samedi 20 octobre 2018
Elections professionnelles du 29 novembre au 6 décembre 2018
Titulaires, non titulaires et
stagiaires, relevant du ministère de l’Education nationale, vous serez
plus d’un million à vous exprimer par le vote.
C’est du poids du syndicalisme de lutte CGT
que dépendent aussi nos acquis professionnels, nos augmentations
salariales, nos conditions de travail, les réformes du service public
d’éducation.
Du 29 novembre (10 h) au 06 décembre 2018 (17 h), votez et faites voter CGT aux élections des Comités Techniques (CTM, CTA, voire, CTE et CTAC), aux élections des Commissions Administratives Paritaires (CAPN, CAPA et CAPD) et aux élections des Commissions Consultatives Paritaires (CCP)...
Les personnels relevant du ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche régulièrement inscrits sur les listes électorales votent par internet
pour les élections des représentants du personnel aux comités
techniques, aux commissions administratives paritaires, aux commissions
consultatives paritaires ainsi qu'au comité consultatif ministériel des
maîtres de l'enseignement privé sous contrat et aux commissions
consultatives mixtes académiques, interdépartementales et
départementales fixées.
Du 29 novembre au 6 décembre 2018 , consulter "Le vote par internet en pratique" sur le site du Minstère de l'Education Nationale
Dossier - Non à la retraite par points !
Alors que les tenant·es du capitalisme et de l’ultralibéralisme
(gouvernements et patronat) proclament depuis des décennies, à grand
renfort de médias, que notre système social est en déliquescence du fait
des « charges sociales », il nous paraît essentiel de rappeler que le
modèle social français a une particularité. Ce ne sont pas des « charges
sociales » mais des cotisations sociales (salariées et patronales) et
elles font partie intégrante du salaire. C’est le salaire socialisé ou
différé, celui qui crée la différence entre salaire net (ce que touchent
les salarié·es en fin de mois) et le salaire brut. Les cotisations
sociales servent à financer de façon solidaire et collective la
protection sociale, le régime de retraites, l’assurance chômage, les
allocations familiales.
Elles ont pour finalité de protéger les salarié·es des événements inhérents à l’activité et à l’existence tout au long de leur vie. Les baisser, en exonérer les entreprises, outre le fait que cela détruise le système de sécurité sociale, est une véritable baisse des salaires des travailleur·ses, c’est du vol !
La construction de notre système de retraite s’est faite progressivement avec un objectif porteur des valeurs de progrès, solidarité, démocratie et transformation de la société. Avec différents régimes, il regroupe un ensemble de droits couvrant tout le salariat. Pendant de nombreuses années, la retraite a permis d’assurer un niveau de vie moyen des retraité·es à parité avec celui des actif·ves.
Le système de retraite par répartition repose sur un pacte social intra et intergénérationnel. La retraite doit être envisagée comme un « vrai salaire socialisé » à cotisation et prestation définies : principe fondé sur les cotisations des actif·ves pour financer immédiatement les prestations déterminées des retraité·es ou pensionné·es et sur l’ouverture de droits définis pour les cotisant·es.
La cotisation doit rester le fondement de notre système par répartition à la fois contributif et solidaire (solidarité entre les générations, solidarité entre les individus, solidarité entre les professions).
C’est bien parce que les cotisations sociales échappent en partie aux poches des actionnaires et qu’elles mettent à mal la volonté de développer les assurances privées, la rentabilité et la concurrence « libre et non faussée » chères (dans tous les sens du terme) au patronat, que les différents gouvernements successifs, suite aux injonctions du MEDEF et de l’Union Européenne, cherchent à remettre en cause la Sécurité Sociale en général et en particulier notre système de retraite et ce depuis des décennies !
Les attaques contre le système de retraite ont d’abord touché le régime général avec le passage des dix meilleures années de salaire aux vingt-cinq meilleures et le passage de 37,5 annuités à 40 pour accéder au taux plein (réforme Balladur de 1993).
La réforme de 2003 a confirmé cette logique et a étendu le passage de 37,5 annuités à 40 pour les fonctionnaires en 2008 (réforme Fillon). Elle instaure un système de décote et de surcote qui pénalise les carrières incomplètes (les femmes sont particulièrement touchées) et favorise la poursuite d’activité au-delà de 60 ans. Cette réforme s’est accompagnée de celle de l’Ircantec (caisse de retraite complémentaire des agent·es non titulaires de la Fonction Publique) qui prévoit une baisse moyenne des pensions de 25 % à terme.
