Ces derniers jours, le gouvernement a
encore lancé une opération de communication visant à faire croire que la
situation en France s’est améliorée grâce à sa politique, le Président
de la République et son gouvernement ont réuni lundi 2 et mardi 3 mai
plus de 2000 personnes au palais Brongniart (l’ancienne Bourse de
Paris)...
L’objectif, clairement affiché, était de
faire le service après-vente de l’action gouvernementale en matière
d’Éducation nationale, à travers le bilan de la Refondation. Il fallait,
devant un parterre de partenaires divers et variés, montrer combien les
réformes menées depuis 4 ans sont excellentes pour les élèves, les
parents et les personnels, les organisations syndicales n’étant
présentes que pour écouter.
La CGT
Éduc’action dénonce une nouvelle fois ces grandes opérations de
marketing et ce show qui n’avait rien d’un bilan objectif. Il y a
pourtant beaucoup à dire de la réforme des rythmes scolaires, de la
réforme du collège, des nouveaux programmes, de la réforme de
l’éducation prioritaire...
Mais là n’était pas la volonté
du gouvernement et du ministère… Dans ces conditions, et comme elle
l’avait fait pour les réunions du bilan de la réforme du lycée, la CGT Éduc’action a refusé de cautionner cette démarche et a quitté cette initiative de marketing politique.
Autre exemple, la question de la future revalorisation de l’ISAE (Indemnité de Suivi et d'Accompagnement des Élèves).
Profitant de son opération de
communication, M. Valls a indiqué le montant et le calendrier de cette
augmentation, celle-ci passera de 400 à 1 200 € par an dès la rentrée de
septembre 2016. Cette annonce confirme que l’heure est à la tentative
de rachat de la part d’un gouvernement qui a malmené les personnels de
l’Éducation nationale depuis 4 ans. Si cette augmentation va
améliorer la situation financière des personnels du premier degré, elle
ne permet pas de rattraper les pertes de salaires subies depuis 2000
estimées entre 150 € et 300 € par mois. Surtout, elle ne bénéficiera pas
à tous les personnels et n’entrera pas dans le calcul des retraites.
Pour la CGT
Éduc’action, il faut une véritable revalorisation des salaires qui
passe obligatoirement par l’augmentation immédiate du point d’indice et
le rattrapage des pertes de salaires.
Montreuil, le 4 mai 2016
Le communiqué au format
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire