La CGT
Éduc’action appelle à construire la grève dans notre secteur et à
s’emparer de toutes les initiatives permettant de faire converger ces
mobilisations. Elle s’inscrit dans la date de grève interprofessionnelle du 19 avril et dans la réussite du 1er Mai. Le 3 mai, la CGT
Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à faire grève, à se
réunir en assemblés générales et à y mettre en débat la reconduction de
la grève.
Le gouvernement s’attaque à la SNCF ET à la Fonction publique
Après la casse du code du travail, parallèlement aux attaques contre
les privé·es d’emploi et en préparant la destruction de notre système de
retraites, le gouvernement s’attaque aux services publics et aux
statuts des personnels qui assurent leurs missions...
Lire la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action "Face aux attaques de ce gouvernement, une seule solution, Public/Privé : unité" au format
Projet de loi « Liberté de choisir son avenir professionnel »
Les objectifs de cette loi seraient de « donner
de nouveaux droits aux personnes pour leur permettre de choisir leur
vie professionnelle tout au long de leur carrière» et de «renforcer
l’investissement des entreprises dans les compétences de leurs
salarié·es... ».
Or, cette loi supprime des droits aux salarié·es et retire des moyens aux entreprises pour former leurs salarié·es...
« Renforcer l’investissement des entreprises dans les compétences de leurs salarié·es... »
Comment «renforcer l’investissement des
entreprises dans les compétences de leurs salarié·s» en persistant à
réduire leur obligation de financement et en confisquant une partie de
leurs investissements pour former leurs salarié·es afin de financer les
formations des demandeurs·es d’emploi.
Il ne s’agit pas d’exonérer les
entreprises de leur responsabilité sur la formation des salarié·es
qu’elles ont licencié·es et dont elles ont «consommé» les compétences
mais ça ne peut se faire au détriment des salarié·es qui restent en
emploi.
Par ailleurs, le droit des jeunes sans qualifications d’avoir un abondement en heures à hauteur de leurs besoins a été supprimé.
En 2014, la baisse de la contribution
légale a représenté près de 2 milliards et demi de moins pour la
formation des salarié·es dans les entreprises.
Avec les taux évoqués dans ce projet de
loi, c’est encore 1,5 milliard de moins. En deux réformes c’est près de 4
milliards en moins sur les 13 milliards de dépenses de formation des
entreprises.
Drôle de manière de renforcer l’investissement des entreprises dans les compétences de leurs salarié·es...
« Donner de nouveaux droits auxpersonnes pour leur permettre de choisir leur vie professionnelle tout au long de carrière »
De quels nouveaux droits parle-t-on ?
Le Compte Personnel de Formation existe depuis 2013.
Son évolution, qui en fait la seule
entrée en formation possible à l’initiative de la personne, ne fait
qu’accentuer le renvoi sur l’individu de la responsabilité et la charge
de son employabilité.
Les évolutions envisagées vont même jusqu’à rendre plus complexe l’utilisation du CPF pour un projet partagé.
500 euros annuels, c’est très
insuffisant ! Il faudra par exemple dix ans de compte personnel de
formation nouvelle formule pour prétendre à un CAP de fleuriste ou de
boulanger, quinze ans pour devenir ambulancier, ou encore quarante-huit
ans pour faire l’équivalent d’un CIF de reconversion ! Mais la durée de
cumul maximum est de 10 ans soit 10 fois 500 ou 800 €. Les stagiaires
devront payer plusieurs milliers d’euros de leur poche !
Une des rares dispositions du code du travail répondant aux besoins des personnes est supprimée.
Pour rappel, Article L6323-7 dispose que
le droit à une durée complémentaire de formation qualifiante, mentionné
à l’article L. 122-2 du code de l’éducation, se traduit, lorsque cette
formation est dispensée sous le statut de stagiaire de la formation
professionnelle, par l'abondement du compte personnel de formation à
hauteur du nombre d'heures nécessaires au suivi de cette formation.
En abrogeant cet article, vous tuez la formation initiale différée pourtant nécessaire à beaucoup
On nous explique que cette fameuse
«liberté de choisir son avenir professionnel» repose, en outre, sur le
développement et la facilitation des mobilités professionnelles.
Alors pourquoi supprimer le seul
dispositif efficace en la matière : le congé individuel de formation au
prétexte qu’il ne bénéficierait pas à un nombre suffisant de salarié·es
?
Voilà donc un dispositif, le CIF,
qui permet de répondre aux besoins de mobilité choisie, qui profite aux
salarié·es les moins qualifié·es et particulièrement ceux et celles des
plus petites entreprises. Tout ce que ce gouvernement déclare vouloir
prioriser.
