dimanche 27 mars 2016
Appel du Conseil National de l’Union réuni du 21 au 23 mars 2016 à Dourdan
Projet de loi Travail : ni amendable, ni négociable
Nous sommes toutes et tous concerné-es !
Nous sommes toutes et tous concerné-es !
La CGT
Éduc'action, réunie en Conseil National du 21 au 23 mars 2016, tient à
réaffirmer son opposition totale au projet de loi Travail. Ce recul
historique dans la relation entre les salarié-es et les patrons est une
remise en cause des normes et réglementations nationales, entreprise par
entreprise...
La CGT
Éduc'action appelle tous les personnels de l'Education nationale à se
mobiliser par la grève, y compris reconductible, avec la jeunesse dans
un cadre interprofessionnel pour obtenir le retrait de cette loi. Les
agents publics sont également concernés.
Le statut des fonctionnaires est certes
dérogatoire mais pas sans lien avec le Code du travail dont les
principes fondamentaux s'appliquent aux agents publics.
Après le Code du travail, le statut
général de la fonction publique sera sans aucun doute la prochaine cible
des politiques libérales.
Plus de cent-vingt ans de luttes, de combats, d’actions syndicales ont permis de construire des garanties collectives pour les salarié-es. L’histoire sociale et syndicale de notre pays, c’est l’histoire du progrès social contre le capitalisme, contre les privilèges du pouvoir de l’argent.
Plus de cent-vingt ans de luttes, de combats, d’actions syndicales ont permis de construire des garanties collectives pour les salarié-es. L’histoire sociale et syndicale de notre pays, c’est l’histoire du progrès social contre le capitalisme, contre les privilèges du pouvoir de l’argent.
Le texte porté par le gouvernement reprend toutes les revendications patronales et libérales.
La colonne vertébrale de ce texte, c’est
la fin de la hiérarchie des normes et du principe de faveur, la
dérogation permanente qui conduit à remettre en cause, par exemple, les
35 h et, au-delà, la durée légale du travail. L’argumentaire du
gouvernement repose sur un mensonge, celui qui considère que les droits
des salarié-es sont coupables de la montée du chômage. Dans le pays des
droits de l’homme, ce gouvernement veut faire croire que les droits et
les libertés syndicales sont responsables du chômage. En fait, ils
veulent imposer toujours plus de flexibilité pour les salarié-es et
donner toujours plus de sécurité aux patrons. Leur liberté, c’est notre
aliénation et notre exploitation !
Ce ne sont pas les salarié-es mais bien les capitalistes qui sont responsables d’une aggravation de la situation de l’emploi, de la précarisation et de la paupérisation de millions de jeunes, de retraité-es de salarié-es. Ce sont les milliards d’aides versés au patronat sans aucune contrepartie qui manquent pour l’investissement, l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat, la création d’emplois, l’amélioration de nos services publics et de notre sécurité sociale.
Ce ne sont pas les salarié-es mais bien les capitalistes qui sont responsables d’une aggravation de la situation de l’emploi, de la précarisation et de la paupérisation de millions de jeunes, de retraité-es de salarié-es. Ce sont les milliards d’aides versés au patronat sans aucune contrepartie qui manquent pour l’investissement, l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat, la création d’emplois, l’amélioration de nos services publics et de notre sécurité sociale.
Nous demandons le retrait total du
projet de loi Travail dicté par le MEDEF à ce gouvernement qui veut
subordonner la citoyenneté des salarié-es aux seuls désirs de leurs
employeurs. Les « reculs » annoncés ne sont que des miettes laissées à
des syndicats au service du patronat pour affaiblir le mouvement pour le
retrait du projet de loi.
La CGT Éduc'action
appelle à amplifier les luttes revendicatives en exigeant
l’augmentation des salaires, en exigeant une réduction du temps de
travail, un retour à l’âge de départ en retraite à 60 ans qui sont de
vraies réformes progressistes. Elle appelle à se mobiliser aussi pour
une véritable augmentation des salaires dans la Fonction publique, bien
plus que les 0,6 % + 0,6 % annoncés alors que les agents publics ont
perdu plus de 13 % de pouvoir d'achat depuis 2000 : c'est 400 euros pour
toutes et tous qu'il faut en urgence !
La CGT
Educ'action appelle à participer à toutes les initiatives en cours, en
particulier le 24 mars 2016, à être massivement en grève le 31 mars 2016
et à poursuivre la mobilisation jusqu’au retrait de la loi Travail.
L'appel du CNU au format
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Action,
Publication CGT éduc'action
Loi travail - Communiqué commun CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Comme les 9 et 17 mars, étudiant-es, lycéen-nes,
salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es ont montré ce jour toute
leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail.
Les organisations signataires rappellent que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.
Les modifications apportées par le gouvernement au projet de loi Travail ne changent rien à l’affaire : le texte présenté au conseil des ministres reste toxique pour les salarié-es d’aujourd’hui et de demain. De toute évidence, ce texte ne permettra pas les créations nécessaires d’emplois, généralisera la précarité et aggravera les inégalités professionnelles notamment envers les femmes et les jeunes. C’est ce que montre l’exemple des pays européens ayant suivi cette voie.
Dans ce contexte où l’emploi et les salaires restent des préoccupations majeures, il est urgent de développer des emplois stables, de qualité, et de nouveaux droits sociaux.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser par la grève et à participer massivement aux manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.
A l’issue de la journée du 31, le gouvernement doit répondre. Si tel n’était pas le cas, les organisations signataires inviteront les salarié-es et les jeunes à débattre la poursuite de l’action dans les jours suivants et à renforcer les mobilisations, y compris par la grève et les manifestations.
Les organisations signataires appellent d’ores et déjà le gouvernement à les recevoir pour prendre en compte leurs revendications et les mobilisations massives et répétées.
Paris, le 24 mars 2016
Les organisations signataires rappellent que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.
Les modifications apportées par le gouvernement au projet de loi Travail ne changent rien à l’affaire : le texte présenté au conseil des ministres reste toxique pour les salarié-es d’aujourd’hui et de demain. De toute évidence, ce texte ne permettra pas les créations nécessaires d’emplois, généralisera la précarité et aggravera les inégalités professionnelles notamment envers les femmes et les jeunes. C’est ce que montre l’exemple des pays européens ayant suivi cette voie.
Dans ce contexte où l’emploi et les salaires restent des préoccupations majeures, il est urgent de développer des emplois stables, de qualité, et de nouveaux droits sociaux.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser par la grève et à participer massivement aux manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.
A l’issue de la journée du 31, le gouvernement doit répondre. Si tel n’était pas le cas, les organisations signataires inviteront les salarié-es et les jeunes à débattre la poursuite de l’action dans les jours suivants et à renforcer les mobilisations, y compris par la grève et les manifestations.
Les organisations signataires appellent d’ores et déjà le gouvernement à les recevoir pour prendre en compte leurs revendications et les mobilisations massives et répétées.
Paris, le 24 mars 2016
Stop aux provocations et violences policières - La CGT exige la justice sociale
La France est-elle encore une République où chaque citoyen peut exercer pleinement ses droits d’expression ?
C’est la question légitime que l’on est en droit de se poser après les nombreux incidents survenus hier.
