Nous avons donné l’appréciation générale de la CGT
sur le contexte économique et sur la mise en œuvre du pacte
d’austérité, nous avons réaffirmé que le rôle d’opérateur de l’État
passe par une réorientation des fonds donnés au patronat, au profit des
services publics.
La
généralisation de la réforme des rythmes scolaires est pour nous
catastrophique, en raison des dangers de la tutelle des collectivités,
de l’affaiblissement des missions de l’école et des inégalités
territoriales créées.
La
dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des
personnels enseignants et des collectivités territoriales est pour nous
inacceptable.
La CGT demande toujours l’abrogation de la réforme et l’ouverture de discussions pour une autre réforme.
La
ministre n’a pas répondu à notre demande et s’est limitée à annoncer
qu'une évaluation des dispositifs dérogatoires (prévus par la circulaire
Hamon) serait faite et que d’autres évaluations de la réforme seraient
réalisées par l’Inspection générale sur la base des synthèses des
comités de suivi.
Le rétablissement des postes RASED n'est toujours pas d'actualité contrairement aux promesses faites par ses prédécesseurs.
Sur
l’Éducation prioritaire, nous avons interrogé la ministre sur le flou
concernant les conditions de sortie ou d’entrée dans le dispositif. Elle
nous a rappelé qu'une dotation supplémentaire de 350 millions d’euros
allait permettre le maintien du nombre de réseaux.
Elle a aussi indiqué, pour les
établissements qui sortent du dispositif, une clause de sauvegarde de 3
ans permettant de maintenir leurs moyens.
Pour
les lycées, nous avons réitéré notre demande de publication des bilans
des réformes mises en place sous le précédent quinquennat, STI2d, Bac
Pro 3 ans. Elle nous a annoncé que la DGESCO travaille sur ces bilans et
qu'ils seront rendus publics début 2015.
La CGT Éduc'action
a fait part de l’inquiétude des personnels dans le contexte des
annonces gouvernementales sur l’apprentissage, celles-ci répondent de
plus en plus aux souhaits du MEDEF.
Nous n’avons pas obtenu de réponses sur ce qui concerne les grandes orientations gouvernementales.
La ministre s’est contentée de se déclarer sensible aux questions de l’Enseignement professionnel.
La CGT
Éduc'action a également fait part à la ministre de ses inquiétudes sur
le bon déroulement des élections professionnelles et plus précisément
sur la baisse du taux de participation, en raison du maintien du vote
électronique.
La CGT Educ'action considère que la ministre ne pourra pas faire l’économie du bilan de ce type de scrutin après deux élections.
Montreuil, le 24 octobre 2014
Le communiqué au format
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