En annonçant le 2 avril 2015 le nouveau
calendrier scolaire pour les trois années à venir, la ministre de
l’Éducation nationale avait souhaité apaiser le climat autour de cette
question qui est très souvent source de crispation...
Dès cette annonce, la CGT
Éduc’action avait dénoncé le manque de concertation et de transparence
dans la prise de décision ainsi que le poids des lobbys économiques qui
avaient conduit aux propositions faites lors du Conseil Supérieur de
l’Éducation (CSE) du 10 avril 2015. Ces nouveaux calendriers, qui
commencent tous en août, ne prennent en compte ni les conditions de
travail des personnels ni les conditions d’étude des élèves.
Dans ces conditions, la proposition de
calendrier scolaire a été repoussée à une très large majorité (48
contre, 14 pour, 8 abstentions). La CGT Éduc’action a bien entendu voté contre.
Face à cette situation d’échec,
la ministre de l’Éducation nationale a choisi de passer en force et de
publier au Journal Officiel du 17 avril 2015 le nouveau calendrier
scolaire.
La création d’une nouvelle commission
spécialisée du CSE chargée des calendriers scolaires est une annonce
vide. Les commissions spécialisées déjà existantes auraient pu être les
instances de concertation et d’échanges préalables.
La CGT
Éduc’action réaffirme que le calendrier scolaire doit avant tout être
pour l’École et qu’il doit favoriser les apprentissages et les
conditions de travail des personnels. Dans ces conditions, tout doit
être fait pour que l’alternance 7-2 semaines soit respectée. Cela passe
entre autre par la suppression du zonage et donc revenir sur le cadre
légal inscrit dans le Code l’Éducation.
Montreuil, le 17 avril 2015
Le communiqué au format
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