La "crise du recrutement", pour le
CNESCO, est une crise qui n'est pas nouvelle, qui touche certaines
disciplines et certains concours plus particulièrement... Autant de
constats connus et qui ne sont pas nouveaux. Le CNESCO note tout de même
que le métier reste attractif... et pourtant le recrutement continue à
poser problème !
Notons que le rapport confirme une utilisation pérenne des personnels non-titulaires...
Dans ses préconisations, le CNESCO ne
propose rien qui ne remettrait en cause les orientations actuelles.
Ainsi, ne proposer qu'une "incitation financière" pour les
néo-titulaires ne résoudrait pas le problème de 14 % de pouvoir d'achat
perdu depuis 2000 et donc d'une profession peu attractive
financièrement. De plus, ne proposer pour les non-titulaires qu'une
"fidélisation" est loin de la titularisation qui serait la plus efficace
pour le Service public d’Éducation et la plus juste pour les
personnels.
La CGT
Éduc'action considère que le niveau II (licence) doit être la base du
recrutement et donc que le concours doit avoir lieu au deuxième semestre
de la L3 ; les deux années suivantes devant se dérouler en ESPE. Pour
ces deux années, les stagiaires devraient avoir le statut de
fonctionnaires stagiaires permettant une formation progressive,
accompagnée et rémunérée, débouchant sur un Master 2.
Pour la CGT,
il est possible d’assurer à la fois la qualification des personnels par
une reconnaissance sous forme de diplôme (Master) et de permettre la
démocratisation des recrutements.
Montreuil, le 10 novembre 2016
Le communiqué au format
Lire sur le site du CNESCO la rubrique "Attractivité du métier d’enseignant"
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