Et au prétexte qu’il ne bénéficie pas à
suffisamment de personne, on le supprime au lieu de le développer et de
le généraliser. Une logique implacable !
Le CIF serait remplacé par le CPF de
transition. Mais ce n’est pas la même chose et ça n’a pas le même objet.
Il ne vise pas les mêmes formations et les conditions d’accès et de
prise en charge sont bien plus défavorables aux salarié·es.
Que dire de la nouvelle définition de l’action de formation ?
La Loi Delors parlait d’éducation
permanente car à cette époque, on avait mesuré que l’efficacité des
salarié·es était certes en lien avec leurs compétences mais également,
et plus généralement, avec leurs connaissances, leur culture, leur
développement personnel et leur bien-être.
En lui substituant, en 2003, la notion
de formation tout au long de la vie, le législateur renvoyait déjà à une
formation utilisatrice à court terme.
Avec la définition par le projet de loi
de l’action de formation «comme un processus pédagogique permettant
l’atteinte d’un objectif professionnel», plus d’ambiguïté possible. La
formation professionnelle n’a plus pour objet que de répondre aux
besoins immédiats du «marché» et plus aux besoins des personnes.
Une vision à court terme qui a fait la
preuve de son inefficacité depuis plusieurs décennies et encore
récemment démontrée dans un rapport de France Stratégie sur les
pratiques d’embauche dans les PME.
Apprentissage
L’apprentissage ne sera plus piloté par
les Régions mais par les branches professionnelles. Il sera régulé par
le marché. Les branches pourront aussi intervenir dans l’élaboration du
contenu des formations, sur les ouvertures ou les fermetures de
formations.
Comme les CFA vont être rémunérés au
contrat, comme les Régions vont perdre la gestion de la taxe
d’apprentissage, les inégalités territoriales risquent de s’amplifier
car les CFA les plus petits ou les plus fragiles risquent de fermer. Ils
ne bénéficieront plus des investissements des Régions. La Région ne
pourra plus exercer de régulation. Les personnels des lycées
professionnels et des CFA seront précarisés.
Le financement au contrat de
l’apprentissage accentue sa mise en concurrence avec le contrat de
professionnalisation alors que les deux contrats ont des fonctions
différentes et complémentaires qu’il faudrait, au contraire préciser
pour une meilleure articulation de ces deux dispositifs.
L’apprentissage, comme les autres cursus
de formation initiale, doit rester un service public de l’éducation.
Dans le cas contraire, il ne serait plus accessible à tous et toutes.
Une dérive inquiétante est de voir le développement de formations en
simple adéquation avec le marché de l’emploi local.
Le danger c’est aussi la disparition des
diplômes et des titres au profit de blocs de compétences qui seront
déconnectés des salaires de référence et des grilles de classification.
L’apprentissage jusqu’à 30 ans, c’est
payer au rabais des adultes qui pourront déjà avoir un haut niveau de
qualification et être opérationnels sur la quasi-totalité de leur
emploi.
Alors que les gouvernements successifs
n’ont eu de cesse de démanteler les différentes missions de l’AFPA, il
est bien temps maintenant de faire semblant de s’occuper des besoins
sociaux des jeunes. La petite augmentation prévue ne suffira pas à
régler un double hébergement, la restauration, les frais de transport
pour les plus jeunes, alors que leur patron touchera des aides ou
bénéficiera d’exonérations qui rembourseront tout ou partie des
salaires.
Bref, ce ne sont ni les besoins des
jeunes et de leurs familles, ni les besoins de l’économie nationale en
termes d’élévation des niveaux de qualification qui sont mis en avant.
Les campagnes idéologiques successives
font de l’apprentissage la solution miracle pour lutter contre le
chômage… Mais la formation ne crée pas l’emploi !
Orientation
Ce projet de loi qui prévoit la
fermeture des Centres d'informations et d'orientation ainsi que le
transfert du personnel des directions régionales de l'Onisep aux régions
finalise la destruction du service d'État d'orientation.
Ces attaques sont inacceptables. La CGT
dénonce depuis des années une politique de casse du service public de
l’Orientation mettant en grand danger les CIO et fragilisant le service
aux usagers·ères. C’est une mesure unilatérale prise par le gouvernement
au profit des collectivités locales. La CGT
s’inquiète pour l’égalité de traitement de l’ensemble des élèves sur le
territoire, ainsi que de la qualité de l’information et de
l’objectivité des propositions. Elle dénonce également les conséquences
sociales sur les personnels (très souvent précaires) de ce secteur. Ce
projet conforte d’ailleurs notre inquiétude (survenue au moment de la
création du nouveau corps) sur la possible décentralisation des PsyEN.