La réforme Woerth-Fillon de 2010 acte le relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite pour atteindre 62 ans en 2018 (et n’a pas été remise en cause par le gouvernement Hollande lors de la contre-réforme de 2012).
L’âge à partir duquel un·e assuré·e peut partir à la retraite sans pénalisation lorsque la durée de cotisation n’est pas atteinte passe progressivement de 65 à 67 ans. Cette réforme prévoit également que le taux de cotisation retraite acquitté par les fonctionnaires soit aligné sur celui du secteur privé passant de 7,85 % à 10,55 % en 10 ans. Le dispositif de départ anticipé sans condition d’âge pour les parents de 3 enfants ayant 15 ans de service, et qui n’a aucun équivalent dans le privé, sera progressivement fermé.
Dans la Fonction publique le minimum garanti est désormais soumis à la même condition d’activité que dans le secteur privé, c’est-à-dire qu’il faudra désormais que les fonctionnaires aient bien cotisé tous leurs trimestres ou qu’ils·elles attendent l’âge du taux plein pour pouvoir en bénéficier.
Le dispositif de carrière longue modifié en 2010 (les salarié·es ayant commencé avant 18 ans peuvent partir à la retraite au plus tôt, sous réserve d’avoir la durée de cotisation requise pour leur génération, plus 2 ans.) est assoupli par un décret du 2 juillet 2012 : les personnes qui ont commencé à travailler avant 20 ans (18 ans auparavant) et ont la durée de cotisation requise pour leur génération peuvent prendre leur retraite au plus tôt (la condition de 2 années de cotisation supplémentaires est supprimée).
Ce décret prévoit aussi la possibilité de prendre en compte 2 trimestres de périodes de chômage indemnisé et 2 trimestres supplémentaires liés à la maternité, en plus de l’intégration de 4 trimestres de périodes assimilées liées au service national et jusqu’à 4 trimestres de périodes assimilées liées à la maternité ou à la maladie.
La réforme Ayrault de 2013 poursuit dans le même sens avec l’allongement de la durée de cotisation : à compter de 2020, le nombre de trimestres de cotisation nécessaire pour obtenir une pension à taux plein (sans décote) va augmenter d’un trimestre tous les trois ans jusqu’en 2035. Ainsi à partir de la génération née au 1er janvier 1973, la durée de cotisation est fixée à 172 trimestres (43 annuités). Les retraites de base ne seront plus revalorisées par rapport à l’inflation au 1er avril mais au 1er octobre de chaque année.
L’accord signé en mars 2013 par une partie des organisations syndicales (CFDT, CFTC et FO) sur les retraites complémentaires AGIRC-ARRCO prévoit qu’elles évoluent en 2014 et 2015 en fonction de l’inflation annuelle moyenne moins 1 point. Ce qui correspond en fait au gel des retraites complémentaires.
Pour ce faire, Macron veut s’appuyer sur le modèle suédois, un modèle par points dit à comptes notionnels. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment ?
Dans le système suédois, le compte est individuel mais le régime est quand même géré en répartition. Les pensions touchées par les retraité·es d’aujourd’hui sont versées par les actif·ves. Mais ce système par répartition est géré comme s’il s’agissait d’un plan d’épargne individuel administré par une banque. Dans ce système, il n’y a aucune solidarité intergénérationnelle.
Elles ont pour finalité de protéger les salarié·es des événements inhérents à l’activité et à l’existence tout au long de leur vie. Les baisser, en exonérer les entreprises, outre le fait que cela détruise le système de sécurité sociale, est une véritable baisse des salaires des travailleur·ses, c’est du vol !
La construction de notre système de retraite s’est faite progressivement avec un objectif porteur des valeurs de progrès, solidarité, démocratie et transformation de la société. Avec différents régimes, il regroupe un ensemble de droits couvrant tout le salariat. Pendant de nombreuses années, la retraite a permis d’assurer un niveau de vie moyen des retraité·es à parité avec celui des actif·ves.
Le système de retraite par répartition repose sur un pacte social intra et intergénérationnel. La retraite doit être envisagée comme un « vrai salaire socialisé » à cotisation et prestation définies : principe fondé sur les cotisations des actif·ves pour financer immédiatement les prestations déterminées des retraité·es ou pensionné·es et sur l’ouverture de droits définis pour les cotisant·es.
