revendications dans un cadre collectif et dénoncer la dégradation des conditions de travail des personnels dans ce département qui se dit 100% inclusif.
L’État, et par conséquent la DSDEN, pour de nombreuses situations, est hors la loi, en ne respectant pas les notifications de la MDA et se sert de la mise en place des PIAL pour masquer ce scandale.
L'Inspectrice d'Académie, en limitant la délégation à 4 personnes, n'a pas permis une expression collective et représentative. Par conséquent, l'Intersyndicale CGT éduc', FO, FSU, SUD éducation ainsi que les personnels AESH présents et l'association des parents d'élèves la FCPE ont décliné ces modalités et sollicitent une nouvelle audience, respectueuse d'un réel dialogue social, en présence de l’Inspectrice d’Académie .

L'Intersyndicale, la FCPE et l'ensemble des personnels AESH
réunis ce mardi 19 octobre devant la DSDEN de la Manche

Pour un vrai statut, pour un vrai salaire qui permette de vivre dignement

1, 2, 3, 4ème jour de grève et d’action : Les AESH restent déterminé·es dans leurs revendications

 

 

 

1, 2, 3, 4ème jour de grève et d’action : Les AESH restent déterminé·es dans leurs revendications

 

Mardi 19 octobre, les AESH avec les personnels de l’Éducation nationale ont démontré que la mobilisation s’intensifie, le nombre de grévistes progresse. Ils et elles ont manifesté, se sont rassemblés en assemblée générale, ont été reçu·es (ou pas) en audience. Il a été fait la démonstration aujourd’hui que l’heure n’est ni à la résignation ni à l’acceptation d’une grille indiciaire minable.

En France, ce sont plus de 80 rassemblements et manifestations avec plus de 3000 personnes réunies devant le ministère. Dans les Bouches-du-Rhône pas moins de 9 rassemblements, des centaines de personnels à Bordeaux, Lyon, Toulouse, Clermont-Ferrand, Lille, Beauvais, Chalon-surSaône, Limoges, Nantes, Laval, Montpellier, Nancy, Perpignan, Béziers, Nice, Toulon, Grenoble, Caen, Châteauroux, Poitiers, Reims, Quimper et dans bien d’autres départements : les AESH sont déterminé·es à faire entendre leur colère.

Des audiences refusées ou accordées mais se cantonnant à des réponses stériles ont été suivies ou précédées d’assemblées générales. Les AESH réaffirment qu’ils·elles sont des professionnel·les devant réaliser des gestes techniques, adopter des postures expertes pour contribuer à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Ils·elles ne sont ni ATSEM, ni animateur·trices jeunesse et sport, ni aides à domicile ni agent·es d’entretien, ni agent·es administratif·ves, ils·elles ont un métier qui doit être reconnu par le salaire et le statut.

Les revendications restent identiques : création d’un véritable statut de la Fonction publique avec une augmentation des rémunérations sur toute la carrière, garantie de la possibilité de contrats à temps complet, abandon des PIAL et la politique de mutualisation des moyens, recrutement massif permettant aux élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement à la hauteur des besoins.

Les AESH se prononcent fortement pour une poursuite du mouvement. Les différentes actions rendent visibles leurs conditions de travail et de rémunération. Force est de constater que le rapport de force se construit progressivement. L’intersyndicale ne manquera pas de se réunir très rapidement pour continuer à soutenir la construction du mouvement.

Montreuil, le 20 octobre 2021

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samedi 16 octobre 2021

19 octobre AESH en grève

 

 

 

19 octobre AESH en grève

UNE RENTREE 2021 CATASTROPHIQUE

 

  • Généralisation des PIAL avec une gestion déshumanisée de l’inclusion : changements d'affectation ou d’emploi du temps arbitraires et soudains, de plus en plus d'élèves/ AESH, multiplication des établissements d’intervention, non- respect du cadre des missions, organisation du flou de la chaine hiérarchique souvent assorti de pressions, informations partielles ou fausses sur les questions de droits des AESH ;
  • Nouvelle grille indiciaire devenant caduque après quelques semaines seulement et l’augmentation du SMIC au 1er octobre alors que la précédente (2019) n’est toujours pas appliquée dans  beaucoup d’académies ;

  • Toujours pas de rattrapage indiciaire applicable au 1er septembre ;

  • Indemnité compensatrice de la CSG toujours pas versée…

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vendredi 1 octobre 2021

Pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail Toutes et tous mobilisé·es le 5 octobre

 

 

 

Pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail

Toutes et tous mobilisé·es le 5 octobre

 

Alors que le gouvernement occupe l’espace médiatique pour nous enfermer dans des débats autour des questions sanitaires ou sécuritaires, ce sont bien les revendications sociales et salariales qui sont au cœur des préoccupations des personnels en cette rentrée sociale. Face à la précarisation de l’Éducation (perte du pouvoir d’achat, recours aux personnels précaires…), il y a urgence à construire une forte mobilisation pour rompre avec les politiques d’austérité, obtenir sans attendre des revalorisations salariales importantes et sans contrepartie ou stopper la dégradation de nos conditions de travail.