En effet, si aujourd’hui on nous promet que ces personnels formés seront
affectés dans les établissements, cette réforme globale favorisera à
terme un transfert de missions.
Enfin, si on additionne les dispositions
des ordonnances et la suppression de la catégorisation des actions de
formation dans le plan de formation, il ne reste plus rien aux
représentants des salarié·es pour s’impliquer dans la construction et la
mise en œuvre de la politique de formation dans l’entreprise.
Là encore, de quels nouveaux droits parlons-nous ?
À ces éléments déjà nombreux, justifiant à eux seuls un avis défavorable, nous pourrions ajouter :
La financiarisation du CPF qui accentue l’isolement de la personne face à ses besoins de formation
Le paiement au contrat de
l’apprentissage qui va nuire à la qualité des formations et qui va
entraîner une grande plus grande précarité des formateurs/trices en CFA
Une politique de certification aux seules fins adéquationistes.
Et plus largement la confiscation par
l’État de la part de salaire socialisé finançant la formation
professionnelle et l’assurance chômage pour en renvoyer la charge sur la
personne.
La CGT se bat pour que
ses idéaux de liberté, d’égalité, de justice, de laïcité, de fraternité
et de solidarité se traduisent dans des garanties individuelles et
collectives : le droit à la formation, à l’emploi, à la protection
sociale, les moyens de vivre dignement, la liberté d’opinion et
d’expression, d’action syndicale, de grève et d’intervention dans la vie
sociale et économique, à l’entreprise comme dans la société.
Le président de la République a nommé un
haut-commissaire aux retraites, M. Delevoye, pour faire passer
l’ensemble des régimes de retraite existant sur un système par points
(les cotisations achètent des points, les retraites sont calculées avec
la valeur de service des points achetés, comme par exemple à l’IRCANTEC
ou à l’ARRCO-AGIRC).
Un projet de loi serait présenté en
2019. La même valeur d’achat et de service serait utilisée pour
l’ensemble des régimes. Cette harmonisation rendrait inutile de
fusionner tous les régimes de retraite en un seul, du moins dans un
premier temps. Tout laisse penser qu’un tel système se traduirait par une baisse de la pension pour la majorité des fonctionnaires, même dans l’hypothèse, non confirmée à ce stade, d’une intégration des primes dans la cotisation...
De façon certaine, ne plus lier la
pension de retraite à la grille de carrière des fonctionnaires ferait
perdre au statut des fonctionnaires toute sa cohérence.
La volonté politique du gouvernement
d’aligner le public sur le privé conduit à une remise en cause générale
du service public et de la défense de l’intérêt général...
Les inscriptions aux concours I.T.R.F. de la session 2018 sont ouvertes du mardi 3 avril 2018 (12 heures, heure de Paris) au vendredi 27 avril 2018 (12 heures, heure de Paris)
Le gouvernement s’attaque à la SNCF ET à la Fonction publique
Après la casse du code du travail, parallèlement aux attaques contre
les privé·es d’emploi et en préparant la destruction de notre système de
retraites, le gouvernement s’attaque aux services publics et aux
statuts des personnels qui assurent leurs missions...
Lire la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action "Face aux attaques de ce gouvernement, une seule solution, Public/Privé : unité" au format
En s’attaquant conjointement à la
réforme du lycée, de la formation professionnelle et à l’orientation
dans l’enseignement supérieur, le gouvernement fait voler en éclats le
système d’Orientation des élèves.
Il transfère en très grande partie la
gestion de l’orientation des futur·es bachelier·ères aux personnels
enseignants en charge des classes de terminale et aux chef·fes
d’établissement, désormais responsables de suivre et conseiller les
élèves (et les familles) dans leurs choix de scolarité. La CGT
Éduc’action avait dénoncé ce glissement des missions vers des
personnels non formés à cette question au détriment des personnels
spécialisés sur l’Orientation, les PsyEn du second degré...
Si la réforme de la formation
professionnelle ne prévoit pas dans un premier temps le transfert
complet de la formation aux seules régions, elle leur accorde bien celui
de l’orientation. Ainsi, si les régions ont perdu le pilotage de
l’apprentissage au profit des branches, le gouvernement leur offre celui
des cartes de formations et de l’orientation. Un joli pactole qu’elles
auront à cœur de faire fructifier localement pour garantir un retour sur
investissements. C’est là, la seconde attaque contre le système
national actuel d’orientation.
Dans ce contexte, le projet de loi "Pour
la liberté de choisir son avenir professionnel", qui sera étudié à
l'Assemblée à partir du 12 avril et qui prévoit la fermeture des Centres
d'informations et d'orientation ainsi que le transfert du personnel des
directions régionales de l'Onisep aux régions finalise la destruction
du service d'Etat d'orientation.