La cotisation doit rester le fondement de notre système par répartition à la fois contributif et solidaire (solidarité entre les générations, solidarité entre les individus, solidarité entre les professions).
C’est bien parce que les cotisations sociales échappent en partie aux poches des actionnaires et qu’elles mettent à mal la volonté de développer les assurances privées, la rentabilité et la concurrence « libre et non faussée » chères (dans tous les sens du terme) au patronat, que les différents gouvernements successifs, suite aux injonctions du MEDEF et de l’Union Européenne, cherchent à remettre en cause la Sécurité Sociale en général et en particulier notre système de retraite et ce depuis des décennies !
Des attaques tous azimuts pour développer la capitalisation !
Depuis le milieu des années 80, les mesures et réformes successives ont programmé dans le temps une redoutable baisse du niveau des retraites à leur liquidation et tout au long de leur perception : désindexation des pensions de retraite par rapport aux salaires qui a rompu la solidarité entre actif·ves et retraité·es, révision de tous les paramètres de calcul du montant de la retraite.Les attaques contre le système de retraite ont d’abord touché le régime général avec le passage des dix meilleures années de salaire aux vingt-cinq meilleures et le passage de 37,5 annuités à 40 pour accéder au taux plein (réforme Balladur de 1993).
La réforme de 2003 a confirmé cette logique et a étendu le passage de 37,5 annuités à 40 pour les fonctionnaires en 2008 (réforme Fillon). Elle instaure un système de décote et de surcote qui pénalise les carrières incomplètes (les femmes sont particulièrement touchées) et favorise la poursuite d’activité au-delà de 60 ans. Cette réforme s’est accompagnée de celle de l’Ircantec (caisse de retraite complémentaire des agent·es non titulaires de la Fonction Publique) qui prévoit une baisse moyenne des pensions de 25 % à terme.
La réforme Woerth-Fillon de 2010 acte le relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite pour atteindre 62 ans en 2018 (et n’a pas été remise en cause par le gouvernement Hollande lors de la contre-réforme de 2012).
L’âge à partir duquel un·e assuré·e peut partir à la retraite sans pénalisation lorsque la durée de cotisation n’est pas atteinte passe progressivement de 65 à 67 ans. Cette réforme prévoit également que le taux de cotisation retraite acquitté par les fonctionnaires soit aligné sur celui du secteur privé passant de 7,85 % à 10,55 % en 10 ans. Le dispositif de départ anticipé sans condition d’âge pour les parents de 3 enfants ayant 15 ans de service, et qui n’a aucun équivalent dans le privé, sera progressivement fermé.
Dans la Fonction publique le minimum garanti est désormais soumis à la même condition d’activité que dans le secteur privé, c’est-à-dire qu’il faudra désormais que les fonctionnaires aient bien cotisé tous leurs trimestres ou qu’ils·elles attendent l’âge du taux plein pour pouvoir en bénéficier.
Le dispositif de carrière longue modifié en 2010 (les salarié·es ayant commencé avant 18 ans peuvent partir à la retraite au plus tôt, sous réserve d’avoir la durée de cotisation requise pour leur génération, plus 2 ans.) est assoupli par un décret du 2 juillet 2012 : les personnes qui ont commencé à travailler avant 20 ans (18 ans auparavant) et ont la durée de cotisation requise pour leur génération peuvent prendre leur retraite au plus tôt (la condition de 2 années de cotisation supplémentaires est supprimée).
Ce décret prévoit aussi la possibilité de prendre en compte 2 trimestres de périodes de chômage indemnisé et 2 trimestres supplémentaires liés à la maternité, en plus de l’intégration de 4 trimestres de périodes assimilées liées au service national et jusqu’à 4 trimestres de périodes assimilées liées à la maternité ou à la maladie.
La réforme Ayrault de 2013 poursuit dans le même sens avec l’allongement de la durée de cotisation : à compter de 2020, le nombre de trimestres de cotisation nécessaire pour obtenir une pension à taux plein (sans décote) va augmenter d’un trimestre tous les trois ans jusqu’en 2035. Ainsi à partir de la génération née au 1er janvier 1973, la durée de cotisation est fixée à 172 trimestres (43 annuités). Les retraites de base ne seront plus revalorisées par rapport à l’inflation au 1er avril mais au 1er octobre de chaque année.
