La loi de février 2005 sur le « handicap » a permis de nombreuses avancées pour la prise en compte des élèves en situation de handicap. Si l’on peut s’en réjouir sous certains aspects, il faut cependant rester vigilant·es car sous couvert d’inclusion, le ministère et le gouvernement en ont profité pour libéraliser et « marchandiser » le champ du handicap et les prises en charge. La généralisation de l’inclusion scolaire permet aux politiques de mettre davantage en concurrence les structures-les élèves-les personnels, d’externaliser et libéraliser les prises en charge, mais aussi de développer la culpabilisation des individus (élèves-familles étant renvoyé·es à leur propre échec et/ou personnels accusé·es de ce même échec). Tout ceci est fait bien évidemment pour que l’État se désengage, ne prenne pas ses responsabilités quant à la véritable prise en charge institutionnelle.
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