Ces attaques sont inacceptables. La CGT
Éduc’action dénonce depuis des années une politique de casse du service
public de l’Orientation mettant en grand danger les CIO et fragilisant
le service aux usager·ères. Nous dénonçons une mesure unilatérale prise
par le gouvernement au profit des collectivités locales. La CGT
Éduc’action s’inquiète pour l’égalité de traitement de l’ensemble des
élèves sur le territoire, de la qualité de l’information et de
l’objectivité des propositions. Elle dénonce également les conséquences
sociales sur les personnels (très souvent précaires) de ce secteur. Ce
projet conforte d’ailleurs notre inquiétude (survenue au moment de la
création du nouveau corps) sur la possible décentralisation des PsyEN.
En effet, si aujourd’hui on nous promet que ces personnels formés seront
affectés dans les établissements, cette réforme globale favorisera à
terme un transfert de missions, des donneurs d’ordre et donc de
l’employeur.
Dès aujourd’hui, la CGT
Éduc’action appelle tous les personnels de l’Orientation à se
rassembler et s’organiser pour faire entendre leurs voix et leur refus
de cette réforme.
Le ministre de l’Éducation nationale,
par l’intermédiaire de la direction générale de l’enseignement scolaire,
vient d’adresser une note de recommandations aux recteur·trices afin de
fixer les priorités pour la formation continue des enseignant·es à
compter de la rentrée 2018...
Si la méthode n’est pas nouvelle, la CGT
Éduc’action dénonce des prescriptions qui visent à réduire une nouvelle
fois la liberté des personnels à se former selon leur envie et leurs
choix, mais surtout à réduire leurs libertés pédagogiques.
En souhaitant ainsi imposer des thèmes
de formation axés quasi exclusivement sur le « lire-écrire-compter »,
pour les 18 h annuelles d’animations pédagogiques et de formation, le
ministre met en application son souhait de restreindre l’école à
l’enseignement de ces matières jugées fondamentales au détriment des
autres.
Si le ministère ne parle que de « consignes » données aux personnels, la CGT
Éduc’action dénonce une pratique visant avant tout à formater les
enseignant·es et les obliger à appliquer des méthodes qui pourraient se
révéler « officielles ». Comment ne pas faire le lien entre ces
directives et la mise en place du Conseil scientifique imposé par JM
Blanquer et dirigé par S Dehaene (porte-parole des neurosciences) ?
Cet épisode conforte la CGT
Éduc’action dans son opposition à la volonté du ministre d’imposer des
méthodes de lecture et d’écriture issues des seules approches
scientistes et surtout un strict encadrement de leur travail.
La CGT
Éduc’action considère ces recommandations et restrictions comme
inacceptables et elle soutiendra toutes les initiatives des personnels
pour s’y opposer. Elle rappelle aussi que ces 18 h annualisées peuvent
aussi permettre aux personnels d’assister aux réunions d’informations
syndicales dans un maximum de 9 h et que c’est un droit. À chacun et
chacune d’en user pour faire entendre sa voix.
Une plateforme Internet : sécurisée,
gratuite, personnalisée. Elle est accessible 7 jours sur 7. Vous pouvez
consulter les mentions légales du site.
Pour qui ?
Ce site est destiné aux personnels en activité dans la fonction publique de l'Etat.
Pour le service "Rémunération", il
concerne les agents dont la rémunération est traitée actuellement par
les services de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) ou
par le Ministère des Armées.
Ce sont les titulaires, les
contractuels, les stagiaires, les agents à l'étranger et les actifs
pensionnés. Les services s'adressent aux personnes qui sont employées
par l’État ou l'auront été temporairement pendant une période de leur
activité.
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Les contractuels bien que n'entrant pas
dans le champ du régime des retraites de l’État mais du régime de
l'Assurance Retraite, seront prochainement concernés par l'offre de
service de dématérialisation des bulletins de paye lorsqu' ils sont
payés par l’État.
Quels services ?
Si votre employeur a intégré le service "Rémunération", vous pouvez dès maintenant :
consulter les derniers paiements de vos salaires ou traitements
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loi «Informatique et Libertés» du 6 janvier 1978).
Si vous souhaitez exercer ce droit, écrivez à :
M. le directeur du Service des Retraites de l'État 10 boulevard Gaston Doumergue 44964 Nantes cedex 9
p. 2 : Actualités : Des contre-réformes qui font système ! p. 3 : Édito, Patrick Désiré p. 4 : Primaire : une (fausse) priorité présidentielle... p.