Revalorisations salariales « historiques »… Vraiment? 

JM Blanquer vante des augmentations de salaires «historiques». Pourtant, sa « prime d’attractivité » est très insuffisante pour rattraper le décrochage salarial lié à l’effet combiné du gel du point d’indice, de l’inflation et de l’évolution des cotisations sociales. La CGT Éduc’action dénonce autant son montant que sa forme (indemnitaire et non indiciaire) car sa « durée de vie » ne dépendra uniquement que de la volonté des prochains gouvernements. Elle laisse donc un goût amer aux collègues dont beaucoup n’auront plus de perspective d’augmentation. Enfin, que dire une fois de plus de de cette politique indemnitaire sources de concurrence et d’inégalités femmes/hommes par essence.

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DIRECTION d’ÉCOLE Loi Rilhac - Proposition Macron à Marseille

 

 

DIRECTION d’ÉCOLE

Loi Rilhac - Proposition Macron à Marseille

 

Une seule et même logique

Créer du contrôle et des supérieur·es hiérarchiques

Le passage en seconde lecture à l’Assemblée nationale de la proposition de loi Rilhac est l’occasion pour les parlementaires, soutenu·es par le gouvernement, de franchir un nouveau cap  dans les attaques formulées à l’encontre de la direction d’école.

Revue de détails et explications...

Beaucoup de promesses, deux seules certitudes

- Encadrer et contrôler au plus près les personnels enseignants des écoles
- Casser les statuts de la Fonction publique et les règles de gestion des personnels

 

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Égalité femmes-hommes : énorme enjeu de l’Éducation nationale !

 

 

 

Égalité femmes-hommes : énorme enjeu de l’Éducation nationale !

 

"on a l’illusion que le statut général des fonctionnaires serait

une garantie suffisante du respect de l’égalité"

L’égalité entre les femmes et les hommes est trop souvent considérée comme acquise. A fortiori dans la Fonction publique, on a l’illusion que le statut général des fonctionnaires serait une garantie suffisante du respect de l’égalité entre les femmes et les hommes. Or il n’en est rien, en raison des stéréotypes et des critères de gestion qui sont discriminants. En 2015, 62 % des agent·es de la Fonction publique sont des femmes (46 % dans le secteur privé), mais les filières, corps et/ou cadres d’emplois à prédominance féminine sont sous-valorisés, y compris à qualification et diplôme égaux. La liste des inégalités est longue : non-mixité des métiers et des filières, plafonds et parois de verre, précarisation des emplois féminisés, recours accru à l’emploi non titulaire, temps partiel soi-disant choisi ou temps non complet très féminisé, régime indemnitaire inégalitaire, rémunérations et retraites plus faibles, carrières et avancements grignotés, etc. Une approche spécifique s’impose, pour que la CGT soit la CGT de tous et toutes les agent·es de la Fonction publique.

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Projet ministériel d’évaluation des lycées GT

 

 

 

 Projet ministériel d’évaluation des lycées GT 

Le contrôle continu en pratique... 

Depuis 2018, Parcoursup organise la sélection généralisée pour l’accès à l’enseignement supérieur. Ce changement aurait eu des impacts sur les pratiques d’évaluations dans nos établissements, même avec le maintien du baccalauréat en contrôle final, mais la mise en œuvre du contrôle continu accentue la logique du « bac maison », des pressions sur les personnels et du stress des élèves. C’est pourquoi il est fondamental d’abroger Parcoursup autant que le contrôle continu au lycée. En attendant, avec l’annonce de la nécessité d’élaborer un « projet d’évaluation » (PE) par établissement en cette rentrée, il est important de prendre de la hauteur sur les questions d’évaluation. Ce guide propose aussi des outils de défense concrets dans les établissements contre le passage en force de ces projets qui vont restreindre notre liberté pédagogique et accentuer le rôle d’exécutant∙es que le ministère veut nous assigner. 

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