Samedi 11 octobre est une journée d’action européenne contre les
Accords de Libre-Echange négociés par la Commission Européenne avec le
Canada (Comprehensive Economic and Trade Agreement – Accord économique
et commercial global) et les Etats-Unis (Transatlantic Free Trade
Agreement – Accord de partenariat transatlantique). 173 évènements,
manifestations, actions sont déjà recensés à ce jour dans 18 pays
d’Europe.
La CGT est opposée aux négociations menées actuellement et appelle
ses militants à s’opposer à la signature de ces accords en rejoignant
les manifestations organisées à Paris ou en région (liste des actions
consultable sur www.collectifstoptafta.org).
Ces accords sont une menace pour l’emploi, la démocratie et nos modèles de société.
L’ALENA, accord de libre-échange entre les Etats-Unis, le Canada et
le Mexique devait permettre de créer des emplois. Ce sont en réalité des
dizaines de milliers qui ont été supprimés de part et des d’autres des
frontières…
Le CETA, préfiguration de l’accord avec les Etats-Unis, prévoit que les
multinationales puissent porter plainte contre les Etats par le biais de
tribunaux privés si elles estiment que ceux-ci entravent leur activité.
Ainsi Philip Morris réclame des milliards de dollars à l’Australie et
l’Uruguay parce que ces pays ont mis en place des politiques anti-tabac…
Dans le TAFTA, ce sont nos modèles de société qui sont visés par une
harmonisation des normes environnementales, sanitaires, sociales entre
les Etats-Unis et l’Europe.
Les droits du travail, les libertés syndicales, seront considérés comme
des contraintes au libre commerce et seront nivelés par le bas…
Un accord commercial devrait entériner comme objectif le plein
emploi, le travail décent et de meilleures conditions de vie pour tous.
Il devrait être l’occasion de tirer vers le haut le droit du travail,
d’entraver les violations des droits fondamentaux, amener à la
ratification des conventions internationales de l’Organisation
Internationale du Travail. La protection de l’environnement et le
respect des conventions environnementales internationales devraient
également être érigés comme critères incontournables ainsi que la
garantie juridictionnelle des Etats en matière de règlements des
différends.
Aucune de ces revendications n’étant prise en compte, la CGT appelle
ses militants à rejoindre les manifestations du samedi 11 octobre 2014.
Montreuil, le 8 octobre 2014
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