Les pouvoirs publics doivent être les garants de l’Etat de droit et, avant tout, assurer la protection de chacun, qu’il exerce son droit à manifester ou à s’organiser.
La vague de répression que subissent les militants syndicaux depuis des années prend de l’ampleur et a franchi une nouvelle étape.
Après la violence des choix patronaux (licenciements, chantage à l’emploi, etc.) et l’utilisation de l’appareil judiciaire pour faire taire toute contestation, nos gouvernants n’ont pas trouvé d’autres solutions que l’agression des manifestants par les forces de l’ordre.
Les inégalités sociales se creusent et suscitent l’exaspération de toute la population.
C’est par la réponse aux besoins de justice sociale que se trouve la solution et non par le mépris, la répression et la violence.
La CGT condamne les violences et provocations policières qui ont eu lieu dans et en marge des manifestations de ce jeudi 24 mars.
Elle condamne les arrestations sommaires et garde à vue dont sont victimes de nombreux manifestants et dirigeants syndicaux.
Elle condamne avec fermeté l’arrestation violente du jeune lycéen de l’établissement Bergson et la mise en garde à vue du secrétaire général de l’Union départementale CGT du Doubs.
La CGT exprime toute sa solidarité avec les victimes de ses violences.
La CGT appelle tous les salariés à venir exercer leurs droits constitutionnels dans les actions de grève et de manifestations du 31 mars.
Il s’agit, dès à présent, de continuer à tout mettre en œuvre pour préparer, avec la jeunesse, les actifs et les retraités, dans l’unité la plus large, cette journée de grève et de manifestation qui d’ores et déjà s’annonce de grande ampleur.
Montreuil, le 25 mars 2016
C’est la question légitime que l’on est en droit de se poser après les nombreux incidents survenus hier.
Les pouvoirs publics doivent être les garants de l’Etat de droit et, avant tout, assurer la protection de chacun, qu’il exerce son droit à manifester ou à s’organiser.
La vague de répression que subissent les militants syndicaux depuis des années prend de l’ampleur et a franchi une nouvelle étape.
Après la violence des choix patronaux (licenciements, chantage à l’emploi, etc.) et l’utilisation de l’appareil judiciaire pour faire taire toute contestation, nos gouvernants n’ont pas trouvé d’autres solutions que l’agression des manifestants par les forces de l’ordre.
Les inégalités sociales se creusent et suscitent l’exaspération de toute la population.
C’est par la réponse aux besoins de justice sociale que se trouve la solution et non par le mépris, la répression et la violence.
La CGT condamne les violences et provocations policières qui ont eu lieu dans et en marge des manifestations de ce jeudi 24 mars.
Elle condamne les arrestations sommaires et garde à vue dont sont victimes de nombreux manifestants et dirigeants syndicaux.
Elle condamne avec fermeté l’arrestation violente du jeune lycéen de l’établissement Bergson et la mise en garde à vue du secrétaire général de l’Union départementale CGT du Doubs.
La CGT exprime toute sa solidarité avec les victimes de ses violences.
La CGT appelle tous les salariés à venir exercer leurs droits constitutionnels dans les actions de grève et de manifestations du 31 mars.
Il s’agit, dès à présent, de continuer à tout mettre en œuvre pour préparer, avec la jeunesse, les actifs et les retraités, dans l’unité la plus large, cette journée de grève et de manifestation qui d’ores et déjà s’annonce de grande ampleur.
Montreuil, le 25 mars 2016
Le Petit Cahier N°38
Publication nationale 1° degré de la Cgt Educ'Action
N°38 Mars 2016
Sommaire :
N°38 Mars 2016
Sommaire :
Editorial | p1 |
Com’ ministérielle | p2 |
Bienveillance ? | p3 |
108 heures | p4 |
Fin des circonscriptions ? | p5 |
Rythmes scolaires | p6 |
Classes bilangues | p8 |
Fermeture d’écoles | p9 |
EREA | p10 |
M@gistère | p11 |
Frais de déplacement | p11 |
Loi sur le travail | p12 |
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Premier Degré,
Publication CGT éduc'action
Lettre de l'intersyndicale second degré à la Ministre sur la circulaire de rentrée
Paris, le 24 mars 2016
Madame la Ministre,
Vous proposez ce jour à quelques
organisations syndicales, sélectionnées sur des bases ne correspondant à
aucun critère objectif, de travailler avec vos services le projet de
circulaire de rentrée.
Cette méthode faisant fi de la représentativité syndicale est un signal négatif supplémentaire envoyé aux représentants des personnels, et partant, aux personnels eux-mêmes...
Cette méthode faisant fi de la représentativité syndicale est un signal négatif supplémentaire envoyé aux représentants des personnels, et partant, aux personnels eux-mêmes...
Par ailleurs, alors que nos
organisations (SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SNFOLC, SNETAAFO,
SFSDPEP-FO, CGT, CGT enseignement privé, SNALC-FGAF, SNCL-FAEN,
SIES-FAEN, CNGA CFE-CGC, SUD Solidaires, SUNDEP-Solidaires) vous
alertent depuis un an sur les conséquences néfastes de la réforme
collège 2016 dans les établissements, le projet de circulaire décline la
mise en oeuvre de la réforme sans qu’aucune réponse n’ait été donnée
aux organisations syndicales ni aux personnels quant à leurs
interrogations.
Nous le redisons : un tel mépris pour
celles et ceux dont vous avez reconnu à maintes reprises l’engagement au
service de la réussite de leurs élèves est non seulement injuste, mais
totalement inefficace pour l’avenir du système éducatif et pour la
jeunesse de notre pays.
Nous sollicitons de nouveau une audience
afin de vous exposer les raisons de notre demande d’abrogation de la
réforme collège 2016 et l’ouverture de discussions sur d’autres bases.
Veuillez agréer, Madame la Ministre, l'expression de notre haute considération.
L'intersyndicale du second degré
La lettre intersyndicale au format
Déclaration des fédérations de l’éducation nationale
Après le succès des mobilisations du 9
mars, le gouvernement a été contraint de faire des premières concessions
sur la loi El-Khomri par exemple sur le temps de travail des apprentis
tout en leur enlevant par ailleurs certaines mesures protectrices sur
leurs conditions de travail. Il maintient néanmoins l’axe général de son
projet : l’inversion de la hiérarchie des normes pour remettre en cause
toutes les garanties collectives. Il maintient sa volonté de tout
définir au niveau de l’entreprise là où le rapport de forces est le plus
défavorable aux salariés...
Toutes les réformes du gouvernement sont
marquées de cette orientation : remettre en cause le cadre national et
les garanties collectives ; elles sont aussi marquées par un refus de
discuter sur les revendications exprimées par les salariés et leurs
organisations. La montée en puissance de la mobilisation de la jeunesse
qui s’est exprimée ce 17 mars est un refus évident de ces régressions
que le gouvernement continue à promouvoir dans l’Education nationale
comme dans le droit du travail.
Le réforme du collège et celle des
rythmes scolaires, les lois d’autonomie de gestion des Universités (LRU)
ou la création des COmUE aboutissent en effet aussi à remplacer les
normes et réglementations nationales par des règles locales au niveau
des collectivités, des établissements et des services. Les fédérations
de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et la recherche
FERC-CGT, FAEN, FGAF, SUD
Education, FNEC FP-FO confirment en conséquence leur soutien à
l’intersyndicale du second degré qui continue d’exiger l’abrogation de
la réforme du collège, et elles condamnent le mépris dont la ministre
fait preuve pour l’intersyndicale par son refus obstiné d’entendre les
représentants syndicaux.
