En janvier 2023, le ministère nous annonce la suppression de la technologie en 6e mettant en péril de nombreux postes car diminuant de plus ou moins 25 % le nombre d’heures de cours pour cette discipline. Ces heures ont servi à la mise en place d’un dispositif plus que contesté d’accompagnement des élèves en français et en mathématiques. Dans la foulée, une compensation de cette perte pour la technologie a été promise lors de la mise en place de nouveaux programmes sur le cycle 4 dès la rentrée 2024. Les postes devaient être préservés pour l’année 2023/2024 en vue de celle-ci.
Janvier 2024, l’heure prise à la technologie disparaît tout simplement des emploi du temps, c’est ainsi des milliers d’heures de cours dont les élèves sont privés et dont l’état fait l’économie.
Février 2024, les programmes de technologie applicables dès septembre 2024 sont publiés et aucun moyen horaire supplémentaire n’y est prévu.
En conséquence, de nombreux établissements voient des suppressions de postes en technologie. Certains de ces établissement se retrouvent même sans titulaire. C’est donc des dizaines de professeurs de technologie qui se retrouvent victimes de mesures de carte scolaire n’ayant plus de poste fixe pour la rentrée prochaine.
Sur le plan éducatif, les élèves et les établissements perdent une ressource essentielle dans le monde actuel. Qui peut prétendre pouvoir se passer de la technologie ?
Sur la plan humain, les professeurs de technologies voient, dans un silence absolu de leurs différents supérieurs, disparaître leur matière. Beaucoup vont se retrouver sans affectation et sans aucun espoir d’amélioration à l’avenir.
A l'échelle de l'académie de Normandie, aujourd'hui, c'est environ 25 professeurs de technologie qui perdent leur poste et sont convoqués au rectorat pour cette raison. Ils ignorent complètement ce qui les attend l'an prochain.
Les professeurs de technologie veulent avoir des réponses sur l’avenir de leur discipline et être considéré en tant qu’être humain plutôt que variable d’ajustement.
La CGT éduc'action dépose des préavis de grève qui couvrent toutes les initiatives de mobilisation, notamment actuellement dans les collèges attaqués de toutes parts.
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