C’est un
déni de démocratie qui s’ajoute à ceux qui ont émaillé l’ensemble du
processus de construction et de validation de cette réforme. Sans motion
de censure, le projet de loi serait donc validé sans aucun vote de
l’assemblée.
Tout au long de l’examen du texte de loi, le gouvernement a fait le
choix du passage en force : procédures accélérées, refus de passer au
vote sur les amendements, pressions sur les élus.es ou les groupes,
concessions à la droite.
Cette réforme est injuste, injustifiée et injustifiable, c’est ce
qu’affirment, avec force, depuis des semaines, des millions de personnes
dans les manifestations, par la grève et dans toutes les initiatives.
Ces mobilisations massives sont soutenues par une très large majorité de
la population et la quasi-totalité des travailleurs et des
travailleuses.
La seule réponse du gouvernement et du patronat est la répression :
réquisitions, interventions policières sur les occupations de lieux de
travail, arrestations, intimidations, mise en cause du droit de grève.
Nous ne laisserons pas faire !
Ce que la CGT dénonçait comme injuste, hier, l’est encore plus aujourd’hui !
Cela ne peut que nous encourager à amplifier les mobilisations et les grèves, la lutte continue !
Montreuil, le 16 mars 2023
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