Le ministère vient de dévoiler la
répartition, par académie, des 1 082 réseaux de l’éducation prioritaire
(732 REP et 350 REP+).
Avant la publication définitive, début 2015, de la liste des établissements concernés, on connait déjà les sorties et les entrées prévues (12 académies avec baisse de dotation, et 15 avec augmentation)...
Avant la publication définitive, début 2015, de la liste des établissements concernés, on connait déjà les sorties et les entrées prévues (12 académies avec baisse de dotation, et 15 avec augmentation)...
La CGT
Éduc’action a toujours revendiqué l’utilisation de critères objectifs
pour l’établissement de la carte de l’éducation prioritaire. En
conséquence, elle exige que l’indice social utilisé par le ministère
soit rendu public. En attendant, l’opacité règne et rien ne permet donc
d’assurer qu’une réelle équité ait guidé la répartition annoncée.
Prend-on en compte l’indice de chaque
établissement -et donc pourquoi une annonce en deux temps- ou une
moyenne par bassins ou académies au risque de noyer les disparités
locales ? Les sorties du dispositif sont-elles guidées par une évolution
réelle du public scolaire ou, plus vraisemblablement, par les
contraintes budgétaires et la volonté de limiter le nombre de réseaux à
l’existant ?
La CGT
Éduc’action s’oppose aussi à la volonté ministérielle de multiplier les
hiérarchies intermédiaires, avec l’annonce de l’augmentation du nombre
de coordonnateurs et référents et du triplement de leur indemnité
spécifique.
Elle continue surtout de revendiquer le maintien des lycées dans l’éducation prioritaire : puisque le ministère se vante de la mise au point de son indice social, qu’il l’applique aux lycées, notamment les lycées professionnels.
Elle continue surtout de revendiquer le maintien des lycées dans l’éducation prioritaire : puisque le ministère se vante de la mise au point de son indice social, qu’il l’applique aux lycées, notamment les lycées professionnels.
Pour la CGT
Éduc’action, l’éducation prioritaire ne doit pas être un laboratoire
des politiques libérales mais bien un moyen de donner plus à ceux qui en
ont moins. Elle rappelle également que la priorité, reste la prise en
compte des difficultés sociales. Surtout, elle demande une réelle
refondation de l’Éducation prioritaire qui ne se contente pas d'en
rétrécir le champ, mais qui consiste à mettre en œuvre une politique
ambitieuse en termes de moyens.
Cela passe par :
- une diminution des effectifs et des maxima par classe fixés nationalement,
- des critères objectifs et transparents pour définir les écoles et établissements relevant de l’éducation prioritaire,
- la prise en compte de ces critères pour le maintien ou l’entrée des lycées généraux, technologiques et professionnels dans la carte de l’éducation prioritaire,
- l’abandon du socle commun et de la politique d’autonomie des établissements, et le maintien de la liberté pédagogique des équipes ;
Cela passe par :
- une diminution des effectifs et des maxima par classe fixés nationalement,
- des critères objectifs et transparents pour définir les écoles et établissements relevant de l’éducation prioritaire,
- la prise en compte de ces critères pour le maintien ou l’entrée des lycées généraux, technologiques et professionnels dans la carte de l’éducation prioritaire,
- l’abandon du socle commun et de la politique d’autonomie des établissements, et le maintien de la liberté pédagogique des équipes ;
Dans ces conditions, la CGT Éduc’action combattra, aux côtés des personnels, toute sortie illégitime d’un établissement de l’éducation prioritaire.
Montreuil, le 26 septembre 2014
Le communiqué au format
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