5 : Inclusion des classes SEGPA en collège ; une expérimentation qui ne
fait pas l’unanimité. Collèges dans la Meuse : collèges ruraux dans
l’oeil du cyclone. p. 6 : Fonction publique : la précarité à perpétuité ? p. 7 : Sète : ensemble nous avons gagné pour le Service public ! p. 8 : En finir avec le mépris pour les personnels administratifs ! RIFSEEP, inégalités à tous les étages... p.9
& 10 : Réforme de la formation professionnelle : la formation est
officiellement une marchandise ! ESPE : un bilan à construire. p.11 à 15 : DOSSIER – Enseignement professionnel (réforme de l’apprentissage) - Réforme du bac. p. 16 : Indemnités de changement de résidence dans la Fonction publique. p. 17 : Un 8 mars combatif ! Exceptionnelle mais discriminatoire ! p.18
& 19 : Action publique 2022 : une machine de guerre contre les
services publics et la Fonction publique. Plan Bombard : un séisme
social chez Carrefour. p.19 & 20 : Destruction du service public ! des mobilisations nécessaires, celles du 15 et du 22 mars. p. 21 : Rencontre : Isabelle Vuillet - Secrétaire nationale. p. 22 : Projet de loi Collomb : à retirer d’urgence ! p. 23 : B comme «Baccalauréat»
Le Président Macron et son gouvernement ont présenté la réforme de la TH
comme une compensation de l’augmentation de 25 % de la CSG (+ 1,7
point) à compter du 1er janvier 2018 pour plus de 60 % de retraité-e-s.
Ce que réclame les retraité-e-s ce n’est pas une compensation mais l’annulation de l’augmentation de la CSG, d’autant plus que certains n’auront aucune réduction de leur TH.
Afin de savoir qui est concerné par l’augmentation de la CSG et l’application éventuelle de la réforme Macron de la TH, il faut connaître le revenu fiscal de référence (RFR)...
Lire la suite dans le tractde la "CGT Retraités" au format
Le gouvernement mène sa lutte des
classes et attaque le monde du travail sur tous les fronts, il façonne
par ses «contre-réformes» une société au seul bénéfice du capital. Il
remet en cause l’ensemble des conquis sociaux (assurance chômage, droit à
la formation professionnelle tout au long de la vie, retraites – avec
la volonté de mettre en place un système par points -, protection
sociale, etc.). Il organise le tri social dans l’ensemble du parcours
scolaire et universitaire par la généralisation de la sélection et la
remise en cause des diplômes nationaux. Après avoir cassé le code du
travail en utilisant les ordonnances, il démantèle les services publics
en réduisant les moyens et en attaquant les statuts de la Fonction
Publique et de la SNCF. Ces statuts garantissent l’égalité de traitement
de toute la population sur le territoire tant en matière
d’accessibilité aux services publics que de transports...
La journée de mobilisation du 22 mars
dans l’ensemble de la Fonction Publique et à la SNCF a été une réussite
avec des taux de grévistes supérieurs au 10 octobre et des
manifestations dans toute la France, comme la mobilisation des
retraité·es le 15 mars. Cela démontre le dynamisme de la mobilisation
dans nos champs professionnels. Les luttes se développent dans de très
nombreux secteurs (éducation, énergie, santé, EHPAD, commerce,
sans-papiers, métallurgie…) et démontrent la volonté tant des jeunes,
des salarié.es et des retraité.es de combattre la politique destructrice
de Macron. À ce titre, la CGTÉduc’action soutient le développement des mobilisations étudiantes et lycéennes.
La CGT
Éduc’action dénonce les répressions policières et les attaques
fascistes qui se multiplient sur les campus et les lycées. Elle dénonce
également les pressions hiérarchiques qui s’intensifient sur les
personnels en lutte.
Le CNU appelle les personnels, actifs et
retraités, à amplifier les luttes contre cette politique, dans le cadre
unitaire le plus large possible en s’emparant de toutes les dates
disponibles pour construire la convergence des luttes nécessaires.
À partir du 3 avril plusieurs secteurs
d’activité seront en grève (cheminots, énergie, ramassage des ordures,
transport aérien...). Dans l’Éducation nationale, les raisons de se
mobiliser sont nombreuses : réforme du lycée, du baccalauréat, de la
voie professionnelle, fermetures des écoles en milieu rural, sélection à
l’université, salaires, suppressions de postes administratifs… La CGT
Éduc’action appelle à construire la grève dans notre secteur et à
s’emparer de toutes les initiatives de mobilisations larges (AG, grèves,
rassemblements…) qui seront prises, et s’engage à faire converger ces
mobilisations vers la date interprofessionnelle du 19 avril, et ses
suites nécessaires.
D’autres choix politiques sont possibles
dans l’intérêt de la majorité de la population pour renforcer les
services publics et l’École.
