Dans sa note d'information publiée au
mois de mai 2015, la Direction de l'Évaluation, de la Prospective et de
la Performance (DEPP) du ministère de l'Éducation nationale fait le
constat que "le recours aux enseignants non-titulaires a fortement
augmenté ces dix dernières années". Selon les chiffres de la DEPP, 7,5 %
des enseignant-e-s du second degré public sont non-titulaires, soit une
augmentation de 2,6 points en dix ans. La DEPP note que certains
niveaux recrutent plus de non-titulaires que d'autres (11,7 % de
non-titulaires en LP), certaines disciplines étant un vivier de la
précarité (25,7 % de non-titulaires en génie civil, 47,3 % dans les
métiers d'art). Par ailleurs, la DEPP note "une population féminisée et
jeune, fréquemment à temps incomplet"...
La CGT
Éduc'action ne cesse de dresser ce tableau de la précarité. On pourrait
y ajouter l'arrivée massive de non-titulaires dans le premier degré,
jusqu'alors plutôt épargné et que 39 % des personnels administratifs,
techniques, d’encadrement, d’éducation, d’orientation et d’assistance
éducative sont non-titulaires (61 % sont d'ailleurs à temps incomplet).
La seule réponse donnée par le
gouvernement actuel est le prolongement de deux ans du plan Sauvadet dit
de titularisation, plan qui prouve d'année en année sont inefficacité.
La CGT
Éduc'action exige que le gouvernement mette réellement fin à la
précarité dans l'Éducation nationale. Le seul plan de titularisation
juste pour les personnels et efficace pour le Service public d'Éducation
: la titularisation de toutes et de tous, sans condition de concours ni
de nationalité.
Montreuil, le 18 mai 2015.
Le communiqué au format
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