Chaque
jour, des milliers de personnes basculent dans une extrême pauvreté.
Elles sont de plus en plus nombreuses à ne plus pouvoir subvenir à leurs
besoins essentiels et vitaux.
Les rangs de celles et ceux privés d’emploi grossissent inexorablement.
La colère extrême des victimes des politiques menées depuis des
décennies, agrégée au refus de l’accaparement d’une très grande partie
des richesses par les actionnaires, est grandissante et légitime.
Face aux multiples mobilisations et actions revendicatives, le
gouvernement multiplie les lois liberticides et crée de nouveaux délits
pour les manifestant.es et celles et ceux qui s’organisent et se
mobilisent pour l’amélioration des conditions de vie et de travail. Les
syndicalistes payent le prix fort de la répression et sont de plus en
plus sanctionnés et entravés dans leur activité militante sur les lieux
de travail.
Le projet de loi sécurité globale, le nouveau schéma national du
maintien de l’ordre pour les manifestations, la loi de programmation
pour la recherche et celle contre les « séparatismes » sont les
nouvelles armes au service d’un gouvernement autoritaire et représentent
de graves atteintes aux libertés essentielles pour les conquêtes
sociales.
Le 5 décembre, journée annuelle de lutte contre le chômage, pour
l’emploi et les droits des privé.es d’emploi constitue une occasion pour
exiger d’autres politiques sociales, le retrait pur et simple de la
réforme de l’assurance chômage et un vrai plan de développement de
l’emploi. Il est l’occasion aussi de défendre et d’exiger le
renforcement des libertés, des droits de presse et d’expression, des
droits de manifester et de faire grève pour contrer les violences
sociales infligées à la population.
Dans un certain nombre de départements, des initiatives pour l’emploi et
pour les libertés se connectent. En Île-de-France, la manifestation de
Porte des Lilas jusqu’à République sera la conjonction des
manifestant.es pour l’emploi et de celles et ceux de la marche des
libertés et des justices initiée par la coordination
StoploiSécuritéGlobale.
La CGT appelle les organisations à initier et à participer aux
différentes initiatives et manifestations en lien avec la journée
d’action contre le chômage et la marche des libertés et des justices
contre le projet de loi de sécurité globale.
Montreuil, le 2 décembre 2020
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