Les fédérations refusent le détricotage
des droits collectifs garantis par les statuts nationaux au prétexte de
les faire rentrer dans un « compte personnel d’activités » (CPA).
Les fédérations de l’Education nationale FERC-CGT,
FAEN, FGAF, SUD Education, FNEC FPFO considèrent que le retrait de la
loi-travail serait un point d’appui pour la satisfaction de toutes les
revendications, notamment en matière de salaires les annonces de
l’augmentation de 1,2% du point d’indice ne répondant en rien aux
revendications des personnels.
Les fédérations FERC-CGT,
FAEN, FGAF, SUD Education, FNEC FP-FO appellent les personnels à se
réunir en assemblées générales dans les établissements et services pour
préparer la grève interprofessionnelle du 31 mars pour le retrait du
projet de loi El-Khomri. Elles soutiennent les initiatives prises d’ici
au 31 mars pour amplifier la mobilisation en particulier celles prises
par les organisations syndicales étudiantes et lycéennes qui défendent
l’avenir de la jeunesse.
Le 21 mars 2016
La déclaration des fédérations de l'éducation nationale au format
PEF 141 Mars 2016
Sommaire :
p. 2 Actualitésp. 3 Édito
p. 4/5 Premier degré
p. 6 Collège
p. 7 Lycée
p. 8/9 Enseignement professionnel
Formation professionnelle
p. 10/11 Personnels Administratifs Sociaux, de Santé et de Laboratoire :
- Catégories B
- PPCR
- Personnels infirmiers
p. 12 Non-titulaires / ESPE
p. 13 à 18 - Dossier : Et nous les femmes, on en est où ?
p. 19 Retraité-es
p. 20/21 Interpro.
p. 22/23 Enseignement privé
p. 24 International
p. 25 Rencontre
p. 26 Page pratique
p. 27 Vie syndicale
p. 28 RESF
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Personnels labo,
Personnels Santé,
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Système éducatif
lundi 21 mars 2016
Communiqué CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
La journée de mobilisation du 17 mars à l’initiative des organisations de jeunesse a été une réussite.
Les jeunes, très concernés par ce projet de loi, se sont fortement mobilisés avec le soutien des organisations de salarié-es.
La preuve est faite que les annonces du
Premier ministre pour aménager la loi travail n’ont visiblement pas
convaincu et ce malgré l’offensive gouvernementale largement relayée...
Les jeunes doivent pouvoir manifester et
se réunir librement. Le gouvernement doit respecter leurs droits et non
multiplier les obstacles.
Le débat sur la loi est loin d’être
terminé. La réécriture du texte ne touche pas au cœur du projet qui
contient toujours de multiples régressions.
Ce nouveau projet de texte ne répond
donc pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les
salarié-es et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation.
La création d’emplois de qualité ne peut pas être synonyme de la casse
du code du travail mais nécessite en revanche un changement de politique
économique et sociale.
Le gouvernement doit retirer son projet, entendre les propositions alternatives portées par les organisations de jeunesse et de salarié-es et en discuter avec elles.
Le gouvernement doit retirer son projet, entendre les propositions alternatives portées par les organisations de jeunesse et de salarié-es et en discuter avec elles.
Fortes de la réussite de cette journée,
les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires,
UNEF, UNL, FIDL appellent les jeunes et les salarié-es à poursuivre et
amplifier la mobilisation dès le 24 mars prochain, jour de la
présentation du projet de loi au conseil des ministres.
Ce sera une nouvelle étape avant la
puissante journée de grève et de manifestations du 31 mars pour obtenir
le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et
protections collectives.
Jeudi 17 mars 2016
Communiqué de la CGT Fonction publique : Dégel du point d'indice
Le dégel du point d’indice a été
obtenu par la mobilisation. Les augmentations d’un niveau satisfaisant
le seront par la même voie !
A l’occasion du rendez-vous salarial ce
jeudi 17 mars, la ministre de la Fonction publique vient d’annoncer le
dégel de la valeur du point d’indice.
Cette annonce importante marque la fin
d’une période inédite de près de 6 ans de gel de la valeur du point.
Cette rupture est à mettre au crédit de la mobilisation des agents de la
Fonction publique et de leurs organisations syndicales. Avec les
personnels, la CGT s’en félicite...
Cela étant dit, si on la rapporte aux
pertes accumulées ces dernières années (6 % depuis 2010), l’augmentation
annoncée – 0,6 % en juillet 2016 et 0,6 % en février 2017– est d’un
niveau notoirement insuffisant au regard de la situation salariale des
agents et des besoins de l’économie en termes de relance par la
consommation.
Les agents de la Fonction publique ne
peuvent rester la variable d’ajustements budgétaires des injustes
politiques d’austérité. Un service public efficace, au service d’une
population en augmentation constante, implique aussi une reconnaissance
par la rémunération de ses agents.
Les déroulements de carrières des agents
de la Fonction publique ayant connu un net ralentissement, il est
infondé et malhonnête d’affirmer qu’ils ont bénéficié d’augmentations
significatives du pouvoir d’achat pendant la période du gel du point
d’indice.
Pour la CGT,
une augmentation significative du point d’indice, cumulée à un
rattrapage des pertes accumulées, restent les revendications
fondamentales après ces presque 6 années blanches.
La ministre doit donc revoir sa copie et revenir avec des propositions réellement ambitieuses.
Dans ces conditions, la CGT appelle les agents de la Fonction publique à poursuivre la mobilisation.
A cet effet, elle a déposé un préavis de
grève du 17 au 31 mars, permettant aux agents de participer aux actions
organisées durant cette période.
La CGT appelle à une semaine d’initiatives revendicatives sur les salaires du 21 au 25 mars.
Elle appelle à une journée de
grève massive le 31 mars dans le cadre de la bataille pour un
renforcement des droits des salariés et donc pour le retrait du projet
de loi El Khomri et d’ici là à amplifier la mobilisation notamment le 24
mars.
Enfin elle se prononce pour une journée
de grève et de manifestations dans la Fonction publique durant le mois
d’avril, journée qu’elle souhaite construire dans l’unité la plus
large.
Montreuil, le 17 mars 2016
Le communiqué de la CGT Fonction publique au format
Tract de la CGT-Éduc'action : Projet de loi « travail », nous sommes toutes et tous concernés ! Mobilisons-nous jusqu’au retrait !
Le projet de loi « Travail » constitue
un recul historique dans la relation entre les salarié-es et les
entreprises. Cette loi bat en brèche le résultat de toutes les luttes
passées pour l’amélioration du sort des salarié-es. Les orientations
gouvernementales remettent en cause les normes et réglementations
nationales au profit d’une gouvernance locale.
Le projet de loi « Travail » n’est pas réservé au secteur privé. Il vise aussi les agents publics.
Si le statut des fonctionnaires est dérogatoire au code du travail, il ne lui est pas totalement étranger...
Le projet de loi « Travail » n’est pas réservé au secteur privé. Il vise aussi les agents publics.
Si le statut des fonctionnaires est dérogatoire au code du travail, il ne lui est pas totalement étranger...
Lire la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action
Déclaration de l'intersyndicale bilan des réformes du lycée et communiqué de l'intersyndicale second degré
Réunion bilan des réformes du lycée du 17 mars 2016 Contribution intersyndicale
Cette cinquième réunion du bilan des
réformes du lycée porte notamment sur l'organisation des épreuves du
baccalauréat ; les modes d'évaluation au regard des apprentissages et
des résultats attendus ; la prise en compte des compétences
transversales.
L’intersyndicale (le SNES-FSU, le
SNEP-FSU, le SNUEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT,
la CGT enseignement privé, le SNALC FGAF, le SNCL-FAEN, le SIESFAEN, la
CNGA CFE-CGC, le SUNDEP-Solidaires et SUD Education) ne participe pas à
cette réunion du fait du traitement du dialogue social mais, au nom de
sa représentativité, et de son souci des enseignants comme des élèves,
tient à rappeler quelques principes : le baccalauréat doit rester un
examen national, aux épreuves terminales et anonymes. Cette modalité
permet l’égalité de traitement des élèves sur le territoire, et donne au
diplôme sa valeur nationale. Dans sa version actuelle le contrôle
continu est déjà une composante de l'évaluation par les jurys pour
l'obtention des mentions et du diplôme lui même. L’inflation des
épreuves locales extrêmement chronophage (contrôle en cours de
formation, épreuves en cours d’année etc.) doit cesser. Le baccalauréat
est premier grade universitaire. Les bacheliers qui le souhaitent quel
que soit le baccalauréat, la filière, l'endroit où ils l'ont obtenu
doivent pouvoir poursuivre des études supérieures...
Lire la suite de la déclaration
L’intersyndicale second degré (le
SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNUEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le
SFSDPEP-FO, la CGT, la CGT enseignement privé, le SNALC FGAF , le
CNGACGC, le SNCL-FAEN, le SIES-FAEN, le SUNDEP-Solidaires et SUD
Education) appelle de nouveau les personnels à rejoindre les
manifestations et initiatives prises en particulier par les
organisations de la jeunesse le jeudi 17 mars pour le retrait de la loi
El Khomri. Elles sont partie prenante de ce combat contre la réduction
des droits et garanties du monde du travail et pour leur amélioration
qui passe aussi par l’ouverture de nouveaux droits...
Lire la suite du communiqué
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Second degré
Tract CGT Fonction publique : Projet de loi « Déontologie des fonctionnaires » Texte à revoir ! Mention : dangereux !
Le 29 mars 2016 la
Commission Mixte Paritaire composée de députés et de sénateurs va avoir à
examiner le projet de loi relatif à la déontologie, aux droits et
obligations des fonctionnaires.
A l’issue du débat parlementaire en
procédure accélérée avec une seule lecture dans les deux chambres
(Assemblée Nationale et Sénat), le projet de loi sort fortement remodelé
et porte en son sein des mesures régressives et dangereuses, qui
remettent en cause des garanties collectives et statutaires pour les
fonctionnaires...
Déclaration de la CGT et interventions de la CGT-Éduc’action au CSE du lundi 14 mars 2016
Déclaration de la CGT
Madame la Ministre,
Mesdames, Messieurs les membres du CSE
Mesdames, Messieurs les membres du CSE
Vous maintenez donc à l'ordre du jour un avant-projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs.
Partons de quelques points que l’on retrouve dans l’exposé des motifs, censé résumer la philosophie de l’avant-projet de loi.
Il est d’abord affirmé que ce projet de
loi est placé sous le signe de la « confiance » dans les partenaires
sociaux et leur capacité à innover et à trouver des compromis adaptés.
Si l’on s’en tient à la méthode adoptée quant à l’élaboration de ce projet de loi, il y a de quoi contester cette affirmation.
L’article L.1 du Code du travail,
d’ailleurs repris dans le Titre I du projet de loi, stipule que tout
projet de réforme de la législation du travail envisagé par le
gouvernement qui relève du champ de la négociation nationale
interprofessionnelle fait l’objet d’une concertation préalable avec les
partenaires sociaux en vue de l’ouverture éventuelle d’une négociation.
La période récente a déjà été marquée par une interprétation discutable
de cette disposition (loi pour la croissance, l’activité et l’égalité
des chances économiques pour les articles relevant du droit du travail
ou encore la loi habilitant le gouvernement à simplifier et sécuriser la
vie des entreprises).
Une nouvelle étape est franchie avec le
texte qui nous est aujourd’hui soumis en consultation, notamment du fait
de l’étendue des articles et des sujets sur lesquels il intervient,
comme le temps de travail ou encore la modification de la définition du
licenciement économique. Sur ce point les organisations syndicales de
salariés ont été mises devant le fait accompli face à une disposition
manifestement concédée sous la pression du Medef. Il n’y a même pas eu
de transmission officielle du texte. Diverses versions ayant circulé,
suite à la contestation, des discussions ont finalement été ouvertes
avec les organisations syndicales. Alors que des rencontres entre le
gouvernement et les syndicats sont programmées aujourd’hui, vous nous
représentez le texte du 29 février qui ne peut pas prendre en compte les
évolutions et dans lequel les coquilles et incohérences n’ont même pas
été corrigées. Là aussi, le fait que nous nous réunissions ce matin
laisse présager qu'aucune négociation ne sera possible lors des
rencontres avec le Premier Ministre.
La CGT
le redit, il convient de redéfinir un mécanisme de concertation allant
plus loin que l’article L.1. La concertation devrait être tripartite
impliquant le gouvernement et/ou les parlementaires à l’origine d’une
proposition de réforme en droit social.
Au-delà de la méthode, il y a bien une
question de confiance qui est posée, mais ce n’est pas tout à fait celle
définie dans l’exposé des motifs. Ce qui saute aux yeux avec ce projet,
c’est l’absence de confiance du gouvernement dans la capacité à bâtir
une société où le travail soit une source d’épanouissement, de
réalisation de soi, une contribution essentielle au « bien vivre
ensemble » et au développement économique et social. Au lieu de miser
sur cette confiance, le gouvernement s’obstine à ne penser le travail
que sous la pression idéologique d’un « coût » à réduire.
C’est ce qui traverse l’ensemble de cet
avant-projet, c’est ce qui fait sa nocivité, c’est ce qui conduirait à
un recul historique s’il était adopté.
La philosophie du projet met aussi en
avant l’ouverture par la négociation d’un vaste espace d’adaptation aux «
besoins économiques ». Chaque partie du Code du travail sera réécrite
selon une nouvelle architecture : les règles d’ordre public, le champ
renvoyé à la négociation collective, les règles supplétives en l’absence
d’accord. Fondamentalement, ce que porte ce projet de loi, c’est que
les droits et les garanties devraient s’effacer devant les impératifs
économiques, les intérêts financiers notamment des actionnaires.
Quant à la négociation collective, on
comprend à la lecture du projet que le seul objectif qui lui est assigné
soit l’adaptation aux besoins économiques. On s’éloigne un peu plus
d’un droit des salariés mis en œuvre par les organisations syndicales :
la négociation collective serait destinée à s’inscrire dans la course au
moins disant social pour les salariés et les entreprises. On peut
d’ailleurs s’inquiéter de l’apparition de la notion de « bon
fonctionnement de l’entreprise » qui ouvre à toutes les interprétations
au regard de la protection des travailleurs.