L’accord signé en mars 2013 par une partie des organisations syndicales (CFDT, CFTC et FO) sur les retraites complémentaires AGIRC-ARRCO prévoit qu’elles évoluent en 2014 et 2015 en fonction de l’inflation annuelle moyenne moins 1 point. Ce qui correspond en fait au gel des retraites complémentaires.
Sous l’ère Macron, avec la hausse de la CSG de 1,7
point et la nouvelle de la désindexation des pensions de l’inflation
avec une hausse prévue de 0,3 % pour 2019 et 2020, les retraité·es
verront leur retraite baisser de nouveau avec un fort impact sur leur
pouvoir d’achat après des années de blocage.
Retraite par points : tous les salarié·es et retraité·es perdants
Au nom de l’égalité, Macron veut instaurer un « régime universel », supprimant donc tous les régimes spéciaux dont le Code des pensions des fonctionnaires, la CNRACL, etc. Son programme énonce : « Avec un principe d’égalité : pour chaque euro cotisé, le même droit à pension pour tous ». Principe qui n’a rien à voir avec la solidarité qui fonde nos régimes de retraite : on cotise également pour ceux qui sont empêchés de travaille : malades, privé·es d’emploi, handicapé·es, etc. N’auraient-ils plus de droits avec M.Macron ?Pour ce faire, Macron veut s’appuyer sur le modèle suédois, un modèle par points dit à comptes notionnels. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment ?
Le compte retraite individuel
Chaque cotisant·e possède un compte individuel qu’il alimente par des cotisations dont le taux est imposé. Chaque année, l’Etat envoie à chaque actif·ve un état de situation qui précise à chacun·e le montant de sa future pension. Suivant l’âge effectif de départ, la retraite est égale au capital de cotisations accumulées, divisée par l’espérance de vie de la génération de l’assuré·e. Plus on part tôt et plus la pension est faible. La notion d’âge légal disparait, celle de « décote » est généralisée. En Suède, l’âge moyen de départ en retraite est de 65 ans, qui est l’âge d’obtention du minimum vieillesse (pension minimum garantie à condition d’avoir au moins 65 ans et d’avoir résidé en Suède pendant au moins 40 ans entre 25 et 64 ans !). Pour espérer mieux, il faut souscrire à une retraite par capitalisation.Le système suédois en crise
Dans ce pays où les pensions de reversion ont été supprimées car jugées trop coûteuses, la crise économique a agi sur les automatismes prévus dans le système notionnel : hausse des cotisations imposées aux actif·ves, pour une moindre accumulation des droits et surtout, conséquence inconcevable en France car jamais pratiquée, une baisse des pensions de retraite déjà liquidées. En effet, pour un « ajustement technique » les retraites ont baissé en Suède en 2010 (-3 %), 2011 (-4,3 %) et 2014 (-2,7 %).Dans le système suédois, le compte est individuel mais le régime est quand même géré en répartition. Les pensions touchées par les retraité·es d’aujourd’hui sont versées par les actif·ves. Mais ce système par répartition est géré comme s’il s’agissait d’un plan d’épargne individuel administré par une banque. Dans ce système, il n’y a aucune solidarité intergénérationnelle.
En résumé, le système par points c’est quoi ?
Il s’agit de faire baisser le niveau des pensions de manière suffisamment forte pour que chacun·e « de son libre-arbitre » (mais avec le couteau sous la gorge !) soit conduit (pour celles et ceux qui le pourront !) à se constituer une retraite par capitalisation pour s’assurer un complément rendu indispensable par le montant dérisoire de la retraite de base.
- Un calcul sur toute la carrière aboutissant à la baisse généralisée des pensions : le·la salarié·e cumule des points tout au long de sa carrière en fonction de la valeur d’achat du point et le montant de la retraite est déterminée en multipliant l’ensemble des points par la valeur du point à la liquidation des droits…
- La fin du montant de pension garanti : c’est fin des prestations définies. Alors qu’aujourd’hui le montant de la retraite est prévisible et garanti (en fonction des 6 derniers mois ou des 25 meilleures années), avec ce nouveau système tout dépendrait de la valeur du point au moment du départ… valeur fixée par le gouvernement en fonction des possibilités budgétaires du moment et pour rester à l’équilibre !
- La fin des droits collectifs : aucune prise en compte des malades, des privé·es d’emploi, bref de toutes les personnes qui ne toucheraient que des salaires amputés. Les pensions de reversion sont menacées. Derrière une pseudo équité, c’est en fait l’amplification des inégalités et la fin de la solidarité. Ces droits représentent 60 milliards d’euros !
