Le
projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des
fonctionnaires comprend, dans sa version adoptée par le Sénat le 27
janvier, un certain nombre de mesures qui, si elles étaient adoptées,
marqueraient de graves reculs pour tous les agents publics (titulaires
et non-titulaires).
Ainsi,
le Sénat a adopté, sur initiative du groupe socialiste, l'obligation de
réserve en vue de réduire la liberté d'expression des agents publics.
Alors que le gouvernement entend prolonger l'état d'urgence, cette
disposition va dans le sens d'un état de plus en plus autoritaire.
Dans
cette même logique, les mises à pied sans traitement de 1 à 3 jours
seraient désormais sans passage en Conseil de discipline.
Par
ailleurs, ont été adoptés : la réintroduction des 3 jours de carence en
cas d'arrêt maladie, le recrutement de salariés de droit privé dans
certains GIP et l'intérim dans la Fonction publique...
La CGT Éduc'action
s'insurge contre ces votes. Elle exige du gouvernement qu'il bloque ces
reculs historiques au moment du passage à la commission mixte Assemblée
nationale/Sénat. Si la loi Déontologie passait en l'état, cette attaque
contre les agents publics trouvera une réponse forte.
Montreuil, le 1er février 2016
Le communiqué au format
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