La journée de mobilisation du 17 mars à l’initiative des organisations de jeunesse a été une réussite.
Les jeunes, très concernés par ce projet de loi, se sont fortement mobilisés avec le soutien des organisations de salarié-es.
La preuve est faite que les annonces du
Premier ministre pour aménager la loi travail n’ont visiblement pas
convaincu et ce malgré l’offensive gouvernementale largement relayée...
Les jeunes doivent pouvoir manifester et
se réunir librement. Le gouvernement doit respecter leurs droits et non
multiplier les obstacles.
Le débat sur la loi est loin d’être
terminé. La réécriture du texte ne touche pas au cœur du projet qui
contient toujours de multiples régressions.
Ce nouveau projet de texte ne répond
donc pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les
salarié-es et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation.
La création d’emplois de qualité ne peut pas être synonyme de la casse
du code du travail mais nécessite en revanche un changement de politique
économique et sociale.
Le gouvernement doit retirer son projet, entendre les propositions alternatives portées par les organisations de jeunesse et de salarié-es et en discuter avec elles.
Le gouvernement doit retirer son projet, entendre les propositions alternatives portées par les organisations de jeunesse et de salarié-es et en discuter avec elles.
Fortes de la réussite de cette journée,
les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires,
UNEF, UNL, FIDL appellent les jeunes et les salarié-es à poursuivre et
amplifier la mobilisation dès le 24 mars prochain, jour de la
présentation du projet de loi au conseil des ministres.
Ce sera une nouvelle étape avant la
puissante journée de grève et de manifestations du 31 mars pour obtenir
le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et
protections collectives.
Jeudi 17 mars 2016
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