- La fin de l’âge légal de départ à la retraite : pour avoir une retraite décente (et encore !) les salarié·es reculeront leur départ à la retraite.
Il s’agit de faire baisser le niveau des pensions de manière suffisamment forte pour que chacun·e « de son libre-arbitre » (mais avec le couteau sous la gorge !) soit conduit (pour celles et ceux qui le pourront !) à se constituer une retraite par capitalisation pour s’assurer un complément rendu indispensable par le montant dérisoire de la retraite de base.
Défendons tous les régimes de retraite, regagnons nos droits !
La FERC revendique
- La fin des exonérations des cotisations pour les entreprises et leur augmentation de manière raisonnable, en particulier la part dite « employeur ».
- Le maintien du Code des Pensions civiles et militaires de l’État, pilier fondamental du statut et mécanisme essentiel de la fonction publique de carrière.
- L’arrêt du transfert des cotisations sociales au titre de la Sécurité Sociale vers l’impôt et la CSG et l’abrogation de cette dernière et de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA : 0,3% prélevés sur les pensions des retraité·es imposables).
Pour un socle commun de droits et de garanties
- L’abrogation de la décote.
- Une carrière complète de 37,5 annuités intégrant les périodes d’études et de stages après 18 ans, les périodes de première recherche d’emploi et les périodes d’inactivité forcée.
- Les périodes d’arrêts de travail pour maternité, accident de travail et maladie professionnelle doivent être considérées comme périodes travaillées avec la prise en compte du salaire qui aurait dû être versé.
- L’ouverture pour tou·tes et dans tous les régimes du droit à retraite à taux plein dès l’âge de 60 ans (55 pour les services actifs et métiers pénibles) ou dès que les annuités nécessaires pour celle-ci sont validées.
- Les départs anticipés en retraite doivent être confortés ou reconnus dans chacun des régimes pour les salarié·es ayant été exposés aux conditions de travail pénibles, insalubres ou à risques (avec la prise en compte des risques socio-organisationnels).
- Le droit au départ anticipé à la retraite à taux plein pour les personnes handicapées.
- L’abrogation des lois Balladur (1993), Fillon (2003), Woerth (2010) et Ayrault (2013).
Sur le montant de la pension
- Un taux de remplacement de 75 % du salaire brut minimum (1800 € net minimum) pour une carrière complète quel que soit le régime de retraite, reposant sur l’ensemble de la rémunération (traitement/salaire, primes, indemnités complémentaires de traitement, intéressement, participation…) et calculé sur les 6 meilleurs mois de travail.
- L’abrogation du Régime Additionnel de la Fonction Publique (RAFP), fonds de pension obligatoire imposé à l’ensemble des fonctionnaires.
- L’indexation de la pension, de la retraite sur la valeur du point d’indice dans la fonction publique de l’État et sur les salaires.
- Une pension de réversion fixée à 75 % de la ou des pensions du·de la conjoint·e (mariés ou pacsés) décédé, sans condition d’âge tant dans le public que dans le privé.
- L’arrêt du gel des retraites complémentaires AGIRC-ARRCO et IRCANTEC.
- Le retour de la revalorisation des pensions au 1er janvier et un rattrapage de 400 € pour tou·tes.
- Le rétablissement, dans la FPE, d’une bonification de pension aux mères de famille compensant les retards de carrières consécutifs à la maternité et à l’éducation des enfants et l’ouverture de ce droit aux pères ayant élevé seuls leurs enfants.
lundi 15 octobre 2018
Mobilisation générale ! Nos pensions et retraites en danger Tous dans la rue le 18 octobre
Les dernières décisions du gouvernement concernant les pensions de retraite aboutissent à un recul social de plus de 70 ans. Dans le PLFSS 2019, la pension de retraite doit rester un droit, acquis par le versement des cotisations, et non devenir une simple « allocation sociale »...
Lire la suite de l'appel intersyndical au format
Dans la Manche :
- Cherbourg, 10h30, mairie
- Saint Lô, 10h30, mairie
- Saint-Pair sur Mer, 10h30, devant la CCI
RÉFORME DE LA VOIE PRO : LE MINISTRE PASSE EN FORCE !