Ce projet de loi sanctuarise la tendance
qui ronge la négociation collective depuis des années et rend plus
complexe le droit du travail : ouvrir sur un maximum de dérogations que
l’employeur pourra imposer par accord d’entreprise. Tout ceci au nom
d'un soi-disant coût du travail.
Pour ce qui nous concerne aujourd'hui,
nous pouvons même nous demander quelle peut être la nécessité pour un
apprenti de faire des heures supplémentaires. Est-il réellement en
formation ou n'est-il pas simplement une main d'œuvre bon marché ?
Si le projet instaure le principe des accords majoritaires - que la CGT
demande depuis des années - celui-ci est d’emblée contrebalancé par le
recours possible au référendum par les organisations représentant 30 %
des suffrages. La manœuvre, un peu grossière, dissimule mal l’objectif
de contourner la capacité de résistance des organisations syndicales et
des salariés au chantage exercé par un certain nombre d’employeurs. On a
vu la division entre salariés, catégories de personnel que cela peut
générer. Est-ce cela favoriser la vitalité et la confiance dans le
dialogue social ? Est-ce cela la sérénité dans l’entreprise ?
Madame la Ministre, pour la CGT
cet avant-projet ne doit pas se traduire comme tel dans la loi. Les
organisations syndicales et les organisations de jeunesse qui ont
manifesté partout en France le 9 mars, ont envoyé un message fort
considérant que « le droit collectif n’est pas l’ennemi de l’emploi ».
A la CGT,
nous sommes résolus à travailler, dans l’unité la plus large, à une
réaction forte et coordonnée du monde du travail pour contrer ce projet
mais ouvrir d’autres perspectives que celles sous-tendues par celui-ci :
les protections sociales ne sont pas la cause du chômage ! Ce qui doit
être à l’ordre du jour, c’est la prise en compte de droits nouveaux pour
répondre aux défis du XXIème siècle. La CGT
ne manque pas de propositions dans ce sens pour instaurer une véritable
sécurité sociale professionnelle, s’appuyer sur une augmentation des
salaires et la réduction du temps de travail à 32 heures. Il faut
fortifier le code du travail, redonner le sens du progrès social à la
négociation collective pour répondre aux besoins des travailleurs
d’aujourd’hui.
Lire les interventions de la CGT-Éduc'action sur le projet de loi « Egalité et citoyenneté » et le projet de loi relatif au travail
- Les articles 14 et 22 du projet de loi "Egalité et citoyenneté"
- Les articles 6, 32, 34 et 36 du projet de loi travail
mardi 15 mars 2016
Mobilisation : Déclaration commune CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Les mobilisations, notamment celles du 9 mars
initiées par les organisations de jeunesse et les organisations
syndicales de salariés (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF,
UNL, FIDL), ont contraint le gouvernement à des concessions sur la loi
Travail.
Pour autant les aménagements annoncés par le Premier Ministre ne changent pas la philosophie générale du projet. Il ne répond pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un changement de politique économique et sociale.
Ce texte continue à diminuer les droits des salarié-e-s et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l’entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… sont autant d’exemples de régressions qui demeurent.
L’universalité de la garantie jeune sans les moyens en conséquence relève d’un effet d’annonce. Face au chômage et à la précarité auxquels sont confrontés les salarié-e-s, les femmes et les jeunes en particulier, l’urgence est à la conquête de nouveaux droits.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) soutiennent et appuient les actions des 17 et 24 mars. Elles confirment leur appel à la mobilisation par la grève et les manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.
Paris, le 14 mars 2016
Pour autant les aménagements annoncés par le Premier Ministre ne changent pas la philosophie générale du projet. Il ne répond pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un changement de politique économique et sociale.
Ce texte continue à diminuer les droits des salarié-e-s et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l’entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… sont autant d’exemples de régressions qui demeurent.
L’universalité de la garantie jeune sans les moyens en conséquence relève d’un effet d’annonce. Face au chômage et à la précarité auxquels sont confrontés les salarié-e-s, les femmes et les jeunes en particulier, l’urgence est à la conquête de nouveaux droits.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) soutiennent et appuient les actions des 17 et 24 mars. Elles confirment leur appel à la mobilisation par la grève et les manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.
Paris, le 14 mars 2016
dimanche 13 mars 2016
La mobilisation contre la loi "travail" doit continuer jusqu'au retrait !
Mercredi 9 mars 2016, les
mobilisations contre le projet de loi "travail" ont réuni, dans plus de
250 manifestations et rassemblements, 500 000 personnes.
Cette première journée est donc une
réussite. Elle montre une opposition grandissante à ce projet de loi
rétrograde que veut imposer le gouvernement.
Par milliers, salarié-e-s, privé-e-s
d'emploi, retraité-e-s, étudiant-e-s et lycéen-ne-s ont réaffirmer que
cette proposition du gouvernement était totalement inacceptable et
qu'elle devait être entièrement retirée.
La CGT
Éduc'action sera dans l'action dans toutes les initiatives qui seront
organisées pour obtenir le retrait du projet de loi "travail".
Ses militant-e-s seront avec la jeunesse dans les mobilisations des 17 mars 2016 et les suivantes.
La CGT Éduc'action appelle les personnels à se mettre en grève le 22 mars 2016, dans le cadre de la mobilisation Fonction publique, pour l'augmentation des salaires et contre la précarité.
Cette mobilisation sera une étape dans la construction de la mobilisation interprofessionnelle et appelle les personnels à faire du 31 mars 2016 une grande journée nationale interprofessionnelle de grève en la préparant, dès maintenant, dans des AGs, Heures d'infos syndicales...
Des préavis de grève sont
déposés tous les jours pour couvrir l'ensemble des personnels de
l'Éducation nationale participant à ce mouvement.
Montreuil, le 10 mars 2016
Le communiqué au format
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Système éducatif
Le véritable outrage, c'est le racisme !
Une enseignante d'un lycée professionnel de Beaucaire (30), militante de la CGT,
a été condamnée le 9 mars 2016, par le tribunal de Nîmes (30), pour
outrage à personne dépositaire de l'autorité publique, en l'espèce le
maire FN de Beaucaire.
Il est reproché à notre camarade d'avoir lu, pendant un Conseil d'Administration, et au nom des personnels du lycée, une déclaration dans laquelle le FN est qualifié de parti raciste et xénophobe...
Il est reproché à notre camarade d'avoir lu, pendant un Conseil d'Administration, et au nom des personnels du lycée, une déclaration dans laquelle le FN est qualifié de parti raciste et xénophobe...
La FERC‐CGT et la CGT
Éduc'action apportent leur soutien inconditionnel à l'enseignante
condamnée. Cette décision du tribunal de Nîmes est d'autant plus
incompréhensible que ce même maire a été relaxé en appel pour les
insultes proférées publiquement à l'encontre des enseignante‐s du lycée
de Beaucaire.
Cette condamnation est sans précédent et
marque la volonté politique de banaliser le discours de haine de
l'extrême‐droite et sanctionne celles et ceux qui veulent s'y opposer.
