Le médiateur de l'Education
nationale a rendu un rapport cette année dans lequel il met en avant la
question des mutations des personnels enseignant-es. La
situation des personnels s’est fortement dégradée depuis quelques années
pour atteindre des résultats inégalés : dans le premier degré et
certaines disciplines du second degré, le taux de satisfaction atteint
péniblement les 21 %, ce qui laisse 79 % des candidat-es sur leur faim
!
Ces situations ne sont pas acceptables
et entraînent des drames humains pour chaque collègue qui reste
éloigné-e de sa famille, de sa vie sociale ou qui souhaite simplement
pouvoir muter comme elle/il en a le droit.
La CGT
Éduc'action prend acte des propositions d'évolution du barème et/ou de
l'algorithme du médiateur. Elle se bat d’ailleurs depuis des années pour
que cet algorithme, introduit dans les années 70, soit revu. Il serait
également bon de mieux considérer les situations personnelles. Ainsi, la
CGT Éduc'action
s'était alarmée de la prise en compte très insuffisante de l'ancienneté
des ancien-nes contractuel-les ayant réussi les concours Sauvadet se
retrouvant très éloigné-es de leur famille. Elle demande, de plus, un
retour à un mouvement national unique dans le second degré et dans le
premier degré, la fin du calibrage académique. Enfin, elle exige que
soient respectés la loi et l’article 60 de la Fonction publique qui fixe les priorités légales.
Au-delà de ces mesures immédiates, la CGT
Éduc'action considère que la réponse principale pour retrouver de la
fluidité dans le mouvement est la création d'emplois à hauteur des
besoins : sans postes pour les accueillir, les personnels ne peuvent en
effet pas muter...
Montreuil, le 18 mai 2016
Le communiqué au format
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