L’intersyndicale CGT Éduc’action - SNUEP FSU – SNEP FSU – SNALC – SUD Éducation – SNCL –SIES FAEN - CNT se félicite du succès des mobilisations du 27 septembre et du 9 octobre. Le succès de ces deux premières journées de mobilisation montre le profond rejet de la réforme par les PLP. Le niveau de mobilisation est d’autant plus impressionnant que le ministère n'a révélé son projet réglementaire de grilles horaires qu’à partir du 24 septembre, laissant aux organisations syndicales un délai très court pour informer, échanger avec la profession. Ces mobilisations ont d’ores-et-déjà contraint le Ministre à des premiers reculs !
Lire la suite du tract au format
PEF 155 Octobre 2018
Sommaire :
p. 2 : Actualités : Construire la grève !
p. 3 : Édito, Patrick Désiré.
p. 4 : Refusons la précarité à vie !
Fusion des académies : un chef d’oeuvre !
p. 5 : Notre priorité : une riposte de grande ampleur !
p. 6 : Pré-recrutement : le débat est ouvert.
p. 7 : Nouveaux programmes du lycée : un enjeu de taille.
p. 8 : Alourdissement des missions des professeur·es principaux·ales en perspective.
Évaluation : institutionnalisation de la performance.
p. 9 : Les fontionnaires stagiaires toujours en danger.
CPE : une enquête professionnelle de grande envergure.
Les lycées : exclus de l’Éduc’action prioritaire.
p. 10 : Passerelles entre l’Agricole et l’Éducation Nationale... Un jeu de dupes.
p.11 à 14 : DOSSIER – Lutter c’est aussi voter CGT.
p. 15 : Comment voter en 2018 ?
p. 16 : Élections au CA : la CHS, quézako ?
p. 17 : La Collective : Journée d’étude pour une école émancipatrice.
Éducation à la sexualité : la nouvelle circulaire !
p. 18 : Salah Hamouri, enfin libre !
p. 19 : Rencontre : Laurence Barre, non-titulaire de Créteil.
p. 20 : Les «oublié·es» de la rentrée 2018.
p. 21 : Partager les richesses pour construire la paix.
p. 22 : Faut-il éradiquer les vieux et les vieilles ?
Lancement de la campagne en Saône-et-Loire.
p. 23 : T ... comme «Tests».
p. 3 : Édito, Patrick Désiré.
p. 4 : Refusons la précarité à vie !
Fusion des académies : un chef d’oeuvre !
p. 5 : Notre priorité : une riposte de grande ampleur !
p. 6 : Pré-recrutement : le débat est ouvert.
p. 7 : Nouveaux programmes du lycée : un enjeu de taille.
p. 8 : Alourdissement des missions des professeur·es principaux·ales en perspective.
Évaluation : institutionnalisation de la performance.
p. 9 : Les fontionnaires stagiaires toujours en danger.
CPE : une enquête professionnelle de grande envergure.
Les lycées : exclus de l’Éduc’action prioritaire.
p. 10 : Passerelles entre l’Agricole et l’Éducation Nationale... Un jeu de dupes.
p.11 à 14 : DOSSIER – Lutter c’est aussi voter CGT.
p. 15 : Comment voter en 2018 ?
p. 16 : Élections au CA : la CHS, quézako ?
p. 17 : La Collective : Journée d’étude pour une école émancipatrice.
Éducation à la sexualité : la nouvelle circulaire !
p. 18 : Salah Hamouri, enfin libre !
p. 19 : Rencontre : Laurence Barre, non-titulaire de Créteil.
p. 20 : Les «oublié·es» de la rentrée 2018.
p. 21 : Partager les richesses pour construire la paix.
p. 22 : Faut-il éradiquer les vieux et les vieilles ?
Lancement de la campagne en Saône-et-Loire.
p. 23 : T ... comme «Tests».
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Déclaration de la CGT-Éduc'action au CTM du 04 octobre 2018
La CGT
Éduc’action a appelé les personnels des lycées professionnels à faire
grève le jeudi 27 septembre pour rejeter le projet de réforme de la
voie pro, qui supprime des postes et appauvrit la formation. Cette
réforme est une menace sans précédent pour l’enseignement professionnel.
Les mesures qui seraient mises en œuvre dès la rentrée 2019
modifieraient profondément la finalité et les missions des LP. Elles
remettraient en cause l’avenir professionnel de toute une partie de la
jeunesse du fait de la déspécialisation et de la déqualification
qu’elles génèreraient. Elles accentueraient la concurrence avec
l’apprentissage et par le biais du mixage des publics et des parcours.
