« Avec le projet de loi de financement de la
Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015, le gouvernement s’en prend encore
aux familles, avec une nouvelle amputation de 700 à 800 millions d’euros
sur la branche famille », viennent d’exprimer ce vendredi 3
octobre, dans une déclaration, les administratrices et administrateurs
CGT de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF). Ils ont
annoncé qu’ils voteraient contre le PLFSS 2015.
« C’est une conséquence directe des 30
milliards d’exonérations de cotisations familiales consenties aux
employeurs. Ces mesures annoncées visent à réduire les dépenses ; et ce
n’est certainement pas fini », s’inquiètent-ils. Décryptage de la CGT.
• Réforme du congé parental
La réforme accorderait un congé paritaire aux deux conjoints, soit dix-huit mois chacun. Le gouvernement table sur le fait que les pères n’opteront pas plus qu’hier, pour le congé parental, d’où une économie générée qui serait d’environ 400 millions d’euros.
Si la volonté réelle du gouvernement était d’impliquer plus les pères, il conviendrait en premier lieu d’augmenter l’indemnité compensatrice de la perte de revenus versée durant ce congé. Or, ce n’est pas le cas, 97% des bénéficiaires du CLCA sont des femmes, salariées précaires pour une partie d’entre elles, qui ont des salaires inférieurs à celui de leur conjoint. Le non-choix s’impose donc au couple, qui lui aussi « fait des comptes », au-delà de toute autre considération !
Alors que la création de places en modes d’accueil de qualité, avec des horaires adaptés à toutes les familles, ainsi qu’aux besoins des enfants marque le pas ; la réduction du congé parental constitue un mauvais coup pour l’accès ainsi que le maintien des femmes dans l’emploi.
• La prime à la naissance
Cette prime de 923 euros versée sous conditions de ressources, en fin de grossesse, est actuellement identique pour chaque enfant.
Elle restera inchangée pour le premier né, mais sera divisée par trois pour les naissances suivantes à partir du 1er janvier 2015 au prétexte fallacieux que les familles sont déjà équipées après le premier enfant : c’est faire abstraction des besoins nouveaux en matière de logement et d’équipements familiaux générés par de nouvelles naissances. C’est une baisse de pouvoir d’achat conséquente, alors que les montants des allocations familiales correspondent de moins en moins à une compensation digne des dépenses engagées quotidiennement par les parents pour l’entretien et l’éducation de leurs enfants.
• Des aides pour l’accueil de l’enfant en baisse
Le barème déterminant le montant du complément de libre choix du mode de garde va passer de trois à quatre tranches, avec pour objectif de diviser par deux l’aide versée aux familles considérées par le gouvernement comme les plus riches.
Mais à partir de quel niveau de ressources une famille peut être considérée comme aisée, surtout quand les couples sont biactifs, ce que prône le gouvernement ?
Encore une fois, le travail des femmes est déconsidéré et pénalisé cette fois-ci lorsqu’elles occupent des emplois plus qualifiés
• La majoration des allocations familiales retardée
Les allocations familiales sont versées à toutes les familles ayant plus d’un enfant, et sont augmentées de 64,47 € par mois dès que le deuxième enfant atteint l’âge de 14 ans.
En décalant cette prestation aux 16 ans de l’enfant, cette nouvelle coupe évaluée à 1500 euros par enfant pénalisera les familles alors que les besoins d’équipements scolaires interviennent de plus en plus tôt.
• La prestation pour l’accueil du jeune enfant rognée
En versant dorénavant cette prestation au début du mois suivant la naissance de l’enfant, le gouvernement rogne discrètement un mois sur les trente-six pendant lesquels elle était jusqu’à présent versée. Il n’y a pas de petit profit, c’est lamentable.
• Réforme du congé parental
La réforme accorderait un congé paritaire aux deux conjoints, soit dix-huit mois chacun. Le gouvernement table sur le fait que les pères n’opteront pas plus qu’hier, pour le congé parental, d’où une économie générée qui serait d’environ 400 millions d’euros.
Si la volonté réelle du gouvernement était d’impliquer plus les pères, il conviendrait en premier lieu d’augmenter l’indemnité compensatrice de la perte de revenus versée durant ce congé. Or, ce n’est pas le cas, 97% des bénéficiaires du CLCA sont des femmes, salariées précaires pour une partie d’entre elles, qui ont des salaires inférieurs à celui de leur conjoint. Le non-choix s’impose donc au couple, qui lui aussi « fait des comptes », au-delà de toute autre considération !
Alors que la création de places en modes d’accueil de qualité, avec des horaires adaptés à toutes les familles, ainsi qu’aux besoins des enfants marque le pas ; la réduction du congé parental constitue un mauvais coup pour l’accès ainsi que le maintien des femmes dans l’emploi.
• La prime à la naissance
Cette prime de 923 euros versée sous conditions de ressources, en fin de grossesse, est actuellement identique pour chaque enfant.
Elle restera inchangée pour le premier né, mais sera divisée par trois pour les naissances suivantes à partir du 1er janvier 2015 au prétexte fallacieux que les familles sont déjà équipées après le premier enfant : c’est faire abstraction des besoins nouveaux en matière de logement et d’équipements familiaux générés par de nouvelles naissances. C’est une baisse de pouvoir d’achat conséquente, alors que les montants des allocations familiales correspondent de moins en moins à une compensation digne des dépenses engagées quotidiennement par les parents pour l’entretien et l’éducation de leurs enfants.
• Des aides pour l’accueil de l’enfant en baisse
Le barème déterminant le montant du complément de libre choix du mode de garde va passer de trois à quatre tranches, avec pour objectif de diviser par deux l’aide versée aux familles considérées par le gouvernement comme les plus riches.
Mais à partir de quel niveau de ressources une famille peut être considérée comme aisée, surtout quand les couples sont biactifs, ce que prône le gouvernement ?
Encore une fois, le travail des femmes est déconsidéré et pénalisé cette fois-ci lorsqu’elles occupent des emplois plus qualifiés
• La majoration des allocations familiales retardée
Les allocations familiales sont versées à toutes les familles ayant plus d’un enfant, et sont augmentées de 64,47 € par mois dès que le deuxième enfant atteint l’âge de 14 ans.
En décalant cette prestation aux 16 ans de l’enfant, cette nouvelle coupe évaluée à 1500 euros par enfant pénalisera les familles alors que les besoins d’équipements scolaires interviennent de plus en plus tôt.
• La prestation pour l’accueil du jeune enfant rognée
En versant dorénavant cette prestation au début du mois suivant la naissance de l’enfant, le gouvernement rogne discrètement un mois sur les trente-six pendant lesquels elle était jusqu’à présent versée. Il n’y a pas de petit profit, c’est lamentable.
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