Alors que la réforme des rythmes scolaires doit désormais s’appliquer
sur l’ensemble du territoire, la fronde gagne dans tous les rangs,
qu’il s’agisse :
Des
professionnels, qui alertent le gouvernement depuis des mois sur le
fait que cette réforme n’est pas aboutie et pose plus de problèmes
qu’elle n’en règle, en créant de la surprécarité pour les personnels et
en ne reconnaissant pas la nécessité de formations indispensables aux
missions dévolues.
Des
parents, qui s’inquiètent à la fois sur les conditions d’accueil des
leurs enfants, mais aussi sur les coûts nouveaux générés par la mise en
œuvre de la réforme.
Des enseignants, qui ont fait remonter leurs inquiétudes quant au bouleversement du rythme de l’enfant et de la disparité des modalités d’accueil selon les territoires …
Des Maires, qui subissent de plein fouet l’impact budgétaire qu’implique cette réforme dans des budgets déjà fragilisés par la crise et le désinvestissement progressif de l’état.
Des associations de parents d’élèves, qui pointent la désorganisation totale de l’école subie par les enfants et les familles.
Des enseignants, qui ont fait remonter leurs inquiétudes quant au bouleversement du rythme de l’enfant et de la disparité des modalités d’accueil selon les territoires …
Des Maires, qui subissent de plein fouet l’impact budgétaire qu’implique cette réforme dans des budgets déjà fragilisés par la crise et le désinvestissement progressif de l’état.
Des associations de parents d’élèves, qui pointent la désorganisation totale de l’école subie par les enfants et les familles.
La seule réponse du gouvernement, quel que soit le ministre en poste,
Vincent PEILLON, puis Benoit HAMON et maintenant Najat
VALLAUD-BELKACEM, consiste à confirmer que la réforme doit se mettre en
place contre vents et marées.
Depuis l’annonce de ce projet de réforme les organisations syndicales
représentatives des différents champs de professionnels concernés, ont
tenté d’alerter le gouvernement sur les manques constatés dans cette
réforme, confuse et incomplète, qui n’a pas réglé la question des
répartitions de compétences entre l’Éducation nationale, les
Collectivités locales et les structures intervenant dans le cadre des
activités périscolaires.
Force est par ailleurs de constater que cette réforme accentue les
disparités entre les territoires et signe la fin du principe de gratuité
de l’école qui nous est cher.
Depuis des mois, nous nous efforçons d’alerter le gouvernement sur
les difficultés constatées : des mouvements ont été organisés, des
contrepropositions ont été faites, des délais supplémentaires
sollicités, qui auraient sans doute permis de prendre en compte les
différents paramètres traités de façon trop superficielle. Mais rien n’y
a fait, le gouvernement fait la sourde oreille et affiche une attitude
jusqu’au-boutiste.
Les sondages opérés par les différents médias mettent en évidence que
cette réforme telle qu’elle se met en œuvre, rassemble plus de 60% de
mécontentements.
Le gouvernement doit entendre ces voix et accepter de remettre en
chantier cette réforme, pour construire, avec les partenaires concernés,
une réforme ambitieuse, cohérente, en écho aux besoins des enfants.
Télécharger au format PDF- Communiqué de la Fédération CGT des Services publics | Réforme des rythmes scolaires : la grande Récré !
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