Au‐delà de l'appel déjà déposé, la FERC‐CGT et la CGT
Éduc'action tiennent à réaffirmer qu'ils continueront à lutter sans
relâche contre les idées de l'extrême‐droite et contre celles et ceux
qui les diffusent voire les appliquent. Alors que l'extrême‐droite
dispose de plus en plus de sièges dans les Conseils d'Administration de
collèges et de lycées et dans les Conseils d'Ecoles, la FERC‐CGT et la CGT Educ'action seront toujours aux côtés des personnels pour combattre l'extrême‐droite.
Montreuil, le 10 mars 2016
Le communiqué au format
Mutations nationales du Premier degré : une nouvelle fois, un espoir déçu…
Les résultats des permutations
nationales des personnels du Premier degré parus le lundi 7 mars n’ont
pas apporté de bonnes surprises pour les très nombreux collègues qui
souhaitaient changer de département. Et nous le regrettons.
En effet, avec seulement 23,95 % de
satisfaction, ces résultats maintiennent beaucoup d’enseignant-es dans
le désarroi. Certes ces résultats 2016 sont légèrement meilleurs que
ceux de l’an passé (21,67 % en 2015), mais ils restent largement
insuffisants car c’est moins d’une personne sur quatre ayant formulé une
demande qui a obtenu satisfaction...
Comme l’an passé à la même période, la CGT
Éduc’action rappelle que le ministère de l’Éducation ne respecte pas le
droit à mutation des personnels du Premier degré. Depuis plusieurs
années, nous intervenons auprès des ministres afin de trouver des
solutions durables et pour que cette situation de blocage soit dépassée
et résorbée. Mais force est de constater que, malgré nos interventions
et les actions locales dans les académies particulièrement touchées, le
ministère de l’Éducation nationale fait la sourde oreille ou se réfugie
derrière des excuses pour ne pas agir concrètement. En jouant à la marge
sur certaines mutations complémentaires ou en bougeant le curseur des
barèmes, le ministère développe un écran de fumée. Mais où sont les
actes ? Que sont devenues les promesses formulées il y a deux ans ? Le
résultat de cet immobilisme est douloureux pour les personnels "bloqués"
depuis de très nombreuses années dans un département qu’ils n’ont pas
choisi. En maintenant un système de mutation hérité des années 70, le
ministère entretient un drame humain pour chaque collègue qui reste
éloigné de sa famille, de sa vie sociale ou qui souhaite simplement
muter comme il en a le droit.
Pour que la situation change vraiment, la CGT
Éduc’action exige que le ministère de l’Éducation nationale engage une
vraie politique volontariste autour de la question de l’Éducation et de
ses personnels, mais aussi prendre des engagements forts : fin du
calibrage départemental, modification de l’algorithme qui gère les
permutations informatisées, respect de l’article 60 de la loi 84-16 sur
la mobilité prioritaire et du droit à mutation de tout fonctionnaire. Et
surtout, il faut recréer de très nombreux postes d’enseignant-e-s dans
le premier degré pour faciliter la fluidité du mouvement entre
départements.
Pour la CGT
Éduc’action, plus que jamais, gérer des personnels et veiller au bien
être des personnels exige une politique volontariste qui se défasse de
la simple gestion comptable ! Elle sera aussi auprès des collègues pour
agir et maintenir la pression sur les autorités académiques et
ministérielles.
Montreuil, le 10 mars 2016
Le communiqué au format
Réforme du code du travail Les jeunes apprenti-e-s ne disent pas merci !
Les questions d’apprentissage mobilisent les responsables politiques,
quels que soient les gouvernements qui se succèdent, tous échouent
mais rivalisent de mesures régressives à l’encontre des apprenti-e-s. Le
contenu des différentes mesures est dicté par un patronat avide d’avoir
à disposition une main d’œuvre docile et gratuite.
Deux projets de loi sont en cours pour leur « faire la peau » :
Il s’attaque particulièrement aux temps de travail des jeunes apprenti-e-s mineur-e-s (dès 15 ans) en mettant hors-jeu l’inspection du travail : Les 10 heures de travail par jour et le passage de 35 à 40 heures hebdomadaires deviennent possibles, sans contrôle.
Il fait suite aux deux décrets, dénoncés par la CGT, publiés en 2015 déréglementant la protection des apprenti-e-s mineur-e-s exposé-e-s à des situations de travail dangereuses.
La proposition de loi Forissier instaure le démantèlement de la formation initiale par apprentissage
Cette proposition de loi va encore plus loin et risque d’alimenter le projet El Khomri lors des débats législatifs à venir.
Il affiche clairement l’ambition de dévaloriser et segmenter les diplômes de l’Education nationale en mettant fin à la reconnaissance de diplômes nationaux sur l’ensemble du territoire.
Le but : favoriser le démantèlement des classifications et déconnecter les salaires des qualifications pour satisfaire le patronat dans son désir de baisser le soit disant « coût du travail ».
Dans le même temps, la régionalisation de toute l’orientation, des lycées professionnels et en prime la privatisation totale des CFA permettent au Medef de formater à sa main l’enseignement professionnel.
Apprenti-e-s et lycéen-ne-s professionnel-le-s, une seule réponse la mobilisation !
La CGT revendique un statut et une nouvelle grille de salaires pour tou-te-s les apprenti-e-s, une revalorisation de toute la formation initiale professionnelle garantie par l’État.
Construisons un autre avenir pour la jeunesse tous ensemble dans les luttes à venir.
Deux projets de loi sont en cours pour leur « faire la peau » :
- Le sinistre projet de réforme du code du travail.
- La proposition de loi Forissier discutée au Sénat émanant du groupe « des Républicains ».
Il s’attaque particulièrement aux temps de travail des jeunes apprenti-e-s mineur-e-s (dès 15 ans) en mettant hors-jeu l’inspection du travail : Les 10 heures de travail par jour et le passage de 35 à 40 heures hebdomadaires deviennent possibles, sans contrôle.
Il fait suite aux deux décrets, dénoncés par la CGT, publiés en 2015 déréglementant la protection des apprenti-e-s mineur-e-s exposé-e-s à des situations de travail dangereuses.
La proposition de loi Forissier instaure le démantèlement de la formation initiale par apprentissage
Cette proposition de loi va encore plus loin et risque d’alimenter le projet El Khomri lors des débats législatifs à venir.
Il affiche clairement l’ambition de dévaloriser et segmenter les diplômes de l’Education nationale en mettant fin à la reconnaissance de diplômes nationaux sur l’ensemble du territoire.
Le but : favoriser le démantèlement des classifications et déconnecter les salaires des qualifications pour satisfaire le patronat dans son désir de baisser le soit disant « coût du travail ».
Dans le même temps, la régionalisation de toute l’orientation, des lycées professionnels et en prime la privatisation totale des CFA permettent au Medef de formater à sa main l’enseignement professionnel.
Apprenti-e-s et lycéen-ne-s professionnel-le-s, une seule réponse la mobilisation !
La CGT revendique un statut et une nouvelle grille de salaires pour tou-te-s les apprenti-e-s, une revalorisation de toute la formation initiale professionnelle garantie par l’État.
Construisons un autre avenir pour la jeunesse tous ensemble dans les luttes à venir.