D’ores et déjà, pour la filière GA, ces
suppressions seront effectives dès la prochaine rentrée, à ce jour, les
collègues ne connaissent toujours pas les propositions de reconversion
qui leur seront faites ni les modalités d’accompagnement prévues.
Les projets de grilles horaires
entérinent des suppressions de postes dans l'enseignement professionnel
ce qui est contradictoire avec la volonté affichée, par le ministre, de
revalorisation de cette voie de formation.
Cette absence de garantie des moyens
associée, la multiplication des marges d'autonomie impliqueront, dès la
rentrée 2019, des organisations pédagogiques intenables et augmenteront
les difficultés pour les jeunes et pour les personnels.
La CGT
Éduc ‘action demande que ces projets d’arrêtés soient retirés de
l'ordre du jour du CSE du 10 octobre prochain pour laisser le temps à
une réelle négociation. Les grilles horaires doivent être revues pour
permettre une meilleure réussite des jeunes et une réelle amélioration
des conditions de travail des personnels.
Au-delà de la réforme de la voie
professionnelle, la politique du gouvernement détruit de nombreux acquis
sociaux, favorisant notamment l’explosion des inégalités et la casse
des droits collectifs.
Le rapport CAP 2022 cible directement le
statut général des fonctionnaires, en vidant de leur sens les
commissions administratives paritaires ce qui permettra à
l’administration locale de mettre en place ses propres règles de
gestions.
L’objectif assumé de ces mesures est de permettre une réduction d’ampleur de l’emploi public.
Comme dans d’autres domaines, l’hôpital,
l’université, les directions de l’équipement, les finances publiques,
ces restructurations administratives se traduiront invariablement par
une dégradation du service public.
De plus, dans les mois prochains, le
gouvernement souhaite mettre en place un système de retraite par points
qui ne garantira ni le montant de la pension ni l’âge de la retraite.
C’est à l’opposé de l’intérêt de l’immense majorité des salariés et des
revendications portées par la CGT.
La CGT
s’oppose fermement à ces projets et participera à la construction de la
mobilisation contre ces attaques d’ampleur avec toutes les forces qui
partagent ses analyses.
C’est la raison pour laquelle la CGT appelle à une journée de grève interprofessionnelle le 9 octobre.
Lors de ce comité technique ministériel, un point d’information sera fait sur la fusion des académies de Rouen et de Caen.
Alors qu’aucune évaluation n’a été
faite, contrairement à ce qui avait été annoncé, le gouvernement
poursuit sa réforme territoriale à marche forcée, au 1er
janvier 2020 les 13 régions constitueront autant d’académies. Le
ministre a déjà annoncé que les académies actuelles d’une même région
seraient fusionnées.
Nous considérons que l’objectif du
ministre est d’aller plus loin, en augmentant le rôle de ces académies
régionales, nouvelle étape qui va dans le sens d’une véritable
régionalisation de l’éducation, limitant le rôle du ministère à la
ventilation des moyens aux grandes régions.
Le recteur de ces nouvelles entités
aurait par conséquent une grande latitude dans la définition de la
politique éducative régionale. Les conséquences en termes de fermetures
d'écoles, de collèges, de lycées généraux, technologiques et
professionnels seront dramatiques.
La CGT
considère que cette orientation conduira à une dégradation des
conditions d’étude des élèves, des conditions de travail de tous les
personnels et à des mutations fonctionnelles contraintes, à l'image de
ce qui s'est passé dans les autres services de l'État qui ont déjà subi
la réforme territoriale.
Le désengagement de l’État et la
régionalisation de l’Éducation et des personnels ne peuvent mener qu’à
davantage d’inégalités dans l’accès au service public d’éducation.
L’annonce des 2 600 suppressions de
postes d’enseignants dans les collèges et lycées pour la prochaine
rentrée, alors que la démographie scolaire augmente dans le second
degré, confirme notre analyse.
Cette décision, est contraire aux
annonces du Président de la République affirmant que l’école fait partie
de ses priorités politiques.
L’Éducation nationale n’est absolument
pas sanctuarisée et nous savons, désormais, qu’elle apportera sa part
aux objectifs de suppression de 120 000 de postes dans la fonction de
publique.
Dans le 1er degré, les 1900
postes supplémentaires seront absorbés par le dispositif des classes à
12 élèves ne suffiront même pas à le mettre en œuvre complètement. Il
s’agit d’un nouveau transfert de moyens du second degré vers le premier
degré pour satisfaire la communication présidentielle.