La mobilisation du 22 mars dans la
Fonction publique a été particulièrement forte, que ce soit dans la
grève ou les manifestations.
Elle se situe de manière incontestable au-dessus du 10 octobre 2017, qui était d’un niveau pourtant déjà très significatif...
La réalité est que le taux moyen de
grévistes – mesuré à partir d’un travail sérieux et approfondi – s’élève
aux environs de 30%, avec de nombreuses pointes à 50%, voire au-delà de
60%. Dans le même temps, les manifestations unitaires de la Fonction
publique ont rassemblé 50% de personnes en plus que le 10 octobre !
Le gouvernement ne doit pas feindre de se rassurer en minimisant le mécontentement réel qui existe dans la Fonction publique. Les
ministres doivent d’urgence ouvrir de véritables négociations,
notamment sur l’augmentation du pouvoir d’achat, les créations d’emplois
statutaires, la titularisation des précaires, l’égalité
professionnelle, l’amélioration des carrières, le devenir des missions…
A l’évidence, un tel processus de
négociations ne peut s’ouvrir sur la base de l’inacceptable document
intitulé « Refonder le contrat social avec les agents publics ».
Nos organisations prennent acte de
l’annonce faite ce jour par le secrétaire d’Etat Olivier Dussopt lors de
la réunion du Conseil commun de la fonction publique d’une nouvelle
version de ce document, dont nous n’avons pas connaissance à cette
heure. Nous considérons que cette annonce est à mettre à l’entier crédit
de la mobilisation des personnels et de la réussite du 22 mars.
Si le gouvernement n’adresse pas de
signaux forts lors de la réunion prévue entre les ministres et nos
organisations ce 29 mars, nous appellerons à mettre partout en débat
avec les personnels toutes les formes d’actions et d’interventions
envisageables.
Nos organisations prévoient de se revoir
le 3 avril dans l’unité la plus large sur la base de la démarche que
nous avons engagée ces derniers mois. Elles feront à cette occasion le
bilan de la réunion du 29 mars et définiront le plan d’action nécessaire
au regard de la situation.
Nous apportons notre soutien aux différents secteurs mobilisés.
L’intérêt général, la préservation des
missions publiques, la promotion et le renforcement du Statut général
comme garantie pour les citoyens et l’amélioration des conditions de vie
et de travail des agents de la Fonction publique appellent de notre
part une détermination et une conviction unitaires sans faille.
Nos organisations tiendront une
conférence de presse jeudi 29 mars à 13h30, dans les locaux de la FSU,
12 rue Cabanis 75014 PARIS.
Le 27 mars 2018
Le communiqué intersyndical sur le site de l'UFSE-CGT au format
Lire les communiqués de la CGT-Fonction publique et de la ConfédérationCGT
En organisant les Assises de l’école
maternelle, Emmanuel Macron et Jean-Michel Blanquer souhaitent ouvrir
une nouvelle voie de réforme dans l’Éducation nationale. En annonçant ce
mardi 27 mars, lors de ces Assises, la scolarisation obligatoire des
élèves dès 3 ans, le Président accède à une vieille revendication de la CGT
Éduc’action. Nous reconnaissons que c’est un geste important pour
travailler à l’égalité d’accès aux savoirs, aux connaissances et à la
sociabilisation des tous les enfants vivant dans notre pays...
Cependant une telle annonce n’est qu’une
demi-mesure puisque la scolarisation des 3 à 6 ans concerne 97% des
enfants depuis une vingtaine d’années. La CGT
Éduc’action restera attentive aux futures annonces (ou éventuels
silences) concernant l’école maternelle. En effet, en rendant
obligatoire cette scolarisation, le Président et son gouvernement ont le
devoir de garantir tous les moyens nécessaires au bon fonctionnement
des écoles, au bon accueil physique des élèves, à la qualité de
l’encadrement et de la pédagogie et de la formation de tous les
personnels y intervenant. Pour l’heure, il y a urgence à intervenir sur
tous ces leviers car ils sont largement maltraités par notre
institution.
La CGT
Éduc'action exige des garanties pour le bon fonctionnement de l’école
maternelle et des améliorations : une augmentation du nombre de
personnels y travaillant (professeur·e des écoles, ATSEM, AESH …), une
réduction des effectifs avec 15 élèves maximum par classe, un
aménagement des locaux pour garantir des conditions d’accueil décentes
(construction de classes, de dortoirs et sanitaires adaptés).
Par ailleurs, nous veillerons à ce que
cette obligation scolaire des 3 ans ne soit pas un alibi à la remise en
cause de la scolarisation des 2 ans. Nous souhaitons aussi que, plus que
jamais, les libertés pédagogiques des enseignant·es soient respectées
et qu’aucune méthode officielle ne soit imposée par le ministère ou le
Conseil scientifique.
