Dans un tel contexte, sous la pression du patronat, des actionnaires et marchés financiers, les services publics se transforment pour répondre à leurs exigences.
L’objectif est clair : la transformation des services publics et de la puissance publique en outils au service du capital.
Dans cette optique, le gouvernement s’emploie à condamner les salarié-e-s et citoyen-ne-s à l’austérité à vie.
Aux 15 milliards d’euros de baisse de la dépense publique au titre de la loi de finances 2014, le Gouvernement voudrait ajouter une nouvelle ponction de plus de 50 milliards d’euros, au détriment des moyens de l’État et de ses opérateurs, des collectivités territoriales, de l’assurance maladie et des dépenses sociales.
Pour la CGT, ça n’est pas d’austérité dont la France a besoin !
A l’opposé d’un tel choix, la CGT réaffirme que les services publics constituent une des solutions pour répondre à la crise, satisfaire les besoins et les droits fondamentaux de toutes et tous, réduire les inégalités, œuvrer à la mise en œuvre d’une nouvelle logique de développement assurant la transition écologique.
Pour atteindre un tel objectif, il faut rompre avec l’aggravation et l’accentuation des politiques d’austérité. Il y a aussi besoin de mobiliser et de réinventer « les Finances » afin que les services publics disposent des moyens dont ils ont besoin.
De fait, c’est bien une véritable crise des finances publiques qui est volontairement organisée depuis plusieurs décennies.
Elle trouve, entre autre, son origine dans la réduction des prélèvements fiscaux et sociaux opérée sur le capital et ses revenus, sur les entreprises, sur les classes sociales les plus riches.
C’est pourquoi, la CGT œuvre, avec d’autres organisations, à la réalisation d’un audit citoyen de la dette publique afin d’en déterminer le volume et d’en tirer toutes les conclusions qui s’imposent.
Dans le même temps, la CGT propose une nouvelle conception des finances publiques
Le financement de l’action publique implique d’établir des liens forts entre les finances publiques, l’activité des institutions économiques et financières du secteur semi-public, l’efficacité et le contrôle des fonds publics. Ce qui suppose notamment :
Une réforme de la fiscalité reposant sur le principe de la progressivité de l’impôt en réduisant l’imposition des revenus du travail et augmentant celle du capital, réaffirmant ainsi la nécessité pour les entreprises de contribuer à la dépense commune.
La création d’un pôle financier public pour financer, au moyen d’une autre politique, une nouvelle logique de développement et les investissements nécessaire pour financer et rénover des services publics et d’intérêt général.
La mise à plat et le contrôle de toutes les aides, (niches fiscales et sociales dont le montant est aujourd’hui supérieur à 200 milliards d’euros) et les bénéficiaires (ménages et entreprises) afin d’examiner l’efficacité de chaque dispositif et, le cas échéant, d’y mettre fin.
Le renforcement, sur les plans européen et international, des moyens de lutte contre toutes les formes de fraude et de criminalité fiscales, financières, économiques, la levée du secret bancaire et la suppression des paradis fiscaux.
La mise en place d’une véritable taxe sur toutes les transactions financières.
Pour la CGT, il faut rompre avec les politiques d’austérité qui ne cessent de nourrir la crise !
La CGT formule toute une série de propositions qui montrent que d’autres choix sont possibles pour financer toutes les dimensions de l’action publique.
En votant CGT le 4 décembre 2014, vous ferez le choix de vous organiser et d’agir pour garantir, développer et valoriser les moyens de financement des services publics, mais aussi l’emploi public, les rémunérations et des droits et garanties collectives de haut niveau dans un cadre solidaire.
Aux 15 milliards d’euros de baisse de la dépense publique au titre de la loi de finances 2014, le Gouvernement voudrait ajouter une nouvelle ponction de plus de 50 milliards d’euros, au détriment des moyens de l’État et de ses opérateurs, des collectivités territoriales, de l’assurance maladie et des dépenses sociales.
Pour la CGT, ça n’est pas d’austérité dont la France a besoin !
A l’opposé d’un tel choix, la CGT réaffirme que les services publics constituent une des solutions pour répondre à la crise, satisfaire les besoins et les droits fondamentaux de toutes et tous, réduire les inégalités, œuvrer à la mise en œuvre d’une nouvelle logique de développement assurant la transition écologique.
Pour atteindre un tel objectif, il faut rompre avec l’aggravation et l’accentuation des politiques d’austérité. Il y a aussi besoin de mobiliser et de réinventer « les Finances » afin que les services publics disposent des moyens dont ils ont besoin.
De fait, c’est bien une véritable crise des finances publiques qui est volontairement organisée depuis plusieurs décennies.
Elle trouve, entre autre, son origine dans la réduction des prélèvements fiscaux et sociaux opérée sur le capital et ses revenus, sur les entreprises, sur les classes sociales les plus riches.
C’est pourquoi, la CGT œuvre, avec d’autres organisations, à la réalisation d’un audit citoyen de la dette publique afin d’en déterminer le volume et d’en tirer toutes les conclusions qui s’imposent.
Dans le même temps, la CGT propose une nouvelle conception des finances publiques
Le financement de l’action publique implique d’établir des liens forts entre les finances publiques, l’activité des institutions économiques et financières du secteur semi-public, l’efficacité et le contrôle des fonds publics. Ce qui suppose notamment :
Une réforme de la fiscalité reposant sur le principe de la progressivité de l’impôt en réduisant l’imposition des revenus du travail et augmentant celle du capital, réaffirmant ainsi la nécessité pour les entreprises de contribuer à la dépense commune.
La création d’un pôle financier public pour financer, au moyen d’une autre politique, une nouvelle logique de développement et les investissements nécessaire pour financer et rénover des services publics et d’intérêt général.
La mise à plat et le contrôle de toutes les aides, (niches fiscales et sociales dont le montant est aujourd’hui supérieur à 200 milliards d’euros) et les bénéficiaires (ménages et entreprises) afin d’examiner l’efficacité de chaque dispositif et, le cas échéant, d’y mettre fin.
Le renforcement, sur les plans européen et international, des moyens de lutte contre toutes les formes de fraude et de criminalité fiscales, financières, économiques, la levée du secret bancaire et la suppression des paradis fiscaux.
La mise en place d’une véritable taxe sur toutes les transactions financières.
Pour la CGT, il faut rompre avec les politiques d’austérité qui ne cessent de nourrir la crise !
La CGT formule toute une série de propositions qui montrent que d’autres choix sont possibles pour financer toutes les dimensions de l’action publique.
En votant CGT le 4 décembre 2014, vous ferez le choix de vous organiser et d’agir pour garantir, développer et valoriser les moyens de financement des services publics, mais aussi l’emploi public, les rémunérations et des droits et garanties collectives de haut niveau dans un cadre solidaire.
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