Le Rectorat de Poitiers a édité un document intitulé "Prévention de la radicalisation en milieu scolaire".
Il est proposé dans ce document, après
un très bref historique confus et faux sur la source de la
"radicalisation religieuse" qui serait l’Iran, des "indicateurs de
radicalisation". Ainsi, il est précisé que les "signes extérieurs" de la
"radicalisation" sont : une "barbe longue non taillée (moustache
rasée)", des "cheveux rasés" ou encore le "refus du tatouage". Le
document précise que toute "rhétorique politique (référence à
l’injustice en Palestine, Tchétchénie, Irak, Syrie, Égypte)" sont des
"indicateurs de la radicalisation"...
La ministre de l’Éducation nationale, interrogée par France 3 le 23
novembre 2014, évoque un "document perfectible" et une "démarche
isolée". Elle précise : "peut-être que les mots ne sont pas parfaits, et
nous allons en effet améliorer les choses".La CGT Éduc’action considère que le contenu de ce document est inacceptable. Changer quelques mots ne modifierait rien au fond d’un document qui fait de tout musulman ou assimilé un "djihadiste" en puissance. Bref... un délit de "sale gueule" !
La CGT Éduc’action demande à la ministre de l’Éducation nationale de condamner fermement cette initiative.
Montreuil, le 24 novembre 2014
Le communiqué au format
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