L’école maternelle, si elle assure
parfois la première séparation entre la famille et l’enfant, la première
rencontre entre l’enfant et l’institution, est prépondérante en matière
d’enseignement et de mixité. Cela ne doit pas être un temps de
pré-apprentissage intensif de la lecture imposé par les neurosciences.
Nous réclamons aussi une formation initiale et continue spécifique pour
répondre aux besoins physiologiques et psychologiques des jeunes élèves,
mais aussi permettre le travail collaboratif avec les professionnels de
la petite enfance.
Pour la CGT
Éduc’action, si le Président veut montrer son attachement à l’école
maternelle, il doit absolument augmenter le financement de l’Éducation
nationale et des collectivités territoriales et le recrutement de
personnels. Tout l’inverse de sa politique actuelle…
Le ministère a présenté au Conseil
Supérieur de l’Éducation sa réforme de l’examen du baccalauréat. Le
moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas convaincu les élu·es du
conseil de la pertinence de ses propositions qui ont été très
majoritairement rejetées.
Pour la CGT
Éduc’action, le projet est totalement inacceptable. Il s’agit en effet
d’une véritable usine à gaz qui va dévaloriser le diplôme tout en
facilitant la sélection à l’entrée de l’université...
En mettant en place une grande part de
contrôle continu (40%), le ministère met en place un diplôme dont la
valeur risque de n’être jugée, pour les poursuites d’étude, qu’à l’aune
de la réputation de l’établissement dans lequel sont inscrit·es les
bachelier·ères.
Le projet créerait plus de 15 épreuves
partielles, organisées par et dans les établissements en 1ère et
terminale, sur la base d’une banque nationale de sujets et d’exercices.
Le ministère compte donc transformer le
cycle terminal en un continuum d’évaluations sommatives, au détriment du
travail pédagogique et dégrader les conditions d’études des élèves
soumis·es à un stress permanent.
Cela va également dégrader les
conditions de travail des personnels en désorganisant les établissements
et en alourdissant leur charge de travail (le ministère ne prévoyant
d’ailleurs aucune rémunération pour les corrections d’épreuves
d’examen).
Enfin, comme nous le dénoncions dès les
annonces du ministre le 14 mars, avec la définition des spécialités,
leur évaluation précoce pour permettre leur prise en compte dans
Parcoursup, tout est fait pour faire du lycée une machine à sélectionner
les futur·es étudiant·es en répondant aux attendus mis en place par la
loi ORE.
Avec cette réforme, le ministre, loin de
« remuscler » l’examen comme il le prétendait, attaque le caractère
national du baccalauréat ainsi que celui de 1er grade universitaire
permettant à chaque diplomé·e de s’inscrire dans la licence qu’elle ou
il souhaite.
La CGT
Éduc’action mettra tout en œuvre pour construire avec les personnels de
l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, la jeunesse lycéenne et
étudiante, la mobilisation contre la sélection à l’université, la
destruction du baccalauréat et la mise en œuvre d’un lycée élitiste.
Moins d’un
an après l’élection présidentielle qui a permis l’accession pouvoir
d’Emmanuel Macron, les contre-réformes qu’il a mises en œuvre ont porté
des coups sévères au modèle social français.
Après la
casse du Code du travail, la suppression de l’impôt sur le capital, le
gel du point d’indice de la rémunération des fonctionnaires, et le
rétablissement du jour de carence, le gouvernement a franchi une
nouvelle étape, en préconisant un plan de départ volontaire dans la
Fonction publique...
Cette
annonce est en cohérence avec les projets d’abandons de missions et la
suppression de 120 000 d’emplois de fonctionnaires sur le quinquennat,
et elle s'inscrit dans le cadre du plan « Action publique 2022 », qui
doit dégager 4,5 milliards d'euros d'économies par an à partir de 2020.
La
présentation du document d’orientation pour l’ouverture de 4 nouveaux
chantiers dans la Fonction publique constitue une attaque frontale
contre le statut général des fonctionnaires et les statuts
particuliers, qui permettent de répondre aux besoins de la population
sur l'ensemble du territoire.
La volonté
gouvernementale de recours au contrat comme modalité de recrutement ne
peut se faire qu’au détriment de la nécessité de créer des emplois
statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin. Faut-il aussi
rappeler alors que se profile la dernière session du dispositif
Sauvadet, l’absence de perspectives de titularisation des contractuels.
La question des salaires est toujours une préoccupation majeure pour la CGT,
en 2015 nous n’avons pas signé le protocole d’accord PPCR, aujourd’hui
nous constatons qu’il est largement insuffisant, son financement n’était
pas garanti comme en témoignent les mesures de report prises par
l’actuel gouvernement.
