Le Président de la République a été élu en 2012 autour de 4 engagements majeurs :
- Inverser la courbe du chômage
- Renégocier la politique européenne et notamment le pacte de stabilité
- Réduire les déficits publics
- Relancer la croissance
- Inverser la courbe du chômage
- Renégocier la politique européenne et notamment le pacte de stabilité
- Réduire les déficits publics
- Relancer la croissance
Après 2 ans et demi, le constat est sans appel et les salariés, les citoyens en paient chaque jour, les conséquences.
Aujourd’hui, le Premier ministre a affirmé que gouverner, c’était résister. Mais résister à qui ?
M. VALLS vient de confirmer le cap qu’il suit depuis 5 mois et qui
donne les résultats que tout le monde connait. Davantage de chômage,
moins de pouvoir d’achat, réduction des services au public dans les
administrations, à l’hôpital et dans l’enseignement… il s’inscrit dans
la feuille de route écrite par le MEDEF, qui lui a valu une ovation des
patrons lors de leur université d’été. S’il est moins expressif devant
la représentation nationale et les français, les mêmes objectifs
demeurent. Cela passe par toujours plus d’aides publiques aux
entreprises dont 80 % vont directement dans les poches des actionnaires
contrairement à ce qu’il affirme. La CGT rappelle que le montant total
de ces aides s’élève à 220 milliards d’euros, chaque année.
Le Premier ministre n’annonce aucune mesure sociale pour les
salariés. Annoncer des baisses de cotisations sociales en guise de
maintien de pouvoir d’achat est une supercherie et un nouveau coup
contre la protection sociale.
Il tente, par contre, un tour de passe-passe vis-à-vis des retraités
les plus modestes avec l’augmentation de 8 euros par mois du minimum
vieillesse, une mesure déjà annoncée au mois d’août dernier. En
atteignant 800 euros par mois, le revenu minimum vieillesse reste
toujours à 177 euros en dessous du seuil de pauvreté.
UNE RAISON DE PLUS POUR AGIR A L’APPEL DES SYNDICATS DE RETRAITES, LE 30 SEPTEMBRE PROCHAIN.
La France a besoin d’une autre politique économique et sociale que
celle mise en œuvre aujourd’hui. C’est pourquoi la CGT propose,
notamment, des mesures urgentes sur la protection sociale, les salaires,
les minimas sociaux, les pensions de retraite et le traitement des
fonctionnaires, avec l’augmentation immédiate du SMIC à 1700 euros, une
véritable politique de formation et d’apprentissage pour l’emploi dans
les services publics et l’industrie, et le retour de la retraite à 60
ans.
Résister aux projets du MEDEF et du gouvernement, proposer des
alternatives efficaces pour sortir de la crise, c’est l’ambition et
l’objectif que souhaitent construire la CGT avec l’ensemble des
salariés.
C’est le sens de la journée d’actions et de manifestations du 16 octobre prochain.
Montreuil, le 16 septembre 2014
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