Dans les premières heures et jours qui ont suivi les attentats perpétrés en France les 7, 8 et 9 janvier 2015, la CGT Éduc'action a fait siennes les déclarations de la CGT, dénonçant ces actes inqualifiables et appelant à participer à toutes les initiatives de soutien.
Aujourd'hui, elle tient à dénoncer avec force tous les actes de haine et de racisme qui se manifestent et se développent...
Aujourd'hui, elle tient à dénoncer avec force tous les actes de haine et de racisme qui se manifestent et se développent...
Elle s'insurge contre les
récupérations politiques observées ces derniers jours, allant des
manœuvres des partis politiques dits "de gouvernement" ou des propos
abjectes du FN. Profiter de ces atrocités pour prospérer est un jeu très
dangereux auquel nous nous opposons.
Dans ce contexte, les personnels
de l'Éducation nationale se retrouvent en première ligne et peu, voire
pas du tout, soutenus par leur hiérarchie. Il flotte comme un air d'improvisation dans les interventions et initiatives de l'Éducation nationale ces derniers jours.
Le cirque médiatique organisé lundi 12 janvier 2015 au ministère de l'Éducation nationale n'a donné lieu à aucune proposition concrète : la Ministre (mais aussi les Recteur-e-s) en étant réduite à demander, aux représentant-e-s des personnels, des parents d'élèves et des lycéen-ne-s, des idées et propositions d’action.
Évidemment, nous n'attendions pas des solutions simplistes et précipitées, mais nous espérions au moins une direction politique claire, qui dise que l'École n'est pas responsable, qui rappelle que l'émancipation et la mixité sociale sont indispensables pour tendre vers une société plus démocratique. L'unanimisme tant déclamé ne doit pas faire oublier que ce gouvernement, et ceux qui l'ont précédé, mènent une politique antisociale qui n'est pas totalement étrangère à l'état de désespérance sociale où se trouve une grande partie de la population aujourd'hui.
Nous n'oublions pas davantage que les établissements les plus en difficultés étaient en grève en décembre 2014 contre une réforme de l'Éducation Prioritaire qui prive de moyens pour travailler à la réussite et à la cohésion sociale. Cette réforme est donc une occasion ratée de s’attaquer au décrochage social et sociétal, pourtant prioritaire dans certains territoires. Dommage.
Le cirque médiatique organisé lundi 12 janvier 2015 au ministère de l'Éducation nationale n'a donné lieu à aucune proposition concrète : la Ministre (mais aussi les Recteur-e-s) en étant réduite à demander, aux représentant-e-s des personnels, des parents d'élèves et des lycéen-ne-s, des idées et propositions d’action.
Évidemment, nous n'attendions pas des solutions simplistes et précipitées, mais nous espérions au moins une direction politique claire, qui dise que l'École n'est pas responsable, qui rappelle que l'émancipation et la mixité sociale sont indispensables pour tendre vers une société plus démocratique. L'unanimisme tant déclamé ne doit pas faire oublier que ce gouvernement, et ceux qui l'ont précédé, mènent une politique antisociale qui n'est pas totalement étrangère à l'état de désespérance sociale où se trouve une grande partie de la population aujourd'hui.
Nous n'oublions pas davantage que les établissements les plus en difficultés étaient en grève en décembre 2014 contre une réforme de l'Éducation Prioritaire qui prive de moyens pour travailler à la réussite et à la cohésion sociale. Cette réforme est donc une occasion ratée de s’attaquer au décrochage social et sociétal, pourtant prioritaire dans certains territoires. Dommage.
La CGT
Éduc'action sera de toutes les luttes contre la haine et pour la
transformation sociale et sera disponible pour toute initiative allant
dans ce sens.
Montreuil, le 15 janvier 2015
Le communiqué au format
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