Les
personnels ont ainsi pu découvrir une baisse nette de leur salaire
depuis le 1er janvier 2018, contrairement aux promesses du candidat
Macron d’augmenter le pouvoir d’achat de l’ensemble des salariés, depuis
2000, pour les fonctionnaires, la perte cumulée de pouvoir d’achat
s’élève à près de 14 % .
Pour le
gouvernement la seule réponse aux exigences légitime de hausse des
salaires, est le développement de la part individuelle de la
rémunération. C’est déjà le cas pour les dispositifs comme le RIFSEEP ou
la mise en œuvre de la classe exceptionnelle qui n’ont permis
d’améliorer que la carrière de quelques-uns sans prendre en compte la
situation de la majorité des personnels.
Si nous
savons, comme l’a montré Pierre Bourdieu depuis plus de 50 ans, que
l’École est une machine à reproduire les inégalités sociales, le
baccalauréat permettait encore, à chaque bachelier de choisir, largement
au moins la licence de son choix.
La réforme
mise en place avec « parcours sup » généralise la sélection à l’entrée
de l’université, au prétexte que le tirage au sort n’était pas
égalitaire, alors que celui-ci ne concernait qu’un nombre très limité
d’étudiants, souhaitant s’engager dans certains cursus.
La vraie
inégalité est simplement le fait d’écarter certains jeunes des études
supérieures, souvent sur des critères géographiques et sociaux.
Nous
craignons aussi que la réforme du bac et la réforme de la voie
professionnelle engagée par le ministre n’aboutissent au même résultat.
La
spécialisation précoce des élèves va dans ce sens, la réforme organise,
en réalité, une orientation, dès la seconde, avec un choix de
spécialités vers les cursus post-bac, cela accentuera les déterminismes
sociaux, qui étaient déjà à l’œuvre dans le choix des séries, entre les
élèves des milieux favorisés, qui sauront choisir les bonnes spécialités
en fonction des « attendus » de Parcoursup et les autres.
Pour
toutes ces raisons, nous demandons que les textes sur deux bacs prévus
au Conseil Supérieur de l’Éducation du 21 mars soient retirés.
La réforme
annoncée de l’enseignement professionnel, est aussi un sujet de
préoccupation pour nous, elle présente l’apprentissage comme la solution
miracle à l’insertion des jeunes. Il s’agit là d’une approche
dogmatique de ce mode de formation où 1 jeune sur 5 ne finit pas sa
première année de formation.
Pour la CGT
Éduc’action, la voie professionnelle n’a pas vocation à servir
d’antichambre de l’apprentissage, c’est l’idée principale avancée dans
le rapport Calvez-Marcon avec les passages possibles du scolaire vers
l’apprentissage en fin de seconde et de première bac pro. Par ailleurs,
le développement de l’apprentissage par la mixité des parcours et des
publics conduira inexorablement à terme, à une remise en cause du statut
de PLP.
La volonté
de découper les diplômes en blocs de compétences et de gommer les
frontières entre formation initiale et continue enlèvera au futur
salarié les rémunérations et les conditions de travail garanties par le
diplôme dans les conventions collectives et les accords d’entreprise ;
Nous
savons bien que moins le niveau de formation initiale est élevé, moins
une personne utilise son droit à la formation continue tout au long de
la vie.
La CGT
Éduc’action partage l’ambition d’excellence pour la voie
professionnelle du lycée, c’est pour cela que nous sommes attachés à une
formation initiale exigeante, ayant pour ambition la scolarisation des
jeunes jusqu’à 18 ans.
D’autres choix politiques doivent être faits et sont possibles, pour construire le rapport de force, la CGT
appelle tous les agents de la Fonction publique à être massivement en
grève ce jeudi 22 mars et à participer aux manifestations afin de faire
entendre leurs exigences et leurs propositions pour renforcer la
Fonction publique.
Pour
terminer cette intervention, nous souhaitons attirer votre attention sur
la gestion des personnels non titulaires de l’académie de Créteil.
De nombreux problèmes sont observés, au regard de l’application des textes réglementaires.
Nous tenons à votre disposition le détail précis des points de dysfonctionnements que nous avons relevés.
Les
informations que nous avons au sujet de la préparation de la rentrée
2018 montrent que les suppressions de postes effectivement réalisées
dans certaines académies sont au-delà de celles qui avaient été
annoncées au Comité Technique Ministériel du mois de décembre. C’est le
cas notamment dans l’académie d’Amiens, nous souhaitons que cette
situation puisse être corrigée dans l’intérêt du service public
d’éducation.