A l'occasion d'un séminaire
national de l'encadrement sur le développement de l'apprentissage dans
les EPLE, mardi 18 novembre 2014, le ministère de l'Éducation nationale a
explicitement désigné le statut des enseignant-e-s comme un frein au
développement de l'apprentissage.
Ainsi, Jean-Pierre Collignon, pour
l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de
la recherche (IGAENR) a déclaré à l'AEF que "travailler sur le statut
des enseignants" est un des leviers pour développer l'apprentissage dans
les EPLE. "On ne pourra pas le [faire] qu'avec des heures
supplémentaires", a-t-il précisé.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, a elle-même déclaré à l'AEF qu'il s'agissait là d'une "vraie question" en évoquant une redéfinition des missions des personnels.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, a elle-même déclaré à l'AEF qu'il s'agissait là d'une "vraie question" en évoquant une redéfinition des missions des personnels.
Visiblement, imposer une concurrence
déloyale aux lycées professionnels, avec l’apprentissage, ne suffit pas :
il s'agit non seulement de les faire disparaître mais en plus de s'en
prendre aux enseignant-e-s !
La CGT
Éduc'action ne laissera pas le gouvernement casser le statut des
personnels, a fortiori sous couvert du développement idéologique de
l'apprentissage et construira le rapport de force à la hauteur des
attaques comme elle l’avait fait en 2000.
Du 27 novembre au 4 décembre
2014, lors des élections professionnelles, les personnels de l'Éducation
nationale doivent porter leurs voix sur la CGT Éduc'action pour défendre le service public d’Éducation et ses personnels !
Montreuil, le 20 novembre 2014
Le communiqué au format
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