Télécharger le communiqué |
Un 9 mars intergénérationnel d’indignation, de revendications, et de très fortes mobilisations
Dans un contexte de fortes attentes sociales, où
de plus en plus de voix s’élèvent et se manifestent au sein de toutes
les couches de la société pour demander moins de précarité, plus
d’emplois, plus de moyens pour vivre convenablement autour de plus de
solidarité.
Cette journée d’action du 9 mars est une première réponse du monde du travail et de la jeunesse face à l’intransigeance du gouvernement et l’arrogance du patronat dans la conduite de plusieurs réformes rétrogrades en particulier celle du code du travail.
A l’appel de 22 organisations de jeunesse et de plusieurs organisations syndicales ce sont plus de 144 lieux de manifestations et de rassemblements unitaires qui ont été recensés dans le pays. Cette première mobilisation est incontestablement une grande réussite avec plus de 450000 manifestants descendus dans la rue.
Elle constitue un formidable point d’appui pour les futures mobilisations, notamment celles des retraités le 10 mars, des fonctionnaires le 22 mars ou encore celles de milliers de salariés dans les entreprises qui, luttent quotidiennement pour améliorer leurs condition de travail, leurs salaires, défendent leur emplois, résistent aux répressions syndicales. C’est un bon tremplin pour réussir les prochains rendez-vous jusqu’à l’appel unitaire du 31 mars prochain.
Cette journée est un premier avertissement lancé à l’exécutif, il ne peut rester sourd devant l’inquiétude et les attentes qu’exprime une grande partie de la société.
Dès le 14 mars, le gouvernement doit retirer son projet de loi actuel sur le code du travail et ouvrir de véritables négociations avec les organisations syndicales en s’appuyant sur les propositions réellement modernes et protectrices pour les salariés.
L’engagement de milliers de jeunes, le niveau de mobilisation des salariés, le courant de sympathie que recueillent les nombreux arrêts de travail dans les entreprises et établissement avec des taux de grévistes importants à la SNCF, la RATP marquent la volonté et l’espoir d’inverser la logique d’une soumission programmée à la loi du marché, à la libéralisation du travail et de la société sous toutes ses formes.
Le mouvement multiforme en construction, à la fois intergénérationnel et unitaire repose sur un rejet du projet El Khomri qui incarne un recul civilisationnel inédit mais aussi sur des volontés fortes de voir émerger des réponses concrètes aux revendications des salariés, des privés d’emploi, des retraités actuels et à venir.
Cette journée d’action se situe également à un moment important où le gouvernement avec le patronat désirent peser négativement sur les négociations UNEDIC et liquider une partie des dispositifs de compensation des retraites complémentaires (AGFF). Aujourd’hui ils doivent changer d’orientations et prendre en compte le niveau de mécontentement et les propositions formulées par les syndicats.
Les organisations de jeunesse et syndicales vont dans les prochains jours se retrouver pour analyser cette première journée de mobilisation et décider ensemble les suites à donner à un processus d’action qui va et doit se renforcer.
La CGT appelle les salariés partout à rester attentifs, mobilisés et à se préparer au plus tard à réussir l’action du 31 mars prochain.
Montreuil, le 9 mars 2016
Cette journée d’action du 9 mars est une première réponse du monde du travail et de la jeunesse face à l’intransigeance du gouvernement et l’arrogance du patronat dans la conduite de plusieurs réformes rétrogrades en particulier celle du code du travail.
A l’appel de 22 organisations de jeunesse et de plusieurs organisations syndicales ce sont plus de 144 lieux de manifestations et de rassemblements unitaires qui ont été recensés dans le pays. Cette première mobilisation est incontestablement une grande réussite avec plus de 450000 manifestants descendus dans la rue.
Elle constitue un formidable point d’appui pour les futures mobilisations, notamment celles des retraités le 10 mars, des fonctionnaires le 22 mars ou encore celles de milliers de salariés dans les entreprises qui, luttent quotidiennement pour améliorer leurs condition de travail, leurs salaires, défendent leur emplois, résistent aux répressions syndicales. C’est un bon tremplin pour réussir les prochains rendez-vous jusqu’à l’appel unitaire du 31 mars prochain.
Cette journée est un premier avertissement lancé à l’exécutif, il ne peut rester sourd devant l’inquiétude et les attentes qu’exprime une grande partie de la société.
Dès le 14 mars, le gouvernement doit retirer son projet de loi actuel sur le code du travail et ouvrir de véritables négociations avec les organisations syndicales en s’appuyant sur les propositions réellement modernes et protectrices pour les salariés.
L’engagement de milliers de jeunes, le niveau de mobilisation des salariés, le courant de sympathie que recueillent les nombreux arrêts de travail dans les entreprises et établissement avec des taux de grévistes importants à la SNCF, la RATP marquent la volonté et l’espoir d’inverser la logique d’une soumission programmée à la loi du marché, à la libéralisation du travail et de la société sous toutes ses formes.
Le mouvement multiforme en construction, à la fois intergénérationnel et unitaire repose sur un rejet du projet El Khomri qui incarne un recul civilisationnel inédit mais aussi sur des volontés fortes de voir émerger des réponses concrètes aux revendications des salariés, des privés d’emploi, des retraités actuels et à venir.
Cette journée d’action se situe également à un moment important où le gouvernement avec le patronat désirent peser négativement sur les négociations UNEDIC et liquider une partie des dispositifs de compensation des retraites complémentaires (AGFF). Aujourd’hui ils doivent changer d’orientations et prendre en compte le niveau de mécontentement et les propositions formulées par les syndicats.
Les organisations de jeunesse et syndicales vont dans les prochains jours se retrouver pour analyser cette première journée de mobilisation et décider ensemble les suites à donner à un processus d’action qui va et doit se renforcer.
La CGT appelle les salariés partout à rester attentifs, mobilisés et à se préparer au plus tard à réussir l’action du 31 mars prochain.
Montreuil, le 9 mars 2016
Avenir des EREA : C'est avec des PE éducateurs !
Les
EREA, établissements régionaux d’enseignement adapté, accueillent le
plus souvent des collégien-es et lycéen-es en grande difficulté scolaire
et sociale. Ils sont pour la plupart dotés d’un internat éducatif qui
se révèle être un outil précieux et performant de prévention du
décrochage scolaire et contribue au très fort taux de réussite au CAP
dans ces établissements comme l’a rappelé le rapport de l’Inspection
générale.
L’internat
éducatif offre en effet un environnement sécurisant et durable en lien
étroit avec la classe. Cela nécessite des personnels formés. Ce sont
principalement des professeurs des écoles spécialisés qui assurent ces
missions éducatives et pédagogiques au sein des EREA.
Lors des opérations de carte scolaire,
sur instruction d'une note de service de la DGRH, certaines académies
ont décidé, arbitrairement, de mettre fin aux missions de nuit assurés
par les enseignants et de les remplacer par des assistants d’éducation
(AED). Or, les AED ne sont pas formés aux besoins spécifiques de ces
élèves et ne peuvent se substituer aux personnels spécialisés et formés
pour ces missions éducatives difficiles. De plus, leurs contrats
précaires et leurs bas salaires vont à l’encontre d’une certaine
stabilité, pourtant nécessaire, dans l’internat. Il s’agit là d’une
mesure d’économie réalisée au détriment des élèves d’EREA et des
conditions de travail des personnels.
