La décision de la Cour Administrative
d’Appel de Paris, d’annuler l’attribution du dernier siège au Comité
Technique Ministériel, à l’issue des élections professionnelles de 2011,
démontre une fois de plus le caractère anti-démocratique du vote
électronique...
Le juge considère que "le nombre
d’électeurs n’ayant pas pu exprimer leur vote, alors qu’ils en avaient
l’intention, doit être évalué à quelques milliers", ce "que le ministère
ne conteste d’ailleurs pas". Le vote électronique est bien responsable
de cet état de fait !
La CGT Éduc'action et la CGT-Enseignement privé s'opposent au vote électronique.
La baisse très importante de la participation aux élections
professionnelles en 2011, par rapport aux années précédentes, n’ayant
fait que confirmer nos craintes.
La CGT Éduc'action et la CGT-Enseignement
privé demandent au ministère de l’Éducation nationale de renoncer au
vote électronique pour les élections professionnelles de
novembre/décembre 2014. Elles lui rappellent que le vote, début
2014 dans l’académie de Paris, lors d’une élection à une Commission
Consultative Paritaire, à l’urne, s’est déroulé avec une participation
multipliée par 8 par rapport au même vote, en 2011, par voie
électronique…
Montreuil, le 30 juin 2014
Le communiqué au format
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