La suppression des 400 postes d’agents
administratifs se fera au détriment des conditions de travail des
personnels. Déjà 200 postes ont été supprimés en 2018, avec cette
nouvelle dégradation, ce sont les personnels dans les services qui vont
payer le plus lourd tribut.
La CGT
Éduc’action considère qu’il faut développer les services publics et
améliorer les conditions de travail des agents, cela ne peut pas se
faire par des destructions d’emplois publics. Elle considère également
qu’il faut construire une École émancipatrice qui donne plus à celles et
ceux qui ont le moins, cela nécessite des moyens supplémentaires et non
l’inverse.
La CGT Éduc’action s’engage à poursuivre les mobilisations, dans la durée, pour défendre le service public éducation.
La déclaration au format
lundi 1 octobre 2018
Journée de grève du 27 septembre : une réussite
L’intersyndicale CGT Éduc’action- SNUEP
FSU – SNEP FSU – SNALC – SUD Éducation – SNCL – SIES FAEN - se félicite
de la réussite de la journée de grève du 27 septembre dans la
voie professionnelle. Les personnels rejettent le projet de réforme de
la voie professionnelle imposé à marche forcée par le ministre, comme en
témoignent les 20 à 30 % de grévistes dans les établissements. Les
rassemblements et les manifestations qui se sont déroulés sur l'ensemble
du territoire ont été un succès.
Ces chiffres sont d’autant plus
impressionnants que le ministère n'a révélé son projet réglementaire de
grilles horaires qu'en début de semaine – laissant aux organisations
syndicales un délai très court pour informer, échanger avec la
profession.
L’intersyndicale, reçue en audience, a
demandé le retrait du projet de texte sur les grilles horaires prévu à
l’ordre du jour du Conseil Supérieur de l’Éducation du 10 octobre afin
de prendre le temps de construire un projet ambitieux pour
l'enseignement professionnel public. Ce ne sont pas les suppressions de
postes qui doivent orienter la réforme, mais bien l'amélioration des
conditions de travail des personnels et des conditions d'études des
jeunes de la voie professionnelle, qui représentent 1/3 de la jeunesse
lycéenne.
Le ministère n’a pour l’instant apporté aucune réponse aux questions de l'intersyndicale.
Cette journée de grève dans les lycées
professionnels est une première étape. Nous devons continuer à informer
et échanger avec nos collègues sur l'ensemble des territoires pour
amplifier les actions et mobilisations et forcer le ministère à revoir
sa réforme.
L'intersyndicale appelle les personnels à
organiser des heures d’information syndicale dans les établissements
dans la semaine du 15 au 19 octobre.
D’ores et déjà, l’intersyndicale appelle les personnels à s'emparer des dates de mobilisations déjà annoncées.
L'intersyndicale se retrouvera le 10
octobre à l’issu du CSE et elle s'engage dès maintenant à poursuivre les
mobilisations pour une autre réforme de la voie professionnelle dans
l’intérêt des élèves et des personnels.
Paris, le 28 septembre 2018
Le communiqué au format
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Les 3 et 9 octobre, les retraité-e-s seront mobilisé-e-s !
Les retraités déjà lourdement pénalisés !
Blocage ou presque des pensions pendant 4 ans, suppression de la demi-part pour le calcul de l’impôt sur le revenu pour des personnes vivant seules ayant élevé au moins un enfant, l’imposition des majorations de pension pour enfants, gel des retraites complémentaires pendant 3 ans, hausse de 25% de la CSG, menaces sur la pension de réversion, pas d’augmentation des pensions en 2018 et une augmentation de 0,3 % en 2019 pour une inflation estimée à 2,3 % sur les 12 derniers mois...
Lire la suite dans le tract de l'UCR-CGT au format
Les retraité·e·s de la Fonction publique
de l’État en ont assez des mensonges et des inégalités. Ils refusent
toute nouvelle dégradation de leur pouvoir d’achat et exigent une
revalorisation significative des retraites et des pensions...
Lire la suite dans le tract de l'UFSE-CGT au format
Retraités et retraitées ! tous et toutes dans la rue le 9 octobre
Le gouvernement vient de décider : les
retraites ne seront revalorisées que de 0,3 %en 2019 et 2020 alors que
les prix ont déjà augmenté de 2,3 % de juillet 2017 à juillet 2018...
Lire la suite de l'appel intersyndical des organisations retraités CGT, FO, Solidaires et LSR au format
Affiche de la CGT Retraités au format
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