Deux projets de loi sont en cours pour leur « faire la peau » :
- Le sinistre projet de réforme du code du travail.
- La proposition de loi Forissier discutée au Sénat émanant du groupe « des Républicains ».
Il s’attaque particulièrement aux temps de travail des jeunes apprenti-e-s mineur-e-s (dès 15 ans) en mettant hors-jeu l’inspection du travail : Les 10 heures de travail par jour et le passage de 35 à 40 heures hebdomadaires deviennent possibles, sans contrôle.
Il fait suite aux deux décrets, dénoncés par la CGT, publiés en 2015 déréglementant la protection des apprenti-e-s mineur-e-s exposé-e-s à des situations de travail dangereuses.
La proposition de loi Forissier instaure le démantèlement de la formation initiale par apprentissage
Cette proposition de loi va encore plus loin et risque d’alimenter le projet El Khomri lors des débats législatifs à venir.
Il affiche clairement l’ambition de dévaloriser et segmenter les diplômes de l’Education nationale en mettant fin à la reconnaissance de diplômes nationaux sur l’ensemble du territoire.
Le but : favoriser le démantèlement des classifications et déconnecter les salaires des qualifications pour satisfaire le patronat dans son désir de baisser le soit disant « coût du travail ».
Dans le même temps, la régionalisation de toute l’orientation, des lycées professionnels et en prime la privatisation totale des CFA permettent au Medef de formater à sa main l’enseignement professionnel.
Apprenti-e-s et lycéen-ne-s professionnel-le-s, une seule réponse la mobilisation !
La CGT revendique un statut et une nouvelle grille de salaires pour tou-te-s les apprenti-e-s, une revalorisation de toute la formation initiale professionnelle garantie par l’État.
Construisons un autre avenir pour la jeunesse tous ensemble dans les luttes à venir.
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