Ces transformations de postes, en cours
depuis la rentrée dans l’académie de Grenoble, et annoncées dans les
académies de Toulouse, Bordeaux, Lyon et Poitiers ont et auront des
conséquences regrettables : turn-over important des assistants
d’éducation, hausse des incidents et des incivilités... La dégradation
des conditions d’accueil des élèves dans l’internat rejaillit sur
l’ensemble de l’EREA, notamment en classe.
L’internat en EREA, à vocation
éducative, ne peut être confondu avec celui d’un établissement scolaire
ordinaire. Nier cette spécificité en supprimant des postes d'enseignants
éducateurs reviendrait à réduire considérablement les chances
d’insertion sociale d’élèves démunis scolairement, accentuant le
décrochage scolaire et les sorties sans qualification du système
scolaire.
Les syndicats SNUipp-FSU, Snudi-FO, CGT
et SUD exigent le maintien de la spécificité des EREA et des postes
d’enseignants éducateurs avec toutes leurs missions éducatives y compris
la surveillance de nuit et demandent, dans l'immédiat, que de nouvelles
instructions soient données en ce sens. Ils soutiennent les
mobilisations engagées par les enseignants dans les EREA et les
appellent à se réunir pour débattre et décider collectivement des
actions à mener.
Dans le même temps, au niveau national,
les syndicats viennent de faire une demande d'audience commune auprès du
ministère de l'Education nationale. Ils demandent que des discussions
sur les EREA, au point mort depuis plus d'un an, reprennent de manière
sérieuse et au plus vite afin de conforter la structure EREA en
revalorisant les personnels y exerçant et en développant les départs en
formation CAPA-SH.
Le communiqué intersyndical au format
mardi 8 mars 2016
dimanche 6 mars 2016
La CGT Educ’action appelle à la mobilisation pour le retrait du projet de loi sur le travail !
La CGT Éduc’action appelle à la mobilisation :
Le 9 mars avec les organisations de jeunesse
Et dans toutes les actions et initiatives pour préparer la grève nationale interprofessionnelle du 31 mars
Des préavis de grève sont déposés chaque jour
Le 9 mars avec les organisations de jeunesse
Et dans toutes les actions et initiatives pour préparer la grève nationale interprofessionnelle du 31 mars
Des préavis de grève sont déposés chaque jour
Le tract de la CGT-Éduc'action au format
Communiqué de l'intersyndicale du second degré - 03 mars 2016 -
Jeudi 3 mars 2016
Communiqué
L’intersyndicale second degré (le
SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT,
la CGT enseignement privé, le SNALC FGAF , le SNCL-FAEN, le SIESFAEN, la
CNGA CFE-CGC, le SUNDEP-Solidaires et SUD Education) appelle les
personnels à rejoindre les manifestations et initiatives prises en
particulier par les organisations de la jeunesse le 9 mars prochain pour
le retrait de la loi El Khomri. Elles sont partie prenante de ce combat
contre la réduction des droits et garanties du monde du travail et pour
leur amélioration qui passe aussi par l'ouverture de nouveaux droits...
L’intersyndicale réaffirme sa
détermination à obtenir l’abrogation de la réforme du collège et
l’ouverture rapide de discussions sur d’autres bases. Elle appelle
l’ensemble des collègues à poursuivre la lutte pour que cette réforme ne
soit pas mise en oeuvre à la rentrée 2016.
Elle soutient toutes les initiatives
décidées collectivement dans les établissements en lien avec les
organisations syndicales de l’intersyndicale (reconduction de la grève,
assemblées générales, heures d’information syndicale, refus collectif
des formations à la réforme, refus des DGH qui entérineraient les
dispositifs de college2016, initiatives communes avec les parents
d’élèves…).
Elle se réunira le 15 mars pour faire le
point sur la situation sociale et décider des modalités d’action en
articulation avec les initiatives intersyndicales de la Fonction
publique et interprofessionnelles.
Le communiqué au format
Projet de loi travail : la mobilisation doit s'amplifier !
Le projet de réforme du droit de
travail proposé par le gouvernement porte en lui des reculs historiques
pour tou-te-s les salarié-e-s...
Ce projet est très largement rejeté :
une intersyndicale large a rappelé que le droit collectif n'est pas
l'ennemi de l'emploi. Depuis plusieurs mois, le collectif unitaire "Ce
Code qu’il faut défendre" (CQFD), rassemblant largement forces
politiques de gauche, syndicats et associations, a engagé un travail de
décryptage des objectifs du gouvernement et du patronat pour remettre en
cause les droits collectifs. Une pétition lancée il y a une semaine par
des militant-e-s syndicalistes et associatifs a recueilli près de 900
000 signataires. La CGT a posé le principe d'une journée d'action unitaire le 31 mars... Tout ceci montre l’ampleur de la colère qui traverse le pays.
Dans ce contexte, les organisations
syndicales étudiantes et lycéennes, associatives et politiques de
jeunesse, appellent à une journée nationale d’initiatives et d’actions
le mercredi 9 mars à l’occasion du conseil des ministres.
La CGT
Éduc'action soutient cette initiative et a déposé un préavis de grève
pour le mercredi 9 mars 2016. Elle appelle à l'organisation rapide d'une
journée unitaire de grève sur la revendication du retrait complet du
projet de loi.
Montreuil, le 2 mars 2016
Le communiqué au format
4 pages spécial 8 mars 2016
En général, la prégnance du fait
religieux dans le débat public est néfaste pour le droit des femmes. Les
trois religions monothéistes sont toujours porteuses d’une vision
réactionnaire des femmes, tentatrices, mères, symbole de luxure ou de
pureté, elles les enferment dans le regard et les projections d’hommes,
principaux rédacteurs et transmetteurs des textes sacrés.
La période, pour les féministes comme pour les autres, est donc celle des luttes défensives pour le droit à disposer de son corps, contre les violences faites aux femmes, pour faire aboutir (enfin !) les revendications d’égalité au travail et à la maison, mettre à bas les stéréotypes sexistes véhiculés par les livres, les manuels scolaires, la presse !...
La période, pour les féministes comme pour les autres, est donc celle des luttes défensives pour le droit à disposer de son corps, contre les violences faites aux femmes, pour faire aboutir (enfin !) les revendications d’égalité au travail et à la maison, mettre à bas les stéréotypes sexistes véhiculés par les livres, les manuels scolaires, la presse !...
Lire la suite dans le 4 pages spécial 8 mars de la CGT-Éduc'action au format
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Questionnaire proposé par la CGT
Éduc’action pour les femmes salariées travaillant dans les écoles,
collèges, lycées, administrations liées à l'Education nationale « Et nous, les femmes, on en est où ? »
Ce questionnaire a été élaboré par des militantes de la CGT
Éduc’action, qui ont créé un collectif militant féministe. Cette
Collective a pour but de réactualiser, porter, débattre des
revendications d’égalité Femmes-Hommes dans la société, à l’Ecole, au
travail et dans l’activité syndicale.
Merci de répondre à ce questionnaire qui a pour but de faire un état des lieux de la condition des femmes et leurs ressentis au travail, à la maison, dans l’espace public.
Merci de répondre à ce questionnaire qui a pour but de faire un état des lieux de la condition des femmes et leurs ressentis au travail, à la maison, dans l’espace public.
Télécharger le questionnaire
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